Plogonnec
Modèle:Infobox Commune de France
Plogonnec {{#ifeq:1|0|[plogɔnɛk]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, avec plus de Modèle:Unité, est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Elle est située à Modèle:Unité de Quimper, à Modèle:Unité de Douarnenez et à Modèle:Unité de Locronan.
Géographie
Communes limitrophes
Relief et hydrographie
La commune fait partie traditionnellement du Pays Glazik. Elle est à une douzaine de kilomètres de la baie de Douarnenez. La commune connaît des pentes assez fortes, l'altitude du finage communal varie de Modèle:Unité (versant sud de la « montagne de Locronan ») à Modèle:Unité dans la vallée du Névet, le bourg étant situé vers Modèle:Unité, dans une zone de partage des eaux entre le Névet, petit fleuve côtier précité, qui coule vers l'ouest (il se jette dans la Baie de Douarnenez) et le ruisseau du Ris, un de ses affluents de rive gauche, qui sert en partie de limite occidentale à la commune, la séparant de celle du Juch d'une part, et le ruisseau de Kerganape, affluent du Steïr (lequel sert de limite communale orientale de la commune, la séparant de Landrévarzec et Quimper) et sous-affluent de l'Odet, qui coule vers l'est d'autre part.
Plogonnec est située en contrebas de la partie est de la montagne de Locronan, dite aussi montagne du Prieuré, aux abords de la forêt du Duc (dont la majeure partie, une forêt moussue en raison de sa situation sur son versant nord, se trouve sur le territoire communal de Quéménéven, même si sa partie occidentale appartient à Locronan et si sa partie méridionale, exposée au sud car située de l'autre côté de la ligne de crête, appartient à Plogonnec, la dite ligne de crête culminant à Modèle:Unité au niveau de la limite communale entre Quéménéven et Plogonnec, mais à Modèle:Unité pour sa partie située en Locronan<ref>Modèle:Lien web</ref>). La forêt ou bois du Névet appartient aussi en partie à la commune de Plogonnec.
Géologie
Le bassin houiller de Kergogne, du nom de la ferme qui se trouve en son centre, s'étend sur une centaine d'hectares ; il date du carbonifère et est traversé à peu près en son centre par la route départementale D 39 allant de Quimper à Plogonnec<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Habitat
Le bourg s'est établi au sommet d'un mamelon orienté est-ouest pour des raisons probablement stratégiques ; ce site était originellement protégé par ds marais qui l'entouraient au nord, à l'est et au sud, le seul accès direct étant alors côté ouest. Ce site aurait été un lieu de culte pré-chrétien consacré, semble-t-il (même si on ne dispose pas de preuves archéologiques ou historiques certaines), au dieu gaulois Taranis, comme l'atteste encore la présence de deux menhirs sur le placître<ref>D'après un panneau d'information touristique situé sur place et apposé par la commune de Plogonnec.</ref>.
De vastes dimensions (plus de Modèle:Unité), la commune présente traditionnellement un habitat rural dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux (les plus importants étant ceux de Saint-Albin et du Croëzou) et de fermes isolées et un paysage de bocage. Le bourg, traditionnellement de modeste importance et situé en position relativement centrale au sein du finage communal, s'est étendu depuis la Seconde Guerre mondiale en raison de la création de plusieurs lotissements à son pourtour. La proximité de la ville de Quimper explique la rurbanisation qui a essaimé autour du Croëzou, devenu un véritable village-rue le long de la D 63 et, à un degré moindre, en quelques autres endroits comme la résidence de la Lorette à l'est du finage communal ou le hameau de Landivigneau à l'ouest de celui-ci, mais celle-ci reste limitée.
Transports
Plogonnec est desservi principalement par la D 39 qui vient de Quimper, qui devient la D 63 à hauteur du Croëzou, laquelle dessert plus au nord-ouest Locronan, Plonévez-Porzay et poursuit son tracé en direction de la Presqu'île de Crozon. Une déviation de la D 63 permet à cette route d'éviter désormais le centre du bourg de Plogonnec (par le passé, le bourg de Plogonnec était un relais sur la route entre Quimper et Locronan). La D 56 a un tracé en gros perpendiculaire à la route citée précédemment et, vers le nord-est, permet de relier Plogonnec à la D 770 en direction de Châteaulin et, vers le sud, de relier la commune à Guengat et Plonéis, en direction de Pluguffan et Pont-l'Abbé.
La voie ferrée Quimper-Brest emprunte la vallée du Steïr et, passant à sept reprises (dont une fois en tunnel à l'est du hameau de Kerolivier) d'une rive à l'autre du cours d'eau en coupant les lobes des méandres accentués de celui-ci, écorne les confins orientaux du finage de Plogonnec. Une halte ferroviaire a existé à Pont-Quéau. Mais la gare la plus proche du bourg de Plogonnec était celle de Guengat sur la ligne de Quimper à Douarnenez - Tréboul du temps de son fonctionnement (entre 1884 et 1972 pour le service voyageurs).
Urbanisme
Typologie
Plogonnec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,7 %), zones agricoles hétérogènes (35,7 %), forêts (11,5 %), prairies (5,6 %), zones urbanisées (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploe Gonoc 1203, Ploegonoc en 1285, Plogonec en 1602<ref name=":a">Modèle:Lien web.</ref>.
Plogonnec vient du breton ploe (paroisse) et de saint Connec ou Conec (saint Conec ou Conoc, compagnon de Paul Aurélien, dont la forme hypocoristique en vieux breton est Toconoc, devenu Tégonnec (appelé ici Thégonnec) ou saint Égonnec. D'après la légende, saint Thégonnec, chassé du hameau de Tréfentec (en Plonévez-Porzay) dont il était originaire, se replia à Plogonnec qui lui rendit hommage en le prenant comme éponyme)<ref name=":a" />. Mais une autre hypothèse indique que le nom proviendrait de saint Guénoc (ou Conogan), généralement considéré comme le deuxième évêque de Cornouaille<ref name="infobretagne.com">Modèle:Lien web.</ref>.
