Saint-Nic

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Nic {{#ifeq:1|0|[sɛ̃nik]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

La commune fait historiquement partie du pays Glazik, et plus localement du Porzay. Elle est située à l'entrée sud de la presqu'île de Crozon.

Description

Modèle:Images

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France La commune de Saint-Nic, s'étend depuis les flancs sud-ouest du Ménez-Hom; le sommet principal, haut de Modèle:Unité, se trouve dans la commune de Dinéault, mais le sommet secondaire dénommé "Hielc'h", haut de Modèle:Unité, est situé en Saint-Nic et forme le point le plus élevé du finage communal, en pente orientée vers le sud-ouest ; les pentes, assez fortes par endroits, forment plusieurs gradins descendant progressivement vers l'Océan Atlantique. Seule la partie la plus à l'ouest, autour du hameau de Leuré, est relativement plane, formant un plateau vers Modèle:Unité d'altitude.

Le bourg est situé vers une soixantaine de mètres d'altitude. Il est situé à une certaine distance de la côte, sur un plateau : c'est là une caractéristique commune à de nombreuses communes littorales bretonnes (par exemple à Argol, Crozon, Plomodiern, Ploéven, etc..) les premiers immigrants bretons fixèrent le centre de leurs plous à l'intérieur des terres, probablement par crainte des pirates saxons<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La plage de Pentrez
Fichier:024 Pentrez.jpg
La plage de Pentrez à marée basse vue du carrefour entre la route des falaises et celle en direction de Crozon.
Fichier:Pano Pentrez.jpg
Vue panoramique de la plage de Pentrez.

De minuscules fleuves côtiers dévalent les pentes : celui de Cameros forme la limite communale avec Argol ; le ruisseau de Creac'h Milin occupe une position relativement centrale dans la commune, passant à l'ouest du bourg et se jetant dans l'Océan Atlantique au nord de la plage de Pentrez ; un autre, encore plus modeste , forme la limite avec Plomodiern, séparant la plage de Pentrez de son prolongement méridional, la plage de Lestrevet, située donc en Plomodiern , le tout étant dénommé "La Lieue de Grève".

Le littoral présente un aspect très contrasté entre la plage de Pentrez, découvrant largement à marée basse, et bordée de dunes de faible hauteur (Modèle:Unité maximum) et d'une zone marécageuse dans sa partie sud d'une part, et les falaises atteigant jusqu'à Modèle:Unité d'altitude situées entre le nord de la plage de Pentrez et la plage de Caméros, de part et d'autre de la pointe de Kéréon.

Les falaises entre Pentrez et Cameros et la plage de Cameros

Habitat

Toute la partie nord et nord-est du territoire communal est inhabitée, couverte de landes et de bois, en raison de l'altitude et des pentes ; le hameau le plus élevé est celui de Kergoat Côme, à Modèle:Unité d'altitude. La partie centrale du finage communal présente un habitat rural dispersé en hameaux et fermes isolées. Le bourg a modérément grossi avec la création de quelques lotissements au nord du bourg ancien.

L'urbanisation balnéaire s'est concentrée en bordure de la partie nord de la plage de Pentrez, autour des hameaux de Bernal, Kervengard et Pors Moreau ; plusieurs commerces, notamment des restaurants, et des campings, ont été créés le long de cette plage.

Transports

La partie nord de la commune est traversée par la D 878 (ancienne route nationale 787) qui, venant de Châteaulin, contourne par le sud-ouest le massif du Ménez-Hom, avant de poursuivre en direction de Crozon. Le bourg de Saint-Nic est relié à cet axe routier via la D 63 en direction de Crozon et la D 108 en direction de Châteaulin.

La route longeant la plage de Pentrez correspond à une ancienne voie romaine, puis à la route royale (le tracé passait alors sur la Lieue de Grève elle-même) allant de Quimper à Lanvéoc en direction de Brest , via la traversée de la Rade de Brest. Cette route, inadaptée à un trafic routier important de transit en raison de son étroitesse et de sa traversée de la zone balnéaire de Pentrez est toutefois encore très empruntée car elle reste l'itinéraire le plus court pour aller de Quimper à Crozon.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Segal S A », sur la commune de Saint-Ségal, mise en service en 1985<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanvéoc », sur la commune de Lanvéoc, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Nic est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,4 %), zones agricoles hétérogènes (36,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12 %), forêts (5,7 %), zones urbanisées (5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %), zones humides côtières (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Toponymie

Le nom de la commune proviendrait du nom d'un saint breton dénommé Saint Maeoc ou saint Maëc ou saint Mayeux ou saint Mieux ou saint Mic ou saint Nic. Le nom de la paroisse apparaît dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dans des chartes sous les noms de Plebs Sent Nic in pago Porzoed ou Plebs Sent Mic, puis au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous le nom de Seinctnic, puis en 1410 sous celui de « Saint Vic » et en 1599 Saint Nic<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.

