Kerlaz

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Modèle:Infobox Commune de France

Kerlaz {{#ifeq:1|0|[kɛʁlaz]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Situation

Modèle:Images Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France La commune fait partie traditionnellement du Pays Glazik et se situe au fond de la baie de Douarnenez dont elle possède un tronçon de littoral formant des falaises, constituées essentiellement de schistes avec des intercalations gréseuses datant du briovérien, élevées d'une vingtaine de mètres allant de la plage du Ris (du Ry) et la pointe de Kastell ar Bardeg à la pointe de Menez an Aod (visibles de la plage située à leur pied, mais qui découvre seulement à marée basse) et possède la grande plage de Trezmalaouen (juste au sud de pointe de Beg ar Garreg qui fait partie de la commune de Plonévez-Porzay). Son littoral est longé par le sentier de grande randonnée GR 34.

La plage de Trezmalaouen

Une épave gît au large de la plage de Trezmalaouen, découvrant parfois à marée basse ; elle a été étudiée en 1995 afin d'être datée par dendrochronologie<ref>Modèle:Article.</ref> et daterait du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les falaises entre la pointe de Kastell ar Bardeg et la pointe de Menez an Aod

La vallée du Névet, un petit fleuve côtier qui se jette dans la baie de Douarnenez au niveau de la plage du Ris, limite au sud le finage communal, séparant Kerlaz du Juch et de Douarnenez ; un autre petit fleuve côtier, le Douric-ar-Briant sert de limite nord à la commune, la séparant de Plonévez-Porzay. Une partie du Bois du Névet appartient à la commune de Kerlaz et la sépare à l'est de Locronan.

Relief

Le territoire communal est très vallonné, l'altitude allant de 0 mètres au niveau de la mer sur le littoral à Modèle:Unité à l'est dans le Bois de Névet, au niveau de la limite communale avec Locronan. Le bourg occupe le rebord d'un plateau, à environ Modèle:Unité de la mer, vers Modèle:Unité d'altitude.

Modèle:Images

Transports

Kerlaz est traversé par la route départementale 7 allant de Châteaulin à Douarnenez via Locronan. La commune n'est desservie par aucune voie ferrée, les gares les plus proches de Kerlaz sont celles de Quimper (Modèle:Unité) et Châteaulin (Modèle:Unité). L'aéroport le plus proche est celui de Quimper-Bretagne.

En 1905, un projet de voie ferrée allant de Châteaulin à Douarnenez, qui aurait desservi Kerlaz, fut étudié, mais la ligne ne fut pas construite<ref>Journal L'Ouest-Éclair, Modèle:N° du 21 décembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6409245/f4.image.r=Kerlaz</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Kerlaz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,7 %), zones agricoles hétérogènes (29,7 %), forêts (24,1 %), zones urbanisées (3,2 %), prairies (3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %), zones humides côtières (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Étymologie et origines

Kerlaz est une ancienne trève de Plonévez-Porzay (étymologiquement en breton ploue nouvelle, "paroisse nouvelle" en français), elle-même paroisse issue de la grande paroisse de l'Armorique primitive de Ploéven (étymologiquement en breton ploue d'Even, "paroisse d'Even" en français) qui ne devint paroisse qu'en 1874 et commune en 1932<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.

