Plomelin

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Modèle:Infobox Commune de France Plomelin {{#ifeq:1|0|[plɔmlɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française du département du Finistère, faisant partie de la région Bretagne.

La commune fait partie traditionnellement du Pays Glazik. Elle est située à Modèle:Unité environ de Quimper et de Pont-l'Abbé. Son territoire longe la rive droite de l'Odet vers le sud. Depuis les années 1970, elle s'est profondément transformée sous l'effet d'une forte progression de sa population.

Géographie

Modèle:Images

Situation

Fichier:Map commune FR insee code 29170.png
Carte de la commune de Plomelin

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France Plomelin est située en aval de Quimper sur la rive droite de l'aber de l'Odet, qui sert de limite orientale à la commune de l'anse de Kerogan à l'anse de Combrit. Plusieurs châteaux et manoirs (Keraval, Kerdour, Kerbernez, Kerambleiz, Rossulien, Pérennou, Kerouzien), visibles depuis l'Odet (ou encore celui de Bodivit qui est sur la rive de l'anse de Combrit), aussi accessibles par la "Route des châteaux" (RD 20), dominent l'Odet.

Le bourg s'est développé à l'écart de l'estuaire de l'Odet dans un vallon (à une cinquantaine de mètres d'altitude) échancrant le plateau formant l'essentiel du finage communal, situé aux alentours du bourg vers Modèle:Unité d'altitude, mais s'abaissant progressivement vers le sud de la commune jusqu'à une trentaine de mètres seulement. Le territoire communal est délimité au sud-ouest par le ruisseau du Corroac'h<ref>Paul Joanne, "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies", tome 2, 1890-1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73390r/f418.image.r=Plomelin?rk=21459;2</ref> qui se jette dans le fond de l'Anse de Combrit. Le ruisseau du Roudou, affluent de rive gauche du Corroac'h, échancre aussi la partie sud de ce plateau ; dans la partie nord de la commune, de petits affluents de l'Odet en font autant ; en conséquence, le relief de la commune est assez vallonné.

La proximité de la ville de Quimper a provoqué la création de nombreux lotissements depuis la décennie 1970, aux environs du bourg d'une part (notamment au nord du bourg jusqu'à Picheri, mais aussi à l'est du bourg), mais aussi aux alentours de plusieurs hameaux de la partie nord du territoire communal comme aux alentours de Croaz Kermel, Kerriou, Ti Lipic, Kerdavid, Pen Ménez, Penker et Porrajen ; les derniers cités, à proximité de l'odet, étant des lotissements formés de propriétés assez aisées.

Située en amont du Pont de Cornouaille (où passe le GR 34), la commune n'est pas soumise à la Loi littoral. La commune est toutefois parvenue à créer, de manière hélas discontinue, des tronçons de sentier pédestre le long de la rive droite de l'Odet, notamment le long de l'Anse de Kerongan, également de part et d'autre de la cale de Rossulien (notamment à hauteur des méandres de Vire-Court) et entre Meilh Mor et Lestremeur le long de l'Anse de Combrit.

Les rives de l'Odet en Plomelin

Géologie

Plomelin est en bonne partie formée de granulite (schisteuse et feuilletée)<ref>Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France, "Bulletin de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France", 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112503n/f311.image.r=Plomelin?rk=2746794;4</ref>, propice entre autres, comme dans la région de Fouesnant, à la culture de pommiers à cidre<ref>"La Cidrerie française", 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122454p/f122.image.r=Plomelin?rk=2682416;4</ref> (une variété de pommes est la "Douce amère de Plomelin"<ref>"La Cidrerie française", 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122459k/f169.image.r=Plomelin?rk=64378;0</ref>).

Transports

Le bourg de Plomelin est à l'écart des grands axes routiers, mais la commune est toutefois desservie par la voie expresse transbigoudène (D 785, ancienne Route nationale 785) qui traverse la partie nord-ouest du territoire communal (échangeurs de l'Avantage et de Ti-Lipig), ainsi que par la "Route des châteaux" (RD 20), laquelle donne accès aux sites de la rive droite de l'Odet et aux châteaux qui la bordent. L'Aéroport de Quimper-Bretagne est à proximité, mais sur le territoire de la commune de Pluguffan.

La voie verte, liaison GR 34 - GR 38 (ancienne voie ferrée de Quimper à Pont-l'Abbé) longe la limite ouest de la commune. Plusieurs tronçons de sentiers de randonnée longent, mais de manière discontinue, la rive droite de la ria de l'Odet.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1982 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Plomelin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Plomelin, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La cale de Rossulien est une cale bâtie en 1883 ; elle a été utilisée par les Français lors de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Elle a été restaurée en 1997. Rossulien est le site touristique le plus visité de la commune.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 10,4 % 273
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,7 % 44
Équipements sportifs et de loisirs 1,4 % 36
Terres arables hors périmètres d'irrigation 21,3 % 561
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 8,0 % 210
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 30,8 % 810
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 9,9 % 261
Forêts de feuillus 8,6 % 226
Forêts de conifères 3,8 % 100
Forêts mélangées 3,2 % 85
Zones intertidales 0,2 % 5
Estuaires 0,8 % 20
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploemerin vers 1330, Ploemelin en 1574, Plouveil en 1714<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web.</ref>.

L'étymologie du toponyme Plomelin est discutée (Modèle:Langue). Il pourrait être un hagiotoponyme qui vient du breton ploe (paroisse) et de "Merin" (connu aussi sous le nom de saint Merryn en Cornouailles britannique), un saint gallois <ref name=infobretagne />, disciple de saint Tugdual, également honoré en Bretagne (connu sous le nom de sant Vilin en breton), notamment à Lanmérin (Côtes-d'Armor)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une autre hypothèse existe : le nom proviendrait de saint Mellon, auquel l'église paroissiale est d'ailleurs dédiée<ref name="cef 8671">Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Préhistoire

Les menhirs de Pont-Menhir datent du Néolithique<ref name="Plomelin 82-25-62">Modèle:Lien web.</ref>. Un tumulus existait à Lezournon : il fut détruit par ses propriétaires dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Émile Cartailhac, "Dictionnaire archéologique de la Gaule : Époque celtique", tome II (H-Z), 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9763804h/f435.image.r=Plomelin?rk=21459;2</ref>.

Un souterrain datant de l'âge du fer a été découvert à Kervéo en Plomelin ; deux vases et des tessons y ont été découverts, datant de l'époque de La Tène<ref>P.-R. Giot et J.-P. Ducouret, Le souterrain de l'âge du fer de Kervéo en Plomelin, revue "Annales de Bretagne", 1968, consultable http://www.persee.fr/doc/abpo_0003-391x_1968_num_75_1_2439</ref>.

Antiquité

Modèle:Article détaillé Sur les rives de l'Odet, les restes d'une villa gallo-romaine se trouvent à Gorre Bodivit (découverts en 1834 et ayant à l'époque fait l'objet d'une campagne de fouille par Jean-Félix du Marhallac'h (alors châtelain propriétaire du château de Prennou) ont fait l'objet de nouvelles fouilles à partir de 2008<ref>http://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/plomelin-l-appel-de-la-villa-gallo-romaine-04-06-2015-10653289.php et http://www.letelegramme.fr/finistere/plomelin/journees-de-l-archeologie-la-villa-gallo-romaine-ouverte-au-public-15-06-2016-11108949.php</ref> et depuis 2014<ref>Jean-Charles Arramond et autres auteurs, Villa du Pérennou, "Rapport de fouille programmée. Troisième année de triannuelle 2014-2016", consultable http://bibliotheque.numerique.sra-bretagne.fr/files/original/cbb604ad36aac8081fcb4ad6ccf9b5c1.pdf</ref>) et de thermes (qui dépendaient de la villa gallo-romaine précitée) au Pérennou, également fouillés par Jean-Félix du Marhallac'h ; une partie du système de chauffe et des pavements furent transférés en 1873 au musée breton de Quimper ; le site fut nettoyé en 1889 par l'abbé Abgrall ; le site fut acquis en 2006 par le département du Finistère<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des poteries fines, décorées d'ornements en relief et timbrées au nom d'Albinus, des médailles à l'effigie de Tiberius Cæsar, de l'an 14 à l'an 37 après J.-C, d'autres de Victorin, tyran associé en Gaule à Postume entre 264 et 268, avaient été trouvées lors des fouilles réalisées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Bejamin Girard, "La Bretagne maritime"1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f330.image.r=Plomelin</ref>. Le site est inscrit à l'inventaire des Monuments historiques depuis le Modèle:Date- <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La villa gallo-romaine de Gorre-Bodivit

La campagne de fouilles de 2020 a permis d'étudier les niveaux gaulois antérieurs à la villa romaine, et de découvrir notamment 16 trous de poteaux monumentaux révélant la présence de quatre greniers à grains, ainsi que des poteries<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La partie résidentielle de la villa est constituée d'un bâtiment en "U", autour d'une cour centrale, mais les fouilles ont montré des traces d'une occupation gauloise antérieure<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un fanum a été mis à jour lors de la campagne de fouilles de 2023.

La statue d'un cavalier à l'anguipède, datant de l'époque gallo-romaine, trouvée près du manoir de Kerlot, se trouve dans le parc du château de Keraval<ref>http://mnesys-portail.archives-finistere.fr/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_cg29%2Fdatas%2Fir%2Fserie_fi%2FFRAD029_0000004FI%2Exml&page_ref=93460&lot_num=1&img_num=1&index_in_visu=</ref>.

