Cast (Finistère)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Cast {{#ifeq:1|0|[kast]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
Localisation
La commune fait partie traditionnellement du Pays Glazik. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France Cast est situé sur le versant sud du prolongement occidental des Montagnes Noires, au centre-est de la plaine du Porzay, à une dizaine de kilomètres de la mer, face à la Baie de Douarnenez et au nord de la Montagne de Locronan dont Cast est séparé par la commune de Quéménéven.
Description
Les altitudes au sein du finage de Cast atteignent Modèle:Unité à la limite nord du territoire communal dans le Bois de Saint-Gildas, et même Modèle:Unité au Ménez Quelc'h au nord-est de la commune (une douzaine d'éolienne s sont implantées au voisinage de la ligne de crête de ce prolongement occidental des Montagnes Noires, dont 4 sur le territoire de Cast, les autres étant implantées sur le territoire des communes voisines de Châteaulin et Plomodiern). Une petite partie de la commune se trouve sur le versant nord de cette ligne de crête, s'abaissant jusqu'à Modèle:Unité d'altitude au lieu-dit Pontamoës, non loin de l'agglomération de Châteaulin.
Mais l'essentiel du finage de Cast se trouve sur le versant sud de cette ligne de hauteur ; sa pente diminue progressivement vers le sud, l'altitude s'abaissant vers une centaine de mètres seulement au niveau du bourg de Cast (dans la partie orientale de la plaine du Porzay) et descendant même jusqu'à Modèle:Unité à la limite sud de la commune dans la vallée du Steïr, la partie amont de ce cours d'eau affluent de rive droite de l'Odet formant limite communale avec Quéménéven. Les altitudes remontent aussi vers l'est du territoire communal, atteignant Modèle:Unité au niveau de la carrière du Hinguer, mais elles s'infléchissent rapidement à la limite orientale de la commune dans la vallée du Ruisseau du Moulin du Duc jusque vers Modèle:Unité d'altitude à l'endroit où ce cours d'eau affluent de rive gauche du Steïr quitte le territoire communal. La partie amont du ruisseau de Kerharo, petit fleuve côtier qui se jette dans la Baie de Douarnenez, forme au nord-ouest la limite communale avec Plomodiern ; sa source se trouve au pied de la Montagne Saint-Gildas.
Le paysage agraire traditionnel de Cast est celui du bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et fermes isolées. Le bourg, traditionnellement de modeste importance, a toutefois connu à ses alentours une certaine périurbanisation avec la création de quelques lotissements à sa périphérie pendant les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les premières du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; les parties rurales de la commune ont échappé, en raison de l'éloignement de Cast des grands centres urbains, à la rurbanisation, sauf aux alentours de Penn Alé en direction de la chapelle Saint-Gildas et de Châteaulin.
Transports
Le bourg de Cast est traversé par la D 7, axe routier allant de Châteaulin à Douarnenez via Locronan ; il forme un modeste carrefour routier avec plusieurs routes secondaires qui forment un réseau en étoile desservant l'ensemble du territoire communal. L'axe routier traditionnellement le plus important était celui de la RN 170 allant de Quimper à Brignogan-Plages (mais qui était pour partie un tronçon de l'axe routier principal allant de Brest à Nantes via Quimper). La mise en service de la voie rapide RN 165, dont le tracé passe plus à l'est sur le territoire de la commune de Briec, et à laquelle Cast n'est pas directement reliée, a provoqué le déclassement de cette route, simple D 770 désormais.
Tout comme la D 770, la ligne ferroviaire à voie unique et non électrifiée allant de Quimper à Brest via Landerneau (un tronçon de la Ligne de Savenay à Landerneau) emprunte la vallée du Ruisseau du Moulin du Duc et passe donc par les confins orientaux du territoire communal. Mais Cast ne dispose pas de gare (le bourg est très éloigné du tracé de la voie ferrée) et même la gare de Quéménéven, commune voisine, n'est plus desservie.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Segal S A », sur la commune de Saint-Ségal, mise en service en 1985<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Cast est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,9 %), zones agricoles hétérogènes (30,4 %), prairies (6,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,7 %), forêts (4,1 %), zones urbanisées (2,7 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), zones humides intérieures (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Cast en 1327, Castr en 1451 et Castre en 1574.
