7e régiment d'infanterie

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Modèle:Titre mis en forme Modèle:Infobox Unité militaire Le Modèle:7e d'infanterie (Modèle:7e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Champagne, un régiment français d'Ancien Régime, l'un des Six Grands Vieux. Il avait pour chant de marche Auprès de ma blonde.

Création et différentes dénominations

Colonels et chefs de brigade

L'unité a successivement été commandée par<ref>Modèle:Ouvrage</ref> :

1 Nommé au grade de général de corps d'armée.

2 Nommé au grade de général de division

Joseph Michel Boissin

Fichier:Colonel Joseph Boissin.jpg
Joseph Michel Boissin, colonel du Modèle:7e de ligne en 1815, buste fondu vers 1840. Le nom de l'artiste n'est pas connu.

Il s’engagea en 1793 comme simple soldat et gravit tous les échelons jusqu’au grade de colonel obtenu lors des Cent-Jours. Il participa à toutes les campagnes : en Égypte sous Bonaparte, en Italie et dans les Grisons, en Catalogne, sous Davout aux batailles de Collioure et Roses, aux deux campagnes d’Allemagne. Il fut blessé en 1806 à Iéna, eut trois chevaux tués sous lui en 1813, et fut à nouveau blessé à la bataille de Leipzig. Il participa à la campagne de Russie comme capitaine dans la jeune garde impériale. À son retour, il fut fait prisonnier de guerre à Dantzig. Il rentra en France en Modèle:Date-. Lors du retour de Napoléon de l’île d’Elbe, son régiment, le Modèle:7e RIL, commandé par Charles Angélique François Huchet de La Bédoyère accueillit, l’Empereur contrairement aux ordres de Louis XVIII. L’Empereur nomma La Bédoyère général et Boissin lui succéda comme colonel. Il reçut les médailles en bronze attestant de sa présence aux batailles et événements marquants auxquels il participa.

Après Waterloo, le Modèle:7e RIL fut dissous, les 90 officiers furent rayés des cadres et Labédoyère fusillé. Craignant la « terreur blanche », Boissin s’exila quelque temps en Belgique. Il emporta son dossier militaire original qui est encore aujourd'hui en possession de ses descendants ainsi que les médailles. Les copies de ses diverses promotions ont été fournies au Service historique de l'Armée de Terre à Vincennes. Lorsque Napoléon III accéda au pouvoir, le maréchal Exelmans, son camarade de toutes les campagnes, décora Boissin de la dignité de commandeur de la Légion d’honneur. En 1810, l'année même du mariage de Napoléon et Marie-Louise, Boissin avait épousé Thérèse Massin, fille du maire de Givet et de Charlemont. Le couple eut trois filles :

– Félicie qui épousa Armand le Chevalier, fondateur de l’Illustration, qui eut une nombreuse descendance ;
– Zélie qui épousa le docteur Pennès, qui eut également une nombreuse descendance ;
– Caroline qui mourut jeune.

Les trois filles furent élevées au collège de la Légion d’honneur. Boissin repose dans la chapelle familiale du château des Réaux, en Touraine.

Historique des garnisons, combats et batailles

Ancien Régime

Louis XIV

Louis XVI

En 1779, le régiment se trouve en Martinique pour participer à l'attaque des îles de Saint-Vincent et de la Grenade, possessions britanniques. Il est alors envoyé au secours des insurgés américains, en difficulté face aux Anglais. Il participe au siège infructueux de Savannah, puis rembarque pour la Martinique d'où il prend part à diverses opérations sur Saint-Domingue, Sainte-Lucie, jusqu'à la bataille des Saintes, après laquelle il rejoint Bordeaux en 1783.

Révolution et Empire

On avait appris le Modèle:Date, à Grenoble, le débarquement du bataillon de l'île d'Elbe au golfe Juan, et le 6 la marche du corps impérial sur Grenoble.
Le général Bouchu fait alors mettre en batterie 50 pièces sur les remparts par le [[4e régiment d'artillerie (France)|Modèle:4e]].
C'est à 2 heures de l'après-midi de ce jour que le colonel de La Bédoyère enleva le 7e régiment d'infanterie qu'il commandait et disparut avec lui par la porte de Bonne restée ouverte. Le commandant supérieur songea alors, mais trop tard, à fermer la place. Le soir, le général Marchand donne l'ordre à la garnison de se rendre au fort Barraux. Le 4e d'artillerie sort de Grenoble à 9 heures, au moment même où l'Empereur y entrait. Il faisait nuit noire, le colonel Claude Joseph Antoine Gérin et le major Etchegoyen arrivèrent seuls au fort Barraux.


Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période

Officiers blessés ou tués en servant au Modèle:7e entre 1808 et 1814 :

  • Officiers tués : 19
  • Officiers morts de leurs blessures : 18
  • officiers blessés : 122

1815 à 1848

  • 1830 : Une ordonnance du Modèle:Date- créé le Modèle:4e et porte le régiment, complet, à Modèle:Nombre<ref>Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151</ref>.