La voie romaine allant de Civitas Aquilonia (Quimper) à Penmarch passait par Plomelin, un embranchement desservant la villa du Pérennou<ref>René Kerliver, "Étude critique sur la géographie de la presqu'île armoricaine au commencement et à la fin de l'occupation romaine", 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57839621/f92.image.r=Plomelin?rk=1716746;4</ref>.

Moyen Âge

Au Moyen Âge la paroisse de Plomelin faisait partie du Cap Caval<ref>Aurélien de Courson, "La Bretagne du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècles", 1863, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65691822/f176.image.r=Plomelin?rk=3154522;0</ref>.

Une motte féodale existe à Bossavarn ; c'est l'une des mieux conservée du Finistère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La famille du Menguen étaient seigneurs du dit lieu, situé dans la paroisse de Tréogat, mais aussi de Kerozal dans celle de Plomelin ; elle est présente aux réformations et montres entre 1442 et 1536, elle se fondit ensuite par mariage dans la famille de Kerraoul<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f172.image.r=Plomelin?rk=2446364;0</ref>. La famille Moreau, seigneurs de La Forest en Loctudy étaient aussi seigneurs de Keraval en Plomelin ; elle est présente aux réformations et montres entre 1426 et 1562<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f196.image.r=Plomelin?rk=2446364;0</ref>. Un écusson aux armes d'Augustin Moreau et de son épouse Marie Lhonoré (parents du chanoine Jean Moreau), qui fut substitut à la cour de Quimper au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est encastré dans le pignon de l'église paroissiale<ref name="PR 125068">Modèle:Lien web.</ref>.

La maison noble de Kerdour appartenait en 1480 à Yves Le Torcol, sieur de Kerdour, aussi seigneur du Queffros en Plogonnec<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f449.image.r=Plomelin?rk=2446364;0</ref> ; un écusson et le blason de la famille Le Torcol de Kerdour sont encastrés dans le pignon du bas du transept nord de l'église paroissiale<ref name="PR 125068" />. Une autre maison noble existait : le Trémeur<ref name="dictionnairehist03og">Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", volume 3, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist03og</ref>.

La bataille de Dour Ru oppose des paysans révoltés du Poher, dirigés par Yann Plouyé qui, après avoir mis à sac Quimper le Modèle:Date-, sont battus le Modèle:Date- à Penhars par une coalition regroupant des gentilhommes et bourgeois de Quimper aidés par des troupes ducales ; les insurgés en fuite sont écrasés et massacrés le Modèle:Date- au lieu-dit la Boixière en Pluguffan, surnommé depuis Dour Ru ("Eau rouge"), nom qui aurait pour origine l'eau rougie par le sang des révoltés. Un monument a été érigé en 1990 lors du 500e anniversaire de ce combat, juste à la limite communale avec Pluguffan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Époque moderne

La paroisse de Plomelin

Un écusson relevé au pignon de l'église de Plomelin présente les armes d'Augustin Moreau, substitut à la Cour de Quimper vers 1550 et de sa femme Marie Lhonoré, héritière de Keraval, qui furent les parents du chanoine Moreau, l'historien des Guerres de la Ligue en Bretagne<ref>Séance du 28 juillet 1928, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5786704t/f53.image.r=Plomelin?rk=128756;0</ref>.

René Mocam, sieur du Perennou, conseiller du roi, magistrat criminel au siège présidial de Quimper, fut pourvu de la charge de sénéchal de Quimper le Modèle:Date<ref>Marie-Thérèse-Armande-Frédérique de Saisy de Kerampuil, comtesse du Laz, "Généalogie de la maison de Saisy de Kerampuil", 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55351888/f261.image.r=Plomelin?rk=2124474;0</ref>.

Pierre de Jégado, chevalier, seigneur de Kerollain<ref>Paul Aveneau de la Grancière, "Notes historiques sur la paroisse de Pluguffan", 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474912f/f145.image.r=Plomelin?rk=236052;4</ref>, fonda le Modèle:Date l'abbaye Notre-Dame de Kerlot<ref name="infobretagne kerlot">Modèle:Lien web.</ref>, appartenant à l'Ordre de Citeaux, dont sa sœur, Élisabeth, fut la première abbesse<ref name="dictionnairehist03og" />. Cette abbaye fut transférée à Quimper dès 1668<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les bâtiments de Plomelin furent rasés.