Cast vient du mot latin castra (lieu fortifié). Cast doit son nom à l’important castrum romain (poste militaire), qui à l’époque gallo-romaine, camp retranché (décrit comme rectangulaire par Armand du Châtellier) dont on voit les traces à Lelzach, sur la montagne Saint-Gildas, et qui contrôlait les voies romaines menant vers Aquilonia (Quimper), la Pointe du Van et la Presqu'île de Crozon.
On écrit Kast en breton.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Un ensemble mégalithique a existé au sommet du Ménez Quelc'h, mais les monuments qu'il contenait ont presque tous été détruits ou renversés ; Paul du Châtellier indique la présence d'un menhir (il s'agit probablement du menhir de Lothinidic), mais H. Pellay décrit en 1928 la présence aux environs du sommet de quatre sites mégalithiques constitués chacun de plusieurs menhirs formés de schistes alors que le sous-sol à ces endroits est constitué de grès armoricain et dont l'ensemble formait probablement un cromlech<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un camp militaire rectangulaire, dit de Lelzac'h, inclus dans l'enceinte circulaire précédemment évoquée, mais indépendant de celle-ci a été signalé par Paul du Châtellier et confirmé par le docteur Picquenard en 1923 qui écrit que le camp gallo-romain de Lelzalc'h dominait le pays à l'ouest de la voie romaine (venant de Vorganium via Le Faou et Châteaulin à Civitas Aquilonia [Quimper] via l'actuel hameau de Poul ar Ven) et qu'au sud de la montagne de Saint-Gildas se trouvait le camp de Quillidoaré<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le site n'est actuellement pas visitable et n'a pas été fouillé récemment, le site étant terrain militaire.
Les alentours de la fontaine Saint-Gildas correspondent probablement à un lieu de culte pré-chrétien.
Moyen Âge
La paroisse de Cast provient d’un démembrement de l'ancienne paroisse de Plonévez-Porzay, elle-même issue de la paroisse primitive de l'Armorique de Ploéven. Cast dépendait de l'ancien évêché de Cornouaille.
Cast est cité sous ce nom pour la première fois en 1368 dans le Cartulaire de Quimper.
En 1460 on connaissait à Cast les maisons nobles de la Villeneuve, Tréhouret, les Caz et Biernon<ref name="jbo">Modèle:Lien web.</ref>.
La majeure partie du finage de Cast, qui faisait partie du Parc au Duc, était entouré, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le "Mur du Diable" (une grande ligne de fortification, longue de trente kilomètres, protégeant un territoire ducal, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle autour de Châteaulin par le duc de Bretagne Jean le Roux, qui passait par Mesdoun, Pen-ar-Hars, Le Cast, Coz-Veil, et dont on voit encore des traces de nos jours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Époque moderne
Depuis un temps immémorial, les alentours déserts de la chapelle Saint-Gildas s'animaient périodiquement lors des foires qui attiraient marchands de bestiaux et vendeurs de toutes sortes d'instruments agraires ou d'ustensiles ménagers et de toiles diverses (aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Cast fournissait des toiles à Locronan).
Yves Le Goff<ref>Yves Le Goff, né vers 1595 à Cast, mort vers 1659</ref>, un paysan de Cast qui mourut « en odeur de sainteté » âgé d'environ 60 ans vers 1659 raconta au prédicateur Julien Maunoir lors d'une mission organisée à Plonéour en 1656 avoir vu, un jour de l'Assomption alors qu'il revenait du pardon de Notre-Dame-de-Kergoat en Quéménéven, une apparition de la Vierge qui lui aurait donné l'ordre de « communier tous les dimanches et jours de fêtes ainsi que le lundi et le vendredi de chaque semaine » ; il aurait aussi vu d'autres apparitions de la Vierge<ref>Chanoine Paul Peyron, "Le culte de la très Sainte Vierge dans le diocèse de Quimper", 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5814658q/f29.image.r=Lanvern</ref>.
La chapelle de Quillidoaré est consacrée le Modèle:Date- et les seigneurs de Pontlez en sont les fondateurs<ref name="Cast 310">Modèle:Lien web.</ref>. D'autres chapelles existaient : outre celle de Saint-Gildas qui existe encore de nos jours, tout comme celle de Quilidoaré, d'autres ont disparu : celle de Saint-Mahouarn, proche du lieu-dit Le Loc'h à l'extrême-nord de la paroisse, dont la charte de fondation date de 1657 et qui fut démolie au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et celle de Saint-Géniste, démolie aussi au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Cast 310" />.