Second Empire

En 1850, le régiment est en garnison à Belfort.

Le régiment participe à l'expédition du Mexique dans la Modèle:1re (général Brincourt) au sein de la [[2e division d'infanterie (France)|Modèle:2e d’infanterie]] (général de Castagny) et est stationné dans l'État de Durango jusqu'au Modèle:Date-. Passant par Queretaro le régiment rejoint Mexico (Modèle:Date--Modèle:Date-). Il couvre l'arrière du retrait français et est l'une des dernières unités embarquées (partie sur le Castiglione, partie sur le Souverain).
En 1869 il est en garnison à Paris. Après la guerre de 1870 à Lyon puis à Cahors.

1870 à 1914

Le 24 novembre 1870, durant la guerre franco-allemande, les Modèle:8e des Modèle:2e et Modèle:3e du Modèle:7e d'infanterie de ligne qui composaient le [[29e régiment de marche|Modèle:29e régiment de marche]] furent engagés dans les combats de Chilleurs, Ladon, Boiscommun, Neuville-aux-Bois et Maizières dans le Loiret

Première Guerre mondiale

Modèle:Article détaillé

À la [[131e division d'infanterie|Modèle:131e d'infanterie]] de Modèle:Date- à Modèle:Date-

1914

1915

1916

1917

  • Marne : Mont Haut, Le Casque, Mont Perthois (avril-mai)

1918

Entre-deux-guerres

Le régiment est dissous le Modèle:Date-<ref>Modèle:Chapitre</ref>.

Seconde Guerre mondiale

  • Reconstitué Modèle:Date- sous les ordres du lieutenant-colonel Paquelier il appartient à la [[32e division d'infanterie (France)|Modèle:32e d'infanterie]]. Régiment d'infanterie de réserve A type Nord-Est ; il est mis sur pied par le centre mobilisateur d'infanterie 72 de Valdahon. Le régiment avance en Belgique après l'offensive allemande du Modèle:Date-, puis se replie sur Lille et Dunkerque où il est pris au piège comme tant d'autres unités de l'armée française. Le régiment est dissous. Il renaît formellement en Modèle:Date- à partir d'unités de la Résistance nées dans la clandestinité à Bordeaux et dans sa région. Il se voit notamment confier, dans le Médoc, la protection de Bordeaux et la préparation de la reprise de la poche de la pointe de Graves, qui ne tombe que le Modèle:Date-. Le régiment est à nouveau dissous en Modèle:Date-.

De 1945 à 1977

Guerre d'Algérie

Le régiment est reconstitué en 1956 et est envoyé en Algérie jusqu'en 1962.

Au cessez-le-feu du Modèle:Date- en Algérie, le 7°RI créé comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale.(Accords d'Evian du Modèle:Date-) Le 7°RI forme une unité de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 441°UFL-UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de Militaires Musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire Algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.

Dissous et reconstitué une nouvelle fois en 1968 il est incorporé aux Forces françaises en Allemagne à Landau in der Pfalz, en Rhénanie-Palatinat, et à Neustadt an der Weinstrasse, où il est à nouveau dissous en 1977.

Fichier:7e Régiment d’Infanterie, Centre Commando CHAMPAGNE.jpg

Drapeau

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref>Décision Modèle:N° du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, Modèle:N°, 9 novembre 2007.</ref>,<ref>Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie.</ref>:

Fichier:Fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.jpg
Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918

Fichier:7 rég inf m 1880 av CG.png Fichier:7 rég inf rev m 1880.png

Décorations

Devise

  • « Valeur et discipline, puis sans peur et sans reproche ».
  • La devise « Je suis du régiment de Champagne » a aussi été utilisée.

Les différents drapeaux du régiment

Modèle:Autres projets

Règlement de 1804<ref name="drapeaux.org">Modèle:Lien web.</ref>
  • Légende avers : "L'empereur des Français au Modèle:7e régiment d'infanterie de ligne"
  • Légende revers : "Valeur et discipline (N° du bataillon) bataillon "
  • Légende tablette de l'aigle : Modèle:Citation ;
Règlement de 1812<ref name="drapeaux.org"/>
  • Légende avers : "L'empereur Napoléon au Modèle:7e régiment d'infanterie de ligne"
  • Légende revers : vide
  • Légende tablette de l'aigle : Modèle:Citation ;
Règlement de 1814<ref name="drapeaux.org"/> (Modèle:1re Restauration)
  • Légende avers : "Le Roi au régiment d'Orléans Modèle:7e régiment d'infanterie de ligne ;
Règlement de 1815<ref name="drapeaux.org"/> (Cent-Jours)
  • Légende avers : "L'empereur Napoléon au Modèle:7e régiment d'infanterie de ligne"
  • Légende revers : vide
  • Légende tablette de l'aigle : Modèle:Citation ;

Uniformologie

Personnalités ayant servi au sein du régiment

Sources et Bibliographie

Modèle:Légende plume

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail