Landrévarzec
Modèle:Infobox Commune de France
Landrévarzec {{#ifeq:1|0|[lɑ̃dʁevaʁzɛk]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
La commune fait partie du Pays Glazik et était membre de la Communauté de communes du Pays Glazik, fusionnée le Modèle:Date- avec la communauté d'agglomération de Quimper Bretagne Occidentale. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Description
Landrévarzec est une commune située à l'est du Porzay, au sud du prolongement occidental des montagnes Noires qui ne concerne pas la commune ; son relief est vallonné (les altitudes s'y échelonnent entre 151 mètres au nord-est du finage communal près de Ar Rouséo et 40 mètres au sud-ouest à Pont Kéo [Pont Quéau], le bourg étant vers 125 mètres d'altitude), limité à l'ouest par le Steïr (affluent de rive droite de l'Odet et qui sépare la commune de celle de Plogonnec), au sud-est et au sud par un affluent de rive gauche du Steïr (qui sépare Landrévarzec respectivement de la partie sud de Briec et de Quimper), au nord-ouest par le ruisseau du Moulin du Duc, autre affluent de rive gauche du Steïr (qui sépare la commune de celle de Quéménéven ; seules les limites nord et nord-est de la commune avec la partie nord de Briec ne suivent pas ds cours d'eau). D'autres petits affluents du Steïr traversent le territoire communal ou y trouvent même leur source, contribuant à accentuer le vallonnement du plateau d'un plateau situé en moyenne vers 120 à 140 mètres d'altitude, mais réduit à l'état de lambeaux par les nombreuses vallées qui le parsèment.
Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et de fermes isolées, le bourg étant par le passé d'importance modeste. Le hameau de Quilinen, situé au sud du bourg, dispose d'une notoriété due bien sûr à sa chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais aussi à l'auberge de Quilinen, située dans une maison datant de 1897 et qui est le seul restaurant traditionnel du Pays Glazik. Le hameau a aussi un garage automobile (marque Peugeot) depuis 1936 et un Comité des Fêtes créé en 1984 par Hervé Le Grand. Par contre les bistrots et la boucherie ont disparu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La situation de la commune à relative proximité de Quimper et qui est désormais incluse dans sa communauté d'agglomération explique une périurbanisation marquée par la création de plusieurs lotissements, principalement au sud et au sud-ouest du bourg traditionnel, qui s'est en conséquence largement étendu dans les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; le reste de la commune est assez peu touché par la rurbanisation, sensible toutefois autour de quelques hameaux comme Quilinen et Ti Sabl.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Edern », sur la commune d'Edern, mise en service en 1989<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Transports
Le territoire communal est traversé par la D 770 (ancienne RN 170) qui passe à l'ouest du bourg, mais la commune est désormais principalement desservie par la voie express RN 165 (échangeur de Kerlez près de Briec), venant de Nantes et Quimper et allant sur Brest, même si cette route ne traverse pas la commune, empruntant un itinéraire situé juste à l'est sur le territoire de Briec). La D 61 relie la commune à cette voie express et à Briec ; le bourg est à l'écart de ces principaux axes de circulation, desservi uniquement par des routes secondaires.
La voie ferrée Quimper-Brest emprunte la vallée du Steïr et, passant à sept reprises (dont une fois en tunnel à l'est du hameau de Kerolivier) d'une rive à l'autre du cours d'eau en coupant les lobes des méandres accentués de celui-ci, passant donc alternativement sur les confins orientaux du finage de Plogonnec et sur les confins occidentaux de celui de Landrévarzec ; la halte ferroviaire de Pont-Quéau et la gare de Quéménéven desservaient Landrévarzec, mais étaient éloignées du bourg ; elles sont désormais fermées.
Urbanisme
Typologie
Landrévarzec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48 %), zones agricoles hétérogènes (28,3 %), prairies (14,8 %), forêts (4,1 %), zones urbanisées (4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lan Trefharthoc<ref>Dans la Modèle:Nobr romains du Cartulaire de Landévennec</ref>,<ref>Francis Gourvil - Noms de famille bretons d'origine toponymique, Modèle:Nobr romains.</ref>, Tref Harthoc aux {{#switch: XII
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}}, Landrevarzec en 1426.
