Saint-Ségal
Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Ségal {{#ifeq:1|0|[sɛ̃segal]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
Saint-Ségal est une commune du Parc naturel régional d'Armorique. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Description
Saint-Ségal se trouve au nord de Châteaulin, son finage est en partie à l'intérieur d'une rive convexe de la rive droite de l'Aulne maritime (un estuaire soumis à l'influence des marées), mais les parties centrale et nord-est de son territoire, au relief accidenté, forment des collines dont l'altitude va jusqu'à Modèle:Unité en plusieurs endroits. Le bourg, à l'écart de l'estuaire de l'Aulne, en situation relativement centrale au sein de son finage, est vers Modèle:Unité d'altitude.
Le finage de Saint-Ségal est limité au sud et à l'ouest par l'Aulne maritime ; au sud-est un petit affluent de rive droite de ce fleuve côtier sépare la commune de Port-Launay ; au nord la Douffine (elle aussi affluent de l'Aulne maritime), en amont de Pont-de-Buis, sépare la commune de Lopérec et à l'est un affluent de la Douffine marque la limite avec Pleyben. Ces cours d'eau échancrent assez profondément le plateau et contribuent à donner à Saint-Ségal un relief vallonné.
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L'Aulne maritime (rive droite) à son entrée sur le territoire de la commune de Saint-Ségal.
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Sentier littoral longeant la rive droite de l'Aulne maritime en Saint-Ségal : roselières dans le lit majeur.
En dépit de son voisinage avec l'Aulne maritime, situé au débouché du canal de Nantes à Brest, Saint-Ségal est une commune traditionnellement exclusivement rurale, la rive marécageuse de l'Aulne n'ayant permis aucun aménagement portuaire (par le passé, avant 1840, le port de Port-Launay faisait toutefois partie de Saint-Ségal) et est restée inhabitée. On distingue traditionnellement deux terroirs : au sud-ouest, le "Goulid", autrefois couvert par la mer, correspondant au lit majeur de l'Aulne, aux sols fertiles, propices à l'agriculture et à l'élevage ; au nord-est le "Gorred", le plateau et les collines, zone plus élevée et moins riche.
La fabrication du charbon de bois dans les bois de Kerbriant (à l'extrême nord-est de la commune, rive gauche de la Douffine) a occupé les siècles passés de nombreux ouvriers charbonniers.
Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux et fermes isolées. Le bourg a connu depuis les années 1970 une urbanisation modérée, notamment le long de la route menant à Pont-de-Buis tout proche, mais l'ensemble de la commune a conservé ses caractéristiques rurales, évitant le mitage et la rurbanisation.
Géologie
Des calcaires fossilifères datant du Viséen supérieur affleurent au Poull Du<ref>Annick Pelhate, Caractères sédimentologiques des schistes de Châteaulin aux environs de Locmaria-Berrien et Poullaouën, "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 1970, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687178z/f13.image.r=S%C3%A9gal?rk=1845502;4</ref> (ils ont été exploités en carrière, notamment pour la production de chaux, deux fours ovoïdes sont construits en 1911 produisant de 10 à 15 tonnes de chaux par jour ; ils ferment en 1933<ref name="inventaire-patrimoine.region-bretagne.fr">Modèle:Lien web.</ref>) ; ils sont intercalés dans les schistes de Châteaulin.
Transports
Un ancien passage empierré permettant de traverser l'Aulne maritime au lieu-dit "Meilh dour" ("Moulin à eau"), reliant Dinéault à Saint-Ségal et permettant notamment de se rendre au pardon de Saint-Sébastien (en Saint-Ségal) le Modèle:Date-, est visible lors des grandes marées basses. Le passage n'était pas sans risques ; un naufrage, provoqué peut-être par un mascaret, coûta la vie à 11 personnes en 1757<ref>Le passage de Meilh dour à découvert avec la grande marée, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 13 avril 2020.</ref>.