Le nom Pentrez provient des mots bretons pen (signifiant "cap") et trez ("sable").

Histoire

Préhistoire

Fichier:Dolmen de Menez Lié.jpg
Saint-Nic : le dolmen de Menez Lié.

Le menhir de Lescorveau faisait partie d'un alignement de quatre menhirs situés à proximité et déplacés vers 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref>; deux autres menhirs sont visibles, l'un au Gorrequer (haut d'environ Modèle:Unité, déplacé lui aussi, il se trouvait initialement probablement au milieu des ruines du manoir de Penhoat)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'autre à Coathérel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un dolmen subsiste à Menez Lié.

Antiquité

Des vestiges gallo-romains, notamment d'une saunerie, ont été découverts à Pentrez. Une construction gallo-romaine (un poste d'observation ?) située à mi-hauteur de la falaise exposée au sud située au nord de la plage de Pentrez est signalée comme « ayant été emportée par la mer, avec une partie de la falaise » en 1872<ref>R.-F. Le Men, La cité des Osismiiet la cité des Veneti, "Revue archéologique", 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203592m/f109.image.r=Pentrez?rk=1416316;0</ref>.

Moyen Âge

Des historiens ont attribué au roi Gradlon la fondation de l'abbaye de Landévennec : dans un texte fort peu connu, Bachelot de la Pylaie a retrouvé à Plomodiern, c'est-à-dire sur les bords de l'ancienne palud, le souvenir d'un usage caractéristique en vigueur à la veille de la Révolution : « Nous rencontrons, au bord des sables de Pentrez, une grande roche (...) sur laquelle chaque nouvel abbé de Landévennec, entouré de ses confrères et des vassaux qui ressortaient de cette maison, répétait la formule de la prise de possession selon la coutume ordinaire des bénéficiers et là, faisant face à la baie de Douarnenez, il renouvelait ainsi les témoignages de la reconnaissance que les religieux de Landévennec conservaient au roi Gradlon, le fondateur de leur monastère. (...) Cette cérémonie, et surtout l'endroit où elle s'accomplissait, viennent se joindre aux traditions pour confirmer l'existence de la ville d'Ys dans ce somptueux bassin occupé maintenant par l'océan »<ref>Henri Queffélec, "Tempête sur la ville d'Ys", 1962, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33526026/f25.image.r=Plomodiern?rk=6759690;0</ref>.

Issue d'un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plomodiern, Saint-Nic dépendait du diocèse de Cornouaille<ref name="infobretagne" />.

Le fief de Kéménet [Quéménet] comprenait alors les paroisses de Saint-Nic, Plomodiern, Ploéven, Plounevez [Plonévez-Porzay] et une partie de Locronan, ainsi que Penhars<ref>Paul Aveneau de La Grançière, "Notes historiques sur la paroisse de Pluguffan, avec notices généalogiques sur la plupart des familles de la Basse-Bretagne", 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474912f/f83.image.r=Crozon?rk=6566556;0</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Hoël II de Bretagne, duc de Cornouaille, fit don du village de Pentrez à la cathédrale Saint-Corentin, en reconnaissance de la victoire qu'il remporta sur les seigneurs ligués contre lui, lors de son retour d'un pèlerinage à Rome et en Terre Sainte « sur la tombe des apôtres » effectué entre 1072 et 1078<ref>Barthélémy-Amédée Pocquet du Haut-Jussé Les Papes et les Ducs de Bretagne COOP Breizh Spézet (2000) Modèle:ISBN Modèle:P.27 et Modèle:P.37, note Modèle:N°.</ref> .

