Dinéault
Modèle:Infobox Commune de France
Dinéault Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.</ref> (en breton : Modèle:Langue Modèle:MSAPI<ref>Modèle:Ouvrage</ref>) est une commune française du département du Finistère, en région Bretagne.
Géographie
Situation
Dinéault est située à quelques kilomètres au nord-ouest de Châteaulin et à l'entrée de la presqu'île de Crozon. Le bourg de Dinéault, en breton Dineol, se niche sur les hauteurs qui dominent les méandres de l'Aulne maritime et l'un des sommets de la Bretagne, le Ménez Hom (330 m d'altitude) se trouve dans la partie occidentale du finage communal.
Relief et hydrographie
Le finage de Dinéault est très vallonné, les altitudes allant du niveau de la mer au sommet du Ménez Hom situé à Modèle:Unité d'altitude à l'ouest du territoire communal (malgré la modestie de l'altitude, en raison de la proximité de la mer, cette partie de la commune présente des aspects presque montagnards) ; le Ménez Bras, à l'est de la commune, s'élève à Modèle:Unité (ce qui a permis l'implantation de 4 éoliennes, dont la première installée dans le Finistère en 1999<ref>https://bretagnerin.weebly.com/dineacuteault.html et https://www.letelegramme.fr/finistere/dineault/dineault-une-eolienne-en-partie-detruite-par-la-tempete-08-02-2016-10950999.php</ref>) ; le bourg est vers Modèle:Unité d'altitude. Les pentes sont souvent fortes, les petits affluents de rive gauche de l'Aulne maritime, à pente forte, creusent leur vallée dans le plateau, surtout dans leur partie aval proche de leur confluence avec le fleuve côtier, notamment de l'est vers l'ouest le ruisseau de Rozarnou, le Roudou Hir et le Garvan et ses affluents (le Garvan sert de limite communale avec Trégarvan dans sa partie aval, y compris au niveau de l'anse du Garvan), mais aussi plusieurs autres d'importance très modeste. Tous ont leur source sur le territoire communal, dont la pente générale est orientée vers le nord en direction de l'Aulne maritime. Modèle:Article détaillé L'Aulne maritime, en fait une ria, limite à l'est et surtout au nord la commune. Son tracé dessine peu après son entrée en limite du territoire communal un grand méandre très accentué, le méandre de Rosconnec, dont la rive convexe, en pente douce côté ouest (la pente est plus accentuée côté est) se prolonge dans le lit majeur par des marais maritimes assez étendus ; en continuant vers l'aval, le lobe de rive concave du méandre de Rozarnou est par contre peu accentué et, à cet endroit, le lit mineur de l'Aulne longe directement le territoire communal ; en continuant vers l'aval, le cours de l'Aulne maritime devient plus rectiligne, orienté est-ouest, jusqu'à l'anse du Garvan qui marque sa sortie de la commune. Modèle:Article détaillé
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L'Aulne maritime, vue vers l'amont depuis Rozarnou.
Les pentes fortes de rive gauche de l'Aulne maritime sont restées boisées (d'amont en aval, le bois du Chap, le bois de Trévoazec, le bois de Rozarnou sont les principaux d'entre eux), de même qu'une partie des pentes sud et est du Ménez Hom, où la lande occupe aussi des espaces importants.
Un très ancien cours de l'Aulne traverse le territoire communal, rejoignant la vallée de l'Aber<ref>Modèle:Article.</ref>.
Géologie
« Des couches d'hématite brune et rouge se montrent au milieu des terrains silurien et surtout dévonien, notamment dans les communes de Landévennec, Argol, Trégarvan, Dinéault, Rosnoën ; quelques-unes peuvent être suivies sur plusieurs kilomètres. L'épaisseur, quelquefois très grande, est très variable, comme la qualité du minerai, qui passe graduellement de l'hématite brune fibreuse la plus riche au grès simplement coloré. On trouve les traces d'anciennes exploitations en une foule de points, ainsi que des scories anciennes, mais on n'a pas conservé le souvenir de ces travaux très anciens »<ref>Le minerai de fer du grand géosynclinal médian de la Bretagne, "L'Ouest minier. Nos mines et minières. Le minerais de fer de l'Anjou, de la Basse-Bretagne et de la Fosse vendéenne", 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k932721b/f103.image.r=Argol?rk=6588015;2</ref>.