Landrévarzec vient du breton lan(n) (ermitage, monastère), de tre(f) (village)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de Harthog<ref>Ernest Nègre - Toponymie générale de la France, Volume 2, page 1050</ref> ou Harthoc, personnage venu d'outre-Manche.
Selon René Kerviler, saint Evarzec serait le patron primitif de Landrévarzec, où il a été remplacé par saint Guénolé, était un abbé du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle appelé en latin sanctus Everardus<ref>René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", livre premier, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58167704/f159.image.r=Evarzec?rk=1437775;2</ref>. « Dans la commune de Landrévarzec, on honore saint Evarzec dont le nom semble résulter de la décomposition du nom de la commune en deux éléments : lann et Evarzec. Mais un texte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle prouve que ce nom de lieu est formé de trois mots, les deux termes géographiques lann et tref, et le nom d'homme "Hartuc". L'inventeur plus récent la légende, qui ignorait les règles de la philologie, a imaginé un saint Evarzec absolument inconsistant »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Préhistoire
Des fragments de haches à douille furent trouvés en 1873 près du village de Brouguen en Landrévarzec<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cinq haches à douille en bronze furent trouvées à Kerlastrec en 1933<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Antiquité
La voie romaine de Vorgium à Douarnenez passait par Landrévarzec<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de même que celle allant de Châteaulin à Quimper (Aquilonia), qui passait dans le voisinage du bourg et de Quilinen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Moyen Âge
Selon le Cartulaire de Landévennec, un Breton originaire des Îles britanniques , dénommé Harthuc (Harzuc) aurait acheté au roi Gradlon 22 villæ qui auraient constitué le territoire de Landrevarzeg ("la terre de Harzuc") ; il l'aurait restitué à sa mort au roi Gradlon, lequel en aurait alors fait don à l'abbaye de Landévennec, qui en fit un prieuré<ref name=histoire>Modèle:Lien web.</ref>.
La paroisse de Landrévarzec aurait été créée dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; elle apparaît pour la première fois en 1248, créée aux dépens de celle de Briec au profit de l'abbaye de Landévennec qui y tient le chef-lieu de sa seigneurie des Salles. (Quilinen n'en faisait pas partie, c'était une trève de Briec ; par contre la paroisse incluait Trolez)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fut longtemps desservie par des moines dépendant de l'abbaye de Landévennec, avant de l'être par des prêtres séculiers, mais l'abbé de Landévennec conserva le droit de présentation jusqu'en 1786, date à laquelle l'évêque de Cornouaille l'obtint<ref name=histoire/>. Les dîmes étaient dues à l'abbaye de Landévennec.
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la famille de Kerguelen habitait le manoir de Keranroc'h. Par son mariage en 1413 avec Guillaume de Kerguelen<ref group=Note>Guillaume de Kerguelen, né vers 1390 à Saint-Thois, seigneur de Kerguelen (en Saint-Thois).</ref>, Isabeau de Quistinic<ref group=Note>Isabeau de Quistinic, née vers 1385 à Penhars, décédée après 1430.</ref> apporta à ce dernier la seigneurie de Keranroc´h et les droits de prééminence en l'église tréviale de Quilinen, même si la chapelle actuelle a probablement été construite par leur fils Guillaume II de Kerguelen<ref group=Note>Guillaume II de Kerguelen, né vers 1420 à Landrévarzec, décédé entre 1492 et 1524.</ref>, marié en 1449 avec Blanche de Launay<ref group=Note>Blanche de Launay, né vers 1425.</ref>, héritière de la terre de Penanjeun en Briec. Le manoir de Keranroc'h est resté dans la branche aînée de la famille de Kerguelen jusqu'à Olivier II, décédé en 1573 et passa ensuite aux mains de la branche cadette jusqu'au décès d'Hervé-Louis de Kerguelen en 1759, lequel n'avait pas d'héritier direct<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les restes de ce manoir sont situés sur le bord de la D 61 entre Briec et Landrévarzec au lieu-dit Kerroc'h<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé Le manoir de Penanryun, après avoir appartenu à la famille de Launay, appartint aussi à la famille de Kerguelen à partir de 1553 (Olivier de Kerguelen<ref group=Note>Olivier de Kerguelen, né vers 1530, décédé en 1573.</ref>, sieur de Keranroc'h, fut aussi sieur de Penanryun).