Plogoneg en breton<ref name=":a" />.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Sept haches de bronze furent trouvées en 1930 près du manoir de Rubian<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Stèle christianisée dans l'enclos paroissial de Plogonnec (bétyle datant du second Âge du Fer).
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La stèle christianisée qui était située précédemment dans le mur de l'enclos paroissial.
En 1943 le chanoine Pérennès découvrit à environ Modèle:Unité au nord du bourg de Plogonnec « une pierre sphérique finement taillée de un mètre de diamètre. Les pierres de ce genre (...) étaient l'objet d'un culte païen ; on croit que les fidèles venaient s'y frotter pour s'imprégner de la "vertu" de la pierre »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Plogonnec était sur le tracé de la voie romaine allant de Quimper (la cité romaine correspondait au faubourg quimpérois actuel de Locmaria) à la presqu'île de Crozon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1930 une tête d'homme sculptée dans du granite, de grandeur naturelle, ainsi que deux meules de pierre, un galet rond servant de concasseur et des tuiles à rebord, furent trouvées dans un champ dénommé Parc-Plogonnec au milieu de substructions gallo-romaines ; la tête était celle d'un homme aux cheveux ondulés cachant à demi les oreilles et coiffé à l'arrière d'une sorte de toque à appendice tombant sur la nuque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Origines
Selon des gwerz qui sont les seules sources le concernant en l'absence de documents historiques, saint Égonnec serait né vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Plonévez-Porzay, sans doute à Tréfentec, et serait mort à Plogonnec assez âgé après avoir passé sa vie à convertir et à catéchiser les peuplades païennes qui subsistaient encore dans la région<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une chapelle Saint-Thégonnec existe à Plogonnec.
Plogonnec est une « paroisse-mère » (cf. plou) ancienne, qui fit partie des paroisses de l'Armorique primitive. Le premier acte qui signale son existence se trouve au cartulaire de l'abbaye de Quimperlé. Il s'agit d'une donation faite à Saint Ronan le Modèle:Date. Dans ce cartulaire le nom de la paroisse est écrit « Plue Gunuc », puis « Ploegonohc » et « Ploe Gonoc »<ref>Cartulaire de l'abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé, par L. Maître et P. de Berthou, Modèle:P..</ref>. À comparer avec Saint-Connec ou Saint-Thégonnec.
Moyen Âge
Plogonnec faisait partie du Quéménet (ou Kemenet) dont le siège se trouvait à Penhars<ref>Le mot breton quéménet a le même sens que le mot latin commendatio, signifiant à l'origine vice-royauté ou par extension "fief", "châtellenie" et est à l'origine de plusieurs toponymes bretons comme ceux de Guémené-sur-Scorff (Morbihan) ou de l'archidiaconé de Quéménet-Ily, dont le siège se trouvait à Trégarantec ; le Kemenet-Héboé était au Moyen Âge une grande seigneurie de l'ouest du comté de Vannes</ref>, dit encore Quéménet-Even, à l'origine du nom de la commune de Quéménéven (car il aurait appartenu à Even, comte de Léon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis à sa descendance)<ref>http://www.infobretagne.com/pluguffan.htm</ref>, châtellenie des vicomtes du Léon enclavée dans le comté de Cornouaille au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est possible qu'elle se soit étendue à l'origine sur les deux pagi (« pays ») du Cap Sizun et du Cap Caval<ref>J.-P. Soubigou, « [http://abpo.revues.org/356 Recherche sur les origines du Kemenet de Cornouaille ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XI|-| – | XI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}})] », Modèle:P., in ABPO, Modèle:N°, t. 115, Modèle:P., PUR, Rennes, 2008.</ref>, mais, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle ne se composait plus que d'une douzaine de paroisses (dont Plouhinec, Plozévet, Pluguffan, Penhars, Plonéis, Guengat et Plogonnec) au sud-ouest et à l'ouest de Quimper<ref>http://ns203268.ovh.net/yeurch/histoirebretonne/terre/fief/Q/Le_Quemenet.htm et Aurélien de Courson, "La Bretagne du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au |-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}", 1863, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65691822/f176.image.r=Plon%C3%A9is?rk=2897010;0</ref>.
Une motte féodale de 25 mètres de diamètre, dénommée An Douffès ("La Douve" en breton), se trouve à proximité du manoir de Bonnescat<ref>https://microtourisme-en-bretagne.blogspot.com/2016/12/plogonnec-bonnescat.html</ref>.
Les seigneurs de Névet
La famille des seigneurs de Névet est une des plus anciennes de Cornouaille. Jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle leur résidence était le château de Névet, situé à l'extrémité ouest de Plogonnec, en lisière du Bois de Névet, avant qu'un seigneur de Névet, à la suite d'un différend avec l'évêque de Quimper qui prétendait exiger le bail féodal car le château aurait été construit sur une terre lui appartenant, ne le fasse démonter pierre par pierre et reconstruire à Lézargant (qui prit alors le nom de Névet), en Kerlaz aux confins de Plonévez-Porzay<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La chapelle Saint-Pierre était alors la chapelle seigneuriale.
La paroisse de Plogonnec relève sous l'ancien régime des fiefs directs des Névet (partie ouest et est de la paroisse) et des princes de Rohan (partie centrale) le tout sous l'autorité directe des Évêques de Cornouaille<ref>32.37. Ancienne réformation de la noblesse de Bretagne : 1427-1429. 32. Du premier livre des réformations de l'évêché de Cornouaille, 140 feuillets, microfilm ARCOB.89.9.1. rapport 11. - Quimper. Réformation de la noblesse de l'évêché de Quimper-Corentin, ou Cornouaille, pendant les années 1426, 1444 et 1536. ARCOB M2454. - (1823-1825. (Français 1670-1672) Anciennes réformations de la noblesse de Bretagne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). III. Evêché de Quimper-Corentin (1426, 1444, 1536). 92 feuillets. ARCOB.89.1.1. Rapport 13)</ref> Modèle:Article détaillé La maison noble de Lupeau appartenait en 1400 à Jean de Kerpaen.