Des affleurements de dolérite sont visibles aussi à Dinéault, matérialisant une vaste cicatrice entre des terrains de l'ordovicien supérieur et du silurien, courant de Crozon à Dinéault<ref>"Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences. Série D, Sciences naturelles", 1978, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9813512w/f45.image.r=Din%C3%A9ault?rk=2317608;0</ref>. Des schistes et quartzites dits « de Plougastel » affleurent également, mais les points les plus élevés sont généralement constitués de grès armoricain, une roche très résistante à l'érosion.
Transports
Même si la RD 887 (ancienne route nationale 787), l'un des deux axes routiers principaux permettant d'accéder à la presqu'île de Crozon, traverse la partie sud de la commune, la majeure partie du territoire communal n'est desservi que par des routes secondaires étroites, sinueuses et pentues qui font de Dinéault un territoire enclavé, même si la route départementale 60 dessert le bourg et continue ensuite en direction de Trégarvan.
L'Aulne maritime a constitué un prolongement du canal de Nantes à Brest, mais seul un port très sommaire, au lieu-dit « Le Passage » (qui, comme son nom l'indique, a longtemps été un lieu de franchissement de l'Aulne en direction de Rosnoën grâce à un bac dont les tarifs fixés en 1853 par un décret impérial sont connus<ref>"Bulletin des lois de la République française", décembre 1852, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486129s/f431.image.r=Din%C3%A9ault</ref>) a desservi Dinéault en raison de la topographie des lieux. Le lieu-dit Le Passage entre Rosnoën et Dinéault se nommait en breton Modèle:Langue, le nom provenait du breton Modèle:Langue (« passage ») et de saint Guinal, dont la chapelle éponyme se trouvait en haut de la côte menant à Dinéault<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce fut longtemps un axe de passage important reliant Sainte-Marie-du-Ménez-Hom au Léon, emprunté entre autres par les marchands se rendant aux foires. Une cale fut construite en 1858 pour faciliter le passage. Ce fut alors un point de départ possible pour les excursions du Ménez Hom<ref name="Dossier presse Aulne">http://www.menezhom.com/IMG/pdf/DossierPresse_MHJ_D.pdf</ref>.
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Le quai du port du Passage et l'Aulne maritime vue vers l'amont.
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L'Aulne maritime vue vers l'aval au lieu-dit « Le Passage » ; au premier plan à gauche le quai et la cale.
Habitat
Le paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec un habitat rural dispersé en écarts formés de hameaux et fermes isolées. Le bourg, traditionnellement de faible importance, a grossi ces dernières années en raison de la création de lotissements, notamment la "Cité du Garvan" à l'est du bourg en raison de la proximité de la ville de Châteaulin, située juste à l'est de la commune, et de l'implantation à sa limite sud de l'École de gendarmerie de Châteaulin à Ty Vougeret. Néanmoins la commune a conservé pour l'essentiel son caractère rural traditionnel, échappant à la périurbanisation et au mitage des campagnes. La rive de l'Aulne est restée inhabitée, en raison des fortes pentes et de l'absence de port ; de même pour les flancs du Ménez Hom en raison de l'altitude. Modèle:Article détaillé
Écologie
Dinéault fait partie du parc naturel régional d'Armorique<ref>Présentation de la commune sur le site du Parc naturel régional d'Armorique.</ref>.