Une révolte paysanne (jacquerie) éclata en 1489 en Cornouaille selon les dires du chanoine Jean Moreau : ce soulèvement paysan était contre l'introduction en Bretagne voulue par la noblesse de la loi féodale française substituée à la plus libérale "coutume du pays", le bail à domaine congéable. L'événement est ainsi décrit par l'historien Jean-Pierre Leguay: « Les paysans d'une quinzaine de paroisses dont Plouyé, Plonévez-du-Faou, Plomodiern, Saint-Nic... forment une "commune" qui se donne pour but de prendre Quimper et de la mettre à feu et à sang… Il est possible que "l'effroi" ait eu comme origine le congédiement par des propriétaires citadins de fermiers et convenanciers (…). »<ref>Jean-Pierre Leguay et Hervé Martin, "Fastes et malheurs de la Bretagne ducale 1212-1532", éditions Ouest-France Université, 1982, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3381952n.r=Plomodiern?rk=6824068;0</ref>. La répression fut rapide et brutale.

La famille de Pentrez était seigneur du dit lieu : présente aux réformations et montres de l'évêché de Cornouaille entre 1423 et 1562, elle fut reconnue d'ancienne extraction noble en 1669. Alain de Pentrez, vivant en 1481, épousa Aliette du Faou, dame de Botmel<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", édition 2, tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f258.image.r=Pentrez?rk=1201722;4</ref>.

Époque moderne

Trois nobles de Saint-Nic étaient présents à la montre de l'évêché de Cornouaille qui se tint à Quimper en 1562 : Morice Guermeur, Pierre Geffroy (sieur de Kermorgilly) et Hervé Goulhezre.

En 1590, pendant les guerres de la Ligue le brigandage, les loups (qui pullulaient dans les environs du Ménez Hom)et les épidémies désolèrent le pays, au point de le vider d'une bonne partie de ses habitants. La Lieue de Grève, qui servait aussi de lieu de passage pour les troupes, fut empruntée en 1594 d'abord par les troupes du maréchal d'Aumont (qui était du parti du roi Henri de Navarre, puis par celles du général espagnol Don Juan del Aguila, qui soutenait les Ligueurs en direction du fort de Crozon situé à la Pointe des Espagnols. Les deux armées repassèrent par Saint-Nic à leur retour ; le passage de ces troupes peu disciplinées n'allait pas sans graves inconvénients. Des chefs de bandes de brigands ravageaient aussi le pays.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la construction de l'actuelle église paroissiale, commencée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut achevée, la chapelle Saint-Côme et Saint-Damien reconstruite, la chapelle Saint-Jean et la Chapelle-Neuve construites. Le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Saint-Nic en 1652.

Cette commune est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets rouges en 1675.

Un arrêt du Conseil du roi en date du Modèle:Date-, « portant règlement pour les Toiles à voiles qui se fabriquent à Lokornan, Poulan, Plonevez, Porzay, Mahalon, Melard, Plomodiern, Ploveren, Saint-Nie [Saint-Nic], Cast, Quemeneven, Guengat et autres lieux des environs en Bretagne » ordonne « que les dites Toiles feront marquées aux deux bouts des noms et demeures des fabriquans, ou de ceux qui font fabriquer» et « marquées comme deffus de la marque du bureau [des toiles] »<ref>Modèle:Article.</ref>.

La « maladie de Brest » (le typhus) gagna en Modèle:Date- la presqu'île de Crozon et dans les premiers jours de mars se répandit dans la subdélégation du Faou. « Le Modèle:Date- il a déjà envahi Ploumodiern, Ploéven, Plounévez-Porzay, Locronan, Saint-Nic, Dinéaud. Le chirurgien envoyé dans cette région compte déjà 73 morts et 100 malades à Plounévez-Porzay, 117 morts et 127 malades à Ploumodiern, 35 morts à Ploéven »<ref>A. Dupouy, Les épidémies en Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, revue "Annales de Bretagne", n° de novembre 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f37.image.r=Ploeven?rk=1802584;0</ref>.

Fichier:Cassini Saint-Nic Plomodiern.jpg
Carte de Cassini de Saint-Nic et Plomodiern (1784).

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Saint-Nic de fournir 10 hommes et de payer 65 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Saint-Nic en 1778 : Modèle:Citation bloc Dans la suite de ce texte, Jean-Baptiste Ogée décrit longuement les trois sommets du Ménez-Hom et les pratiques, y compris les sacrifices humains, qu'il attribue aux druides<ref>https://archive.org/details/dictionnairehist04og/page/350/mode/2up</ref>, ce qui a été par la suite largement contesté par les historiens.

