Pleubian
Modèle:Infobox Commune de France
Modèle:Terme défini {{#ifeq:1|0|[pløbjɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Géographie
Situation
La ville est située entre Paimpol et Tréguier et borde la côte bretonne. Située à proximité de l’île de Bréhat, cette commune abrite de célèbres lieux bretons tels que le sillon de Talbert, le Phare des Héaux et le Sémaphore.
Communes limitrophes
La commune de Pleubian est limitrophe de 3 communes.
Cadre géologique
Modèle:Article connexe Située à l'extrémité orientale du plateau du Trégor, Pleubian est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagnes successives. Le site géologique de Pleubian appartient plus précisément à l'unité du Trégor-Hague représentée principalement par un complexe volcano-plutonique comprenant le batholite du Trégor s.s. (pluton de granitoïdes calco-alcalins Modèle:Incise mis en place au sein des gneiss icartiens et qui fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien<ref group=Note>De Modèle:Langue, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.</ref>) et les « Tufs de Tréguier » (tufs, ignimbrites et laves intermédiaires à acides)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'histoire géologique du plateau du Trégor est marquée par le cycle icartien (de ca. -2 200 Ma à -1 800 Ma) dont la géodynamique est mal connue, et le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et regroupait à cette époque (avant l'ouverture de l'océan Atlantique) des terrains du Canada oriental, d'Angleterre, d'Irlande, d'Espagne et de Bohême<ref>E. ÉGAL et al., Carte géol. France (1/50 000), feuille Pontrieux-Etables-sur-Mer (204), éditions du BRGM, 1996, p. 5</ref>. Cette ceinture cadomienne se suit à travers le Nord du Massif armoricain depuis le Trégor (baie de Morlaix) jusqu'au Cotentin. À une collision continentale succède une période de subduction de l'océan celtique<ref>La position de cet océan est suggérée par une importante anomalie magnétique orientée NE-W qui a été reconnue dans la partie médiane de la Manche actuelle et qui pourrait être un corps ophiolitique Cf. Modèle:Ouvrage.</ref> vers le sud-est, sous la microplaque Armorica appartenant alors au supercontinent Gondwana. Des failles de direction N40°-N50°enregistrent un raccourcissement oblique, orienté environ NNE-SSW<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette tectonique régionale entraîne un métamorphisme à haute température et basse pression. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens issus de l’érosion rapide de la chaîne cadomienne sont ainsi fortement déformés, plissés, formant essentiellement des schistes et des gneiss<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les massifs granitiques du Mancellien (notamment le massif côtier nord-trégorrois, le granite de Plouha, les diorites et gabbros de Saint-Quay-Portrieux), dont la mise en place est liée au cisaillement nord-armoricain<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À leur tour, ces massifs granitiques sont arasés, leurs débris se sédimentant dans de nouvelles mers, formant les « Séries rouges » qui se déposent dans le bassin ordovicien de Plouézec-Plourivo, hémi-graben limité au nord par la faille de Trégorrois. Les grands traits de l’évolution géologique du Trégor sont alors fixés. L'altération a également transformé les roches métasédimentaires en formations argilo-sableuses. Enfin, au Plio-quaternaire, les roches du substratum sont localement recouvertes par des dépôts récents issus de l’action du vent (lœss, limons sur les coteaux)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La région de Pleubian<ref group=Note>Carte géologique de la région de Pleubian</ref> est ainsi formée d'un plateau granitique (615 Ma) recoupé par un champ filonien extrêmement dense de dolérite du Trieux<ref>Filons métriques de (méta)dolérites, interprétées comme des laves intrusives paléozoïques ayant subi le métamorphisme varisque.</ref>, roche massive noire, à cristallisation très fine, ayant une composition de basalte tholéitique<ref>R.A. Roach, G.J. Lees & M.M. Shufflebotham (1990) - Brioverian volcanism and Cadomian tectonics, Baiede St-Brieuc, Brittany : stages in the evolution of a late precambrian ensialic basin. In R.S D'LEMOS, R.A.STRACHAN, C.G. TOPLEY (eds) : "The Cadomian Orogeny". Geol. Soc. Sp. Publ. 51, p. 41-67</ref>. Elle correspond à la subduction d'un domaine océanique vers le sud-est sous la marge nord du Gondwana, entraînant un métamorphisme à haute température et basse pression (subduction engendrant un bassin intra-arc ou une zone de chevauchement, les deux hypothèses restant débattues)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Pétrographiquement, le granite de Pleubian représente une micro-granodiorite datée à 615 Ma et interprétée comme du magmatisme associé au fonctionnement d'une marge active<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Citation. Port-Béni permet d'observer le socle icartien constitué de gneiss qui regroupe plusieurs types pétrographiques (gneiss lités<ref group=Note>Série litée constituée par une alternance décimétrique à métrique de niveaux sédimentaires et volcaniques transformées en micaschistes, quartzites, leptynites, amphibolites, gneiss en proportions variables d'un affleurement à l'autre.</ref> avec niveaux migmatitiques<ref group=Note>Au niveau de l'anse de Gouermel près de Port-Béni, le métamorphisme a pu localement atteindre la fusion partielle et donner des roches un peu particulières, appelées migmatites.</ref>, orthogneiss œillés représentant d'anciens granites porphyroïdes intrusifs dans la série litée)<ref>B. Auvray, Modèle:Op. cit., p. 5</ref>. La foliation des minéraux est généralement parallèle au litage lorsqu'il est présent. Elle se développe dans le plan axial de plis isoclinaux décimétriques à métriques qui affectent la série litée<ref>Modèle:Article.</ref>. Le métamorphisme identifié dans ces orthogneiss Modèle:Citation.
