Landudal

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Modèle:Infobox Commune de France

Landudal {{#ifeq:1|0|[lɑ̃dydal]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Modèle:Encadré texte

Description

Landudal est située à l'est-nord-est de Quimper, ville distante de Modèle:Unité et est limitée au sud par l'Odet. Le relief de la commune est assez accidentée (les altitudes varient de Modèle:Unité (au nord-est du finage communal, près du lieu-dit Kerguiniez) à Modèle:Unité dans la vallée de l'Odet au sud-ouest du territoire communal) en raison de la relative proximité des Montagnes noires, situées plus au nord, et de la traversée de la commune par plusieurs affluents de rive droite de l'Odet, les principaux étant le ruisseau de Trohanet et le ruisseau de Langelin.

L'absence de remembrement a permis à la commune de conserver un bocage dense et verdoyant. L'agriculture est traditionnellement l'activité la plus importante de la commune (polyculture, élevages et vergers). L'habitat est dispersé en de nombreux hameaux. La relative proximité de Quimper explique la création de plusieurs lotissements autour du bourg depuis quelques décennies.

La roche dominante affleurant à Landudal est du leucogranite formé à l'époque carbonifère<ref>Michel Barrière, Joël Rolet et Pierre Thonon, « Le magmatisme, marqueur de l'évolution orogénique, en domaine hercynien ouest-armoricain », dans Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences. Série 2, Mécanique-physique, Chimie, Sciences de l'univers, Sciences de la Terre ; session du 28 mars 1983.</ref>.

La commune fait partie de Quimper Bretagne occidentale depuis Modèle:Date-.

Localisation

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Edern », sur la commune d'Edern, mise en service en 1989<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Landudal est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,8 %), terres arables (34,5 %), prairies (25 %), forêts (3 %), zones urbanisées (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Tref Budgual au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Lantudoal en 1541, Landugdoal en 1547.

Le nom de Landudal provient du mot lann (ermitage en breton) et de saint Tugdual, ou plutôt Tudgual<ref>Modèle:Lien web.</ref>, déformé en Tutual, puis Tudual.

Histoire

Origines

Selon le Cartulaire de Landévennec, le roi Gradlon, à la suite de la mort de son fils Rivalen, aurait donné trois "trefs" à l'abbaye de Landévennec, dont "Tref Bug Dual"<ref name="infobretagne.com">Modèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la trève est dénommée "Landugdoal", puis "Landudoal".

Landudal a été une trève de Briec jusqu'à la Révolution française, devint paroisse en 1825 et la commune fut créée en 1901<ref>Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Chambre des députés, 29 juin 1901.</ref>.

Préhistoire et Antiquité

Vers 1874, des haches à douille ont été trouvées à Trohanet, signalées par Paul-Armand du Châtellier<ref>Joseph Déchelette, Manuel d'archéologie préhistorique, celtique et gallo-romaine. II, Archéologie celtique ou protohistorique. Appendices, 1910.</ref>.

Le fragment de cavalier à l'anguipède trouvé à Buzudic témoigne d'une présence gallo-romaine.

Moyen Âge

La majeure partie de la trève de Landudal dépendait de la seigneurie de La Roche-Helgomarc'h, puis, à partir de 1576, du marquisat de La Roche-Laz. Modèle:Article détaillé La famille de Trémarec, seigneur dudit lieu, fut présente aux réformations et montres de l'évêché de Cornouaille de 1426 à 1536. Leur blason était '"D"azur à trois coqs d'argent, becqués et membrés de gueules". Cette famille fut fondue<ref>Disparue par mariage de l'héritière, on dit aussi "tomba en quenouille"</ref> en 1540 dans celle de Kergadalen<ref>Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, Modèle:2e, tome 2, V. Forest et E. Grimaud, 1862.</ref>.