Les familles nobles de Cast sont au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les familles Le Bihan de Tréouret et de Pennelé, du Disquay (seigneur de La Villeneuve en Plomodiern), Hirgarz (seigneur du dit-lieu en Crozon et de Pontlez), Tregain (seigneur de Traonlevenez), de Lescu (seigneur du Breil), Gentil (seigneur du Pontlez en Quéménéven), Tréouret (seigneur du dit-lieu), Troussier (seigneur de Coëtsquiriou), etc<ref name="Cast 310" />.
Cette commune est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets rouges en 1675.
En 1720, selon Grégoire de Rostrenen (dans son "Dictionnaire celtique"), on abattit aux environs de Cast un menhir sous lequel on trouva onze têtes de morts dans un bassin, et que celles-ci se réduisirent en poussière dès qu'on y toucha<ref name="dhg">Modèle:Lien web.</ref>.
La seigneurie de Kergaradec était une sergentise féodée<ref group=Note>Les sergents féodés étaient des nobles chargés par le duc de Bretagne (puis par le roi de France à partir du XVIe) de certaines fonctions financières locales.</ref> pour les paroisses de Cast, Quéménéven, Plonévez-Porzay et Locronan-Coatnevet, selon des aveus de 1735 et 1752<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Un arrêt du Conseil du roi en date du Modèle:Date-, « portant règlement pour les Toiles à voiles qui se fabriquent à Lokornan, Poulan, Plonevez, Porzay, Mahalon, Melard, Plomodiern, Ploveren, Saint-Nie, Cast, Quemeneven, Guengat et autres lieux des environs en Bretagne » ordonne « que les dites Toiles feront marquées aux deux bouts des noms et demeures des fabriquans, ou de ceux qui font fabriquer» et « marquées comme deffus de la marque du bureau [des toiles] »<ref>Modèle:Article.</ref>. Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle on dénombrait 150 métiers à tisser à Locronan, 55 à Plonevez-Porzay, 36 à Quéménéven, 30 à Cast, 24 à Guengat, 20 à Ploéven<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>Modèle:Etc.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Saint-Cast [en fait Cast] de fournir 30 hommes et de payer 196 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Cast en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Par la loi du Modèle:Date-, la paroisse de Cast perd un hameau annexé par la paroisse de Châteaulin (Cornahoal). Par ailleurs tous les villages de la paroisse de Cast « situés en deçà du grand chemin qui conduit de Châteaulin à Quimper (...) feront partie de la paroisse de Saint-Coulitz, réunie comme succursale à Châteaulin »<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 34-51. Assemblée nationale législative", série 1, tome 46, 1890-1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49561j/f589.image.r=Ch%C3%A2teaulin</ref>. La loi du Modèle:Date- conserve à Cast son ancien territoire, « sauf les parties qui en sont distraites pour être réunies à Châteaulin et à Saint-Coulitz » et annexe « tous les villages situés en-deçà du ruisseau qui prend sa source à la fontaine de Kerhoc, distraits de la paroisse de Plomodiern ; les villages nommés Donarinon, Kerdern et Les Cosques, distraits de la paroisse de Ploéven, et auxquels est réunie comme succursale la paroisse de Dinéault »<ref>"Collection générale des loix, proclamations, instructions, et autres actes du pouvoir exécutif, tome 10, publiés pendant l'Assemblée nationale constituante et législative, depuis la convocation des Etats généraux jusqu'au 31 décembre 1791", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9693399v/f260.image.r=Ploeven?rk=1587990;4</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Sébastien Didailler, dit Yoan Vras, né à Cast le Modèle:Date-, tailleur d'habits, décédé à Kerlobret en Châteaulin le Modèle:Date-, fut un jeteur de sort célèbre <ref>Fanch Guillemin, "Magie blanche en Armorique", Skol Vreizh, numéro 53, 2003.</ref>.
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Yoan Vras, sorcier et jeteur de sort (carte postale Émile Hamonic).