Époque moderne
Selon Albert Le Grand, la paroisse de Plogonnec avait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle saint Thuriau (autre nom de saint Thurien) comme saint patron<ref name="gallica.bnf.fr">Modèle:Lien web.</ref>. Vers 1540, Jean de Tyvarlen, curé de Plogonnec, était aussi chanoine de Cornouaille<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La paroisse de Plogonnec comprenait huit cordelées ou "quartiers" (en breton treo) : bourg, Kertanguy, La Lorette, Seznec, Le Gorré, Quillien, Saint-Théleau et Le Goulit<ref name="infobretagne.com"/>.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les guerres de la Ligue dévastent la paroisse, qui est aussi concernée par des faits liés à la Révolte des Bonnets rouges en 1675.
En 1659 le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Plogonnec<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La grosse ferme, une longère, de Kervuant en Plogonnec est ainsi décrite, d'après un relevé effectué par le notaire de la juridiction de Névet, en Modèle:Date- : « la maison principale, habitée par les propriétaires, atteint vingt mètres de long, quatre mètres soixante de large et deux mètres soixante de haut. La chambre neuve (...) mesure Modèle:Unité et demi de long, Modèle:Unité et demi d large et sept pieds et demi de haut »<ref>"Inventaire après décès de la ferme de Kervuant en 1680", cité dans Pierre Keraval, Fermes du pays de Quimper à la fin du Modèle:S mini- et au début du Modèle:S mini-, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1954</ref>. En 1723, l'inventaire après décès d'Yves Le Hénaff<ref>Yves Le Hénaff, né le Modèle:Date à Kerjacob en Plogonnec, décédé le Modèle:Date à Kerjacob en Plogonnec</ref>, un paysan aisé de Kerjacob, indique qu'il possédait dix "justins", dont l'un avec galons de soie, neuf culottes et trois paires de bas blancs ; sa femme disposait de 50 coiffes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1759, une ordonnance de Modèle:Souverain2 ordonne à la paroisse de Plougonnec [Plogonnec] de fournir 50 hommes et de payer 328 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne, 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plougonnec en 1779 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Le cahier de doléances de Plogonnec fut rédigé lors de l'assemblée électorale qui se tint dans l'église paroissiale le Modèle:Date- sous la présidence de Germain Jean Guillaume de Lessègues de Rozaven<ref group=Note>Germain Jean Guillaume de Rozaven, né à Locronan en 1761, avocat et notaire, maire de Locronan en 1792 membre du Directoire du département en 1795, conseiller de préfecture et maire de Penhars en 1819.</ref> en présence de près de 200 paroissiens ; les paroissiens demandent notamment l'abolition des corvées, du tirage au sort pour la milice et les garde-côtes, des domaines congéables, de la banalité des moulins; du droit de franc-fief et des droits de lods et ventes, etc.<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La paroisse de Plogonnec, qui comprenait alors 230 feux, élit quatre délégués (René Le Grand, Jean Lenoa, Nicolas Coadou, Jean Le Grand), pour la représenter à l'assemblée du tiers état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2</ref>. Jean-Marie de Leissègues de Rozaven, recteur de Plogonnec, fut l'un des trois députés de l'Ordre du Clergé représentant l'évêché de Quimper aux États généraux de 1789<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Antoine Le Hars fut nommé curé constitutionnel de Plogonnec le Modèle:Date-<ref name="ReferenceA">Modèle:Lien web.</ref>.
Les chapelles Saint-Albin et Notre-Dame-de-Lorette furent vendues comme biens nationaux<ref name=enquete>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Liste du personnel politique à Plogonnec pendant la Révolution française<ref>Registres des délibérations du canton de Plogonnec : An IV - An VIII</ref> :
- Présidents du canton de Plogonnec entre le 5 fructidor an III (Modèle:Date) et le 10 messidor An VIII (Modèle:Date)
- 1. Antoine-Marie Le Hars, recteur jureur, 5 fructidor An II (Modèle:Date) - 03 frimaire An IV (Modèle:Date).
- 2. Jean Le Guillou, de Gorre-Ker, 3 frimaire An IV (Modèle:Date) - 10 messidor An VIII (Modèle:Date).
- Commissaires exécutifs du Directoire de Plogonnec entre le 17 frimaire An IV (Modèle:Date) et le Modèle:1er germinal An VII (Modèle:Date).
- 1. Guillaume Le Faucheur, 17 frimaire An IV (Modèle:Date) - 13 frimaire An VI (Modèle:Date). Nommé à titre provisoire.
- 2. Antoine-Marie Le Hars, recteur jureur, 13 frimaire An VI (Modèle:Date) - 19 ventôse An VII (Modèle:Date). Nommé à titre provisoire.
- 3. Claude-Henry-Joseph Damey, militaire retiré, 19 ventôse An VII (Modèle:Date) - Modèle:1er germinal An VII (Modèle:Date).
- Commissaires du Gouvernement près le Directoire de Plogonnec entre le Modèle:1er germinal An VII (Modèle:Date) et le 12 nivôse An VIII (Modèle:Date)
- 1. Claude-Henry-Joseph Damey, militaire retraité, 01 germinal An VII (Modèle:Date) - 12 nivôse An VIII (Modèle:Date).