Julien Maunoir prêcha une mission à Plomelin en 1656<ref>Edm.-M. P. Du V. , "Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de Jésus, apôtre de la Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f187.image.r=Plomelin?rk=1866962;0</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plomelin de fournir 9 hommes et de payer 59 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref name="bpt6k97412315">"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Bodivit?rk=21459;2</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plomelin en 1778 : Modèle:Citation bloc

L'ancienne paroisse de Bodivit

L'ancienne paroisse de Bodivit, délimitée par l'Odet et l'Anse de Combrit, est citée pour la première fois en 1405 dans un acte du Saint-Siège. Son nom voudrait dire "résidence de saint David", connu aussi sous le nom de saint Dewi<ref>Alexandre Marie Thomas, "Saint Pol-Aurélien et ses premiers successeurs", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9739054p/f30.image.r=Bodivit?rk=1008588;4</ref>. L'église, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut décrite en 1664 par Madame de Sévigné, dont la famille possédait le manoir voisin de Lestrémeur (anciennement "Lestrehentmeur", la "cour au-delà de la grande route" en breton) ; sa muraille est percée de meurtrières et un double portail de style gothique orne l'entrée : le colombier de Lestrémeur, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, haut de Modèle:Unité et ayant Modèle:Unité de circonférence, pouvant abriter jusqu'à 1 000 pigeons (il comprend 998 boulins), porte les armes de la famille de Sévigné.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Bodivit de fournir 5 hommes et de payer 32 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref name="bpt6k97412315" />.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Bodivit en 1778 : Modèle:Citation bloc Pierre Faroux représenta la paroisse de Bodivit à l'assemblée du tiers état de la sénéchaussée de Quimper en 1789<ref>René Kerliver, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", livre premier, les bretons, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58167704/f237.image.r=Bodivit?rk=901292;0</ref>.

Thomas-François Compagnon fut le dernier recteur de Bodivit ; il vécut dans le presbytère jusqu'en 1791, puis émigra en Espagne<ref>Manuscrit de M. Boissière. Liste des prêtres finistériens réfugiés ou déportés en Espagne, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f255.image.r=Bodivit?rk=987129;2</ref>. En 1802, la paroisse est rattachée à celle de Plomelin. La même année, Louis Le Déan du Glascoët<ref>La famille Le Déan a notamment comme ancêtre un sculpteur qui œuvra notamment dans la construction des églises paroissiales de Pleyben et de Pont-Croix</ref> (né en 1708 à Quimper, décédé le Modèle:Date à Bodivit), receveur des fermes, acheta le manoir de Penanros, alors en paroisse de Bodivit<ref>rené Kerviler, " Recherches et notices sur les députés de la Bretagne aux États-généraux et à l'Assemblée nationale constituante de 1789", 1885-1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5840514s/f106.image.r=Bodivit?rk=600861;2</ref> ; un de ses fils Jean-François Le Déan fut maire de Plomelin entre 1800 et 1802 et avec un autre de ses fils François Jérôme Le Déan<ref>François Jérôme Le Déan, né le Modèle:Date à Douarnenez, décédé le Modèle:Date à Bodivit, fit fortune dans la Compagnie des Indes, fut élu représentant du tiers état de la sénéchaussée de Quimper en 1789, devint maire de Quimper en 1791-1792 et à nouveau entre 1800 et 1803 ; il racheta le couvent des Cordeliers dans cette ville. Il fut fait baron d'Empire par [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et fut brièvement député du Finistère pendant les Cent-Jours.</ref>, tous deux rachètent l'église et le presbytère de Bodivit, transformant l'ancien presbytère, remanié et agrandi, en manoir ; l'ancienne église paroissiale, délaissée, tomba progressivement en ruine. Elle a été partiellement restaurée par les propriétaires actuels, des néerlandais.

Le cimetière de l'ancienne paroisse devint au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un cimetière privé où fut encore inhumé en 1894 Eugène Le Bastard de Kerguiffinec (né en 1820, décédé le Modèle:Date- à Quimper), fils de Jean-Marie Pierre Le Bastard de Kerguiffinec et d'Eugénie Félicité Françoise Le Déan (1781-1862), nièce de François Jérôme Le Déan ; une polémique et même un procès eurent lieu car le défunt, sur décision de sa sœur, Modèle:Mme Gueysse, née Le Bastard, eut des obsèques religieuses à Plomelin bien qu'il eusse manifesté le désir d'avoir un enterrement civil<ref>« Bulletin officiel du Ministère de l'intérieur », 1895 Modèle:Lire en ligne, journal La Lanterne, 4 mars 1895, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7505792t/f2.image.r=Bodivit?rk=450646;0 et journal La Croix, 12 février 1895, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k216021b/f3.image.r=Bodivit?rk=128756;0</ref>. L'ensemble de la presse parisienne de l'époque évoqua cette affaire.

Révolution française

La paroisse de Plomelin, qui comprenait alors 210 feux, élit trois délégués (Franços-Noël Souché de la Brémaudière, François-Louis Guitot, Yves Le Brusque), et celle de Bodivit, qui comprenait alors 45 feux, élit deux délégués (Pierre Farroux, Jacques Le Guillou) pour les représenter à l'assemblée du tiers état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2</ref>.