Le nom "Kerlaz" provient de ker, signifiant en breton "lieu habité" et de "Laz", qui est aussi le nom de la commune de Laz (Finistère). Le nom "Laz" provient probablement du vieux celte "lath " (signifiant "lieu élevé")<ref name="infobretagne.com">Modèle:Lien web.</ref>. Une autre hypothèse indique que le nom "Laz" proviendrait du gallois "ladd" (le double "d" se prononce "z" en gallois), signifiant "meurtre" ; ce nom s'expliquerait par le fait qu'autrefois cette région très forestière était dangereuse pour les voyageurs et que de nombreux meurtres s'y commettaient, sans parler des nombreux loups qui infestaient la région. Le nom s'est aussi écrit "Las" au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Jean-François Boëdec 2012">Jean-François Boëdec, "Histoire secrète des Montagnes Noires", éditions des Montagnes Noires, 2012, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Kerlaz se serait appelé autrefois "Trefriaud" ou "Treffri", et son nom aurait été changé en "village du meurtre", traduction littérale de Kerlaz en breton (en 1518, son église est dénommée Capella Oppidi occisionis dans une délibération du général<ref>Assemblée paroissiale</ref> de Plonévez-Porzay) à la suite soit du meurtre d'agents seigneuriaux venus lever des subsides, soit à la suite d'une rixe qui aurait opposé des jeunes gens de Kerlaz à ceux d'une paroisse voisine car les deux hypothèses existent<ref name="infobretagne" />.

Préhistoire

Une tombe de l'âge du bronze a été trouvée près du manoir de Coz-Castel dans le Bois de Névet. « Cette sépulture, enfouie et non surélevée, était protégée par une grosse pierre de Modèle:Dunité, reposant sur des murets en pierre sèche. Elle recouvrait une petite urne en terre cuite munie d'une anse et contenant des cendres. À Modèle:Unité de là, une autre sépulture à coffre ne contenait que de la cendre reposant sur une couche de sable »<ref> Nouvelles diverses, "Bulletin de la Société préhistorique de France", n° du 28 février 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56925965/f5.image.r=Kerlaz</ref>.

Antiquité

Des substructions gallo-romaines ont été identifiées à plusieurs endroits le long du littoral, notamment au niveau des plages du Ris et de Trezmalaouen. Le tracé d'une voie romaine venant du bourg actuel de Plonévez-Porzay, passant près du manoir de Moëllien, puis par le hameau de Kerstrat, avant d'aboutir à la plage du Ris a été retrouvé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Moyen Âge et Temps modernes

La famille de Névet vint, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, habiter le château de Lézargant, alors en Plonévez-Porzay, désormais en Kerlaz. Ce château a totalement disparu, des vestiges souterrains ont toutefois été découverts à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, portant des marques de tâcherons<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé Plusieurs familles seigneuriales ont habité successivement le manoir de Lezarscoët : initialement la famille Lezarscoët, puis la famille de Langéouëz, celle de Guengat, celle de Kergorlay de Cleuzdon, celle du Cleuz du Gage et enfin, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, celles de Roquefeuil et de Quemper de Lanascol, le plus souvent en raison du mariage des héritières<ref>http://www.infobretagne.com/kerlaz-seigneurs-lezarscoet.htm</ref>. Le dernier seigneur de Lezarscoët ayant émigré en Angleterre lors de la Révolution française, ses biens furent vendus comme bien national. Le manoir de Lezarscoët a de nos jours totalement disparu<ref>http://www.infobretagne.com/kerlaz-manoir-lezarscoet.htm</ref>.