Temps modernes
Un procès se déroula en 1648, opposant Hervé de Kerguelen<ref group=Note>Hervé Louis de Kerguelen, né vers 1615, décédé le Modèle:Date- à Landrévarzec.</ref>, seigneur de Kerlès [Kerlez] et son fils, seigneur de Keranroc'h d'une part, et messire Sébastien Le Becquer, chanoine de Cornouaille et recteur de Kerfeunteun d'autre part à propos des droits honorifiques et prééminences que la famille de Kerguelen possédait dans l'église de Landrévarzec et l'église tréviale de Quilinen ; la famille de Kerguélen prouva qu'elle possédait « depuis les deux cents à trois cents ans et de tout temps immémorial les premières prééminences et marque honorifique de laditte église paroissialle de Landrévarzec comme armes en bosse et vittres, tombes, enfeus, bancqs, lissières funèbres et autres marques de fondateurs ». L'abbé Antoine Favé fait remarquer dans son article publié en 1898 qu'aucune trace de cela ne peut être désormais retrouvée sur place car l'église de l'époque a disparu, remplacée par une nouvelle église construite entre 1830 et 1848. Il en est de même pour le manoir de Keranroc'h, décrit dans le même article, où l'ancienne habitation seigneuriale a été remplacée par une maison datant de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le lendemain les acteurs de ce procès se rendirent à l'église tréviale de Quilinen où le seigneur de Kerguélen fit aussi valoir ses droits<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le manoir noble de Pergamon, situé dans la paroisse de Landrévarzec, appartenait à la famille Lantivy de Talhouet avant 1705 et passa alors dans la famille de Cornouaille par le mariage le Modèle:Date- en l'église de Briec de Marie-Anne de Lantivy<ref group=Note>Marie-Anne de Lantivy, née le Modèle:Date- à Pennanech en Landrévarzec, décédée le Modèle:Date- à Briec.</ref> avec Jacques de Cornouaille<ref group=Note>Jacques de Cornouaille, né le Modèle:Date- à Saint-Nic, décédé le Modèle:Date- à Kerlez en Briec.</ref>, écuyer et seigneur de Kerdu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La seigneurie des Salles, située en Landrévarzec, dépendait de l'abbaye de Landévennec et sa justice seigneuriale, réunie à celle de Guellevain [Gulvain, en Edern], avait son siège au bourg de Landrévarzec vers 1700, puis à Briec<ref>Modèle:Article.</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Landrévarzec en 1778 : Modèle:Citation bloc
Quilinen
Quilinen était sous l'Ancien Régime une trève de la paroisse de Landrévarzec. Modèle:Article détaillé
Révolution française
L'assemblée des paroissiens de Landrévarzec se réunit le Modèle:Date- pour rédiger le cahier de doléances de Landrévarzec<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysans se plaignent notamment que « le droit de moute est très onéreux au peuple et surtout à la classe la plus indigente »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La paroisse de Landrévarzec et sa trève de Tréflès (Trolez), qui comprenaient alors 134 feux, élurent deux délégués, Laurent Kerbouach<ref>Laurens Kerbourg, né le Modèle:Date- à Tréflez en Landrévarzec, décédé le Modèle:Date- à Tréflez en Landrévarzec</ref> et Hervé Suignar<ref group=Note>Hervé Suignard, né le Modèle:Date- à Kercrazec en Landrévarzec, décédé le Modèle:Date- à Kercrazec en Briec.</ref>, pour les représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2</ref>.
En 1790 est créée la vaste commune de Briec, qui inclut Landrévarzec, Quilinen, ainsi que Landudal, au grand mécontentement de la population contrainte à de longs déplacements, par des chemins souvent boueux, pour les cérémonies religieuses et notamment les baptêmes, mariages et enterrements.
Lors de la vente des biens nationaux, quatre paysans de Landrévarzec s'associèrent pour acheter les terrains de l'enclos paroissial, l'église elle-même tombant en ruine et la paroisse supprimée, rattachée à Briec.
Pierre Corgat (originaire de Plourac'h) , recteur de Landrévarzec, ainsi que Bourbigo, son vicaire, et le curé de Quilinen, Guillaume L'Abbé, furent réfractaires ; le premier fut déporté à l'Île de Ré en 1798-1799<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le recteur de Quilinen fut déporté en Espagne<ref name=histoire/>.