Dinéault a été classée en 2004 dans un programme LIFE-Nature "Conservation du Phragmite aquatique en Bretagne", programme renouvelé depuis, notamment pour quatre années en 2017, qui apporte son aide financière pour aider à la protection de la biodiversité<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. À Dinéault, il s'agit en l'occurrence des 55 hectares du site de Rosconnec<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> et de ses roselières<ref>Bretagne vivante</ref>, qui forme une ZNIEFF. Désormais les roselières pourront être entretenues, car elles servent d'étape et de cantine sur le chemin migratoire d'une petite fauvette, le phragmite aquatique, qui part des grands marais de Pologne et d'Ukraine vers l'Afrique.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressortit au type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Segal S A », sur la commune de Saint-Ségal, mise en service en 1985<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanvéoc », sur la commune de Lanvéoc, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Dinéault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 1,8 % | 81 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,3 % | 58 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 27,4 % | 1239 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 2,4 % | 109 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 40,0 % | 1807 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 0,8 % | 35 |
Forêts de feuillus | 11,1 % | 500 |
Forêts de conifères | 0,6 % | 25 |
Forêts mélangées | 3,8 % | 170 |
Landes et broussailles | 10,3 % | 467 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,3 % | 13 |
Marais intérieurs | 0,3 % | 14 |
Estuaires | 0,07 % | 3 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Dineule au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Dineult en 1400, Dineaull en 1405, Dineul en 1460, Dyneaul en 1516, Dineaul en 1536, Dyneaul en 1574, Dinol en 1579, Dineol en 1636 et enfin Dineault en 1779<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
Le nom vient du breton « [[Dun (toponyme)|Modèle:Langue]] » (colline fortifiée) et de « Modèle:Langue » (soleil)Modèle:Référence nécessaire.
Le nom breton de la localité est Dineol<ref name=":0" />.
Histoire
Préhistoire
Selon Benjamin Girard qui écrit en 1889 la commune de Dinéault « conserve encore quelques monuments mégalithiques, notamment plusieurs dolmens, et un menhir conservé dans une enceinte retranchée, à Kérédan. Près de ce monument on a découvert un souterrain, composé d'une galerie de 8 m de longueur sur 1,5 m de hauteur, et de deux grottes de dimension inégales, placées aux extrémités de cette galerie avec laquelle elles communiquent par d'étroites portes cintrées »<ref>Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f290.image.r=Din%C3%A9ault?rk=1695287;2#</ref>. Un autre souterrain existe à Ty-ar-Gall ; il s'agissait probablement de sépultures<ref>Émile Cartailhac, "Matériaux pour l'histoire primitive et naturelle de l'homme : revue mensuelle illustrée...", 1884, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k445331g/f82.item.r=Din%C3%A9ault</ref>.
La déesse Brigit [Brigitte]
En 1913, une petite tête en bronze d'une déesse casquée celto-romane, fut découverte par un agriculteur, Jean Labat, sur le flanc oriental du Ménez Hom à Kerguilly en Dinéault dans une lande nommée Gorred-ar-C'hoad à 3,2 km du sommet. Vers 1928, le même agriculteur, reprenant ses recherches, trouva dans une cavité le reste du corps, revêtu d'une longue robe à plis, les bras nus avec une sorte de grand collier autour du cou et portant des sandales. Un casque, bien que de type celtique, portait la figuration des trous de visée caractéristiques de modèle grec à la mode dans l'Empire romain jusqu'au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ainsi qu’un très long cimier (brisé) destiné à porter des plumes s'y trouvaient également, la statue mesurant au total 70 centimètres. Sans doute portait-elle une lance<ref>René Sanquer, « La grande statuette en bronze de Kerguilly en Dinéault », Gallia, 1973, volume 31, Modèle:N°, pages 61-80, lire en ligne</ref>. La forme de son visage et l'oie sur le casque montrent des influences celtiques. On l'a comparée à Athéna, Minerve, Sequana et même aux représentations de la Vierge. Elle a été acquise en 1972 par le musée de Bretagne à Rennes<ref>Patrimoine Rennes Métropole - Brigitte, la déesse du Ménez-Hom</ref>. On la date probablement de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Une copie de la statue se trouve dans le hall de la mairie de Dinéault.
Cette statue a été assimilée par René Sanquer et Donatien Laurent<ref>René Sanquer, Donatien Laurent, « La déesse celte du Ménez-Hom », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome XCVII, 1971, pages 102-107</ref> à la déesse celte Brigitte (ou Brigit, ou Belisama, ou Brigantia, ou Berhet, ou Berc'hed), déesse universelle des Celtes dans les textes irlandais du début du Moyen Âge. Le nom proviendrait de la racine celtique brigo- signifiant « force, puissance, vigueur », qui ressemble phonétiquement à une autre racine celtique briga « colline, mont », puis « forteresse » qu'on retrouve souvent en toponymie<ref>Calendrier Celte du Val Sainte Marie - Mythologie de la Brigitte</ref>.