- Présidents du canton de Plogonnec entre le 5 fructidor an III (Modèle:Date) et le 10 messidor An VIII (Modèle:Date)
Yves Pavec, vicaire à Plogonnec, après avoir émigré, fut rapatrié sur le bateau L'Alerte le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date- Nicolas Louboutin<ref group=Note>Nicolas Louboutin fut curé de Plogonnec en 1802-1803 et entre 1805 et 1813</ref> devint le premier curé concordataire de Plogonnec, à la satisfaction des paroissiens<ref name="ReferenceA"/>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Plogonnec au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
"Enquêtes sur la paroisse de Plogonnec sous l'Empire" est un document disponible à la bibliothèque de l'évêché de Quimper ; dans celui-ci le desservant, Corentin Kernaleguen, écrit à son évêque en 1804 que « la maladie s'est répandue dans tous les coins de la paroisse. Nous voyons quelquefois des maisonnées entières sur leur grabat sans personne qui soit en état de les soigner ». Il ajoute dans un post-scriptum : « Je vous avoue que j'éprouve à Plogonec toutes les disgrâces que je prévoyais y essuyer, un peuple perdu par la boisson (...) »<ref name=enquete/>.
La même source indique qu'en 1809 la municipalité achète le presbytère de Plogonnec (ce qui permet de loger les prêtres de la paroisse jusque-là hébergés dans des conditions précaires) et qu'en 1813 que les 5 chapelles (Saint-Albin [signalée en mauvais état en 1804], Saint-Thégonnec, Notre-Dame de la Lorette, Saint-Denys, Saint-Pierre) de Plogonnec sont en bon état et que « les dons qui tombent dans les chapelles suffisent à leur entretien ».
Plogonnec en 1845
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plogonnec en 1845 : Modèle:Citation bloc
Les vêtements traditionnels
Anatole Le Braz dépeint ainsi le costume traditionnel des hommes de Plogonnec et Quéménéven : Modèle:Citation bloc
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Portrait d'un homme de Plogonnec vêtu à la mode de Quimper (photographie de Joseph Villard, musée de Bretagne)
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Boucles de ceinture en cuivre ciselé portés traditionnellement par les hommes
La construction de la voie ferrée entre Quimper et Landerneau
Modèle:Citation bloc Ce tronçon ferroviaire fut mis en service en 1867, mais Plogonnec n'était desservi par aucune gare, la ligne passant à l'extrémité est du territoire communal.
La fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1871 est envisagé le projet de contournement du mamelon de Menez Lokorn, « mamelon presque infranchissable, et le seul obstacle qui rende inabordable aux habitants de Plounévez et de Locronan l'accès au marché de Quimper » par un contournement « qui allonge le parcours de près de 900 mètres (c'est le tracé de l'actuelle D 63), mais avec une pente bien moindre<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; les travaux furent déclarés d'utilité publique en 1873. La route en ligne directe existant jusque-là correspondait à l'ancienne route royale allant de Quimper à Lanvéoc via la Lieue de Grève qui était l'un des itinéraires empruntés pour se rendre à Brest avec une traversée en bateau de la Rade de Brest.
En 1885 Louis Morin évoque lors d'un mariage « des femmes de Kerfeunteun et Plogonnec, chamarrées d'ornements, la coiffe pointue laissant transparaître des rubans rouges, et portant sur la poitrine des scapulaires où l'image de la Vierge disparaissait sous les bijouteries »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1897 est créé à Plogonnec un poste de receveur-facteur de l'État<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1900 des entrepreneurs demandèrent la concession d'une mine de houille dans le bassin houiller de Kergogne s'étendant sur le territoire des communes de Quimper, Kerfeunteun, Ergué-Gabéric, Penhars, Plogonnec, Guengat et Ergué-Armel. Ils demandèrent aussi la concession des schistes bitumineux, pétrole, anthracite, lignite dans le périmètre de la concession sollicitée, soit Modèle:Nobr hectares<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais cette demande fut rejetée par un décret présidentiel en date du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Une épidémie de scarlatine éclata à Plogonnec (105 cas) et Audierne (191 cas) en 1901<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par François-Virgile Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Plogonnec, l'abbé Carval, écrit : « Il n'y a pas au catéchisme un seul enfant qui parle français dans sa famille » ; en 1903 il précise dans une lettre : « Comme tous ces enfants doivent parler breton dans leur famille, ils oublieraient bien vite le peu de catéchisme français qu'on aurait pu leur apprendre »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'expulsion des Sœurs de la congrégation des Filles du Saint-Esprit de Plogonnec en vertu de la loi de 1901 sur les congrégations se déroula le Modèle:Date- : la résistance de la population fut acharnée<ref>Modèle:Lien web.</ref> : « quatorze gendarmes à cheval, sept gendarmes à pied et les deux commissaires de police arrivèrent à cinq heures du matin »<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; 300 hommes étaient massés dans la cour de la maison des Sœurs, les autres étant à l'extérieur en compagnie des femmes ; les fonctionnaires qui devaient procéder à l'expulsion mirent trois heures à fendre la foule ; les femmes se mettaient devant les chevaux des gendarmes et les écartaient à coups de poing sur leurs naseaux ; les gendarmes durent briser la porte d'entrée pour pénétrer dans la cour de l'établissement, mais à chaque fois qu'un trou était creusé, les hommes qui étaient à l'intérieur le bouchaient avec des planches ; à coups de hache, au bout de deux heures d'efforts, les gendarmes pratiquèrent enfin une grande brèche dans la porte de la cour ; alors les hommes qui y étaient massés ramassèrent de la boue et en couvrirent littéralement le commissaire et les gendarmes ; un brigadier, revolver au poing, menaça de tirer ; voyant que le sang allait couler, le recteur intervint et fit cesser la résistance<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce que lui reprochèrent ensuite certains paroissiens<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le recteur de Plogonnec, Mathieu Carval, deux vicaires Lesvenan et Jean Sergent et un cultivateur Jean Marie Tanguy furent poursuivis devant le tribunal correctionnel de Quimper pour infraction à la loi sur les attroupements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais ils furent acquittés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les traitements du recteur et de deux vicaires (versés par l'État en vertu du Concordat de 1801) furent suspendus et ne furent rétablis qu'en janvier 1905<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les cours reprirent en octobre 1902 avec des institutrices laïques chrétiennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date- les gendarmes durent enfoncer la grande porte de l'église paroissiale afin que le commissaire puisse procéder à l'inventaire des biens d'église<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une première tentative d'inventaire le Modèle:Date- s'était heurtée à l'opposition de la population<ref>Modèle:Lien web.