Époque moderne

Le Modèle:Date-, à Briec et dans les environs, a lieu un épisode de la Révolte du papier timbré, connue aussi sous le nom de "Révolte des Bonnets Rouges" : Modèle:Citation bloc

Les trois meneurs de cette révolte cités dans ce texte furent exclus de l'amnistie accordée le Modèle:Date par Louis XIV<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Laurent Le Quéau fut torturé par le feu à trois reprises puis « exécuté de mort » à Quimper le Modèle:Date après avoir été jugé par le présidial de Quimper. Lors de son interrogatoire mené par l'avocat du roi Pierre du Disquay, il déclare : Modèle:Citation bloc

Allain Le Moign et plusieurs autres furent aussi arrêtés et le même texte fournit aussi la retranscription de leurs interrogatoires. On ignore s'ils furent exécutés.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille de Kerguélen était seigneur de Trémarec. Parmi ses membres connus, Guillaume-Marie de Kerguélen (1701-1750)<ref>Né le Modèle:Date) Quimper, décédé le Modèle:Date à Quimper</ref>, chef de bataillon des milices garde-côtes ; son fils Yves-Joseph de Kerguélen (1734-1797), le célèbre navigateur ; Charles-Jean de Kerguélen (1767-1843)<ref>Né le Modèle:Date à Quimper, décédé le Modèle:Date à Quimper</ref>, le fils aîné du navigateur, comte de Kerguélen, fut officier supérieur de cavalerie.

Révolution française

Un vicaire de Landudal, M. Philippe, refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé ; devenu prêtre réfractaire, il se cacha et continua à célébrer des messes clandestinement<ref name="infobretagne.com"/>.

Le 5 thermidor an III (Modèle:Date-), Moreau, vicaire constitutionnel de Landudal, écrit aux autorités de Quimper : « Ne pouvant plus exister dans ce pays, étant journellement menacé par les chouants [ chouans ] qui sont dans ce pays, je demande une place dans les bureaux, à Quimper »<ref>Paul Peyron, La chouannerie. Documents pour servir à son histoire dans le Finistère, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k109990j/f23.image.r=Guima%C3%ABc</ref>.

Pierre Briand, ancien député à l'Assemblée législative, juge de paix et administrateur du canton de Briec, est assassiné (enfumé dans le tronc d'un arbre creux<ref>Louis-François-Bernard Kerné, "Saint-Joseph, autrefois Bel-Air, maison de repos pour les prêtres âgés et infirmes, à Saint-Pol-de-Léon", 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6112450m/f348.image.r=Landudal.langFR</ref> avant d'être jeté dans l'Odet) par une bande de chouans dirigée par Michel-Armand de Cornouaille le 17 brumaire an VIII (Modèle:Date-) à son domicile de Kerjosse en Landudal<ref>Daniel Bernard, « Recherches sur la Chouannerie dans le Finistère », dans Annales de Bretagne, 1937.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La section de Landudal

En 1874, la section de Landudal, peuplée alors de 931 habitants, était représentée par quatre conseillers municipaux au sein du conseil municipal de Briec, composé en tout de Modèle:Nombre (la section de Briec, peuplée alors de Modèle:Nombre était représentée par 14 conseillers municipaux et la section de Landrévarzec, peuplée alors de Modèle:Nombre, par cinq conseillers municipaux)<ref>Rapports et délibérations — Finistère, Conseil général, 1874.</ref>. La section de Landudal disposait d'un adjoint spécial (en 1877 c'était Yves Le Grand<ref>Journal Le Temps Modèle:N° du 29 juin 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2269535/f3.image.r=Landudal.langFR.</ref> et en 1878 Pierre Croissant<ref>Journal officiel de la République française, n° du 12 mars 1878.</ref>).

Le costume glazik

Les habitants ont, au moins depuis 1750 et jusque vers 1950, porté le costume glazik, dit aussi "bordelenn".

Modèle:Article détaillé

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Henry de Robien écrit en 1910 que les communes du canton de Briec, notamment Briec, Landrévarzec, Landudal et Langolen « constituent une zone merveilleuse pour la production du cheval de trait léger, du bidet compact »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La forte influence religieuse

La forte influence religieuse est illustrée par le succès des quêtes en nature alors pratiquées chaque année : Modèle:Citation bloc

La création de la commune et les tensions politiques et religieuses

Une loi du Modèle:Date divise en deux la commune de Briec et crée la commune de Landudal<ref>"Bulletin des lois de la République française", juillet 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215274j/f1237.image.r=Landudal.langFR.</ref>. Le premier maire de la commune fut Jacques Le Page, de tendance républicaine. Avant même la naissance de la commune, les relations furent tendues avec le clergé local comme en témoigne une lettre adressée le Modèle:Date par l'adjoint au maire de la section de Landudal au Préfet du Finistère, dans laquelle l'adjoint se plaint : « Nous avons donné l'ordre de sonner les cloches en notre honneur comme c'est la coutume dans le pays »<ref>La tradition voulait que le curé fasse sonner les cloches lors de l'élection de nouveaux élus, mais cette tradition n'avait pas force de loi.</ref>, mais « le bedeau a fait descendre tout le monde du clocher » ; l'adjoint au maire ajoute plus loin dans la même lettre que le curé sonne le décès des personnes dont il sait les opinions conservatrices, mais il refuse cet honneur aux personnes d'opinion républicaine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1902 un procès est intenté devant le tribunal de Quimper par l'abbé Didou, vicaire à Landudal, à l'encontre du maire précité, pour « propos diffamatoires tenus publiquement » ; le Modèle:Date, le maire fut condamné à 25 francs d'amende avec sursis et à 50 francs de dommages-intérêts en faveur de la partie civile<ref>"Bulletin du Diocèse de Reims : Revue religieuse historique et littéraire", 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6337373v/f379.image.r=Landudal.langFR.</ref>.

Le Modèle:Date, Jaffrès, curé de Landudal, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements<ref>En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l'État.</ref> sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton<ref>Journal La Croix n° 6064 du 18 et 19 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2199243/f1.image.r=Pouldreuzic.langFR.</ref>.

Les élections municipales de 1904, qui virent 3 candidats libéraux et 9 républicains élus<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 2 mai 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6403262/f3.image.r=Landudal.langFR.</ref>, firent l'objet d'un pourvoi qui fut rejeté par le conseil de préfecture<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 15 septembre 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6404627/f4.image.r=Landudal.langFR.</ref>.

En 1905, le Préfet du Finistère et la Commission départementale donnent un avis favorable à l'agrandissement de l'école des filles de Landudal<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 11 août 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6407926/f4.image.r=Landudal.langFR.</ref>.

La querelle des inventaires

En 1906, les inventaires des biens du clergé provoquèrent des tensions à Landudal. L'abbé Lesnevan fit un sermon incendiaire, dont un extrait est retranscrit dans le journal La Lanterne : Modèle:Citation bloc Le journal ajoute comme commentaire : « On juge de l'effet produit par de telles paroles sur cette population fanatisée ». Des violences s'ensuivirent, racontées par le journal Le Temps, s'inspirant d'articles parus dans Le réveil du Finistère : Modèle:Citation bloc Un autre article paraît dans le même journal quelques semaines plus tard : Modèle:Citation bloc L'abbé Lesnevan et l'instituteur Louarn furent acquittés, mais cinq femmes furent condamnées, dont une à trois jours de prison et trois à deux jours de prison pour voies de fait.

Les premiers faits divers connus

En février 1907 un fait divers fit la "une" des journaux : quatre garçons de Landudal âgés d'une quinzaine d'années jouent au tri-c'hon, un jeu d'argent où le gagnant doit offrir de copieuses rasades d'alcool à ses partenaires. Après de nombreux verres déjà consommés, les garçons se font servir des absinthes pures. « On est des hommes quoi ! ». Chassés ensuite par le tenancier, l' un d'eux, Hervé Sizorn, s'écrola mort dans un fossé<ref>Annick Douguet, "Violence au village", Presses universitaires de Rennes, 2014, Modèle:ISBN.</ref>.

En Modèle:Date-, une jeune couturière de 22 ans vivant au bourg commit un infanticide sur son nouveau-né de sexe féminin, après avoir accouché clandestinement<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 18 décembre 1907.</ref>.