L'Aulne maritime, au débouché ouest du Canal de Nantes à Brest, a longtemps permis l'accès à la Rade de Brest ; mais Saint-Ségal ne dispose plus de port depuis que Port-Launay est devenu une commune indépendante en 1840 ; de toute manière tout trafic commercial a désormais disparu sur l'Aulne. Mais l'activité fluviale et portuaire de Port-Launay a entraîné la construction d'un chemin de halage (désormais sentier piétonnier) sur la rive droite de l'Aulne au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur lequel circulaient de nombreux attelages qui tiraient les bateaux venant de Brest ; les attelages étaient fournis par les fermes voisines, notamment celle de Traon Izella<ref name="inventaire-patrimoine.region-bretagne.fr"/>.
Le bourg de Saint-Ségal est à l'écart des grands axes de circulation. L'ancienne route nationale 170 (désormais D 770) traverse le centre-ouest du territoire communal, de même que la voie express route nationale 165 désormais (de Nantes à Brest via Quimper et Châteaulin), la commune étant desservie par l'échangeur de Ti Raden.
De l'ancienne voie ferrée du Réseau breton, il subsiste le lieu-dit "La Gare de Saint-Ségal" à la limite est du territoire communal.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1985 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Urbanisme
Typologie
Saint-Ségal est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,5 %), forêts (9 %), zones urbanisées (4,3 %), prairies (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), zones humides intérieures (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Toponymie
Saint-Ségal était dénommé Sanctus Severinus ou Seint Sengar (vers 1330), Seint Sengar (en 1368), Sainct Segal (en 1535)<ref name="inf">Modèle:Lien web.</ref>. Le nom proviendrait de saint Sengar, un saint irlandais peu connu, (peut-être saint Senan<ref>Modèle:Lien web.</ref> ?)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Antiquité
Saint-Ségal a été un carrefour de voies romaines (notamment celle venant de Vorgium et se rendant vers la presqu'île de Crozon). La borne milliaire d'Ar-Groas-Ven en est le témoin ; des traces d'un camp romain (un oppidum) ont été identifiées au nord du bourg sur le plateau du Drénit<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Moyen Âge
Saint-Ségal est une paroisse issue du démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Pleyben dont elle a fait partie jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="inf" />.
La christianisation de la borne milliaire romaine est probablement liée au passage par Saint-Ségal de pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>
L'enceinte médiévale sub-circulaire de Kerascoët remonterait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le "Goulid" aurait été au départ mis en valeur par les moines de l'abbaye de Landévennec (les fermes de Kozkammeg, Kerdraon, Kerveur, etc. sont restées propriété de l'abbaye jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="inventaire-patrimoine.region-bretagne.fr"/>.
Époque moderne
La famille de Kerver, seigneur de Kerbriant en Saint-Ségal, était représentée aux réformations et montres de l'évêché de Cornouaille entre 1536 et 1562<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", édition 2, tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f67.image.r=S%C3%A9gal?rk=8798326;4</ref> (cette même seigneurie était possédée par François de Carné, baron de Kerliver Kerverziou, vers 1680). La famille de Kergadalan, seigneur du dit lieu en Saint-Ségal et aussi du Drévers en Pleyben, était représentée aux mêmes réformations et montres entre 1481 et 1562<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", édition 2, tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f26.image.r=S%C3%A9gal?rk=8798326;4</ref> et la famille de Trégoazec, seigneur du dit lieu en Dinéault, mais aussi de Garlan en Saint-Ségal aux mêmes réformations et montres entre 1448 et 1562<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", édition 2, tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f460.image.r=S%C3%A9gal?rk=8798326;4</ref>. Les manoirs de Lezaon, des Salles (lequel appartenait à la famille de Tréziguidy) et de Kergadalen ont disparu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Détachée de la paroisse de Pleyben au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cette commune est connue pour des faits liés à la révolte des Bonnets rouges en 1675.
Le vicaire perpétuel de Pleyben, Yves Coquet, qui fit construire l'autel du Rosaire à l'Église Saint-Germain de Pleyben en 1698, employa à la chapelle Saint-Sébastien, de 1698 à 1710, les mêmes ouvriers, Jean Cevaër et Jean Le Séven ; ceux-ci auraient ensuite construit les retables de la chapelle Sainte-Marie-du-Ménez-Hom<ref>Pleyben : contribution à son histoire, "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f39.item.r=S%C3%A9gal</ref>.