Le recteur de Plomelin en 1790, Jean Lagadec, fut nommé trésorier de la municipalité de Plomelin et prêta le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé et devint même membre du directoire du district de Quimper ; il fut emprisonné pendant la Terreur pour avoir donné asile à des Girondins en Modèle:Date- ; libéré, il renonça le 15 floréal an II (Modèle:Date) aux fonctions de prêtre constitutionnel de Plomelin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, des Girondins en fuite embarquèrent la nuit de Rossulien (qui appartenait alors à Françpis-Noël Souché de la Brémaudière, qui commandait alors le bataillon des Fédérés du Finistère) afin de s'enfuir en direction de Bordeaux<ref>Julien Trévédy, "Essai sur l'histoire de Concarneau", 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1454150/f197.image.r=Plomelin</ref>.

L'abbaye Notre-Dame de Kerlot servit de lieu de détention pendant la Révolution française. Elle a été démolie en 1972<ref name="infobretagne kerlot" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Pendant la monarchie de Juillet, la municipalité de Plomelin refusa de voter les fonds nécessaires à la création d'une école en application de la loi Guizot, « attendu que le mauvais état des chemins et la distance des villages au lieu central ne permettent pas aux cultivateurs d'y envoyer leurs enfants qui passeraient plus de temps dans le voyage qu'à l'école même »<ref>Modèle:Article</ref>.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plomelin en 1845 : Modèle:Citation bloc

Fichier:301 Victor Roussin.JPG
Victor Roussin : Les noces de Corentin Le Guerveur et d'Anne-Marie Kerinvel (1880, musée des beaux-arts de Quimper)

Le peintre Victor Roussin (né le Modèle:Date à Quimper, décédé en 1903 à Plomelin), avocat (son père Jean-François Roussin fut brièvement député du Finistère entre 1816 et 1820), époux de Sophie-Catherine Adamson, fille adoptive du général Cambronne, habita à partir de 1880 le château de Keraval en Plomelin. Il a peint toute sa vie de nombreux tableaux représentant la vie paysanne en Bretagne. Son tableau le plus célèbre, Les noces de Corentin Le Guerveur et d'Anne-Marie Kerinvel représente le mariage de son fermier qui ont lieu dans un hangar recouvert d'une tenture improvisée. On reconnait des faïences de Quimper et deux sonneurs animent la fête<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le seul homme en habits sur le tableau pourrait être un autoportrait du peintre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Le vase de Plomelin Paul du Chatellier.jpg
Le vase trouvé à Plomelin en 1875 (photographie de Paul du Chatellier)

La propriété du Perennou appartint à partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la famille du Marhallac'h : Jean-Félix du Marhallac'h, puis son fils Auguste du Marhallac'h, aménagèrent le parc<ref>Lucien Rossi, "Notice sur Modèle:Mgr Du Marhallac'h, protonotaire apostolique, vicaire général du diocèse de Quimper, ancien aumônier de mobiles", 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6581136w/f42.image.r=Plomelin?rk=278971;2</ref>. Le beau-frère de ce dernier, Louis de Carné, époux de Caroline de Marhallac'h, député du Finistère, en hérita ensuite.

La cale de Rozulien, sur l'Odet, construite en 1883, rendit « de très grands services aux agriculteurs des communes voisines pour le dépôt des engrais marins »<ref>Paul Joanne, "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies", tome 6, 1890-1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k733944/f218.image.r=Plomelin?rk=42918;4</ref>.

Gustave Flaubert décrit ainsi Plomelin en 1886 dans "Par les champs et par les grèves" : Modèle:Citation bloc En 1875, on déterra à Plomelin, entre les racines d'un chêne séculaire, une coupe en argent de Modèle:Unité de diamètre et Modèle:Unité de profondeur, en forme de vasque, soigneusement protégée par un pot de grès renversé ; au milieu de la vasque se trouve un bouton à la surface duquel on distingue un suaire entouré d'une légende latine en caractères du quatorzième siècle ; la légende dit (en traduction française): « Voici la face auguste et sainte ». Autour du bouton serpente un rinceau obtenu au repoussoir et d'un style qui rappelle l'orfèvrerie orientale. Au revers de la coupe sont gravés ces mots : « Rion ar druvil le vieu », indiquant peut-être le nom du dernier propriétaire de l'objet. Les archéologues ont sans hésiter reconnu ce vase pour avoir servi, dans le culte catholique, à donner la communion sous l'espèce du vin. Ce rite fut aboli par le concile de Constance en 1414, mais il subsista assez longtemps dans certaines contrées<ref>Paul du Chatellier, Le vase de Plomelin, " Bulletin monumental", 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k31060p/f794.image.r=Plomelin?rk=1652368;4 et journal Le Temps, Modèle:N° du Modèle:1er mars 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2260431/f3.image.r=Plomelin?rk=21459;2</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Alexandre Massé, Kerbernez et la fondation Massé-Trévidy

Fichier:Kerbernès Plomelin.jpg
L'orphelinat agricole et horticole de Kerbernès [Kerbernez] vers 1910 (carte postale Villard).

