Plussulien

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Modèle:Infobox Commune de France

Plussulien {{#ifeq:1|0|[plysyljɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Localisation

Plussulien est située à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Saint-Brieuc.

La commune fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fañch Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Fichier:Map commune FR insee code 22244.png
Carte de Plussulien et des communes avoisinantes.

Relief et hydrographie

La commune est vallonée. L'altitude est comprise entre 152 et 305 mètres. L'altitude la plus élevée est dans l'angle sud-est du finage communal, au sud du site archéologique de Quelfennec, à la limite avec la commune voisine de Saint-Mayeux ; la pente est face au nord dans la partie méridionale du territoire communal jusqu'à la vallée du Daoulas, qui traverse du nord-est au sud-ouest le tiers sud de la commune, formant aussi un temps la limite avec Saint-Mayeux. Cet affluent de rive gauche du Blavet, dont la source est en Saint-Mayeux, est à environ 205 mètres d'altitude à son entrée dans la commune et à 185 mètres à sa sortie ; c'est nettement plus en aval, sur le territoire de la commune nouvelle de Bon-Repos-sur-Blavet, à la limite entre les anciennes communes fusionnées de Laniscat et Saint-Gelven, qu'il forme des gorges spectaculaires (Gorges du Daoulas), sa vallée n'est que modérément encaissée d'une trentaine de mètres et sans pente très forte de ses versants dans la traversée de la commune de Plussulien.

Les deux-tiers nord de la commune forment un plateau légèrement bosselé dont l'altitude avoisine généralement 200 mètres, en légère pente vers l'ouest (225 mètres au nord du hameau de Pluzérec, à la limite de la commune de Corlay et 180 mètres environ vers le nord-ouest de la commune, par exemple aux alentours du hameau de Pen-ar-Prat, proche de la limite communale avec Saint-Igeaux, le bourg étant à une altitude de 210 mètres. La Rivière de Corlay, affluent de rive gauche du Sulon et sous-affluent du Blavet, forme pour partie la limite nord de la commune (avec Canihuel) : ce cours d'eau est à environ 160 mètres à son entrée dans la commune, et à 153 mètres à sa sortie de la commune, dont c'est le point le plus bas. Modèle:Images

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caurel-Edf », sur la commune de Caurel, mise en service en 1999<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transports

Plussulien est à l'écart des grands axes de circulation. La commune est desservie principalement par la RD 44, qui vient côté nord de Corlay et se dirige côté sud-ouest vers Saint-Igeaux et Laniscat ; cette route croise dans le bourg la RD 50, qui vient de l'est et se dirige vers le nord-ouest.

Paysages et habitat

Le pauysage agraire traditionnel est le bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux ("villages") et fermes isolées. Éloignée des grands centres urbains, la commune a conservé son caractère rural et n'est pas concernée par la rurbanisation. Tout au plus peut-on remarquer que le bourg, en situation centrale dans la commune, s'est étiré en longueur depuis les Trente Glorieuses, principalement en direction du sud-ouest, le long de la RD 44.

Urbanisme

Typologie

Plussulien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,7 %), prairies (21,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), zones urbanisées (1,6 %), forêts (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploeu Sulian en 1161, Plusulian en 1195, Plebs Sulian en 1235, Santus Julianus en 1245, Ploesulian en 1249, Plusulian en 1288, Parochia de Ploessulianen 1288, Plussulian en 1289, Plusulian en 1307, Ploesulyan vers 1330 et en 1368, Ploesulien en 1426, 1536 et en 1574, Plusullien en 1685, Plussulien en 1690<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web.</ref>.

Plussulien vient du breton ploe (paroisse) et de « saint Sulian ou saint Suliac », parfois confondu avec saint Julien<ref name=infobretagne/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Certains noms de lieux-dits évoquent des faits dont l'histoire n'a pas gardé de traces écrites, par exemple "Hellès" (du vieux-breton hen-lès « vieux-château »), "Lispellan" (autre composé en lès) , "Bourgerel" ("lieu fortifié") ou encore "Le Clandi" (du breton klanv-di « maladrerie, léproserie »)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Préhistoire

Fichier:118 Quelfennec Plussulien.jpg
Plussulien : le site néolithique de Quelfennec, vue d'ensemble.
Fichier:Le site de Quelfennec à Plussulien - Carrière de pierre néolithique - Côte d'Armor (22) - Juillet 2011 - Photo 02.jpg
Le site de Quelfennec à Plussulien - Carrière de pierre exploitée au Néolithique : vue rapprochée.