Une ordonnance royale datée du Modèle:Date- cite « St-Segal et sa trève nommée Port-Launay »<ref>"Ordonnance du roy, pour la division & l'estenduë des départemens & quartiers de l'intendance de Brest. Du 30 novembre 1734", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9741601d/f2.image.r=S%C3%A9gal?rk=557942;4</ref>.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Saint-Ségal de fournir 21 hommes et de payer 137 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>Ordonnance du Roi, portant imposition pour la dépense annuelle de la Garde-côte de Bretagne, du 7 août 1759.</ref>.
La Révolution française
Par la loi du Modèle:Date-, la paroisse de Saint-Ségal perd des hameaux annexés par la paroisse de Châteaulin (« le Port Launay et dépendances, les villages de Lauvaidic, Tyraden, Tynévez, Coscannec, Krendraon et K[e]rpleiben »)<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860, sous la direction de Jérôme Mavidal et Émile Laurent, première série (1787 à 1799), tome 46, Paul Dupond éditeur, Paris, 1895.</ref>.
Le Modèle:Date-, durant la Révolution française, des chouans dirigés par Georges Cadoudal et venus de Locoal-Mendon dans le Morbihan pillent de la poudrerie de Pont-de-Buis et sur le chemin de retour assassinent le recteur constitutionnel de Saint-Ségal<ref>Journal Le Temps Modèle:N° du 8 juillet 1903 et Modèle:N° du 9 juillet 1903</ref> ainsi que celui de Briec.
L'ancienne chapelle de Saint-They fut détruite à la suite de la Révolution française.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Saint-Ségal décrit vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En vertu de l'ordonnance royale du Modèle:Date- Saint-Ségal a perdu une partie de son territoire au profit de la commune de Port-Launay, alors créée.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Ségal en 1845 : Modèle:Citation bloc La construction du Canal de Nantes à Brest, grâce au port de Port-Launay, permet le développement d'une agriculture exportatrice, via la Rade de Brest, notamment de plants de pommes de terre, dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
René-Jean Le Stum<ref group=Note>René-Jean Le Stum, né le Modèle:Date- à Saint-Ségal.</ref>, soldat au 91e de ligne, fut blessé le Modèle:Date- lors de la Bataille de Malakoff (pendant la Guerre de Crimée) et dût être amputé d'une jambe<ref>Jean-Charles Chenu, "Rapport au Conseil de santé des armées sur les résultats du service médico-chirurgical aux ambulances de Crimée et aux hôpitaux militaires français en Turquie, pendant la campagne d'Orient en 1854-1855-1856", 1865, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61150980/f468.image.r=Saint-S%C3%A9gal?rk=2167392;4</ref>.
Les carrières d'ardoise
En 1838, les carrières d'ardoise de Châteaulin, Saint-Coulitz, Lothey et Saint-Ségal sont si multiples qu'elles se touchent « presque l'une à l'autre », mais Camille Vallaux constate en 1905 que ces carrières sont « toutes, sans exception, abandonnées »<ref>Camille Vallaux, "La Basse Bretagne. Étude de géographie humaine", 1905</ref>.
L'uromante de Saint-Ségal
Dans les années avoisinant 1850 Louis Cloarec<ref group=Note>Jean Louis Cloarec, né le Modèle:Date- à Saint-Ségal, décédé le Modèle:Date- à Saint-Sébastien en Saint-Ségal.</ref>, surnommé "Louis-Philippe", qui avait sa maison à proximité de la chapelle Saint-Sébastien (Saint anti-pesteux), donnait des consultations à son domicile, ainsi qu'à Châteaulin. « Il a une clientèle plus belle que n'importe quel médecin ou pharmacien de l'arrondissement » témoigne le pharmacien de Châteaulin. Il donne à ses patients du « louzoù de saint Sébastien », un mélange d'absinthe et d'anis dans de l'eau, et diverses décoctions. Il se dit uromante (« jugeur d'urines », établissant parfois ses diagnostics à partir des urines des patients) et utilise pour impressionner sa clientèle divers artifices, s'affublant d'un tricorne, d'une robe noire, utilisant des livres mystérieux et des signes cabalistiques. Poursuivi pour exercice illégal de la médecine, il fut condamné en Modèle:Date- par le tribunal correctionnel de Châteaulin à une peine symbolique<ref>Annick Le Douguet, "Guérisseurs et sorciers bretons au banc des accusés", éditions Le Douguet, 2017, Modèle:ISBN.</ref>.