Michel-Armand de Cornouaille, dit « le comte de Cornouaille »<ref>Fils de Guillaume-Jacques de Cornouaille et de Louise-Véronique de Boiguéhenneuc.</ref>, célèbre chef chouan, est né le Modèle:Date- au manoir de Kerlez (Trolez)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, alors dans la paroisse de Landrévarzec, mais qui dépendait de la commune de Briec pendant la Révolution française. Il participa à la Chouannerie locale dont il fut l'un des chefs (chef de la Modèle:9e de chouans, il était surnommé "Carnage") aux côtés de Jean François Edme Le Paige de Bar pendant la Révolution française, organisant notamment l'assassinat de Pierre Briand, ancien député à l'Assemblée législative, juge de paix et administrateur du canton de Briec, le Modèle:Nobr Modèle:Nobr romains (Modèle:Date) à Landudal ; il fut aussi soupçonné d'avoir participé à l'assassinat de l'évêque de Quimper, Yves Marie Audrein le Modèle:Date, arrêté dans la diligence qui le transportait à la côte de Saint-André en Landrévarzec ; en 1815, il organisa l'insurrection de Quimperlé. Époux de Rose-Marie-Josèphe de Quélen, élevé au grade de chef de bataillon, il mourut à Quimper le Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le marquis Alexandre Jean Sébastien de Plœuc<ref group=Note>Alexandre Jean Sébastien de Plœuc, né le Modèle:Date- au château du Guilguiffin en Landudec, décédé le Modèle:Date- à Landrévarzec, alors en Briec.</ref> émigra pendant la Révolution française.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La lente création de la nouvelle paroisse de Landrévarzec
Dès 1806, des membres du conseil municipal de Briec demandent à l'évèque de Quimper la création d'une succursale à Quilinen ; la même demande est réitérée maintes fois, appuyée par le marquis Alexandre Jean Sébastien de Plœuc, et aboutit enfin en 1841 à la création de la nouvelle paroisse de Landrévarzec, laquelle inclut Quilinen, mais exclut Trolez [Tréflez] qui reste rattaché à Briec. Les dix-huit héritiers des quatre paysans qui avaient acheté les terrains de l'enclos paroissial abandonnèrent tous leurs quote-parts de ces biens demeurés indivis afin que l'église puisse être reconstruite. Informé de ce fait par le marquis de Plœuc qui le rencontra à Rome en 1854, le pape donna dix-huit médailles à l'intention de chacun de ces héritiers : elles leur furent remises solennellement par René-Nicolas Sergent, évêque du Finistère. Quand le marquis Alexandre Jean Sébastien de Plœuc décéda en 1858, son cœur fut déposé, grâce à une ouverture pratiquée dans la muraille, dans la chapelle Saint-Joseph, au sein de l'église paroissiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une section de la commune de Briec
Le mécontentement de la population de Landrévarzec continue à propos de l'école, de l'entretien des bâtiments religieux (une pétition est signée par de nombreux habitants en 1856) ; la création d'un adjoint spécial (Michel Croissant<ref group=Note>Michel Croissant, né le Modèle:Date- à Coatsulgoat en Briec, décédé le Modèle:Date- à Briec, père de Michel Croissant qui fut maire de Briec.</ref>) pour Landrévarzec en 1859 ne suffit pas à satisfaire les Landrévarzecois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Gac en 1861, Rannou en 1868 et Darcillon en 1874 furent successivement adjoint spécial pour la section de Landrévarzec au sein de la commune de Briec.
En 1874, la section de Landrévarzec, peuplée alors de Modèle:Nombre, par 5 conseillers municipaux au sein du conseil municipal de Briec, composé en tout de 23 conseillers (la section de Briec, peuplée alors de Modèle:Nombre était représentée par 14 conseillers municipaux et la section de Landudal, peuplée alors de 931 habitants, était représentée par 4 conseillers municipaux)<ref>" Rapports et délibérations - Finistère, Conseil général", 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55647045/f664.image.r=Landudal.langFR</ref>.
Un exemple d'émigration
En 1889 Jean-Marie Rannou<ref
group=Note>Jean-Marie Rannou, né le Modèle:Date- à Landrévarzec, alors en Briec.</ref> et sa femme Françoise Le Grand<ref group=Note>Françoise Le Grand, née le Modèle:Date- à Landrévarzec, alors en Briec.</ref>, de Landrévarzec, et leurs cousins Jean et Guillaume Le Grand émigrent à Ville-Marie, près du lac Témiscamingue, au Québec. Ayant eu 9 enfants, leurs descendants sont plusieurs centaines désormais<ref>Josette Jouas, Christian Le Corre et Christiane Jamey, "Ces Bretons d'Amérique du Nord", éditions Ouest-France, 2005, Modèle:ISBN.</ref>.