Le site de Quelfennec, découvert en 1964 par l'archéologue Charles-Tanguy Le Roux<ref name="Charles-Tanguy Le Roux">Charles-Tanguy Le Roux, « L'outillage de pierre polie en métadolérite du type A : les ateliers de Plussulien, Côtes-d'Armor : production et diffusion au Néolithique dans la France de l'Ouest et au-delà. », Université de Rennes, 1999</ref>, fut exploité sur une durée de plus d'un millénaire en quatre phases successives de 3 700 av. J.-C jusque vers 2 400 av. J.-C.<ref>Modèle:Article.</ref>. On y exploitait un gisement de dolérite pour la fabrication des haches polies du type « hache à bouton » dénommées ainsi en raison de leur terminaison circulaire<ref name="Guilaine">Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans un premier temps, des ébauches allongées étaient dégagées des blocs de la roche naturelle. Dans un second temps, les ébauches étaient retouchées par martelage avec un percuteur de pierre. Enfin, elles étaient polies afin d'en affuter le tranchant et de leur donner un brillant caractéristique<ref name="Guilaine"/>. Ces haches, dont on se servait à l'époque pour mener à bien des travaux de déforestation permettant l'extension des domaines de culture agricole, furent très renommées. Les haches de Quelfennec ont été retrouvées dans tout l'ouest de la France, dans les Alpes et les Pyrénées, et même sur le Rhin et en Angleterre<ref name="Guilaine"/>, preuve de leur grande valeur. Modèle:Article détaillé Le menhir de Kerjégu<ref>Modèle:Lien web.</ref>, érigé à 300 mètres au sud du site de Quelfennec, constitue un autre témoin de l'occupation humaine du territoire au Néolithique. Ce menhir de 3,10 mètres de hauteur, à moitié brisé, est signalé en 1883 dans le Bois du Vernie ainsi qu'un dolmen « composé de cinq supports et d'une table de 2 mètres de large sur 2,10 mètres de long », appelé Tael ar Houarenden situé non loin du même bois<ref>Modèle:Article.</ref>. Ces mégalithes ont été décrits par Marcel Baudouin au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lequel avance aussi des hypothèses concernant leur rôle qu'il suppose être directionnel<ref>Modèle:Article.</ref>.

Antiquité

Plusieurs souterrains datant de l'âge du fer sont parvenus jusqu'à nous. Au moins deux ont été explorés par des archéologues, un à Kervignac, un autre au Hellès. D'autres ont été signalés, à Couffignec, et près de la route de Corlay, un peu avant la route de Kerfanc.

À l'époque gauloise le territoire de Plussulien était à la limite des territoires des Coriosolites, au nord et à l'est, des Vénètes, au sud, et des Osismes, à l'ouest.

Des traces d'un habitat gallo-romain ont été trouvées au Nivizit.

Moyen-Âge

Plussulien est une ancienne paroisse de l'Armorique primitive qui englobait jadis outre Plussulien, les anciennes paroisses ou trèves de Laniscat, Rosquelfen (désormais en Laniscat), Saint-Igeaux, Saint-Gelven, Saint-Mayeux, Saint-Gilles-Vieux-Marché et Caurel<ref name="Étymologie et histoire de Plussulien">Modèle:Lien web.</ref>.

La première mention de Plussulien date de 1161 et se trouve dans une charte de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé<ref name="Étymologie et histoire de Plussulien" />. La paroisse dépendait de l'évêché de Cornouaille et de l'archidiaconé du Poher.

La première église paroissiale (dénommée Saint-Sulian dans un document datant de 1321) et la première chapelle de Séléden (ou Seleden), édifiée probablement par les Templiers, furent détruites toutes les deux pendant la Guerre de succession de Bretagne. Le Modèle:Date- le pape Boniface IX accorda par une bulle pontificale des indulgences pour ceux qui participeraient à la reconstruction de la chapelle<ref name="Étymologie et histoire de Plussulien" />.

Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Corlay, un des trois membres de la vicomté de Rohan comprenait 12 paroisses ou trèves : « Corlé [Corlay] (résidence seigneuriale), Saint-Martin-des-Prés, Merléac, le Quilio, Saint-Mayeuc, Saint-Gilles-Vieux-Marché, Caurel, Laniscat, Saint-Guelven, Rosquelfen, Saint-Igeau, Plussulien »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Temps modernes

Avant la Révolution, une grande partie de son territoire appartenait à la famille de Rohan. Du point de vue religieux, elle faisait partie du diocèse de Quimper, du point de vue juridique, de la sénéchaussée de Ploërmel, qui elle-même dépendait du présidial de Vannes. Jean Le Tallec a écrit une livre : "Un paysan breton sous Louis XIV" où il raconte par le menu l'histoire d'un de ses aïeux qui vivait à Plussulien<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La famille Le Galloudec fut seigneur du Guernic et autres lieux entre 1423 et 1640 (le manoir du Guernic fut construit par cette famille en 1631); la famille Guiler leur succéda. La famille de Kerveno est connue comme seigneur du dit lieu depuis 1412 et jusquu'en 1577, date à laquelle la famille de Keranterff lui succéda , puis la famille Guiler ; les seigneurs de Kermeno jouissaient de prééminences dans l'église paroissiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Plussulien Cassini.jpg
Carte de Cassini de la région de Plussulien (1787).