L'école de hameau de Pont-de-Buis
Fin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :
- Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties.
- Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties dont 1 à Saint-Ségal (Pont-de-Buis, qui faisait alors partie de la commune de Saint-Ségal)<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du XIXe siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, Modèle:N°, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu</ref>.
Saint-Ségal décrit en 1889
Benjamin Girard décrit ainsi Saint-Ségal en 1889 : Modèle:Citation bloc
Une explosion à la poudrerie de Pont-de-Buis
Une explosion survenue à la poudrerie de Pont-de-Buis en Modèle:Date- fit 5 victimes, dont trois de Saint-Ségal : Michel Nicolas, Jean Théodore et Joseph Bescond<ref>Journal La Liberté, n° du 6 août 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4789683t/f3.image.r=S%C3%A9gal?rk=3991436;0</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par François-Virgile Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Saint-Ségal écrit : « Les instructions [religieuses] se font exclusivement en breton, excepté pour la mission en 1897, où l'on donnait un sermon français le soir pour essayer de faire du bien à quelques employés de la poudrerie de Pont-de-Buis qui ne sont pas du pays et ne comprennent guère la langue bretonne »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La tradition était pour les personnes suicidées de les enterrer en creusant un trou au pied d'un arbre, de jeter le cadavre dedans, même brusquement, puis de l'arroser de chaux vive afin qu'il aille plus vite en enfer ; une exception fut faite pour le sacristain, lui aussi suicidé, car on trouva sur le cadavre un chapelet<ref>Journal La Lanterne du 29 mai 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75088990/f2.image.r=Saint-S%C3%A9gal?rk=1716746;4</ref>.
Le tronçon entre Pleyben et Châteaulin-Ville de la ligne de chemin de fer à voie métrique entre Carhaix et Châteaulin est mis en service le Modèle:Date- ; ce tronçon du Réseau breton, exploité par la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest, long de Modèle:Nobr mètres comprend les stations intermédiaires de Saint-Ségal et Port-Launay<ref>Journal Le Capitaliste, n° du 9 août 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6146683r/f4.image.r=S%C3%A9gal?rk=8412058;4</ref>.
Un décret en date du Modèle:Date- attribue à la commune de Saint-Ségal, faute de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Saint-Ségal qui étaient placés sous séquestre<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 9 décembre 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6250068n/f9.image.r=S%C3%A9gal?rk=858373;2</ref>. Un bureau de bienfaisance fut créé à Saint-Ségal uniquement en 1946.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Ségal porte les noms de 59 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 5 sont morts sur le front belge dont 3 dès le Modèle:Date (Yves Riou et Jean Teurnier à Maissin et François Pouchoux à Rossignol), un dès le Modèle:Date (Jean Goulard à Gilly) et le cinquième Charles Cevaër le Modèle:Date à Nieuport) ; un au moins (Jean Moré, disparu le Modèle:Date lors du naufrage du vapeur Finistère) est un marin disparu en mer ; Pierre Poulmarch est mort des suites de ses blessures alors qu'il était prisonnier de guerre en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français : parmi eux Jean Jacques Couchouron, soldat au 77e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Esnes (Meuse) et Louis Ménez, maréchal des logis au [[28e groupe géographique|Modèle:28e régiment d'artillerie de campagne]], tué à l'ennemi le Modèle:Date à Saint-Mard (Aisne) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name="MGW 29926">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=29926</ref>.
Par ailleurs Guillaume Ruppert, marsouin au 1er régiment d'infanterie coloniale du Maroc, a été tué à l'ennemi lors de la Bataille d'Elhri (Maroc) le Modèle:Date.