L'indépendance communale
Landrévarzec est détaché de Briec par la loi du Modèle:Date<ref>Albert-Sylvain Grenier, "Répertoire des faits politiques, sociaux, économiques et généraux", Berger-Levrault, Paris, 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65478681/f41.image.r=Guipavas%20.langFR</ref> ; le projet de loi tendant à distraire la section de Landrévarzec de la commune de Briec a été discuté à l'Assemblée nationale le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors des premières élections municipales consécutives à la création de la commune « sept républicains sont élus par 137 à 142 voix, et quatre réactionnaires par 137 à 138 voix. M. Darsillon |Darcillon], porté sur les deux listes, est élu par 270 voix »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Gars est élu maire le Modèle:Date-. Lors des élections municipales de 1900, le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest écrit à l'issue du premier tour : « À Landrévarzec, une partie de la liste réactionnaire est réélue ; une autre partie est en ballotage. La lutte a été très chaude »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la suite d'un recours, l'élection de 4 conseillers municipaux fut annulée car ils avaient été proclamés élus au premier tour sans avoir obtenu la majorité absolue ; il fallut revoter<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La construction d'un groupe scolaire au bourg de Landrévarzec est décidée dès 1894 et achevée en 1895<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jean-Marie Darcillon, maire de Landrévarzec, est élu conseiller d'arrondissement en 1898<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par François-Virgile Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Landrévarzec, l'abbé Souben, écrit : « Les instructions paroissiales se font toujours ici en breton » ; dans un rapport daté de Modèle:Date-, le préfet du Finistère indique qu'à Landrévarzec « le breton est seul en usage »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les religieuses de l'Ordre de Saint-Joseph de Cluny tenaient une école privée à Landrévarzec. Une école publique de filles existait aussi au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elles assistaient et soignaient aussi gratuitement les malades à domicile<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Henry de Robien écrit en 1910 que les communes du canton de Briec, notamment Briec, Landrévarzec, Landudal et Langolen « constituent une zone merveilleuse pour la production du cheval de trait léger, du bidet compact »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Landrévarzec porte les noms de 76 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux trois au moins ont été décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre : Jean Hénaff (tué dès le Modèle:Date- à Arsimont (Belgique), Jean Pétillon (tué le Modèle:Date- à Flaucourt (Somme) et Michel Bloc'h (tué le Modèle:Date- à Estrées (Somme)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Liste des morts de la Première Guerre mondiale sur le monument aux morts 1.
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Liste des morts de la Première Guerre mondiale sur le monument aux morts 2.
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Liste des morts de la Première Guerre mondiale sur le monument aux morts 3.
Le capitaine René de Plœuc<ref group=Note>René de Plœuc, né le Modèle:Date- à Constantinople (Turquie), fils du marquis Alexandre Marie Sébastien de Plœuc, ses obsèques furent célébrées le Modèle:Date- en l'église de Landrévarzec.</ref>, maire de Landrévarzec, fut cité à l'Ordre de la division en 1918 avec la mention suivante : « Capitaine de réserve de cavalerie rayé des cadres pour maladie contractée au service et dégagé de toute obligation militaire ; malgré son âge (51 ans), a repris du service au front dans une division d'infanterie. À peine arrivé, a exécuté avec une crânerie superbe qui a fait l'admiration de tous, une reconnaissance des plus périlleuses en première ligne, sous un feu particulièrement vif de mitrailleuses, rapportant au commandement les renseignements les plus précieux. Modèle de dévouement et de devoir simplement accompli ». Le capitaine de Plœuc acheta le château de Kerambleis en Plomelin et fut maire de Landrévarzec<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Le monument aux morts de Landrévarzec est inauguré le Modèle:Date- ; une grande fête fut organisée ce jour-là<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À partir du Modèle:Date- un service de voyageurs par automobile fut assuré pour relier la gare de Quéménéven à Landrévarzec et Briec à l'arrivée du train de 16 heures<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La translation du cimetière de Landrévarzec est décidée en 1923.
En 1926 le Conseil municipal de Landrévarzec demande et obtient la création de deux foires annuelles qui se tiendraient au chef-lieu de la commune le lundi de la Trinité et le troisième lundi de décembre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une agence postale ouvre à Landrévarzec le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le même mois Jean Scordia est nommé « messager communal et tambour-afficheur » de Landrévarzec<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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L'église paroissiale de Landrévarzec et la place du bourg vers 1925 (carte postale Villard).
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Le cimetière autour de l'église paroissiale Saint-Guénolé et le calvaire vers 1920 (carte postale Villard).
Lors des élections municipales de 1935 « la iste sortante de droite est entièrement élue »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Landrévarzec porte les noms de 10 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale. Parmi elles, Marcel de La Motte-Ango de Flers (Marcel de Flers), maire de Landrévarzec de Modèle:Date- à Modèle:Date-, époux de Béatrice de Plœuc<ref group=Note>Béatrice de Plœuc, née le Modèle:Date- à Paris, décédée le Modèle:Date- à Paris, chevalier de la Légion d'honneur.</ref> (ils habitaient le château de Guerguélegan), résistant, chef d’un réseau de l'Armée secrète, est mort pour la France en déportation au camp de concentration de Gusen ; Hélène de Plœuc (née le Modèle:Date- à Reims, décédée le Modèle:Date- au camp de concentration de Bergen-Belsen, infirmière secouriste du Secours National et de la Défense passive, belle-sœur de Marcel de Flers ; Yves Le Gars, résistant du réseau Turma-Vengeance, déporté au camp de concentration de Neuengamme , évacué par mer vers la Suède à bord du paquebot Cap Arcona, lequel est coulé par erreur par la RAF au large de Lübeck le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé Yann Bothorel, de Landrévarzec, a été assassiné par des résistants pour faits de collaboration avec l'Allemagne.
Jean Sizorn, le rebouteux de Pont-Quéau
Jean Sizorn<ref group=Note>Jean Sizorn, né le Modèle:Date- à Landrévarzec, décédé le Modèle:Date- à Landrévarzec.</ref>, meunier à Pont-Quéau, donnait depuis des années des consultations de rebouteux au moulin et, certains jours, à Quimper et à Douarnenez ; il avait une nombreuse clientèle en raison de sa réputation. Il fut poursuivi en 1951 à la requête de l'Ordre des médecins pour exercice illégal de la médecine. Convoqué au tribunal de Quimper le Modèle:Date-, il est soutenu par une foule nombreuse qui l'accompagne jusqu'au palais de justice et bénéficie de nombreux témoignages de soutien. Lors de la reprise du procès le Modèle:Date-, des pancartes de soutien sont brandis par les manifestants : « Sizorn le bienfaiteur », « Foutez-lui la paix ! »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est condamné à une peine symbolique (500 francs d'amende avec sursis et le franc symbolique à titre de dommages et intérêts pour l'Ordre des médecins)<ref>Annick Le Douguet, "Guérisseurs et sorciers bretons au banc des accusés", éditions Le Douguet, 2017, Modèle:ISBN.</ref> ; le substitut du procureur de la République avait demandé au tribunal de ne pas condamner « un bienfaiteur de l'humanité »<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/landrevarzec-29510/la-memoire-de-jean-marie-sizorn-rebouteux-honoree-2105995</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le réaménagement de la place de la Fontaine
Le réaménagement de la place de la Fontaine est achevé en 2023 : les travaux ont permis de créer une grande place destinée à accueillir des nations (le mobilier urbain étant amovible), de lui donner un aspect plus sécuritaire en traçant la route en forme de "S" pour casser la vitesse des véhicules et de recréer un ruisseau à ciel ouvert, agrémenté d'une cascade, avec une aire de pique-nique<ref> Modèle:Article.</ref>. Mais cette réalisation est contestée par l'opposition municipale qui reproche au maire la non régularité des travaux entrepris et leur coût (952 792 euros<ref>Modèle:Article.</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Landrévarzec est jumelé avec la commune de Charnay, une commune qui se trouve au nord de Lyon, dans le département du Rhône.
Langue et culture bretonne
- L'adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le Modèle:Date-.
- Le cercle celtique "Gwen ha Du", créé en 1973.