Révolution française

À la veille de la Révolution, Saint-Nic compte 764 habitants répartis en 128 feux. Depuis un temps immémorial deux foires importantes s'y tenaient, l'une le mardi de la Pentecôte, à Saint-Côme très probablement, l'autre le Modèle:Date-, au bourg (elles furent supprimées toutes deux en 1810 par décret). Joseph Charles Le Nir était alors recteur et Antoine Marie Le Hars curé de Saint-Nic<ref>http://www.infobretagne.com/saint-nic-municipalite-paroisse.htm</ref>.

Le Modèle:Date- le recteur et le curé prêtèrent tous les deux le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé ; un vicaire, Mathurin Quiniquidec, le prêta le Modèle:Date-<ref>http://www.infobretagne.com/saint-nic-prestation-serment.htm</ref>. Les signes rappelant l'Ancien Régime et la féodalité furent détruits dans les églises et chapelles dans le courant de l'année 1791, notamment les blasons et armoiries, y compris ceux des vitraux<ref>http://www.infobretagne.com/saint-nic-abolition-privileges.htm</ref>. Pierre Larour, de Brenalen, devint le premier maire de Saint-Nic ; il fut aussi élu capitaine des grenadiers de la Garde nationale le Modèle:Date-. Hervé Guéguéniat, de Penanvoez, devint maire de Saint-Nic. Quatre Saint-Nicais (Hervé Passéménou [Parcheminou] ; Jean Quinaou ; Corentin Passéménou [Parcheminou] et Yves Lastennet) furent volontaires pour servir dans les batteries de Quélern et Cornouaille<ref>http://www.infobretagne.com/saint-nic-gardes-nationaux.htm</ref>

Les biens des émigrés de la commune (de Moëllien-Gouandour, propriétaire de Porzandour ; de Kergariou, propriétaire de Porzamborgne ; de Brézal-Tinténiac, propriétaire du manoir et du moulin de Pentrez ; de Bouteville, propriétaire du Petit-Launay ; de Kersauson<ref>Jacques Mathurin Julien de Kersauson, seigneur de Kerivynic-Pentrez, Rostellec et autres lieux, né en 1723 à Landerneau, décédé sans héritiers, voir Joseph Marie de Kersauson de Pennendreff, "Histoire généalogique de la maison de Kersauson", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649073/f351.image.r=Pentrez.</ref> ; Jacques-Etienne de Trédern, de Coativrac'h, seigneur de Guermeur) furent vendus comme biens nationaux<ref>http://www.infobretagne.com/saint-nic-emigres-confiscation-biens.htm</ref>. Le 6 messidor an II (Modèle:Date-)Guillaume Le Droff, de Lessinguy, par ailleurs cultivateur et secrétaire greffier, fut nommé instituteur dans la commune, mais il fut remplacé moins d'un an plus tard par un couple d'instituteur, lesquels ne restèrent pas longtemps et Saint-Nic resta encore sans école pendant presque un siècle<ref name="infobretagne.com">http://www.infobretagne.com/saint-nic-presbytere-ecole-eglise.htm</ref>.

L'abbé Corentin Parcheminou a décrit les réquisitions de froment, seigle, bois, bœufs (les paysans utilisaient des bœufs attelés à l'époque), etc.., auxquelles durent de mauvaise grâce se soumettre les habitants de Saint-Nic entre 1792 et 1794<ref>http://www.infobretagne.com/saint-nic-fraudes-resistance.htm</ref>. D'autres durent servir comme canonniers gardes-côtes, notamment pour surveiller la Lieue de Grève, en raison de la Guerres de la Révolution française contre les Anglais, puis pendant les Guerres napoléoniennes<ref>http://www.infobretagne.com/saint-nic-troupes-soldats-anglais.htm</ref>.