Le premier accident de bicyclette connu à Landudal survint le Modèle:Date et est relaté dans le journal Ouest-Éclair, il s'agit d'un cycliste qui percute un char-à-bancs<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 13 octobre 1911.</ref>.

Le journal Ouest-Éclair relate en ces termes le premier grave accident de circulation connu survenu à Landudal en Modèle:Date- : Modèle:Citation bloc

La Première guerre mondiale

Selon la liste affichée sur le monument aux morts de la commune, 59 soldats de Landudal sont morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name="memorial-genweb.org">Memorialgenweb.org — Landudal : monument aux morts.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Un soldat de Landudal, Laurent Galand, du 128e régiment d'infanterie, trouva la mort dans la catastrophe ferroviaire de Sillé-le-Guillaume, survenue le Modèle:Date et provoquée par la collision entre un train militaire français et un train militaire américain (la catastrophe fit en tout 6 morts parmi les soldats français et 15 parmi les militaires américains et de nombreux blessés)<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 19 avril 1919, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k645790t.r=Landudal.langFR.</ref>.

Une mission dirigée par le père Barnabé, un capucin de Lorient, fut prêchée à Landudal en 1922<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN.</ref>.

Une émigration notable se produisit pendant l'Entre-deux-guerres, notamment vers la région parisienne, mais aussi vers les États-Unis : Raymond Jean Jacq<, fils de Jean Jacq<ref group=Note>Jean Jacq, né le Modèle:Date- à Langolen, décédé le Modèle:Date- à Fair Lawn (États-Unis).</ref> et de Marie-Jeanne Conan<ref group=Note>Marie-Jeanne Conan, née le Modèle:Date- à Landudal, décédée le Modèle:Date- à Mequon (États-Unis).</ref>, lesquels ont émigré en 1933, 13 jours après leur mariage, a retracé la vie de ses parents dans un livre<ref>Raymond Jean Jacq, "Une famille bretonne à la poursuite du rêve américain", éditions des Montagnes Noires, 2015, Modèle:ISBN.</ref>.

La Seconde guerre mondiale

Selon la liste affichée sur le monument aux morts de la commune, 8 soldats de Landudal sont morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorial-genweb.org"/>.

Yves Benoit, né le Modèle:Date à Landudal, résistant FFI, qui participait aux combats dans la presqu'île de Crozon, fut tué le Modèle:Date à Telgruc-sur-Mer lors d'un bombardement allié effectué par erreur, les aviateurs croyant ce bourg encore occupé par les Allemands<ref>http://www.arkae.fr/index.php/tresors-darchives/239.</ref>.

Jean Pérès, Yvon Le Bras, Pierre Hémon, Mathias Collorec, Jean Bodolec, Jean Lennou, Hervé Le Nir, Alain Hémon, François Campion, Jean Mao, Guillaume Pennée, Claude Feunteuil, Jean Le Beus, Pierre Le Floch, Yves Louet, Jean Mévellec, Joseph Briand, André Jaouen, François Barret, Yves Rosparts, Corentin Taledec, Guillaume Cornec, etc. en tout 45 hommes de Landudal, sont cités sur les listes officielles des prisonniers de guerre en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Centre national d'information sur les prisonniers de guerre, " Liste officielle... des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande : nom, date et lieu de naissance, unité / Centre national d'information sur les prisonniers de guerre", consultable https://gallica.bnf.fr/searchInPeriodique?spe=Landudal&arkPress=cb34458709m%2Fdate&lang=FR.</ref>

L'après-Seconde-guerre-mondiale

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les transformations récentes

L'épicerie de Landudal a fermé ses portes à la fin de la décennie 1990, seul subsistant un dépôt de pain. Le conseil municipal a suscité la création d'un commerce de proximité multiservices, dénommé "Landulmarché", ouvert à l'emplacement d'un ancien garage, qui a ouvert le Modèle:Date. Une nouvelle mairie a été installée dans les murs de l'ancienne salle municipale et un nouvel atelier municipal a été ouvert dans un ancien poulailler totalement transformé. L'école publique a été rénovée et un gite d'étape créé dans l'ancien presbytère<ref>http://www.bruded.org/338.html et http://www.bruded.org/374.html.</ref>.