Monuments et sites
- La Chapelle Notre-Dame et le calvaire de Quilinen ; ils sont inscrits au titre des Monuments historiques depuis 1925 et ont été classés en 1990. La chapelle est décrite en détail par René Legrand dans un article disponible sur Internet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Article détaillé « Le calvaire, probablement du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est le plus beau des environs de Quimper. Sur un soubassement constitué par deux massifs triangulaires superposés l'un à l'autre de façon que les angles du second ressortent au milieu des côtés du premier, s'étagent une Vierge de Pitié, les Apôtres et des Saintes Femmes. Dominant le tout, les gibets des Larrons se pressent contre la croix du Sauveur. Il en résulte une impression de mouvement ascensionnel très accentué. Ce calvaire a été imité non loin de là, à Saint-Venec, en Briec »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- L'Église paroissiale Saint-Guénolé et Sainte-Trinité : datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est en forme de croix latine, elle était une étape du Tro Breizh ; elle comprend une nef de trois travées avec bas-côtés, un transept avec une chapelle polygonale au sud et un chœur à chevet plat. Le porche sud a un plafond en forme de voûte en berceau et est surmonté d'un arc brisé. Le portail ouest est surmonté d'une statue de saint Guénolé. Une pierre de l'ancienne sacristie porte la date de 1752 et celle de 1762 est inscrite sur la façade ouest. L'intérieur a un plafond en forme de voûte en berceau lambrissé et peint en bleu. Trois panneaux en bois de l'ancienne chaire à prêcher datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et représentant trois des Évangélistes (dont saint Jean et saint Marc) sont placés près de l'autel nord. Des statues en pierre de saint Jean l'Évangéliste et de saint Guénolé, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi qu'un Christ en croix sont près du maître-autel. L'église possède aussi un bas-relief polychrome représentant la Sainte Trinité. Au-dessus de l'autel nord, une inscription sur une plaque en ardoise indique : « À M. le marquis de Plœuc, restaurateur et bienfaiteur. La paroisse de Landrévarzec reconnaissante. Derrière cete plaque a été placé son cœur le 28 8bre [août] 1858 » Les vitraux, modernes, sont dus à Jean-Pierre Le Bihan<ref>D'après une notice d'information touristique située près de l'église Saint-Guénolé.</ref>. La Fondation du patrimoine a signé en 2021 une convention avec la commune de Landrévarzec pour la restauration de l'église<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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L'église Saint-Guénolé : la façade.
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L'église Saint-Guénolé : la façade et le monument aux morts.
- La fontaine Saint-Jean, située près de l'abside de l'église paroissiale ; elle était fréquentée par le passé par les pèlerins du Tro Breizh pour les maladies des yeux.
- La fontaine et le lavoir de Saint-Guénolé, datés de 1749, se trouvent à 50 mètres au nord-ouest de l'église paroissiale.
- La commune possède six croix et calvaires : les croix de Kerdalaë (1731), de Kertilès (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, du cimetière (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; elle porte la date de 1925, qui correspond à la translation du cimetière), du Rest (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et de Voëz-Don (croix monolithe datant probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et le calvaire de Quilinen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le château de Kerguélégan ; il date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est situé à Modèle:Unité à l'ouest du bourg ; il fut d'abord la propriété de la famille de Kerguélen (qui possédait également le manoir de Pennaryeun), puis de la famille de Plœuc jusqu'en 1954. Une photographie de ce manoir prise avant la Seconde Guerre mondiale est visible sur le site Internet Archives départementales du Finistère (fonds Godineau)<ref>https://recherche.archives.finistere.fr/viewer/viewer/medias/collections/FI/0014FI/FRAD029_14FI_00369.jpg</ref>.
- "Un jardin à Landrévarzec", jardin privé ouvert à la visite en saison touristique présentant des plantes des cinq continents<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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"Un jardin à Landrévarzec" 1.
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"Un jardin à Landrévarzec" 2.
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
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Personnalités liées à la commune
- Hervé Saliou, né en 1935, fut fabricant et sculpteur de meubles bretons et de statues en bois et en pierre, assurant également de nombreuses restaurations d'œuvres anciennes du patrimoine. Ancien président du club de football de Landrévarzec, il participe aussi à l'« Official Center World » (« Centre officiel du monde »), projet pharaonique d'un milliardaire américain, situé à Felicity (Californie). Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur en 2021<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du Modèle:Date-.</ref>
Notes et références
Notes
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