La seigneurie du Vieux-Châtel (ou Coz-Castel) et Coëtanezre (Coëtanezre est en Ploaré) appartint depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la famille éponyme ; le plus connu de ses membres fut Guy du Vieux-Chastel, décédé en 1266 ou 1267, connu aussi sous le nom de Guy de Plounévez, évêque de Cornouaille<ref>Denis Thézan de Gaussan, " Histoire généalogique de la maison de Ploëuc", 1873, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k859551z/f78.image.r=Porzay?rk=3583708;4</ref>. Cette famille fut fondue par mariage dans celle de Quélen à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le mariage d'Aliette du Vieux-Châtel avec Éon de Quélen. La famille de Quélen était présente aux réformations et montres de l'évêché de Cornouaille entre 1427 et 1543 (y représentant les paroisses de Duault et Plonévez-Porzay), et fut reconnue en 1669 d'ancienne extraction chevaleresque ; en 1512 un sieur de Quélen est attesté comme baron et seigneur de Locquenvel en Duault, du Vieux-Châtel en Plonévez-Porzay, etc<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f320.image.r=Porzay?rk=1609450;0</ref>. Cette seigneurie passa ensuite aux mains de la famille de Lannion, puis dans celles de la famille de Pontcallec en raison du mariage en 1649 de Renée-Françoise de Lannion avec Alain de Guer, marquis de Pontcallec, puis dans celles des Le Seneschal de Carcado<ref>http://www.infobretagne.com/famille-senechal-kercado-carcado.htm</ref> et enfin, toujours par mariage dans celles de Guy-Marie de Lopriac (121-1764), baron du Vieux-Châtel<ref name="IB Vieux Châtel" />, lequel vendit la terre et la seigneurie à Charles-Marc Halna (1691-1755) en 1740, lequel fut seigneur du Fretay, chevalier, baron du Vieux-Châtel et de Coëtanezre, de même que son fils Jacques François Halna du Fretay (1735-1805)<ref>http://www.infobretagne.com/famille-halna-du-fretay.htm.</ref> La tradition rapporte que ce château fut saccagé et brûlé à une date inconnue, quelques ruines en subsistent<ref name="saf1894" />. En 1832 Marie Fidèle Halna du Fretay (1771-1848) fit construire un nouveau château, agrandi en 1884 par Maurice Halna du Fretay (1835-1901)<ref name="IB Vieux Châtel" />.

Un arrêt de la chambre de réformation de la noblesse de Bretagne confirma le Modèle:Date les titres de noblesse de la famille Salaun de Lesguen, qualifiés de sieurs (seigneurs) de Kermoal [en Ploujean], Kerchoadon[en Plonévez-du-Faou], de la Roche, de Kerlaz, de Lesguen, etc.<ref>Georges Le Gentil, comte de Rosmorduc, "La noblesse de Bretagne devant la chambre de la réformation, 1668-1671 : arrêts de maintenue de noblesse", tome 2, 1896-1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5586668x/f573.image.r=Kerlaz</ref>, citant ses ancêtres :

  • Jean Salaun, époux de Jeanne de Garzpern (Garzpen ou Garspern était une des seigneuries de Plougonven)
    • François Salaun, époux de Françoise L'Honoré (mariés le Modèle:Date)
      • Pierre Salaun, né vers 1580, époux de Christine Nouel
        • Nicolas Salaun, seigneur de Kermoal, époux de Jeanne Siochan

En 1658, le père Julien Maunoir prêcha une mission à Kerlaz<ref>Edmond-M. P. du V., "Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de Jésus, apôtre de la Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f187.image.r=kerlaz</ref>.

Kerlaz était une trève dépendant de la paroisse de Plonévez-Porzay ; un curé y résidait en permanence, disposant de toutes les fonctions pastorales, mais sous la direction du recteur de Plonévez-Porzay<ref name="saf1894" />.

En 1758, 59 kerlaziens meurent du typhus, surnommé alors "maladie de Brest"<ref>Épidémies : quand l'histoire se répète, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 12 avril 2020</ref>.