Une voie romaine venant de Vorganium passait par la chapelle de Lospars en Châteaulin, Dinéault, 2,4 km au sud d'Argol, Crozon et la chaussée de l'anse du Kerloc'h pour parvenir à Camaret<ref>René Kerviler, "Étude critique sur la géographie de la presqu'île armoricaine au commencement et à la fin de l'occupation romaine", 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57839621/f78.image.r=Crozon?rk=6781149;2</ref>.
Moyen Âge
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la paroisse de Dinéault, nommée « plebs nomine Dineule », fut donnée à l'abbaye de Landévennec, par une certaine Iunargant, femme de sang royal<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1448, Dinéault comptait huit terres nobles (Kervern, Trefgoazec, Kergoët, Lézaff, Kerdazoët, Kerméno, Tréviec, Kermellec), le double en 1536, avec Kervennic, Penfrat, Kermeur, Kerguern, Kerfregan, le Rest, Kergano, Rozarnou, Kerneurhel en plus. Tous ces manoirs ont disparu de nos jours<ref>Modèle:Lien web</ref>. La seigneurie de Rosarnou appartenait à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la maison de Kersauson<ref>Joseph-Marie de Kersauson de Pennendreff, "Histoire généalogique de la maison de Kersauson", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649073/f447.image.r=Din%C3%A9ault?rk=1030048;0</ref>. En 1535, Raoul de Kersauson est le donateur du vitrail de la chapelle Saint-Exupère de Dinéault<ref>Louis Le Guennec, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1923.</ref>.
Époque moderne
La famille de Trégoazec, seigneur du dit lieu, était présente aux réformations et montres de l'évêché de Cornouaille entre 1448 et 1562 ; elle fut reconnue d'ancienne extraction noble depuis au moins 7 générations lors de la réformation de la noblesse de 1670<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", édition 2, tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f460.image.r=Din%C3%A9ault?rk=21459;2</ref>. La famille de Penfeunteniou (Cheffontaines) était entre autres seigneur de Rosarnou au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", édition 2, tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f254.image.r=Din%C3%A9ault?rk=21459;2</ref>.
Cette commune est connue pour Modèle:Passage évasif liés à la révolte des Bonnets rouges en 1675.
La « maladie de Brest » (le typhus) gagna en février 1758 la presqu'île de Crozon et dans les premiers jours de mars se répandit dans la subdélégation du Faou. « Le 19 mars il a déjà envahi Ploumodiern, Ploéven, Plounévez-Porzay, Locronan, Saint-Nic, Dinéaud [Dinéault]. Le chirurgien envoyé dans cette région compte déjà 73 morts et 100 malades à Plounévez-Porzay, 117 morts et 127 malades à Ploumodiern, 35 morts à Ploéven »<ref>A. Dupouy, Les épidémies en Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, revue "Annales de Bretagne", n° de novembre 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f37.image.r=Ploeven?rk=1802584;0</ref>.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Dinaul [Dinéault] de fournir 29 hommes et de payer 190 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Dinéault en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Un décret de l'Assemblée nationale en date du Modèle:Date- rattache en tant que succursale la paroisse de Dinéault à celle de Cast<ref>"Collection générale des loix, proclamations, instructions, et autres actes du pouvoir exécutif. Tome 10 / , publiés pendant l'Assemblée nationale constituante et législative, depuis la convocation des Etats généraux jusqu'au 31 décembre 1791", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9693399v/f260.image.r=Din%C3%A9ault?rk=2789713;2</ref>.