La dernière messe dite à la chapelle Sainte-Génite (dite aussi de Lothinidic<ref>Modèle:Lien web</ref>) le fut en 1835<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1840 Pierre-Marie Guizouarn, recteur de Cast, demanda à l'évêque de Quimper la fermeture de la chapelle Saint-Génisse [ou Sainte-Génite] (on n'y célébrait plus de messes depuis 1835) dans laquelle était vénéré saint Tinidic (il était invoqué dans les cas de stérilité). Il demanda aussi la destruction du menhir de Lothinidic<ref>Modèle:Lien web</ref> « une pierre longue en schiste à laquelle des sots viennent tout nus et de nuit se frotter le dos et le ventre pour les maux d'entrailles [le recteur fait allusion en fait au sexe de ses paroissiens] ; le menhir existe toujours ; les deux statues de saint Tinidic se trouvent désormais dans l'église paroissiale<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le menhir de Lothinidic ne fut pas détruit, mais, de la chapelle, il ne subsiste rien, sauf un fût du calvaire.
A. Marteville et P. Varn, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Cast en 1843 : Modèle:Citation bloc Le Modèle:Date- le journal La Presse écrit que la dysenterie s'est déclarée, il y a environ quinze jours, dans les communes de Quéménéven, Cast, Dinéault et Ploéven. « Il y a eu malheureusement déjà une quarantaine de décès; et soixante-dix ou quatre-vingts personnes sont encore malades »<ref>Journal La Presse, n° du 15 novembre 1856, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k477495n/f2.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=21459;2</ref>.
Un rapport du Conseil général du Finistère indique en août 1880 que Cast fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.
En novembre et décembre 1898 une épidémie de scarlatine frappa une quarantaine d'élèves des écoles communales de Cast et touchant aussi des adultes, provoquant quelques décès. Les écoles furent fermées temporairement. Quelques cas survinrent aussi dans les communes voisines de Plomodiern et Quéménéven, dont quelques enfants fréquentaient les écoles de Cast<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
La fermeture de l'école congrégationniste en vertu des décrets d'application de la loi sur les congrégations se produisit le Modèle:Date- : à Cast deux commissaires de police de Brest, assistés d'une brigade de gendarmerie opérèrent : « les sœurs se retirèrent acclamées par quatre cents personnes »<ref>Journal Le Temps, n° du 10 août 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2372168/f3.image.r=Argol?rk=321890;0</ref>.
Le Modèle:Date- trois religieuses de la Congrégation du Saint-Esprit furent condamnées à des peines d'amende par le tribunal de Châteaulin pour avoir maintenu ouvert des écoles congréganistes à Plomodiern, Cléden-Poher et Cast en dépit de la loi sur les congrégations<ref>Journal La Lanterne, n° du 27 décembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7510601c/f1.image.r=Plomodiern?rk=64378;0, journal La Croix, n° du 20 décembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219900w/f1.image.r=Plomodiern?rk=236052;4 et "Bulletin des congrégations", n° du 11 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5756170x/f11.image.r=Plomodiern?rk=965670;0.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts porte les noms de 133 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, par exemple, Jean Bohic, mort en mer lors du naufrage du paquebot La Provence, reconverti en croiseur auxiliaire sous le nom de Provence II le Modèle:Date-, Yves Collobert, marsouin au 42e régiment d'infanterie coloniale, mort le Modèle:Date- en Serbie, et Jacques Blouet, caporal au 219e régiment d'infanterie, mort en captivité dans une mine de charbon en Silésie, alors en Allemagne (de nos jours en Pologne) ; au moins 7 soldats originaires de Cast sont morts sur le front belge, les autres sont décédés sur le sol français, à l'exception de Sébastien Hascoët, mort en Pologne de maladie après l'armistice le Modèle:Date- et d'Hervé GoÏc, mort aussi de maladie en Allemagne à Aix-la-Chapelle le Modèle:Date-<ref name="memorialgenweb.org">Modèle:Lien web.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
L'exploitation de la carrière du Hinguer commence en 1933.
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Vieux breton de Cast vers 1920 (carte postale H. Laurent).
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Vieux breton de Cast vers 1920 (carte postale Villard).
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Jeune bretonne en costume de Cast (carte postale, vers 1925).
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Paysan de Cast emmenant son bétail au pâturage (carte postale Le Doaré, vers 1925).
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts porte les noms de 14 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorialgenweb.org"/>.