Révolution française

Ignace Le Garrec, né le Modèle:Date à Kerzoualen en Plonévez-Porzay, vicaire à Kerlaz, fut prêtre insermenté en 1791, refusant de prêter serment à la Constitution civile du clergé, emprisonné en 1793 et déporté sur les pontons de Rochefort<ref>Eugène Mangenot, "La déportation ecclésiastique de l'an II : (novembre 1793 - Avril 1795) : sur les pontons de Rochefort", 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9692990w/f29.image.r=Kerlaz</ref>. Il devint par la suite recteur de Ploéven en 1803 et mourut en 1814<ref>René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 15,FRET-GER", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5817527r/f248.image.r=Kerlaz</ref>. Un vitrail de l'église paroissiale Saint-Germain de Kerlaz les représente, ainsi que le Père Maximin (Corentin L'Helgouarc'h<ref>Corentin L'Helgouarc'h, né le Modèle:Date à Kéradun en Plonévez-Porzay, capucin et prédicateur célèbre en son temps, mort le Modèle:Date à la prison des Capucins à Landerneau</ref>) et les abbés Charles Le Gac<ref>Charles Le Gac, né le Modèle:Date à Lesvren en Plonévez-Porzay ; il fut vicaire à Ploaré, puis professeur au collège de Quimper ; il fut enfermé à la prison de Brest, puis au château du Taureau avant de s'exiler en Allemagne ; il ne rentra en France qu'en 1814 et mourut en 1842 à Quimper</ref> et Alain Le Floc'h<ref>Alain Le Floc'h, né le Modèle:Date à Plonévez-Porzay ; il fut prêtre à Crozon. Pendant la Révolution, il dut se cacher, puis fut déporté sur les pontons de Rochefort, avant de s'exiler en Espagne ; il fut par la suite vicaire à Elliant, puis recteur de Saint-Yvi et ensuite de Briec ; il mourut en 1831</ref> refusant de prêter serment à la Constitution civile du clergé<ref>http://www.infobretagne.com/sainteanne-lapalud-revolution.htm</ref>.

La loi du Modèle:Date porte création de la nouvelle paroisse de Plounévez [Plonévez-Porzay], dont les limites sont modifiées par rapport à l'ancienne, mais « qui conservera comme succursale Kerlaz »<ref>"Collection générale des loix, proclamations, instructions, et autres actes du pouvoir exécutif", tome 10, 1792-1794, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9693399v/f261.image.r=Kerlaz</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Kerlaz est érigée en paroisse indépendante en 1874.

Fichier:Boucles de ceinture en cuivre ciselé Cornouaille.jpg
Boucles de ceinture en cuivre ciselé portées traditionnellement par les hommes.

Anatole Le Braz dépeint ainsi le costume traditionnel des hommes de la région de Plogonnec et Kerlaz : Modèle:Citation bloc

Les conditions sanitaires étaient très médiocres. Henri Monod, dans son rapport sur l'épidémie de choléra de 1885-1886, qui sévit notamment à Douarnenez, écrit : « Au bourg de Kerlaz, il n'y a point de fontaine ; mais il y a de bons puits dont l'eau est excellente au dire des habitants. (...) À Kerlaz, les gens sont obligés d'aller laver leur linge au lavoir de Saint-Germain situé à environ Modèle:Unité du bourg et dont l'eau sert ensuite à irriguer les prairies en dessous »<ref>Henri Monod, "Le Choléra (histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886)", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61500477/f424.image.r=Kerlaz</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le pardon de Kerlaz

Le pardon était très fréquenté au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, si l'on en croit cet extrait d'un article publié par le journal L'Ouest-Éclair en 1907 : Modèle:Citation bloc

La colonie de vacances de Ker Trez Malaouen (Trezmalaouen) et sa chapelle sont fondées en 1908 par l'abbé Julien Bernard<ref group=Note>Julien Bernard, chanoine honoraire de Paris, né en 1876, décédé en 1944 après avoir pris une part active à la Résistance (il contribua notamment au sauvetage de juifs pourchassés, ainsi que de résistants et parachutistes).</ref> et appartenait à l'association "Championnet du Ker Trez Malaouen" qui avait aussi ouvert le préventorium de La Clarté, également en Kerlaz.