</ref>, laquelle manifesta aussi son hostilité à Georges Le Bail, député du Bloc des gauches, lors de sa venue à Plogonnec le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'appropriation des biens d'église par l'État qui s'ensuivit, en vertu de la Loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, souleva des protestations à Plogonnec, les protestataires arguant que ces biens d'église avaient en bonne partie été donnés à la fabrique de Plogonnec en 1827 par un certain Rivoal « à la condition que l'usufruit soit à perpétuité au recteur catholique de Plogonnec (...) considérant la superficie de la paroisse (...), qu'il y a plusieurs villages à 8 kilomètres du bourg et même au-delà (...), que les malades de ces différents villages seraient exposés à mourir sans les derniers sacrements, si le recteur n'avait ni cheval ni voiture »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date- un train express venant de Brest dérailla à l'entrée du tunnel de Plogonnec ; la machine tomba sur le côté droit de la voie, le tender alla s'abattre dans un ravin et le premier wagon de voyageurs resta suspendu dans le vide, deux autres wagons furent renversés ; trois employés furent blessés grièvement et cinq voyageurs plus légèrement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un service télégraphique ouvre à Plogonnec à partir du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
C'est lors de la foire annuelle de Plogonnec, fin novembre, que se négociait traditionnellement les gages des domestiques de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un concours agricole est organisé en 1913 à Plogonnec : « On a pu constater que la race pie-noire, perfectionnée, sélectionnée, peut devenir excellente à tous les points de vue. (...) » ; le maire, Damey, déplore le mouvement d'émigration qui frappe la région et « faisant allusion à la loi de trois ans et au départ de deux classes d'âge qui vont produire un vide dans les campagnes, il exhorte les cultivateurs à accepter bravement le sacrifice que réclame la Patrie »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les bœufs étaient encore utilisés, concurremment aux chevaux, par certains agriculteurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plogonnec, édifié en 1921 (inauguré le Modèle:Date-) par l'architecte Charles Chaussepied grâce à une souscription<ref>Modèle:Lien web.</ref> porte les noms de 166 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; quatre (Jean Cornic, Hervé Coroller, Jenan Goaër, Guillaume Hascoët) d'entre eux au moins sont morts en Modèle:Date- sur le front belge, deux (Jean Le Roux, Jean Minguy) au moins en Grèce dans le cadre de l'expédition de Salonique, un (Jean Le Grand) au moins est un marin disparu en mer ; la plupart des autres sont morts sur le sol français ; parmi eux Jean Heydon<ref>Jean Heydon, né le Modèle:Date à Plogonnec, brigadier au [[28e groupe géographique|Modèle:28e régiment d'artillerie de campagne]], mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Hénu (Pas-de-Calais)</ref>, prêtre, fut décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name="memorialgenweb.org">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=25647</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Le terrain pour la création du nouveau cimetière de Plogonnec est acquis en 1921<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1923 un service téléphonique public ouvre à Plogonnec, dans les bureaux du facteur-receveur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un club de football dénommé "Jeunesse sportive plogonniste" existait déjà en 1922 au moins<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; le club cessa son activité au cours de la décennie 1930 et reprit ses activités sous le nom "Écureuils sportifs de Plogonnec" à partir de 1940<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son siège social était au presbytère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1924 une halte ferroviaire (sur la ligne de Quimper à Landerneau, desservie par alors par la Compagnie d'Orléans) ouvre à Pont-Quéau en Plogonnec, à la demande des municipalités de Plogonnec, Landrévarzec et Kerfeunteun<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un article du journal L'Ouest-Éclair du Modèle:Date- décrit le dernier tisserand de Plogonnec<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon un autre article de la même année « Plogonnec est un bourg glazik, le plus glazik des bourgs puisque les hommes y sont encore fidèles à la sombre veste bleue »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1930 les enclos paroissiaux de Plogonnec (y compris les ifs de l'ancien cimetière) et de Saint-Théleau furent inscrits sur une liste de protection des sites du Finistère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le moulin de La Lorette, sur le Steïr, fonctionnait encore en 1931. Il est mis en vente cette année-là et l'annonce précise : "Chute d'eau abondante"<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À nouveau en vente en 1934, il est précisé qu'il est "en bon état de marche"<ref>Modèle:Lien web.</ref>