Joseph Thomas Marie Birien, alias Henriot, né le Modèle:Date- à Cast fut résistant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
François Marie Thépaut, né le Modèle:Date- à Cast, engagé dans la Marine nationale, membre du réseau de résistance Vengeance, fut arrêté le Modèle:Date- par la Gestapo à Plogonnec le Modèle:Date- et interné à Châteaulin, puis déporté depuis Rennes par le convoi de Langeais le Modèle:Date- ; il parvient à s'échapper lors d'un bombardement en gare de Langeais, rejoint le bataillon Normandie et participe à la libération de la Presqu'île de Crozon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Trois soldats originaires de Cast sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine (dont Marcel Daigné, mort à Ðiện Biên Phủ) et quatre pendant la Guerre d'Algérie<ref name="memorialgenweb.org"/>.
Économie
- La carrière du Hinguer, propriété de "Carrières et Matériaux du Grand Ouest" (CMGO), une filiale du groupe Colas, emploie près d'une cinquantaine de personnes. Après plusieurs décennies d'exploitation, son front de taille est étagé en 5 paliers de Modèle:Unité chacun. Son périmètre actuel est de Modèle:Unité et comprend une réserve de roches exploitables, mais qui nécessite un approfondissement de la carrière<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
- Cast en Scène : (Début juillet) Festival de Théâtre et de l'humour (https://www.castenscene.com/)
- les Vaches Folks : Les Vaches Folks organisent à Cast (29) depuis 2005, plusieurs concerts Folk par an, avec des artistes de renommée nationale et internationale. (http://les-vaches-folks.fr/)
Sites et patrimoine
Monuments religieux
- Chasse de Saint-Hubert
L'on s'accorde à dire que le commanditaire du beau monument en kersanton du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dédié à saint Hubert et situé près de l'église fut messire Jehan le Gentil, grand-bailli de Cornouaille en 1524. Il est représenté debout, en tenue de grand-bailli, tenant le cheval de saint Hubert en prières. Jehan le Gentil, seigneur de Barvédel et de Pontlez, appartenait à une famille d'ancienne extraction d'ascendance chevaleresque de Cornouaille. Il était le fils de Yves et de Louise de Tréanna et détenait les manoirs nobles de Boulvern et de Quillavon, en Cast. Son frère Geoffroy, chanoine de saint Corentin, était recteur de Cast en 1517 et leur sœur Louise était dame d'honneur de la duchesse Anne de Bretagne, reine de France. Jehan le Gentil signa la tutelle des enfants mineurs de messire Jehan de Rosmadec et de Jehanne de La Chapelle. Il épousa Louise de Tyvarlen et présida la montre de la noblesse tenue à Quimper en 1536. La famille le Gentil appartenait à la noblesse de Cornouaille et était fortement établie dans le Porzay.
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La chasse de Saint-Hubert et le calvaire de l'enclos paroissial.
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Chasse de Saint-Hubert : vue d'ensemble des sculptures.
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Chasse de Saint-Hubert : deux des groupes sculptés.
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Chasse de Saint-Hubert : un des groupes sculptés.
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Chasse de Saint-Hubert : un autre des groupes sculptés.
- Église paroissiale Saint-Jérôme
L'église et son calvaire sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'église a été construite en partie dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une autre partie datant de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle abrite une statue de sainte Anne en bois polychrome et des statues en granite de saint Jérôme, saint Barthélémy, de saint Jean, de saint Pierre, de saint Thomas, de saint Tugen, de saint Tinidic (dit aussi saint(e) Génite), de sainte Marguerite (santez Marcharid), de saint Mathurin (saint Matelin), de saint Corentin, etc.. qui datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le calvaire en kersanton et les statues de la Vierge à l'Enfant et de saint Marc datent de 1660 et sont l'œuvre de Roland Doré<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'église renferme aussi une croix de procession du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en argent, classée au titre objet des monuments historiques depuis le 7 septembre 1931<ref name=":0">Modèle:Base Palissy.</ref>.
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Église paroissiale Saint-Jérôme : vue extérieure d'ensemble.
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Église paroissiale Saint-Jérôme : flanc sud.
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Église paroissiale Saint-Jérôme : porche sud, Ecce Homo entre saint Thomas et saint Pierre.
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Église paroissiale Saint-Jérôme : gargouille.
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Le calvaire de l'enclos paroissial.