La Première Guerre mondiale

Fichier:381 Kerlaz.jpg
Plaque commémorative des morts de la paroisse de Kerlaz pendant la Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Kerlaz porte les noms de Modèle:Unité et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, trois au moins (Corentin Douerin, Corentin Lelgoualc'h, Jean Marchadour) sont morts sur le front belge dès 1914 dont les deux derniers cités à Rossignol, deux dans les Balkans lors de l'expédition de Salonique (Joseph Kernaleguen en Serbie, Pierre Gonidec en Bulgarie), un au moins (Jean Mocaer<ref>Jean Mocaer, né le Modèle:Date à Plonévez-Porzay, marsouin au [[3e régiment d'infanterie de marine|Modèle:3e d'infanterie coloniale]], disparu en mer lors du naufrage du Provence II le Modèle:Date.</ref>) est un marin disparu en mer ; la plupart des autres sont morts sur le sol français : parmi eux René Halna du Fretay (il vivait avant la guerre au Vieux-Châtel en Kerlaz), sous-lieutenant au 265e régiment d'artillerie, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date- à Litz (Oise), chevalier de la Légion d'honneur et décoré de la Croix de guerre <ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=47322</ref>. Mais la plaque commémorative apposée dans le porche de l'église paroissiale Saint-Germain ne porte que Modèle:Unité, pas tous identiques d'ailleurs à ceux du monument aux morts<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=77813</ref>.

Les vitraux de l'église paroissiale, réalisés par le maître-verrier Gabriel Léglise ont été inaugurés le Modèle:Date-, soit presque trois mois avant l'armistice en présence de Mgr Duparc, évêque de Quimper. L'un des vitraux, situé derrière le maître-autel, est un vitrail patriotique : son médaillon représente une religieuse en cornette donnant l'extrême-onction à un soldat à l'agonie<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Un accident d'un autocar de Douarnenez survenu à Kerlaz en Modèle:Date- fit Modèle:Unité<ref>Journal Le Petit Parisien, Modèle:N° du 9 avril 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k607538r.r=Kerlaz</ref>.

La loi du Modèle:Date, signée par le Président de la République Paul Doumer, crée la commune de Kerlaz par scission de celle de Plonévez-Porzay ; elle précise que la séparation entre les deux communes sera constituée par le ruisseau Douric-ar-Briant<ref>Journal officiel de la République française, n° du 17 janvier 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6543957b/f2.image.r=Kerlaz</ref>. Kerlaz est l'avant-dernière commune du Finistère à obtenir son indépendance communale, la dernière étant Brignogan en 1934.

La Seconde Guerre mondiale

Trois résistants, arrêtés le Modèle:Date à Kerlaz par des soldats de la division Ramcke, alors stationnés au préventorium de La Clarté en Kerlaz, condamnés à mort par le tribunal militaire allemand de Landerneau, ont été fusillés le Modèle:Date à La Roche-Maurice : deux étaient originaires de Kerlaz : Joseph Boulic<ref>Joseph Boulic, né le Modèle:Date à Kerlaz, résistant FFI, voir http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article171994</ref>, Joseph Brouquel<ref>Joseph Brouquel, né le Modèle:Date à Kerlaz, cultivateur, résistant FFI, voir http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article168434</ref> et le troisième était Alain Strullu<ref>Alain Srullu, né le Modèle:Date à Esquibien, voir http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article168253</ref>. Pour cette raison, la place centrale de Kerlaz s'appelle "Place des Résistants".

L'après Seconde Guerre mondiale

Depuis 1967 l'institut médico-éducatif "La Clarté" accueille des enfants et adolescents handicapés atteints de déficience intellectuelle dans le domaine du Vieux-Châtel, succédant à un préventorium implanté au même endroit depuis l'Entre-deux-guerres<ref>https://kerlaz.bzh/vie-locale/vie-scolaire/la-clarte/</ref>.