Après la Terreur, l'abbé Hervé Calvez, de Penanvoez, fut le 26 vendémiaire an IV (Modèle:Date-) élu recteur constitutionnel de Saint-Nic<ref>http://www.infobretagne.com/saint-nic-garde-nationale-instituteur.htm</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Une épidémie de dysenterie sévit en 1826 à Saint-Nic, Telgruc et Argol. « La maladie a sévi surtout aux lieux les plus humides, et dans ceux qui étaient infectés par le voisinage du fumier et de débris végétaux en putréfaction. La maladie s'est développée à une époque où des pluies continuelles venaient de succéder à une température très chaude. Elle consistait en une dysenterie qui attaquait surtout les vieillards et les enfants ; elle se compliqua souvent chez ces derniers d'une rougeole de mauvaise nature. Elle fut grave, car dans un village sur une population de 120 individus, 23 périrent en un mois et en général ma mortalité fut, dans les deux derniers mois de la maladie, double de ce qu'elle avait été dans toute l'année qui avait précédé »<ref>Société de chimie médicale (France), "Journal de chimie médicale, de pharmacie et de toxicologie", 1827, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97401518/f308.image.r=Argol?rk=9699618;4</ref>.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Nic en 1845 : Modèle:Citation bloc En 1852, J.-M.-P.-A. Limon indique que les habitants de Saint-Nic coupent tous les ans, conformément aux décisions du conseil municipal les « herbes marines » (goémon)<ref>J.-M.-P.-A. Limon, "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère", 1852, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5688569v/f379.image.r=Porzay?rk=4742512;4</ref>.

L'aménagement du passage de la Lieue de Grève

Rousseau, conseiller général, dit dans un rapport écrit en 1872 à l'intention du Conseil général du Finistère : « Actuellement , la route présente une lacune de Modèle:Nobr mètres entre l'embouchure du ruisseau de Stang-ar-Rible et le village de Pentrez : elle emprunte la grève pour franchir cet intervalle. Cet état de choses constitue un véritable danger, surtout aux époques de grande marée et pour la circulation de nuit. MM. les Ingénieurs rappellent que des voyageurs ont péri sur ce point, emportés par les vagues. De plus, aux abords de la lacune, la route actuelle présente, du côté de Quimper, une déclivité qui atteint 0,16 m par mètre, et, du côté de Lanvéoc, sur une longueur de 2 kilomètre environ, une série de pentes et contre-pentes qui dépassent 0,10 m [par mètre] ». Le programme d'aménagement de cette route fut adopté<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55646502/f394.image.r=Pentrez?rk=1330478;4</ref>.

Du sable calcaire était extrait de la Lieue de Grève pour des besoins agricoles comme l'indique la revue "Annales agronomiques" publiée en 1878<ref>"Annales agronomiques, 1878, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6378182j/f150.image.r=Pentrez?rk=1523612;4</ref>

La création tardive des écoles

En 1887 la commune de Saint-Nic fut dans l'obligation de construire une école publique de garçons afin de respecter la loi du Modèle:Date- sur les constructions d'office qui oblige les communes dépourvues d'école publique à en construire une<ref>Journal La Lanterne, n° du 6 septembre 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7504517v/f3.image.r=Tr%C3%A9babu?rk=1008588;4</ref>. En Modèle:Date-, un rapport du Conseil général du Finistère indique l'ouverture d'une école de garçons à Saint-Nic, ce qui réduit alors à 28 le nombre des communes du département encore sans école<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", avril 1872, page 8, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562178s/f8.image.r=Perguet.langFR</ref> ; elle ouvrit le Modèle:Date-, dirigée par une religieuse du Saint-Esprit. Une école de filles semble avoir existé à partir de 1863 (son existence est attestée en 1865)<ref name="infobretagne.com"/>.

Les orphelins de l'Assistance publique étaient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et dans les premières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle nombreux à être élevés dans les communes de Telgruc, Argol, Saint-Nic, etc.<ref>"Bulletin des congrégations", n° du 29 janvier 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57579203/f7.image.r=Telgruc?rk=21459;2</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Adrien de Baroncelli écrit vers 1900 que « la route de Quimper traverse, à la plage de Pentrez, la Lieue de grève, partie de la route tracée dans le sable, seulement par le passage des voitures, et sur laquelle nous n'engageons pas le cycliste à s'aventurer »<ref>Adrien de Baroncelli, "La Bretagne, plages bretonnes", Modèle:2e édition, 1890-1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57727101/f69.image.r=Telgruc?rk=1030048;0</ref>.