Alexandre Massé, un philanthrope quimpérois, achète en 1884 un domaine de Modèle:Unité sur les rives de l'Odet ; il fait construire en 1899 un orphelinat agricole et horticole, qui fonctionne à partir de 1901 (en 1911, il accueille 35 orphelins « instruits en agriculture et jardinage »<ref>Revue Les Annales politiques et littéraires, n° du 23 avril 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57640544/f21.image.r=Plomelin?rk=21459;2</ref>), mais les bâtiments sont achevés en 1913 par l'architecte Charles Chaussepied. Devenu "Fondation de Kerbernez" en 1910 à la suite du legs effectué par Alexandre Massé<ref>"Recueil des actes administratifs de la Préfecture du département de la Seine", août 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58282405/f17.image.r=Plomelin?rk=85837;2</ref>, l'établissement est alors reconnu d'utilité publique. Il est devenu en 1984 le Lycée de l'Horticulture et du Paysage de Kerbernez.

Parallèlement, la Congrégation des Sœurs de l'Adoration Perpétuelle du Saint Sacrement, responsable d'un orphelinat pour jeunes filles à Quimper depuis 1821, est à l'origine de la création en 1946 de l'association de Trévidy qui a fusionné en 2004 avec la fondation Massé pour former la Fondation Massé-Trévidy<ref>Modèle:Lien web.</ref>

La Belle Époque

La société de chasse Le Pic de Plomelin, qui « compte parmi ses membres les meilleurs fusils du Finistère » (dont le comte Charles de Carné et d'autres notables de la région) inaugura un coquet et luxueux pavillon de chasse à Kerpic dans les Montagnes Noires (par exemple, un tableau de chasse de 180 perdreaux, 30 lièvres, 27 grouses est évoqué pour une journée début Modèle:Date-)<ref>Journal La Presse, n° du 8 octobre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k550384d/f3.image.r=Plomelin?rk=85837;2</ref>, y élevant notamment des grouses<ref>Journal Gil Blas, n° du 19 octobre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7546294b/f2.image.r=Plomelin?rk=21459;2</ref>.

Le Modèle:Date-, l'école publique de Plomelin, jusqu'alors tenue par les Sœurs de la congrégation des Filles du Saint-Esprit est laïcisée par décret du préfet du Finistère par application de la Loi sur les congrégations<ref>'Journal des débats politiques et littéraires, n° du 7 septembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4809342/f4.image.r=Plomelin?rk=107296;4</ref>.

En Modèle:Date-, le maire de Plomelin fut suspendu pendant un mois par le préfet du Finistère « pour avoir refusé d'assister au tirage au sort des jeunes gens de la commune »<ref>Journal L'Aurore, Modèle:N° du 26 mars 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k728679s/f3.image.r=Plomelin?rk=42918;4</ref>.

L'inventaire des biens d'église à Plomelin en 1906 fut dans un premier temps empêché par une manifestation assez violente : Modèle:Citation bloc Trois jeunes valets de ferme, Germain Levenes, Jean Yeurch et Guénolé Le Nours furent condamnés en Modèle:Date- à des peines d'amende, et pour les deux derniers cités à 10 jours de prison, pour « violences aux agents et voies de faits envers des particuliers » lors des manifestations pour tenter d'empêcher l'inventaire des biens d'église à Plomelin<ref>Journal Le Figaro, Modèle:N° du 25 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k287297m/f4.image.r=Plomelin?rk=364808;4 et journal Le Temps, Modèle:N° du 26 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k238568z/f2.image.r=Plomelin?rk=42918;4</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Plomelin 029 Monument aux morts.jpg
Le monument aux morts de Plomelin