En 1938 la famille Fer, qui habitait la ferme de Kernévez-Vihan et avait 13 enfants, reçut le prix Cognacq-Jay<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le Modèle:Date- des avions bombardiers anglais revenant probablement d'un bombardement sur Brest lachèrent trois bombes qui tombèrent dans la lande et une sapinière à environ Modèle:Unité au-delà du hameau du Croëzou, sans faire de victimes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La chapelle Notre-Dame-de-Lorette abrita à partir de septembre 1943 un groupe de résistants, le groupe Marceau, fondé par les trois frères Pierre, Jacques et André Maillet ; en janvier 1944 ce groupe, alors composé de 14 membres (dont Anne Corre<ref>Modèle:Lien web.</ref>), se met aux ordres du lieutenant-colonel Berthaud<ref>http://museedelaresistanceenligne.org/media8506-Roger-BourriA</ref>, alors chef départemental des FFI. La chapelle ayant été repérée par les Allemands, le groupe Marceau quitte le Modèle:Date- la chapelle pour se cacher dans les gorges du Stangala. Le Modèle:Date- un milicien est abattu à Quimper par le groupe Marceau. Le lendemain 53 jeunes sont arrêtés dont Pierre et André Maillet ; après avoir été interrogés par la Gestapo, les prisonniers sont expédiés par le train en Allemagne ; Pierre Maillet parvint à s'échapper (il rejoignit le maquis de Saint-Marcel), mais son frère André, alors âgé de 17 ans, décéda le Modèle:Date- à Wilhelmshaven. En mai 1944, des résistants du groupe Marceau, alors replié à Briec dans la ferme du Guellen, fit sauter des rails près de la chapelle Notre-Dame-de-Lorette<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le PC des résistants, d'abord installé à Tréquefellec, est déplacé en juin 1944 à la ferme de Penhoat en Kerfeunteun ; plusieurs résistants furent tués dans les divers combats lors de la libération de Quimper<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Cécile Bozec<ref group=Note>Anne Cécile Bozec, née le Modèle:Date- à Saint-Eloy en Plogonnec, décédée le Modèle:Date- à Quimper.</ref>, alors secrétaire de mairie à Plogonnec, membre du réseau Jade-Amicol, profita de son travail pour faire délivrer des faux papiers à de nombreux résistants et juifs pendant la guerre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le monument aux morts porte les noms de 20 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Jean Michel est un marin disparu en mer alors qu'il était à bord du contre-torpilleur Chacal coulé par les Allemands le Modèle:Date lors de l'évacuation de la poche de Dunkerque ; Jean-Louis Louarn<ref>Jean Louarn, né le Modèle:Date à Plogonnec</ref> est mort en déportation le Modèle:Date au camp de concentration de Neuengamme et Alain Fily, lui aussi déporté à Neuengamme, le Modèle:Date à Flensbourg<ref name="memorialgenweb.org"/> ; Yves-Marie Bothorel, résistant FFI, fut tué par une patrouille allemande le Modèle:Date. Louise Le Page et Anne Cuzon, résistantes membres du réseau Pat O'Leary, furent arrêtées le Modèle:Date lors d'une rafle de la Gestapo au manoir de Tréfly en Quéménéven, mais survécurent à leur déportation. Un résistant, Yves Crozon, a été tué le Modèle:Date à Esquibien et un autre, Jean Damey, a été tué le Modèle:Date lors du bombardement effectué par erreur par les Anglo-américains à Telgruc<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/plogonnec-29180/les-resistants-lhonneur-lors-dune-commemoration-emouvante-4221641</ref>.
L'après-Seconde Guerre mondiale
Jérome Le Hénaff, fils d'un ouvrier agricole de Plogonnec, fut militant de la Jac, puis du syndicat CFTC à Plogonnec. Parti travailler dans les Deux-Sèvres, puis en Seine-Maritime, il devint permanent syndical CFDT et signa notamment le Modèle:Date les accords de Varennes au ministère de l'Agriculture (ces accords supprimèrent le SMAG (salaire minimum agricole garanti), les ouvriers agricoles devant désormais être payé au SMIG (Salaire minimum interprofessionnel garanti). Le Modèle:Date, il fut décoré de la Légion d'honneur à Goderville (Seine-Maritime), où il résidait, par Pierre Bérégovoy, alors ministre des Affaires sociales<ref>Robert Fort, Ils ont révolutionné le monde rural. L'aventure de la JAC en Bretagne (1930-1970), éditions Le Télégramme, 2001, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La centrale photovoltaïque
Installée à Kerfriantet sur un terrain de Modèle:Nobr m² précédemment occupé par une décharge, donc un site impropre à la culture et à l'urbanisation, la centrale photovoltaïque de Plogonnec est composée de Modèle:Unité qui produisent l'équivalent de Modèle:Unité, soit la consommation moyenne de 200 foyers, hors chauffage<ref>https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/a-plogonnec-la-nouvelle-centrale-au-sol-capte-l-energie-solaire-16-01-2021-12689086.php et Ronan Larvor, La première centrale photovoltaïque du Finistère inaugurée à Plogonnec, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 16 février 2021.</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Commentaire : Plogonnec a atteint son maximum démographique en 1911 avec Modèle:Unité, ayant gagné Modèle:Unité entre 1793 et 1911 (+ 54,7 % en 118 ans), l'augmentation ayant été quasi continue tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La commune, en raison de l'exode rural connaît un déclin démographique accentué pendant les deux premiers tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, perdant 32,5 % de sa population en 57 ans, soit Modèle:Unité entre 1911 et 1968, année du minimum démographique du siècle. La relative proximité de Quimper explique que la commune, atteinte par le phénomène de périurbanisation, regagne des habitants pendant le dernier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, même si la population stagne à nouveau depuis 1990. Le solde naturel (+ 0,1 % l'an entre 1999 et 2007) et le solde migratoire (+ 0,8 % l'an entre 1999 et 2007) sont tous deux positifs depuis 1968<ref>http://www.recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=&codeZone=29169-COM&idTheme=3</ref>. La population s'est nettement rajeunie (24,2 % de 0 à 19 ans pour 16,4 % de 65 ans et plus en 2007.
La commune a connu de nombreuses constructions récentes, le nombre des résidences principales passant de 560 en 1968 à 1236 en 2007 (47 % des logements sont postérieurs à 1975. Les résidences secondaires sont peu nombreuses (61 en 2007) en raison du relatif éloignement du littoral même si la baie de Douarnenez n'est distante que d'une douzaine de kilomètres<ref>http://www.recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=&codeZone=29169-COM&idTheme=6&rechercher=Rechercher</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Liste des maires successifs<ref>Registres des actes municipaux de la commune de Plogonnec</ref> :
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Enseignement
Plogonnec dispose de 3 écoles:
- L'école privée Saint Egonnec et l'école publique Paul Gauguin au bourg.
- L'école Jean Marie Autret à Saint Albin.
Langue bretonne
- L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le Modèle:Date.