- Chapelle de Quillidoaré
Cette jolie chapelle, dénommée également « Notre-Dame de Bonne-Nouvelle » (traduction française de Kelou e Doaré, expression bretonne signifiant « Bonne Nouvelle ») date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle/ Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On remarque dans le tympan de beaux vitraux d'époque, classés monuments historiques, aux armes des familles le Gentil, Pontcroix, Pontlez, Tréanna, Tréouret, Tyvarlen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.Son calvaire date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.La chapelle possède aussi la statue d'une Vierge allaitante<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cette chapelle a été fondée le Modèle:Date- par Marie-Gabrielle de Lescu<ref group=Note>Marie-Gabrielle de Lescu, décédée en 1705, épousa successivement Louis de Kernezne, marquis de La Roche, puis Jean d'Acigné, marquis de Carnavalet</ref>. La légende fait une confusion : en fait Marie-Gabrielle de Lescu a relevé une chapelle antérieure datant de 1520 et le seigneur évoqué dans la légende ne serait pas en réalité le marquis de Pontlez, mais un autre seigneur qui aurait commis ses exactions pendant les guerres de la Ligue<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en réparation des crimes commis par son mari, le seigneur de Pontiez. « Il n'y avait pas, dans toutes les montagnes Noires, un homme qui fût aussi fâcheusement connu et aussi redouté que le sire du Breil, marquis de Pontlez. Sans cesse battant l'estrade, courant le plat pays, il arrêtait les pèlerins, rançonnait les voyageurs et opprimait durement ses vassaux »<ref>François Cadic, "Contes et légendes de Bretagne. Les puissances inférieures", Maison du peuple breton, 1914.</ref>. Le seigneur de Pontlez ne reconnaissait aucun supérieur. « Il ne relevait que de son épée ». Finalement il fut expulsé de son château, banni de Bretagne et condamné à pèleriner en Terre Sainte pour expier ses fautes. Il mourut en exil. Selon la légende, son fantôme erra longtemps la nuit entre Châteaulin et Cast à proximité d'un pont dont il interdisait le passage<ref>Bernard Rio, "Voyage dans l'au-delà. Les Bretons et la mort", éditions Ouest-France, 2013, Modèle:ISBN.</ref>.
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Chapelle de Quillidoaré : vue extérieure.
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Chapelle de Quillidoaré : porte de la costale sud de la nef.
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Chapelle de Quillidoaré : détails sculptés de la flèche.
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Chapelle de Quillidoaré : têtes d'animaux sculptés sur la façade occidentale.
- Chapelle de Saint-Gildas
La chapelle Saint-Gildas se trouve au pied de la montagne qui porte son nom, dans une clairière au milieu des hêtres, des cyprès et des châtaigniers ; elle est en forme de croix latine dont le fût s’étire longuement sur 32 mètres. Le clocher, qui date de 1830 et est à dôme et à lanternon, se trouve au-dessus du chœur, particularité rare. La chapelle actuelle a conservé de nombreux aspects d'une chapelle antérieure datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La raison pour laquelle elle est dédiée à saint Gildas est inconnue, ce saint n'ayant pas d'attaches dans l'actuel Finistère. Deux pardons y sont célébrés, l'un le 2ème dimanche de mai avec une procession et l'autre le 3ème dimanche de juillet. Une croix monumentale datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se trouve à proximité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La fontaine Saint-Gildas, à une centaine de mètres de la chapelle, selon la tradition, guérirait de la folie, le « droug de Sant Gweltaz » ("mal de Saint-Gildas") .
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La chapelle Saint-Gildas : vue extérieure d'ensemble.
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La chapelle Saint-Gildas vue de l'est.
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La fontaine Saint-Gildas.
- 17 croix et calvaires sont recensés sur le territoire de Cast<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont la croix monumentale de Gollen<ref>Modèle:Lien web.</ref>, celle de Kernir<ref>Modèle:Lien web.</ref>, celle de Tréouret<ref>Modèle:Lien web.</ref>, celle de Tremelven<ref>Modèle:Lien web.</ref>, celle de Croas Leinec<ref>Modèle:Lien web.</ref>, celle de la rue d'Ys<ref>Modèle:Lien web.</ref>, celle de la rue du Menhir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Bâtiments civils
- Le manoir du Loc'h (date de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le manoir de Tréouret.
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Manoir de Tréouret : vue extérieure d'ensemble.
- Plusieurs fermes et maisons figurent dans l'Inventaire du patrimoine culturel en Bretagne : la ferme Pennarun<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la maison Kerléau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la ferme Quillavourien<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la ferme Cottorn<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la ferme Kericun<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la ferme Kernaou<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la ferme Goulit an Dréau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la ferme Bodennec le Quéau<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Cartes
Références
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