L'Entre-deux-guerres
Le syndicat agricole de Saint-Ségal s'occupe, à partir de 1924, de la sélection de plants de pommes de terre, notamment de la variété "Institut de Beauvais" ; ils peuvent en expédier environ 10 wagons de 10 tonnes chacun à l'époque de l'arrachage ; la Société d'Agriculture de l'Aveyron en recommande l'achat<ref>"Le Cultivateur aveyronnais", n° du 16 août 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55897864/f4.image.r=S%C3%A9gal?rk=2532201;2</ref>.
Yves Morvan, de Saint-Ségal, était étalonnier, c'est-à-dire qu'il disposait d'un haras privé, élevant notamment des étalons postiers bretons<ref>E. Frouin, "Le cheval breton", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65791452/f86.image.r=S%C3%A9gal?rk=9291891;2</ref>. Plusieurs autres agriculteurs de Saint-Ségal élevaient des chevaux de la race postière Norfolk bretonne pendant l'Entre-deux-guerres<ref>Société hippique de Saint-Pol-de-Léon (Finistère),"Stud-Book de la race postière Norfolk-Bretonne", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1415948w/f78.image.r=Saint-S%C3%A9gal?rk=858373;2</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Ségal porte les noms de 16 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Jean Yvenat, sergent au Modèle:58e bataillon de mitrailleurs motorisés, a été tué à l'ennemi le Modèle:Date à Valette (Moselle) et décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; Jacques Thomin, quartier-maître torpilleur, est disparu en mer lors du naufrage du sous-marin Sfax le Modèle:Date ; plusieurs personnes sont des victimes civiles de la guerre<ref name="MGW 29926" /> tuées lors du repli des Allemands contre lesquels se battaient les résistants de la région pendant l'été 1944 (par exemple Anna Kerzulec, épouse Homo, tuée le Modèle:Date- par les Allemands après avoir été torturée par les Allemands pendant deux jours, ceux-ci croyant qu'elle ravitaillait les maquisards du secteur)<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-segal-29590/saint-segal-la-commune-n-oublie-pas-l-ete-1944-6828114</ref> ou victimes d'une rafle, par exemple Louis Morvan<ref group=Note>Louis Morvan, né le Modèle:Date- à Saint-Ségal, pilote dans l'aéronavale, fusillé par les Allemands le Modèle:Date- à Quimerc'h.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Par un décret en date du Modèle:Date- la commune de Saint-Ségal perd une partie de son territoire au profit de la commune de Pont-de-Buis, alors créée<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 25 août 1949, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1573699f/f6.image.r=S%C3%A9gal?rk=1587990;4</ref>.
Une étude a décrit l'évolution de l'agriculture à Saint-Ségal entre 1950 et 1984 : en 1950 la pomme de terre de semence reste la première production, fournissant en moyenne 30 % du revenu brut d'exploitation des 151 exploitations agricoles de la commune ; l'auteur note peu de machines modernes qui, de plus, sont assez mal utilisées et les bâtiments agricoles restent traditionnels et souvent vétustes. En 1984 le nombre des exploitations agricoles n'est plus que de 64 (la surface agricole utile passant en moyenne de Modèle:Unité en 1950 à Modèle:Unité en 1984) ; l'élevage est devenu l'activité la plus importante (53 % du revenu brut moyen d'exploitation provient des élevages de porcs, 22 % des bovins)<ref>Académie d'agriculture de France, " Comptes rendus de l'Académie d'agriculture de France", 1988, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64769996/f414.image.r=Saint-S%C3%A9gal?rk=3218900;0</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Centre de formation des pompiers du Finistère s'installe à partir de 2024 à Kergadalen dans l'ancien centre de formation de la Chambre d'agriculture de Bretagne<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 14 novembre 2020</ref>.
Langue bretonne
L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le Modèle:Date-.
Le label Ya d’ar brezhoneg de niveau 2 a été remis à la commune le Modèle:Date-.
Politique et administration
Liste des maires
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Démographie
Modèle:Population de France/introduction Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique
Commentaire : Le détachement de la commune de Port-Launay en 1840, et celui de Pont-de-Buis en 1948, expliquent les deux pics démographiques que l'on constate en 1836 et 1946, les recensements postérieurs à ces deux dates montrant en conséquence une baisse brutale du nombre des habitants. L'essor de la poudrerie de Pont-de-Buis, alors en Saint-Ségal, explique le gain démographique de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui se prolonge jusqu'en 1921. Le minimum démographique est atteint en 1975 en raison de l'exode rural, la commune connaissant depuis un renouveau démographique certain.