Sites et monuments
Patrimoine religieux
- L'église paroissiale Saint-Thurien, dédiée à saint Thurien<ref>http://fr.topic-topos.com/eglise-saint-thurien-plogonnec</ref>(pardon le Modèle:3e de juillet). Les 4 ifs de l'enclos paroissial (le plus gros mesure Modèle:Unité de circonférence à Modèle:Unité du sol) sont contemporains du clocher qui date de 1657<ref>Jean Auffret, Les arbres vénérables de Bretagne, Les éditions de la Plomée, 2002, Modèle:ISBN.</ref>. Albert Le Grand précise que son porche, date des environs de 1581 et que l'église « est d'aspect riant et élégant, grâce aux pignons ornementés de son abside droite et de ses façades latérales, grâce surtout à son joli clocher à dôme et lanternon, daté de 1637 et de style Beaumanoir, accompagné de deux tourelles octogonales ayant aussi un couronnement à dôme »<ref name="gallica.bnf.fr"/>. L'église date majoritairement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec quelques éléments antérieurs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme les colonnettes entourant la porte extérieure ; le porche sud, sous un cadran solaire, date de 1581 ; mais l'ancienne tour-lanterne s'étant effondrée en 1720, le clocher a été reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'arc de triomphe date de 1730 et la sacristie de 1864<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Sur l'une des verrières de l'église, vers 1525, Alain de Guengat seigneur du même lieu se fait représenter avec son épouse Marie de Tromelin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Église paroissiale Saint-Thurien
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La façade occidentale.
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La porte sculptée du porche méridional (1581).
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Inscription lapidaire au mur de l'église (1638).
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La porte extérieure et les colonnettes l'entourant du flanc sud.
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Vue intérieure d'ensemble.
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Statue de saint Thurien.
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Panneau peint au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et présentant la vie de saint Maudez.
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Le calvaire de l'enclos paroissial (édifié vers 1860).
- Les chapelles
- La chapelle Saint-Albin (saint Alc'houen en breton), dédiée à saint Albin) ou, selon Jean-Yves Cordier, à saint Aubin<ref>Modèle:Lien web.</ref> (son pardon est organisé le dernier dimanche de septembre). La chapelle, en granite et kersantite, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi que la croix extérieure, mais elle a été remaniée en 1667 selon une inscription gravée à l'intérieur. La chapelle a été agrandie en 1951 par l'architecte Lachaud<ref>https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00005905</ref>.
- Chapelle Saint-Albin
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Vue extérieure d'ensemble et la façade.
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Vue extérieure d'ensemble depuis le sud.
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Le chœur.
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Statue de saint Albin.
- La chapelle Saint-Théleau, dédiée à saint Théleau, est un édifice gothique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (le mur du croisillon sud du transept porte la date de 1573) classé monument historique en 1914<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. (pardon le dernier dimanche de juin). En forme de croix latine et à chevet plat, sa façade sud a été remaniée en 1775 ; son pignon ouest est orné d'une belle porte gothique, surmontée d'une galerie en encorbellement et à balustrade aveugle ; deux autres portes gothiques avec fleurons et pinacles ornent la façade sud et le mur sud-ouest ; deux tourelles pyramidales se trouvent de part et d'autre du clocher. La sacristie date de 1695 ; le clocher a été victime de la foudre en 1976<ref name="ReferenceB">D'après une notice d'information touristique située sur place.</ref>.
- chapelle Saint-Théleau
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Vue extérieure d'ensemble.
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Portail et galerie de la façade occidentale.
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Vue méridionale du corps de la chapelle.
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Le calvaire près de la chapelle (vue d'ensemble).
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Le calvaire près de la chapelle (statues de la Vierge, de saint Théleau et d'un évêque).
- La chapelle Saint-Pierre, dédiée à Saint Pierre (pardon le Modèle:1er d'août). Selon une inscription en latin gravée sur l'un des murs extérieurs de la chapelle « La chapelle de Saint-Pierre étant tombée de vétusté Claude de Névet s'avisa de la rebâtir sous le régime de Modèle:Souverain2 roy de France, le pontificat de Sixte, l'espicopat de Charles et le rectorat de Louis son humble pasteur. 1594 ». Sa restauration a commencé en 1988 (elle est décrite à cette date par Benoît Vialaneix qui la décrit « à l'orée de la forêt du Névet. (...) Posée entre les hêtres au creux d'une ondulation verdoyante de la forêt (...) sa sculpture toute gothique encore se mêle aux fougères dans un harmonieux bouquet. Un superbe clocher à lanternon avec trois dômes superposés, la porte ouest encadrée de colonnes ioniques cannelées supportant un encadrement à fronton triangulaire (...) lui ont valu une protection au titre des Monuments historiques »<ref>Modèle:Lien web.</ref>) et s'est poursuivie jusqu'en 2021. Dans son placître se trouve un calvaire placé sur un socle semi-sphérique.
- Chapelle Saint-Pierre
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La chapelle et son calvaire : vue extérieure d'ensemble.
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Façade occidentale et clocher.
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Le chevet.
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Inscription en latin sur l'un des murs extérieurs de la chapelle.
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Le calvaire du placître.
- La chapelle Notre-Dame-de Lorette, dédiée à Notre-Dame-de-Lorette (pardon le dimanche de la Fête des mères).
- Chapelle Notre-Dame-de-Lorette'
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Vue extérieure d'ensemble depuis le sud-ouest.
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Vue extérieure d'ensemble depuis le sud-est.
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Le chœur.
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Statue de Notre-Dame-de-Lorette.