Le Modèle:Date- un service d'automobile commença à fonctionner entre Châteaulin et Crozon : « le départ de Crozon a lieu le matin vers sept heures et le retour de Châteaulin vers cinq heures du soir. Le trajet est effectué en moins de deux heures, en desservant les bourgs de Telgruc, Saint-Nic et Plomodiern. (...) La voiture, qui est très confortable, peut contenir dix places au maximum »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 28 mai 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6392603/f3.image.r=argol?rk=300430;4</ref>.

Fichier:Langue bretonne Châteaulin.jpg
Protestation de 12 maires de l'arrondissement de Châteaulin (dont le maire de Saint-Nic) qui déclarent refuser d'indiquer sur les certificats de résidence des curés s'ils utilisent la langue bretonne lors de l'instruction religieuse (catéchisme, sermons).

En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par François-Virgile Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Saint-Nic, l'abbé Berthou, écrit que ses paroissiens « n'ont qu'une connaissance très imparfaite du français » ; il ajoute que « dans la paroisse de Saint-Nic, il n'y a que le catéchisme breton : les parents et les catéchistes ne l'enseignent que dans cette langue »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La fermeture de l'école congrégationniste en vertu des décrets d'application de la loi sur les congrégations se produisit le Modèle:Date- : « À Saint-Nic la fermeture de l'école fut opérée par MM. Martin et Moerdès, commissaires à Brest, assistés de trois brigades de gendarmerie venues de Châteaulin, de Crozon et d'Argol ; les sœurs ouvrirent elles-mêmes les portes de l'école pendant qu'un millier de personnes les acclamaient »<ref>Journal Le Temps, n° du 10 août 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2372168/f3.image.r=Argol?rk=321890;0</ref>.

Fichier:Fête Pentrez 1908.jpg
Le programme des fêtes de Pentrez-les-Bains organisées en 1908 (journal L'Ouest-Éclair du Modèle:Date-).

En 1911, Paul Gruyer indique l'existence de deux petits hôtels, l'un au bourg de Saint-Nic (dénommé "À la descente des voyageurs"), l'autre à Pentrez (l'"Hôtel des Dunes"), à prix modérés, et de quelques chalets, loués deux cents francs par mois environ dans cette « petite station balnéaire en formation »<ref>Paul Gruyer, "Bains de mer de Bretagne, du Mont Saint-Michel à Saint-Nazaire : guide pratique des stations balnéaires avec leurs voies d'accès et leurs principales excursions", 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55305260/f212.image.r=Pentrez?rk=236052;4</ref>. Déjà en 1890 la Compagnie du Chemin de fer d'Orléans proposait des billets à prix réduit à destination des "Bains de mer de l'Océan", notamment pour Châteaulin (Pentrez, Crozon-Morgat)<ref>Journal Le Pays, n° du 3 mai 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4673084s/f4.image.r=Pentrez?rk=21459;2</ref>. Des fêtes étaient organisées à "Pentrez-les-Bains" chaque année au mois d'août depuis au moins 1904<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 9 août 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6404250/f4.image.r=Pentrez?rk=150215;2</ref>. Mais cette dénomination "Pentrez-les-Bains" n'a pas perduré.

La Première Guerre mondiale

Fichier:059 Saint-Nic monument aux morts.jpg
Le monument aux morts de Saint-Nic.

Le monument aux morts de Saint-Nic porte les noms de 53 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux Pierre Marc, matelot, est disparu en mer lors du naufrage du cuirassé Bouvet le Modèle:Date- lors de la Bataille des Dardanelles; deux soldats au moins sont morts sur le front belge (Yves Prigent à Rossignol dès le Modèle:Date- et Corentin Larour le Modèle:Date- à Olsene) ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, dont Pierre Le Doaré, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Vienne-le-Château (Marne), décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre ; trois soldats : Pierre Keravel, Pierre Larour, Pierre Didailler, Hervé Latreille et Pierre Ulm sont morts de maladie contracté en service après l'armistice dans le courant de l'année 1919<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=47330</ref>.

Un camp de prisonniers de guerre allemands a existé à Saint-Nic pendant la Première Guerre mondiale<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 4 mai 1916, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5672293/f5.image.r=Saintnic?rk=171674;4</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Fichier:219 Saint-Nic.jpg
La gare de Saint-Nic-Pentrez vers 1925 (carte postale, auteur inconnu).