Économie
Lieux et monuments
L'inventaire du patrimoine architectural de Saint-Ségal a été réalisé en 2009<ref>http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/presentation-de-la-commune-de-saint-segal/e9a81949-6b48-47b4-a214-cc9c045c68f5</ref>.
Monuments
- Chapelle Saint-Sébastien : elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, son porche, sa sacristie octogonale (elle date de 1742), son linteau et sa fontaine de dévotion ; saint Sébastien était invoqué contre la peste et toutes sortes de fièvres. Simple chapelle d'une paroisse essentiellement rurale (Pleyben) dont Saint-Ségal est alors une simple trève), elle est construite à l'initiative d'Yves Coquet, recteur de Pleyben entre 1694 et 1720 avec l'appui financier des seigneurs de Kergoët, seigneurs du Guilly en Lothey<ref>http://infobretagne.com/famille-kergoet.htm</ref>. Ses six pardons annuels (dont celui du beurre au printemps, des guignes [cerises] l'été et des perous [poires] à l'automne, de la Saint-Sébastien et de la Saint-Fabien en janvier) étaient très fréquentés et étaient l'occasion de foires importantes), de nombreux pèlerins venant en bateau par l'Aulne. La chapelle est construite en kersanton et pierres de Logonna. Sur le portail extérieur de l'enclos est représenté le martyre de saint Sébastien ; à l'intérieur de la chapelle deux beaux retables du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (le retable du maître-autel date des environs de 1710<ref>http://www.lavieb-aile.com/2019/07/la-chapelle-saint-sebastien-en-saint-segal-le-retable-sud.html</ref>) et le retable sud, une chaire à prêcher<ref>http://www.lavieb-aile.com/2019/07/la-chapelle-saint-sebastien-en-saint-segal-la-chaire-a-precher-et-les-statues.html</ref>, une poutre de gloire portant une crucifixion, des sablières et blochets provenant de l'atelier du maître de Pleyben (dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>http://www.lavieb-aile.com/2019/06/la-chapelle-saint-sebastien-en-saint-segal-les-sablieres-et-blochets.html</ref>, des statues anciennes (dont la Vierge à la Démone<ref>http://www.lavieb-aile.com/2019/06/la-chapelle-saint-sebastien-en-saint-segal-la-vierge-a-la-demone-et-le-retable-nord.html</ref>) et des volets ornementés (avec notamment une iconographie des saints Côme et Damien<ref>http://www.lavieb-aile.com/2019/06/iconographie-des-saints-come-et-damien-la-chapelle-saint-sebastien-de-saint-segal.html</ref>).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : le maître-autel et le retable du chœur (vue d'ensemble).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : le retable du chœur (vue partielle, statues de saint Fabien et saint Sébastien).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : le retable du chœur (vue partielle, statues de saint Roc'h et saint Maudez).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : le retable du chœur (vue partielle, statues de sainte Anne et saint Joachim).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : retable sud, détail (Adoration des Bergers).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : retable sud, détail (Présentation au Temple).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : retable sud, détail (Noli me tangere ou Apparition du Christ à Marie-Madeleine).
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Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Ségal : la Poutre de Gloire.
- Calvaire de la chapelle Saint-Sébastien (il date de 1541-1544 et est en kersanton et pierre de Logonna)<ref>http://www.lavieb-aile.com/2019/07/la-chapelle-saint-sebastien-en-saint-segal-le-calvaire.html</ref> et l'échalier.
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Saint-Ségal : le calvaire de la chapelle Saint-Sébastien, vue d'ensemble.
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Saint-Ségal : le calvaire de la chapelle Saint-Sébastien, partie sommitale.
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Saint-Ségal : vue partielle du calvaire de la chapelle Saint-Sébastien, la Flagellation.
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Saint-Ségal, le calvaire de la chapelle Saint-Sébastien, un archer.