Le prédicateur Julien Maunoir a prêché une mission à Plussulien en 1648.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plussulien en 1778 : Modèle:Citation bloc

Le recteur de la paroisse écrit en 1781 que Douar Santel Plussulian ("Terre sainte de Plussulien") « a donné plus de 50 prêtres en 270 ans et qu'en 150 ans on trouve à peine 5 ou 6 naissances illégitimes »<ref name="Histoire de Plussulien">Modèle:Lien web.</ref>.

Révolution française

Olivier Le Bigaignon, recteur de la paroisse depuis 1773, prêtre réfractaire, émigra en Angleterre. Yves Riou, autre prêtre réfractaire de Plussulien, qui se cachait dans sa famille à Laniscat, fut capturé et emprisonné dans le château d'Uzel, puis à Guingamp ; après la Révolution, il revint à Plussulien et fut recteur de la paroisse jusqu'en 1805, date de sa mort<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pierre Martail, après avoir prêté le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé dans un premier temps, se rétracta sur la croix de Sélédin « en versant d'abondantes larmes »<ref>Modèle:Lien web et Modèle:Ouvrage.</ref>.

Julien Félix Le Bail, avocat à la cour, conventionnel, qui habitait le hameau de Kerfanc, fut assassiné le 17 prairial an III (Modèle:Date-)<ref group=Note> Son fils Julien Félix Le Bail a été maire de Plussulien entre 1815 et 1830.</ref>. Un prêtre du Clandy et un cultivateur du Kroéjo furent aussi exécutés.

La chapelle de Sélédin fut vendue comme bien national à Jérome Menguy et Marie-Jeanne Kerantreff, mariés à Saint-Mayeux en 1803, paysans aisés du village de Kergluche ; ils la rendirent à la fabrique en 1806.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plussulien en 1853 : Modèle:Citation bloc

Joachim Gaultier du Mottay indique en 1862 que Plussulien dispose d'une école mixte accueillant 50 élèves, qu'on y parle breton et que le territoire possède beaucoup de landes susceptibles d'être cultivées, des terres légères et des prairies naturellement bonnes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'église paroissiale Saint-Julien est reconstruite de 1873 à 1875 (le presbytère avait été reconstruit en 1865) ; sa construction nécessita 2629 charretées, principalement de pierres venant de Gouarec et Canihuel, les charrois étant assurés bénévolement par les paysans de Plussulien et des environs. Elle remplace l'église construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (qui succédait elle-même à une église construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après la destruction de la précédente. Mais malgré les dons des fidèles et une subvention accordée par le président de la République Mac Mahon, l'argent manqua pour achever le clocher (il fut construit en 1927 et équipé de trois cloches)<ref name="Étymologie et histoire de Plussulien" />. En juin 1899 la foudre tomba sur l'église, y occasionnant d'importants dégâts<ref>Modèle:Article.</ref>

Plussulien était traditionnellement un centre important de fabrication de sabots en bois, et l'est resté jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Plussulien 1903.jpg
Article du journal L'Ouest-Éclair concernant le report de la laïcisation des écoles de Plussulien en 1903.

La Belle Époque

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une école mixte est tenue par les Sœurs du Saint-Esprit, remplacée en 1910 par deux écoles libres, une pour les garçons et une pour les filles ; une école communale existait également (l'école publique des filles est laïcisée par arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>), mais fréquentée seulement par les grands garçons<ref name="Histoire de Plussulien" />.

En 1911 35 cultivateurs de Plussulien créent un syndicat agricole<ref>Modèle:Article.</ref>.

Une fête annuelle était organisée chaque année à Plussulien au mois d'août<ref>Modèle:Article.</ref>.

Des missions étaient périodiquement organisées, par exemple en 1913 ; la dernière fut organisée en 1928.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plussulien porte les noms de 89 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 10 sont morts en Belgique dont 7 dès 1914 et les trois autres à Boezinge en 1915 ; 1 (Guillaume Robin) est mort en 1916 en Grèce dans le cadre de l'expédition de Salonique et 1 (Henri Quéré) décédé de maladie le Modèle:Date-, donc peu avant l'armistice, dans l'actuelle Macédoine du Nord ; Jean Chevance et François Lucas sont morts alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; Alain Hamonou est mort en mer en 1918 ; les autres sont morts sur le sol français, dont Léon Julien, soldat au 225e régiment d'infanterie, mort le Modèle:Date- à Boutancourt (Ardennes), décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name="Plussulien. Monument aux Morts (Relevé n° 760)">Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Fichier:Plussulien bourg 1920.jpg
Chevaux dans le bourg de Plussulien vers 1920 (carte postale).
Fichier:Plussulien église 1920.jpg
L'église paroissiale Saint-Julien vers 1920 (carte postale).