Nicolas Moreau, né en 1764 à Dinéault, prêtre insermenté, fut déporté à l'île d'Aix en 1794, fut recteur d'Argol entre 1802 et 1814, avant de devenir recteur de Coray où il mourut le Modèle:Date<ref>Chanoines Paul Peyron et Jean-Marie Abgrall, Notices sur les paroisses : Crozon, "Bulletin de la commission diocésaine d'histoire et d'archéologie", 1907, Quimper, consultable http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf_notices/crozon.pdf</ref>. Jean-Étienne Riou, né à Dinéault le Modèle:Date- et où il fut vicaire entre 1764 et 1773 avant de devenir recteur de Lababan, fut prêtre réfractaire ; il fut guillotiné à Quimper le 27 ventôse an II (Modèle:Date-)<ref>Auguste Lemasson, "Les Victimes religieuses de la Révolution dans la province ecclésiastique de Bretagne, 1793-1800", 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30415155/f148.item.r=Din%C3%A9ault</ref>. Son frère Jean Denis Riou<ref group=Note>Jean Denis Riou, né le Modèle:Date- au Hellès en Dinéault, décédé le Modèle:Date- au presbytère de Dinéault.</ref> émigra en mars 1793 en Espagne dans le diocèse de Cordoue<ref>Manuscrit de M. Boissière, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f189.image.r=Din%C3%A9ault?rk=21459;2</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Dinéault en 1843 : Modèle:Citation bloc
Un ancien passage empierré permettant de traverser l'Aulne maritime au lieu-dit "Meilh dour" ("Moulin à eau"), reliant Dinéault à Saint-Ségal et permettant notamment de se rendre au pardon de Saint-Sébastien (en Saint-Ségal) le 24 juillet, est visible lors des grandes marées basses. Le passage n'était pas sans risques ; un naufrage, provoqué peut-être par un mascaret, coûta la vie à 11 personnes en 1757<ref>Le passage de Meilh dour à découvert avec la grande marée, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 13 avril 2020.</ref>.
En 1852, J.-M.-P.-A. Limon indique que les habitants de Dinéault coupent tous les ans, conformément aux décisions du conseil municipal les « herbes marines » (goémon)<ref>J.-M.-P.-A. Limon, "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère", 1852, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5688569v/f379.image.r=Porzay?rk=4742512;4</ref>.
16 moulins sont localisés sur le cadastre de 1848, dont 12 sur le Garvan (Cosquer, Kerveur, Veyer, Lézaff, Treffiec, Ty Voënnec, le Stir, Kernevez, Kergoat, Roscoat, Coz Milin, Rouistin), un sur un affluent du Garvan (moulin de Dourvénez), un sur un affluent de l´Aulne (Roudouhir) et deux sur des affluents de la rivière de l´Aulne (Moulin d´Eau, Rozarnou<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date- le journal La Presse écrit que la dysenterie s'est déclarée, il y a environ quinze jours, dans les communes de Quéménéven, Cast, Dinéault et Ploéven. « Il y a eu malheureusement déjà une quarantaine de décès; et soixante-dix ou quatre-vingts personnes sont encore malades »<ref>Journal La Presse, n° du 15 novembre 1856, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k477495n/f2.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=21459;2</ref>.
Le transport maritime de passagers à travers la Rade de Brest se développe, car, à la belle saison, il permettait d'éviter de longs déplacements sur des routes souvent de mauvaise qualité. Le Modèle:Date- la compagnie Bouët inaugure un service régulier de passagers reliant Brest à Port-Launay avec escales à Lanvéoc, Landévennec et Dinéault. Pendant le Second Empire plusieurs compagnies concurrentes desservent depuis Brest les différents ports de la presqu'île de Crozon. En 1894 est fondée la "Société anonyme des Vapeurs Brestois" qui organise des sorties dominicales vers Le Fret, Roscanvel, Camaret, Modèle:Etc.<ref>Louis Calvez, "La presqu'île de Crozon", Nouvelle Librairie de France, 1975.</ref>.
Le chemin de grande communication n°26 (actuel RD 60) allant de Châteaulin à Crozon via Dinéault et Trégarvan est classé en 1868 ; la construction d'un pont sur le Garvan permet d'éviter la difficulté et le danger même que représentait la traversée de la grève<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564642h/f296.image.r=Din%C3%A9ault?rk=278971;2</ref>. L'aménagement du chemin de grande communication n°47 (actuel RD 47) allant du Faou à Douarnenez via un bac entre Rosnoën et Dinéault et traversant les communes de Plomodiern, Ploéven et Plonévez-Porzay commence en 1871. Cet axe au tracé difficile notamment en raison de la montagne du Ménez Hom traverse la commune de Dinéault sur Modèle:Nobr mètres<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1871, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55629544/f538.image.r=Din%C3%A9ault?rk=150215;2 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55629544/f539.image.r=Din%C3%A9ault?rk=150215;2</ref>.