- La chapelle Saint-Égonnec (ou Saint-Thégonnec), dédiée à saint Connec, connu aussi sous le nom de saint Thégonnec <ref>http://fr.topic-topos.com/chapelle-saint-thegonnec-plogonnec</ref>(pardon le jeudi de l'Ascension). Son vitrail de saint Thégonnec a comme légende : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. C'est un édifice rectangulaire avec une porte d'entrée en anse de panier ; son clocher est coiffé d'un dôme surmonté d'un campanile à lanternon. À l'intérieur un arc gothique sépare le chœur, orné des statues de saint Égonnec et de saint Egarec<ref>https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12561/Saint-Egarec.html.</ref>, de la nef; dans le mur nord se trouve une petite fontaine intérieure constituée de deux bassins dans lesquels les fidèles faisaient leurs ablutions ; par une conduite forcée sous les dalles de la chapelle, l'eau ressort à l'extérieur par un déversoir situé au bas de la porte de la façade sud ; cette eau était réputée guérir les fièvres<ref name="ReferenceB"/>.
- Chapelle Saint-Égonnec
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Vue extérieure d'ensemble.
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Le chœur et l'arc gothique le séparant de la nef.
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Statue de saint Thégonnec.
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La fontaine intérieure du mur nord et ses deux bassins.
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La conduite forcée de la porte sud évacuant l'eau de la fontaine intérieure.
- La chapelle Saint-Denis de Seznec (pardon le Modèle:1er de mai)<ref>http://www.mairie-plogonnec.fr/histoire-des-chapelles.htm</ref>. Elle a été reconstruite en 1873 (selon une date gravée au-dessus de la porte d'entrée) mais existait bien avant : les comptes de la chapelle entre 1601 et 1633 ont été conservés et indiquent que lors des cinq pardons et fêtes (de Notre-Dame-de-Pitié, de Note-Dame de Tréguron<ref>Une chapelle Notre-Dame de Tréguron existe à Gouézec.</ref>, de Saint-Denys, de Notre-Dame de la Chandeleur et du dimanche de la Sexagésime) on pouvait voir des lutteurs, des joueurs de soule, des bateleurs, des comédiens. Les deux statues en granite du chœur sont renfermées dans des niches de style Renaissance à colonnes torses. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la statue de Notre-Dame-de-Tréguron située dans la chapelle fut affublée d'un « étrange gilet à rayures jaunes et rouges » sous prétexte qu'elle était décolletée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son clocher fut victime de la foudre le Modèle:Date-. Deux pardons ont été organisés jusque dans la décennie 1960 : ceux de Notre-Dame de Tréguron et de saint Denis<ref>D'après une notice d'information touristique située sur place et rédigée par l'Association des Amis de la chapelle de Seznec.</ref>.
- Chapelle Saint-Denis de Seznec
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Vue extérieure d'ensemble.
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Le chœur.
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Statue de saint Denis (saint Denys).
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Le calvaire près de la chapelle.
- Vingt croix et calvaires sont recensés sur le territoire communal, dont le calvaire de la chapelle de Seznec qui date de 1641 et est l'œuvre de Roland Doré, celui de la chapelle Saint-Pierre (qui date de 1644), la croix du cimetière (qui date de 1544 et porte une inscription évoquant la mission paroissiale de 1877)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine civil
- Un manoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Seznec<ref name="Manoir, Plogonnec">http://fr.topic-topos.com/manoir-plogonnec</ref>.
- Le manoir de Rubian<ref name="Manoir, Plogonnec"/>.
- Le manoir de Bonnescat (il a été construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sauf son aile est qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sites naturels
- Le bois du Névet
- La montagne du Prieuré
- La voie verte de Guengat
Événements
- La fête de la musique de Saint-Albin
- Le mariage entre Georges héritier de la couronne d Angleterre avec la princesse Anna LG heritiere du trône de Leston City ave. Comme témoin la star internationale Mathilde S accompagné de son boy le célèbre Central Cee Les virades de l'espoir en Modèle:Date-
- La commune de Plogonnec a accueilli l'édition 2013 du Multison, l'un des plus importants rassemblements d'amateurs de musique techno du Grand Ouest.
- Les Plogoniades, évènement de l'association Plogoanim en 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Jumelages
Plogonnec est jumelé avec la ville de Modèle:Lien au Pays de Galles.
Personnalités liées à la commune
- Vincent Cosmao (1923–2006), théologien et économiste
- Jean Baptiste Valette de Kervardonnec (1770-1830), officier de la contre-révolution catholique, homme politique de la Restauration, né à Plogonnec. Après la mort du roi, le marquis de Kervardonnec, chassé de ses terres situées près de Quimper, part organiser l'armée catholique et royale dans le diocèse de Vannes à l'appel du clergé réfractaire. Celui-ci s'est ému de l'élection de Rémy de La Gousselière comme « évêque ». Un épisode de cette épopée est relaté dans les mémoires inachevés du comte de Mercy<ref>Le comte de Mercy est tué lors de l'enlèvement du duc d'Enghien. Ses mémoires inachevés ont été publiés par sa veuve.</ref>. À court de vivres, le marquis de Kervardonnec organise l'assaut du palais épiscopal de Vannes. Absent, La Gousselière ne s'en remettra pas et mourra de chagrin, dira-t-on, pour avoir vu « ses beaux jambons et tendres saucisses » lui échapper. Kervardonnec est réputé fort cruel (une chanson demeurée célèbre dans le pays parle de « son œil brillant d'une lueur diabolique »), La Gousselière le traitera encore de « séducteur ». Après avoir finalement émigré en Russie, le marquis de Kervardonnec revient en France sous la Restauration. Député ultraroyaliste, il comparera Modèle:Souverain2, trop mou, à une « poire pourrie [qui] se casse la gueule »<ref>Louis Veuillot rappelle ce discours fameux dans un article du 3 janvier 1841 publié dans son journal L'Univers.</ref>. Il accueille avec enthousiasme l'avènement du roi Modèle:Souverain2 et meurt assassiné à la Chambre des députés lors de la Révolution de 1830. Ses dernières paroles furent : « Que le Seigneur m'en soit témoin, depuis 1815, je n'ai cessé de réclamer le milliard des émigrés »<ref>Jean Baptiste Valette de Kervardonnec, un si méchant homme, Jules de La Caroffade, Beaucé-Rusand, 1856, Lyon.</ref>.