Le monument aux morts de Plussulien, œuvre de Francis Renaud, est inauguré le Modèle:Date- en présence de nombreux notabilités, dont Yves Le Trocquer, en présence d'une foule nombreuse<ref>Modèle:Article.</ref>.

Une foire annuelle était organisée à Plussulien chaque dernier lundi d'avril<ref>Modèle:Article.</ref>.

Guillaume Gueltas, marsouin au 3e régiment d'infanterie coloniale, est mort pour la France au Maroc vers 1925 dans le cadre de la Guerre du Rif. Par ailleurs 3 soldats dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts sont morts à des dates et dans des lieux indéterminés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plussulien porte les noms de 11 personnes mortes pour la France durant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux François Cozler et Onésime Menguy sont morts au printemps 1940 lors de la Bataille de France ; Pierre Le Borgne et Julien Tréguier sont morts en captivité en Allemagne ; André Prigent est aussi mort en Allemagne, dans des circonstances non précisées ; Julien Oury est mort alors qu'il était un prisonnier de guerre évadé<ref name="Plussulien. Monument aux Morts (Relevé n° 760)" />.

Le Modèle:Date-, François Lagadec<ref>Modèle:Lien web.</ref> , Pierre-Marie Turpin<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Lucien Quelen<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Plussulien, trois jeunes résistants FFI, qui rapatriaient des armes provenant d'un parachutage en forêt de Duault, furent tués par des soldats allemands à la Croix-Tasset en Peumerit-Quintin<ref>Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

Un autre parachutage d'armes destinées au bataillon Valmy, (capitaine de Mauduit), qui dépendait de la compagnie FTPF Bir-Hakeim, secteur de Mûr-de-Bretagne, eut lieu à Kergolen.

L'après Seconde Guerre mondiale

Georges Jaglin<ref group="Note" name="ref_auto_1">Georges Jaglin, né le Modèle:Date- à Plussulien, décédé le Modèle:Date- à Saint-Brieuc.</ref>, membre du parti communiste, maire entre 1959 et 1986, fut conseiller général du canton de Corlay entre 1945 et 1949<ref name="Georges Jaglin">Modèle:Lien web.</ref>

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section Comme beaucoup de communes rurales de la Bretagne centrale, Plussulien accueille de nombreux Anglais, une vingtaine de familles environ, dont quatre ou cinq sont là à plein temps.

Économie

La production de la commune est essentiellement agricole : porcs, lait, œufs, bovins. Sa production végétale est surtout destinée à la consommation animale : blé, maïs, colza. Il se fait aussi un peu de production végétale destinée à la consommation humaine : petits pois, haricots.

Équipements collectifs : mairie, église, chapelle, école, terrain de foot, terrain de tennis, jeux de boules, salle des fêtes, salle polyvalente.

Commerces : boulangerie, bistrot, jardinerie, marbrerie funéraire.

Artisans : maçon, couvreur, entretien d'espaces verts, coiffeur, électricien. Mais il n'y a plus de sabotiers, ni de forgeron, ni de bourrelier.


Lieux et monuments

Une vidéo présente les lieux et monuments de Plussulien :

  • Chapelle et croix de Sélédin : la chapelle date de 1392 et a été restaurée après un incendie en 1783 ; sur le fût de la croix se trouvent trois écussons de la famille Galloudec.
  • Croix de carrefour : croix mérovingienne de La Villeneuve-Volante (Villeneuve-Volante, quel drôle de nom, en fait ce nom est une déformation-traduction de Guer nevez Lann: "nouveau village des Landes", le .vez lann a donné "Volante", allez savoir pourquoi ?), croix de Kermenguy, croix de Kergluche, croix de Couffignec, croix du Clandy (1766, c'est marqué dessus), croix de Croaz-nevez, près de la jardinerie, qui doit être récente si on se fie à son nom. De la croix du Hellés, il ne reste plus que le piédestal.
  • Quelfennec, site archéologique découvert en 1964.
  • Les manoirs du Guernic et de Kerveno.

Bibliographie

  • Le Roux Charles-Tanguy, Le souterrain de l'âge du fer de Kervignac en Plussulien, Annales de Bretagne, Modèle:N°, 1, 1969, Modèle:P.
  • Le Tallec Jean, Un paysan breton sous Louis XIV : Mathurin Le Tallec (1662-1722)
  • Le Roux Charles-Tanguy, L'outillage de pierre polie en métadolérite de type A. : les ateliers de Plussulien (Côtes-d'Armor), Laboratoire d'anthropologie de Rennes, 1999

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Liens externes

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