L'école publique de filles (actuelle salle polyvalente) est construite en 1873 par l'architecte Jules Boyer ; l'école publique des garçons est achevée en 1886 par l'architecte Armand Gassis (actuelle école publique) : l'école privée Sainte-Anne est construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1873 l'établissement d'un octroi dans la commune de Dinéault est autorisé<ref>"Bulletin des lois de la République française", juillet 1873, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3078618r/f1372.image.r=Din%C3%A9ault?rk=150215;2</ref>.
En octobre 1873 des loups ont tué cinq moutons aux environs de Châteaulin ; un agriculteur de Dinéault a tué 5 loups en six mois<ref>Journal Le Gaulois, n° du 26 octobre 1873, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5210527/f2.image.r=Din%C3%A9ault?rk=836914;0</ref>. Le Modèle:Date- Le Petit Journal écrit : « Un loup enragé vient d'être signalé comme parcourant la campagne (...). Dans une ferme, en face du Ménez-Bras, il a littéralement dévoré la tête d'un enfant, déchiré ensuite un second enfant d'une douzaine d'années, dans une ferme sise un peu plus haut ; quatre personnes ont été horriblement abîmées, entr'autres une jeune fille de 22 anset un petit garçon qui est mort quelques heurs après. Plus de dix personnes auraient été atteintes.Cette horrible bête a fait, en outre, une masse de victimes sur la race animale, aussi la panique était-elle indescriptible à la foire [de Châteaulin]. Le terrible carnassier a été abattu par un agriculteur de Dinéault, qui l'avait surpris au moment où il était en train d'attaquer le chien, à l'attache dans sa cour »<ref>Le Petit Journal, n° du 30 novembre 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k593485w/f3.image.r=Din%C3%A9ault?rk=107296;4</ref>.
Une épidémie de choléra fit 6 morts à Dinéault en mars 1886<ref>Henri Monod, "Le Choléra (histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886)", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61500477/f32.image.r=Din%C3%A9ault?rk=1802584;0</ref>.
En octobre 1894 deux douaniers partis en canot du port de Dinéault disparut en rade de Brest<ref>Journal [[Le XIXe siècle (journal)|Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]], n° du 25 octobre 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75625471/f3.image.r=Din%C3%A9ault?rk=42918;4</ref>.
Le journal La Croix indique que les catholiques ont remporté les élections municipales de Dinéault en 1897<ref>Journal La Croix, n° du 26 mars 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k217219x/f2.image.r=Din%C3%A9ault?rk=21459;2</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Dinéault, l'abbé Berthou, déclare : « Depuis six ans que je suis recteur de Dinéault, je n'ai rencontré que deux ou trois enfants qui aient appris le catéchisme français ; le fils de l'instituteur et les deux nièces de l'institutrice »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il ajoute : « Je ne sais pas si sur une population de Modèle:Nobr habitants, on rencontrerait 100 personnes capables de comprendre les instructions françaises ».
Le Modèle:Date- plus de 500 convives assistèrent dans le village de Kervavill en Dinéault au banquet du double mariage de deux sœurs Marie-Anne et Anne-Marie Hélias avec respectivement Yves Le Gall, de Dinéault (mais né à Rosnoën) et Yves Hervé Le Quéau, frère du maire de Saint-Coulitz<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date- des biens ayant appartenu à la fabrique de Dinéault furent vendus aux enchères publiques à Quimper, ce qui suscita des protestations, notamment de Mgr Duparc, menaçant d'excommunication les acheteurs<ref>Journal La Croix, n° du 6 juin 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k258012w/f1.image.r=Din%C3%A9ault?rk=64378;0</ref>.