L'opposition aux barrages écréteurs de crue

Le SIVALODET, syndicat mixte chargé de la gestion du bassin versant de l'Odet, à la demande principalement de la ville de Quimper qui souffre d'inondations chroniques dues pour partie aux crues de l'Odet, projette la création de petits barrages écréteurs de crue en amont de Quimper et particulièrement à Langolen, Landudal et Coray, ce qui soulève des protestations de la part d'une partie des habitants et des municipalités concernées<ref>http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=24239 et http://www.agencebretagnepresse.com/article.php?id=23819.</ref>, et particulièrement à Landudal<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

La commune est jumelée avec la ville de Ruthin au Pays de Galles.

Activités culturelles et sportives

Monuments et sites

Fichier:193 Landudal.JPG
Le calvaire situé au nord-ouest du bourg
Fichier:192 Landudal calvaire bourg.JPG
Le calvaire du placître de la chapelle Saint-Tugdual
  • Le calvaire de la chapelle Saint-Yves (1605), avec saint Yves et une Pietà. Saint Yves est vêtu d'un surplis, avec capuce sur la tête, et par-dessus une barrette. D'une main il tient un rouleau, et de l'autre une escarcelle, ou plus probablement un livre suspendu dans une gaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le calvaire de l'ancien cimetière situé dans le placître de la chapelle Saint-Tugdual date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il porte à sa base une Pietà ; son fût est à deux étages ; à son sommet se trouve une croix tréflée et un crucifix<ref name="croix-finistere.com">http://www.croix-finistere.com/commune/landudal/landudal.html</ref>.
  • Un autre calvaire se trouve au nord-ouest du bourg sur la route de Briec ; il date aussi du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est entouré d'un mur ; son fût est gravé d'une longue épée et il porte un écu (il a probablement été construit par le seigneur de Quélen, en même temps que la chapelle Notre-Dame-de-Populo) ; son croisillon porte des statues de la Vierge et de saint Jean ; sa croix sommitale porte un crucifix. Une inscription à sa base commémore la mission de 1957<ref name="croix-finistere.com"/>.
  • Les vestiges du manoir et du moulin de Kerolven
  • L'empreinte du pied de saint Éloi près du village de Kermadoret : il s'agit d'une pierre dont un creux laisse penser à la forme d'un pied ; selon la légende, il s'agirait du pied de saint Éloi (saint Alar en fait), près de laquelle se trouve une fontaine et, encore au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une statuette nichée dans un arbre qui faisait l'objet du "pèlerinage des trois lundis"<ref>Chanoine Abgrall, Landudal : église, chapelles, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207657j/f191.image</ref>. Selon la légende toujours, le saint, voulant traverser l'Odet, en l'absence de pont, aurait pris son élan et traversé d'un saut, laissant miraculeusement l'empreinte de son pied droit dans cette pierre de Modèle:Unité de longueur et Modèle:Unité de largeur<ref>Antoine Favé, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1895 et H. Gaidoz, Saint-Éloi, revue "Mélusine", 1896-1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57904951/f72.image.r=Landudal.langFR</ref>.
  • Un bloc de pierre représentant un fragment de cavalier à l'anguipède (très mutilé, il ne subsiste que le corps du cheval, de l'encolure jusqu'à la croupe) ont été trouvés vers 1977 dans une fontaine-lavoir du hameau de Buzudic<ref>http://fr.topic-topos.com/vestiges-de-cavalier-a-languipede-landudal</ref>. Un fragment de colonne a été mis au jour quelque temps plus tard, vers 1985, ainsi que quelques blocs parallélépipédiques issus probablement du soubassement d'un monument disparu, probablement dédié à Jupiter<ref>Yvan Maligorne et Jean-Yves Éveillard, Colonnes de Jupiter en Bretagne : trois exemples attestés, "Revue archéologique de l'Ouest", 1996, consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rao_0767-709x_1996_num_13_1_1045</ref>.

Personnalités

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

<references group="Note"/>

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Palette Quimper Bretagne occidentale Modèle:Portail