Le monument aux morts de Plomelin porte les noms de 104 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale (soit plus de 5% de la population communale en 1911<ref>Jean-Pierre Royant, "Plomelin. Racines et identités", UBAPAR, 1991.</ref>) ; parmi eux sept (Corentin Dénès<ref>Corentin Dénès, né le Modèle:Date à Plomelin, soldat au 7e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Arsimont (Belgique)</ref> (qui fut le premier mort plomelinois de la guerre), Alain Gestin, Vincent Hélias, Guillaume Lamy, Jean Pochet, Jacques Quiniou, Jean Tanneau) sont morts sur le front belge dès 1914, un (Michel Quéré) est décédé en captivité en Allemagne, un (François Droval<ref>François Droval, disparu en mer le Modèle:Date lors du naufrage du City-of-Athens à la suite de l’abordage de ce bâtiment par le croiseur cuirassé français Gloire</ref>) est disparu en mer en 1918, la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont René Trochu<ref>René Trochu, né le Modèle:Date à Plomelin, caporal au 118e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Laffaux (Aisne</ref>, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name="MémorialGenWeb 44978">Modèle:Lien web.</ref>. Quinze soldats plomelinois sont morts à Verdun et ses environs en 1916 et 1917, sept pendant la Bataille de la Somme, huit lors de l'offensive du Chemin des Dames. Comme on estime qu'entre 400 et 450 plomelinois ont été mobilisés, environ un sur quatre a été victime de la guerre<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 8 novembre 2018.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

L'adjudication des travaux de construction de la nouvelle mairie a lieu le Modèle:Date<ref>Journal L'Ouest-Éclair, Modèle:N° du 5 août 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657535t/f13.image.r=Plomelin?rk=1931340;0</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plomelin porte les noms de 5 personnes (M. Audren de Kerdrel, A. Berrou, Bertrand Kerbrat<ref>Bertrand Kerbrat, né le Modèle:Date à Landerneau, résistant, tué le Modèle:Date à Combrit (Finistère)</ref>, Germain Le Quéau<ref>Germain Le Quéau, né en octobre 1913 à Plomelin, soldat au [[27e régiment d'infanterie (France)|Modèle:27e bataillon de chars de combat]], tué à l'ennemi le Modèle:Date à Grugies (Aisne)</ref>, M. Le Quéau) mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="MémorialGenWeb 44978" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

Trois soldats originaires de Plomelin (Corentin Corai<ref>Corentin Corai, né le Modèle:Date à Plomelin, sergent-chef au 1er régiment de chasseurs parachutistes, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Hotrack (Tonkin)</ref>, Corentin Le Gall<ref>Corentin Le Gall, né le Modèle:Date à Penhars, brigadier-chef au [[1er régiment de chasseurs à cheval (France)|Modèle:1er régiment de chasseurs à cheval]], mort en captivité le Modèle:Date à Bin Lien (Tonkin)</ref>, P. Le Yeuc'h) sont morts pendant la Guerre d'Indochine<ref name="MémorialGenWeb 44978" />.

Tourisme

Château de plaisance dans une clairière sur la rive boisée d'une large rivière
Plomelin : le château de Kerambleiz dominant la rive de l'Odet.

Plomelin possède plus de Modèle:Unité de sentiers piétonniers. L’étendue de la commune permet aux promeneurs de découvrir un patrimoine naturel très varié : rives de l’Odet que l’on atteint par de petits sentiers aménagés en sous-bois, faune et flore des bois communaux, paysages de bocages dans la campagne. Les amateurs peuvent effectuer tout un circuit sur plusieurs kilomètres sans emprunter les voies communales. Près de l'anse de Combrit, une construction en bois permet quotidiennement d'observer les oiseaux en quête de nourriture, .

Économie

Plomelin est devenue une cité-dortoir de l'agglomération quimpéroise. elle dispose cependant de quelques entreprises, dont :

Politique et administration

Fichier:Ti-kêr Ploveilh.JPG
La mairie (Ti-Ker) de Plomelin

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Langue bretonne et jeux bretons

En breton la ville se nomme Ploveilh.

La commune a signé la charte Ya d'ar brezhoneg le Modèle:Date. Le Modèle:Date a été remis à la commune le label Ya d'ar brezhoneg de niveau 2, puis le Modèle:Date le label de niveau 3.

Le jeu de galoche bretonne serait pratiqué dans la commune depuis au moins 1925. Le club "La Galoche plomelinoise" fut créé en 1980 et organise chaque année un tournoi : "La Galoche d'or"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux et monuments