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Saint-Ségal, le calvaire de la chapelle Saint-Sébastien, Piéta.
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Saint-Ségal : le socle du calvaire de la chapelle Saint-Sébastien, masques.
- Fontaine de Saint-They à Lanvélé. Cette fontaine est dédiée à saint They, un saint peu connu du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui aurait été un disciple de saint Guénolé à l'abbaye de Landévennec<ref>Saint They sur Nominis et Saint They des Trépassés sur Nominis</ref>.
- Manoir de Kerbriant (il date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>http://patrimoine.region-bretagne.fr/gertrude-diffusion/dossier/manoir-kerbriant-saint-segal/0a6e0b35-f984-47f1-a236-cc638e0cf9d9</ref>.
- Ancienne borne milliaire romaine de Croaz-Men (stèle christianisée au Moyen-Âge).
- Stèle de l'âge du fer.
- Église paroissiale Saint-Séverin, dédiée à saint Séverin, (de style néoroman, elle a été édifiée en 1896-1897 par l'architecte Armand Gassis en remplacement d'une église datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>http://patrimoine.region-bretagne.fr/gertrude-diffusion/dossier/eglise-paroissiale-saint-severin-saint-segal/0fa33bd4-971d-4252-9400-b806b156f8b7</ref> et le calvaire de la place de l'Église. Saint Séverin aurait été substitué à saint Sengar, un saint irlandais qui était le saint patron originel de la paroisse<ref name="inf" />.
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Saint-Ségal : église paroissiale Saint-Sévérin.
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Saint-Ségal : le calvaire du bourg situé face à l'église Saint-Sévérin.
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Atlante près du calvaire du bourg près de l'église Saint-Séverin de Saint-Ségal.
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Saint-Ségal : le calvaire de la rue Saint-Sévérin.
- Le calvaire du bourg (vers 1550 et 1630, en kersanton, atelier Prigent et Roland Doré<ref>http://www.lavieb-aile.com/2019/07/saint-segal-le-calvaire-du-bourg.html</ref>.
- 8 croix et calvaires (dont les deux précités)<ref>http://croix.du-finistere.org/commune/saint_segal.html</ref>.
- Le monument aux morts a la particularité d'avoir un soldat allongé (gisant).
Autres
- Serres de Penfrat.
- Centre de formation agricole.
- PBK formation. Kergadalen. Formation photographique et infographique (exposition en plein air sur d'immenses bâches de travaux photographiques).
- Une école Julie-Daubié a été ouverte à Saint-Ségal, comprenant 5 classes et 127 enfants. Cette école est réputée « école modèle » depuis septembre 2011 de par ses normes écologiques « basse consommation d'énergie ».
- Le "Musée des champs" (il dépendait du Parc naturel régional d'Armorique) est fermé depuis le début des années 2000. Il présentait l'évolution de la vie paysanne depuis 1945 par la présentation d'outils, d'instruments agricoles, de tracteurs, et de moissonneuses batteuse ; un espace était consacré à la culture du blé noir.
Événements
- Salon du livre rural (il n'est plus organisé).
- Exposition photographique le long des routes.
Personnalités liées à la commune
- André Joseph Emmanuel Massenet, né le Modèle:Date- à Saint-Ségal, général de brigade en 1916 et général de division en 1918 pendant la Première Guerre mondiale, décédé le Modèle:Date- à Paris (XIVe arrondissement).
- Jean Yves Cornec, né le Modèle:Date- à Pen ar Coat en Saint-Ségal, décédé le Modèle:Date- à La Verrière (Yvelines), instituteur, syndicaliste à la Fédération unitaire de l'enseignement de la CGTU puis au sein du Syndicat National des Instituteurs (SNI)<ref>Jean Cornec, "Josette et Jean Cornec instituteurs : De la lutte à la lutte (1886-1980)", Clancier Guénaud, 2015, Modèle:ISBN.</ref>, père de Jean Cornec, avocat, président de la FCPE.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Hélène et Yves Rolland, Entre terre et mer ou la naissance de deux communes au fil de l'Aulne. Port-Launay : 1840 - Pont de Buis : 1949