Pierre Jaïn a été maire pendant 25 ans entre 1983 et 2008 (il avait été adjoint au maire entre 1977 et 1983). Pendant ses mandats, l'ancien presbytère est transformé en mairie, la place située devant étant réaménagée ; le monument aux morts est déplacé ; le terrain de football est réhabilité et une station d'épuration construite<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Un site de stockage de déchets inertes a été ouvert en décembre 2021 par l'entreprise "Guenneau TP" dans l'ancienne carrière du Merdy : Modèle:Nobr tonnes d'amiante et Modèle:Nobr tonnes de déchets inertes y seront accueillies chaque année<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette ouverture a suscité de nombreuses oppositions (avis défavorable de la municipalité et opposition de riverains)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Monuments et sites

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

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}}. En forme de croix latine, elle est classée par les Monuments historiques, ainsi que son enclos paroissial, qui comprend une porte triomphale datant de 1558, un calvaire datant de 1522 et un ossuaire. Le porche sud date de 1572. Dans le chœur de l'église sont exposées les statues en pierre de Notre-Dame de Tréguron (la chapelle de Notre-Dame de Tréguron se trouve à Gouézec<ref>Modèle:Lien web.</ref>), une Vierge allaitante, et de saint Germain d'Auxerre, patron de la paroisse ainsi que plusieurs statues en bois polychrome. Ses vitraux, commandés par le Révérend-Père Henri Le Floch<ref>Henri Le Floch, né le Modèle:Date à Plonévez-Porzay (en fait à Caouët, en Kerlaz), fils de Mathurin Le Floc'h et de Marie Joncourt, décédé en février 1950 au manoir de Barbegal, près d'Arles, voir http://spiritains.forums.free.fr/defunts/leflochh.htm</ref> originaire de la paroisse, spiritain et alors supérieur du séminaire français de Rome, ont été réalisés en 1917-1918 par le peintre-verrier Gabriel Léglise<ref>Gabriel Léglise a réalisé de nombreux autres vitraux, par exemple ceux de l'église Saint-Saturnin à Nogent-sur-Marne, voir http://fr.topic-topos.com/vitraux-du-choeur-nogent-sur-marne, de l'église de la Nativité de Notre-Dame à l'Île d'Arz, de l'église Notre-Dame de l'Assomption à Montbert</ref>. L'un d'entre eux évoque la légende de la ville d’Ys, plusieurs autres évoquant l'histoire de la paroisse et la vie de saint Even<ref>http://www.lavieb-aile.com/article-vierges-allaitantes-iv-kerlaz-eglise-saint-germain-les-vitraux-98324931.html et http://www.lavieb-aile.com/article-vierges-allaitantes-iv-kerlaz-eglise-saint-germain-les-vitraux-2eme-partie-99335502.html</ref>.

L'enclos paroissial
Vues extérieures de l'église Saint-Germain
Vues intérieures de l'église Saint-Germain
Les vitraux de Gabriel Léglise

Modèle:Article détaillé

Jean-Marie Abgrall l'a décrite en ces termes : Modèle:Citation bloc

En 1857, Édouard Vallin avait visité Kerlaz et précisait alors que la porte de l'église portait l'inscription « J. Lucas, 1630 » et que le calvaire du cimetière en portait une autre « Hierosme Le Caro fecit 1641 »<ref>Les registres paroissiaux de Plonévez-Porzay indiquent le décès le Modèle:Date de Hiérome Le Caro, laboureur, âgé de 60 ans. Il serait alors vers 1640 et est trop jeune pour pouvoir être la personne indiquée, qui, par contre, pourrait être son père ou son grand-père</ref>. Il évoque aussi « un puits curieux » qui porte la date de 1739<ref>Édouard Vallin, Classe d'archéologie. Modèle:12e, "Bulletin archéologique de l'Association bretonne", 1857, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2074691/f306.image.r=Kerlaz</ref>.

  • La fontaine Saint-Germain et son ancien lavoir :
  • La pointe de Menez an Aod (juste au sud de la plage de Trezmalaouen) est désormais un site naturel protégé, propriété du département du Finistère.

Personnalités liées à la commune

Tableaux représentant Kerlaz

Chansons et poèmes

Romans

  • Étienne Énault (1816-1883) a écrit un roman intitulé Comme on aime, publié en 1876, dans lequel il évoque le château de Kerlaz<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Bibliographie

Liens externes

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