L'église paroissiale et les chapelles de Plomelin
  • D'autres chapelles ayant existé ont désormais disparu : la chapelle Saint-Nic, la chapelle Saint-Connec (dite aussi Saint-Conogan), la chapelle Saint-Tudy, la chapelle du Perennou<ref name="infobretagne" />.
  • La cale et le moulin à marée de Rossulien [Rozulien] :
    • La cale, bâtie en 1883, permettait le déchargement des sables et engrais marins. Aujourd'hui elle est essentiellement utilisée par les plaisanciers.
    • Le moulin, quant à lui existait bien avant (il date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et compte parmi les 8 moulins recensés sur la commune ; Le moulin à marée est toujours en ruine au bord du ruisseau et n'a plus fonctionné depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La partie habitée jusqu'après la Seconde Guerre mondiale, a été restaurée en 1997. Une roue à aubes avait été installée pour avoir de l'électricité après la guerre. Rossulien est un des sites touristiques les plus fréquentés sur la commune. Une association, "Les meuniers de Rossulien", soutenue financièrement par la société Krampouz, a entrepris depuis 2016 la restauration du moulin, l'achèvement des travaux étant effectif à l'automne 2020<ref>Sophie Benoit, Le moulin de Rossulien a enfin du grain à moudre, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 13 septembre 2020.</ref>.
  • Les châteaux des rives de l'Odet :
    • Le château de Kerambleiz (son nom signifie en breton "la maison du loup"), de style néo-gothique, construit par Étienne Roussin, ingénieur des Arts et Manufactures, fils de Victor-Marie Roussin, peintre et châtelain de Keraval et ami du grand collectionneur nantais Thomas Dobrée<ref>http://fr.topic-topos.com/chateau-de-kerambleiz-plomelin</ref>. Étienne Roussin fut dessiner autour de son castel un parc paysager romantique d'une superficie d'une vingtaine d'ha dominant l'Odet, agrémenté d'un temple, d'un bassin, de rochers et desservi par un débarcadère ; des traces d'occupation romaine du site furent découvertes lors de l'aménagement du parc<ref>A. Serret, "Catalogue du musée archéologique et du musée des anciens costumes bretons de la ville de Quimper", 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6340997f/f65.image.r=Plomelin?rk=386268;0</ref>. Devenu maire de Plomelin de 1882 à 1912 (sauf en 1887-1888), il fut aussi député du Finistère entre 1885 et 1889. Il vécut avec son épouse et ses 8 enfants à Kerambleiz jusqu'en 1901, année où il vendit Kerambleiz au marquis René Alexandre de Plœuc pour s'installer au château de Kerdour. Kerambleiz fut revendu après la Première Guerre mondiale à la famille Audren de Kerdrel. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château abrita des activités clandestines du réseau Johnny. En 1980 Kerambleiz fut acheté par la famille Alterio qui y organise des réceptions et loue des gîtes meublés. Le parc a beaucoup souffert lors de la tempête d'Modèle:Date-.

Modèle:Citation bloc

Les thermes de Perennou
Le château de Perennou

Le châtaignier géant du parc de Pérennou mesurait en 1977 7 mètres de circonférence à 1 mètre du sol<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1984 Christian de Broc, oncle du navigateur Bertrand de Broc, possède et entretient le Pérennou<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le manoir de Lestremeur et ses dépendances
    • Le manoir de Bodivit (en Plomelin)
Le manoir de Bodivit et ses dépendances

Un chêne de Bodivit à 5 mètres de circonférence à 1 mètre du sol. Il se trouve à proximité du colombier de Lestremeur<ref>Jean Auffret, "Les arbres vénérables de Bretagne", Les éditions de la Plomée, 2002, Modèle:ISBN.</ref>.

    • Le manoir de Penanros (en Plomelin)

Légendes

Une sage jeune fille, poursuivie par un galant très assidu, préféra se jeter dans l’Odet plutôt que de perdre son honneur. Une main surnaturelle lui fit franchir l’obstacle sans dommages. Le galant sauta à l’eau lui aussi mais trépassa. Dans les Vire-Court, on peut voir un grand rocher marqué de blanc : c’est le rocher du « Saut de la Pucelle », encore appelé le rocher du « saut prodigieux » (« Roc’h lamm ar gast »).

Événements

  • Tous les ans, depuis 1985, la commune accueille le Mondial Pupille de football. En Modèle:Date- a été organisée la 32e édition, réunissant 72 équipes provenant pour certaines d'entre elles de divers pays européens et même du Liban, d'Iran, de Russie, du Canada, du Brésil, etc. Ce tournoi est organisé sur divers sites de Cornouaille, les demi-finales et la finale se déroulant à Plomelin. Plus de 1 000 bénévoles participent à son organisation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le "Trail de plomelin" est organisé chaque année au mois d'octobre. Deux distances de 13 et Modèle:Unité superbes balades le long de la rivière "Odet". L'édition 2016 a réuni plus de 600 participants<ref>https://www.ouest-france.fr/sport/running/trail-de-plomelin-retrouvez-tous-les-resultats-4563234</ref>.
  • La Fête de la Musique au mois de juin.
  • La Fête de la Bière au mois d'octobre.

Personnalités liées à la commune

Jumelages

Fichier:Les jumelages de Plomelin.jpg
Les jumelages de Plomelin, en 2013.

La ville de Plomelin est jumelée avec deux villes d’autres pays :

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Serge Duigou, L'Odet, Éditions Palantines, Plomelin, 2007.

Sources

Notes et références

Notes

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Références

<references/>

Modèle:Palette Quimper Bretagne occidentale Modèle:Portail