Le tronçon à voie métrique allant de Châteaulin à Crozon de la ligne ferroviaire de Carhaix à Camaret-sur-Mer ouvre le Modèle:Date- ; des gares ou haltes ferroviaires existaient à Kerhillec, Plomodiern-Ploéven, Saint-Nic, Argol, Telgruc, Tal-ar-Groas et Crozon-Morgat ; la ligne est prolongée en 1925 jusqu'à Camaret ; elle ferma le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé L'abbé Corentin Parcheminou décrit ainsi Saint-Nic vers 1930 : Modèle:Citation bloc

La Seconde Guerre mondiale

Une stèle commémorative situé à côté du monument aux morts porte les noms de 30 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi celles dont les circonstances du décès sont indiquées, 4 au moins sont des marins morts en mer : Corentin Apéré et Jean Davanceaux, marins à bord du cuirassé Bretagne, victimes de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir, Jacques Larour, victime à bord du contre-torpilleur Milan devant Casablanca le Modèle:Date- lors de l'opération Torch et Pierre Drogou accidentellement le Modèle:Date- à bord du contre-torpilleur Le Fantasque. Quatre hommes sont décédés en Allemagne : André Le Flao, résistant, au camp de concentration de Dachau le Modèle:Date-, Guillaume Prijac le Modèle:Date-, Pierre Quillien le Modèle:Date- dans le Schleswig et Pierre Lézenven, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date- alors qu'ils étaient tous les trois prisonniers de guerre<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=67988</ref>.

Pierre Didailler, résistant, arrêté par les Allemands, n’a jamais été revu et l’on a perdu trace de lui le Modèle:Date- après qu'il a été incarcéré à la prison de Pontaniou à Brest. Jean-Pierre Douguet, originaire de Dinéault, résistant, âgé de 42 ans, fut arrêté à Ploéven et fusillé dans un chemin creux à Lessinguy, à la sortie du bourg de Saint-Nic le Modèle:Date- ; il a été décoré à titre posthume de la Médaille de la Résistance<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-nic-29550/saint-nic-une-decoration-posthume-jean-pierre-douguet-6473591</ref>. Trois résistants ont été tués lors de la bataille du Ménez Hom fin Modèle:Date- et six personnes civiles sont décédées victimes des bombardements que subit la commune<ref>http://www.saint-nic.fr/images/Hommage%20Douguet/hommage_lebechec.pdf</ref>.

Des souvenirs du "Mur de l'Atlantique" (tétraèdres et mur anti-char), construit par l'Organisation Todt, subsistent le long du littoral.

Une association des sinistrés de Saint-Nic-Pentrez fut déclarée à la sous-préfecture de Châteaulin le Modèle:Date- ; son siège social fut déclaré chez l'abbé Péron, au bourg de Saint-Nic<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 26 août 1945, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9682620x/f16.image.r=Pentrez?rk=171674;4</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Économie

  • La "fromagerie du Ménez-Hom".

Monuments

Ses vitraux ont été classés monument historique dès Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le reste de l'édifice l'étant en deux temps (en 1926 et 1946). L'église possède une piétà en kersanton polychrome sculptée par les frères Prigent (1527-1577)<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

La fontaine Saint-Côme-et-Saint-Damien, fontaine sacrée, de style gothique, était réputée guérir les maux de tête (elle est désormais isolée au milieu des pâturages). La légende dit qu'en période de sécheresse, trois femmes prénommées "Marie", venues de trois directions différentes, devaient nettoyer ensemble la fontaine, sans mot dire, afin d'obtenir la pluie.

  • La Chapelle-Neuve, qui se trouvait au pied du Ménez-Hom et était dédiée à Notre-Dame-de-Tous-Remèdes, a disparu peu après la Révolution française.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Plages

  • Plage de Pentrez, la lieue de grève. En 2023 sur cette plage, les 10 et 11 juin, a lieu une manifestation aérienne caritative. Elle est organisée par l'association Sourire de mômes. La Patrouille de France a assuré pour l'occasion un spectacle aérien<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Plage de Caméros, au-dessus de laquelle volent les parapentistes locaux.

Tableaux

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Lukian Prijac, Histoire de Saint-Nic et de Pentrez, Les éditions du Menhir, 2011.

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Communauté de communes de Pleyben-Châteaulin-Porzay Modèle:Portail