Un décret en date du Modèle:Date- autorisa la création, dans la commune de Dinéault, d'un bureau de bienfaisance dont la dotation fut constituée au moyen des biens ayant appartenu à la fabrique de l'église et mis sous séquestre à la suite de la Querelle des Inventaires<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 18 février 1916, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6313561j/f2.image.r=Din%C3%A9ault?rk=85837;2</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Dinéault porte les noms de 119 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 7 au moins sont des marins disparus en mer ; 4 au moins sont morts en Belgique : Guillaume Fouron le Modèle:Date- à Pervyse, Yves Gabriel Miossec est mort dans les combats de Maissin dès le Modèle:Date-, Hervé Miossec est mort le Modèle:Date- à Nieuport et Hervé Sibiril dans ce même pays le Modèle:Date- à Oostvleteren ; Gabriel Miossec, soldat au 6e régiment d'infanterie coloniale, est disparu le Modèle:Date- à Achibaba (Turquie)<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 26 juin 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6476249w/f52.image.r=Din%C3%A9ault?rk=1030048;0</ref> ; François Guénolé est mort de maladie contractée en service (probablement la grippe espagnole) le Modèle:Date- à Salonique (Grèce) ; la plupart des autres sont morts sur le sol français<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=47321</ref>.
L'Entre-deux-guerres
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Annonce de la mise en vente de la propriété de Rozarnou en 1921 (journal L'Ouest-Éclair du 9 janvier 1921).
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La propriété de Rozarnou en 2018.
La Seconde Guerre mondiale
Guillaume Denniélou<ref group=Note>Guillaume Dennielou, né le Modèle:Date- à Dinéault.</ref>, matelot chauffeur à bord du patrouilleur auxiliaire Sergent Gouarne, est mort en mer le Modèle:Date- lors du naufrage de celui-ci, coulé par un sous-marin allemand<ref>https://memorial-national-des-marins.fr/g/3237-sergent-gouarne</ref>.
L'« Association sportive dineaultaise » (pratique du football, de l'athlétisme et de la natation) est déclarée en sous-préfecture de Châteaulin le Modèle:Date- ; elle a son siège à l'école libre de garçons<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 17 avril 1942, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9809360v/f40.image.r=Din%C3%A9ault?rk=643780;0</ref>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Démographie
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Monuments et patrimoine bâti
Monuments
- L'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Dinéault, église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine, vue extérieure d'ensemble.
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Dinéault, église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine, porche sud.
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Dinéault : le calvaire de l'enclos paroissial (construit par Roland Doré).
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Dinéault : la fontaine de dévotion (datée de 1746) située près de l'église Sainte-Marie-Madeleine.
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Dinéault : groupe statuaire de la Déploration (se trouve près de la fontaine de dévotion).
- La chapelle Saint-Exupère ou Saint-Exuper (Modèle:Langue en breton) au lieu-dit Loguispar, reconstruite en 1892-1893 tout en conservant de la chapelle antérieure le clocher et la façade datant de 1669. Le vitrail "Vierge à l'Enfant entourée de sainte Marie-Madeleine, de saint Paterne et du donateur Raoul de Kersauson, seigneur de Coëtloguer et de Rosarnou"<ref>http://fr.topic-topos.com/vitrail-dineault</ref>, datant de 1535 et provenant de l'ancienne chapelle Saint-Exupère de Dinéault, fut acquis en 1896 par la "Société Archéologique du Finistère" à qui il fut vendu pour financer la reconstruction de la chapelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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La chapelle Saint-Exupère et son calvaire : vue extérieure d'ensemble.
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La chapelle Saint-Exupère, vue extérieure d'ensemble.
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La fontaine dans l'enclos de la chapelle Saint-Exupère, laquelle est visible à l'arrière-plan.
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Le calvaire dans l'enclos de la chapelle Saint-Exupère.
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Statue de saint Exupère (Exupère de Bayeux) dans l'enclos de la chapelle Saint-Exupère.
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Vitrail de la "Vierge à l'Enfant entourée de sainte Marie-Madeleine, de saint Paterne et du donateur Raoul de Kersauson" qui se trouvait dans la chapelle Saint-Exupère (désormais visible au "Musée départemental breton" de Quimper).
- En 1999, Dinéault a accueilli la première éolienne installée en Finistère, sur le site de Ménez-Braz. Celle-ci a été partiellement détruite par une tempête le 8 février 2016<ref>Dinéault. La première éolienne bretonne victime de la tempête dans Le Télégramme</ref>. Le parc éolien de Dinéault compte actuellement quatre éoliennes.
- En 1913, un agriculteur de la commune découvrit la tête d'une statue gallo-romaine en bronze alors qu'il défrichait un champ, à Kerguilly (en Dinéault), au lieu-dit Gorre Arc'hoad. Le casque, de type celtique, présente des caractéristiques du modèle grec, et la base du cimier représente un oiseau prenant son vol (peut-être une oie sauvage)<ref>Calendrier Celte du Val Sainte Marie</ref>. Après la Première Guerre mondiale, ce cultivateur entreprit de vérifier si le reste de la statue ne se trouvait pas sur le lieu de sa première découverte. Il trouva alors, dans une cavité creusée dans le sol le corps d'un personnage féminin qui aurait mesuré environ 70 cm, vêtu d'une longue robe à plis sans ceinture, ainsi que deux bras nus encore en place et des pieds chaussés de sandales. Le corps de la statue était malheureusement en mauvais état et se détériora encore davantage pendant la Seconde Guerre mondiale lorsque celle-ci fut enfouie à nouveau pour échapper à la récupération des métaux non ferreux. Le corps ne put finalement être conservé. La statue fut acquise en 1972 par le musée de Bretagne (à Rennes) où elle est toujours exposée. Datée de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle fut surnommée la « Brigitte du Ménez Hom » ou la « déesse du Ménez-Hom »<ref>Inet Bretagne</ref> par les archéologues. Une copie se trouve dans le hall de la mairie.
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L'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine.
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Le calvaire de l'enclos paroissial, sculpté par Roland Doré.
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Le monument aux morts de Dinéault.
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La fontaine de dévotion au chevet de l'église.
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Déploration sur la mort du Christ près la fontaine de dévotion de l'église.
Le patrimoine rural bâti
Un inventaire du patrimoine architectural bâti de Dinéault a été effectué entre 1968 et 1972<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. La commune se distingue par la qualité de ses paysages dont l´Aulne maritime et surtout le Ménez Hom, site classé depuis 2004, « en raison de ses caractères pittoresque et légendaire »<ref name=":1" /> et par son patrimoine bâti : en dehors du bourg (exclu de l'enquête) 74 maisons ou écarts ont été répertoriés dont 10 ont fait l'objet d'une présentation détaillée : les anciennes fermes Lézaff, Ty Bianet, Ty Voënnec, Keralliou, Kélécun, Trévoazec et les écarts ou hameaux de Kerbastard, Kerjean, Kermoguen et Rosconnec<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Événements
- Le Passage, site naturel au bord de l'Aulne, accueille le festival de jazz Ménez-Hom Jazz et Découvertes le dernier week-end de juin<ref>Le site de Ménez-Hom Jazz et Découvertes.</ref> avec l'aide des associations locales et la municipalité.
Littérature
- « La mère qui pleurait trop son fils », un conte recueilli auprès d'un vieux sonneur de biniou en 1887 à Dinéault par Anatole Le Braz se trouve dans La légende de la mort chez les Bretons armoricains<ref>Anatole Le Braz, "La légende de la mort chez les Bretons armoricains", 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8630199c/f160.image.r=Din%C3%A9ault?rk=450646;0</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Amiral Te'Oar (Amiral Tu Sais), surnom breton du patron de la seule gabarre du « port » du Treiz<ref>Mikael Madeg, Le grand livre des surnoms bretons, Modèle:P.11.</ref>.
- Édouard Le Jeune, ancien résistant, maire de Dinéault entre 1951 et 1989, sénateur à deux reprises, en tout pendant 27 ans.
- Hervé-Marie Le Cléac'h, SS.CC, 1915- 2012. Ancien évêque émérite de Taiohae ou Tefenuaenata, Polynésie française.
Notes et références
Notes
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