Touristiquement, les principaux aspects de la géologie dans cette région peuvent être abordés au cours de balades naturalistes et géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit du territoire, des roches d'âge et de nature différents, témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…). L'affleurement de Port-Béni est le témoin des trois chaînes de montagnes qui ont façonné le Massif armoricain : Modèle:Citation. Les gneiss icartiens de Port-Béni qui se présentent sous forme de grands xénolithes<ref>Enclaves arrachées à l'encaissant des granites cadomiens du Trégor, elles forment une série de différenciation magmatique depuis des termes basiques (laves pauvres en silice et riches en magnésium) jusqu'à des termes acides (laves intermédiaires plus riches en silice et pauvres en magnésium).</ref> (parfois de taille hectométrique, avec une orientation variable de la foliation autour de N140)<ref>Modèle:Article.</ref> constituent les plus vieilles roches connues d'Europe occidentale. À l'échelle des temps géologiques, cela correspond à la moitié de l'âge de la Terre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Un pupitre d'interprétation installé en 2010 sur ce géosite breton signale l’existence des plus vieilles roches de France dans cette localité-type de l'icartien<ref>Jean Plaine, « La médiation géologique en Bretagne : Etat des lieux, initiatives originales, initiatives critiquables », Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, 2013, (D), 10-11, p.147</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanleff », sur la commune de Lanleff, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Pleubian est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paimpol, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,5 %), zones agricoles hétérogènes (37,8 %), zones urbanisées (13,4 %), forêts (0,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %), zones humides côtières (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Plubihan en 1034 et 1040, Parva plebs entre 1040 et 1066, Plubihan vers 1040, en 1156 et en 1169, Plebihen en 1068 et en 1077, Plobihan en 1202, Parva Plebs en 1330 et en 1371, Ploebihan en 1469<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web.</ref>.
En breton moderne, la commune se nomme Pleuvihan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pleubian ou Pleuvihan signifie littéralement « petite paroisse ». L’origine du nom vient de l’ancien breton Ploe, « paroisse », et bihan signifiant « petit »<ref name=infobretagne/>.
Histoire
Origines et étymologie
Selon l'hagiographie bretonne, Pleubian serait fondée et évangélisée par saint Maudez au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
« Paroisse bretonne primitive comme l'indique son nom formé avec le vieux-breton ploe, Pleubian n'était pas en soi une "petite paroisse", sens du breton bihan et du latin parva utilisé dans les documents anciens. Pour n'être pas très étendu, son territoire, qui comprenait aussi à l'origine, avec celui de Kerbors, celui de Lanmodez, couvrait cependant 3136 ha. Sa dénomination s'explique, en fait, par opposition à elle de sa voisine Pleumeur-Gautier, dont le nom est formé avec le vieux-breton ploe et meur (grand), et qui, englobant, outre sa trève Lézardrieux, Trédarzec, atteignait 4255 ha »<ref>Bernard Tanguy : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor; ArMen-Le Chasse-Marée; 1992.</ref>.
Moyen-Âge et Temps modernes
Jusqu'à la Révolution française, la paroisse de Pleubian appartient à l'abbaye Saint-Georges de Rennes qui y possède un prieuré de bénédictines depuis l'an 1034. La juridiction du prieuré de Saint-Georges de Pleubian exerce les droits de haute, moyenne et basse justice<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Révolution française
En 1790, la commune est créée, avec l'élection du premier conseil municipal.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
L'ancienne trève de Kerbors devient une commune autonome en 1856<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux Morts porte les noms de 165 soldats morts pour la Patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- 118 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
- 47 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
La Seconde guerre mondiale
En 1943, deux avions B17, touchés par la DCA allemande, s’écrasent autour de Pleubian. Le Yardbird s’écrase le Modèle:Date- à Pleubian tandis que le Stinky weather tombe à Kerbors le Modèle:Date-.
Le Modèle:Date-, des résistants FFI capturèrent la garnison allemande qui occupait le sémaphore de Pleubian et libérèrent l'usine d'iode de Penn Lann. Mais des troupes allemandes venues de Lézardrieux, équipées de mortiers et d'artillerie, vinrent libérer leurs camarades ; les résistants s'enfuirent, mais 21 d'entre eux durent se rendre à l'ennemi. Après le retrait complet des Allemands le Modèle:Date-, une tranchée contenant leurs corps, qui avaient été atrocement torturés, fut découverte près du sémaphore<ref>Éric Rondel, "La libération de la Bretagne ", éditions Ouestetcompagnie, 2014, Modèle:ISBN.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Lannion du département des Côtes-d'Armor.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Lézardrieux<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Tréguier Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription des Côtes-d'Armor. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Pleubian était membre de la petite communauté de communes de la Presqu'île de Lézardrieux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des prescriptions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe), promulguée le Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération dénommée Lannion-Trégor Communauté, dont Pleubian est désormais membre.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le phare des Héaux de Bréhat (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) : d’une hauteur de 47 mètres, il est édifié sur un banc de rochers.
- La chaire calvaire (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) en granite, d’une hauteur de 2,20 mètres, serait le prototype des calvaires historiés, retraçant la passion du Christ, classée en 1907 au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'église Saint-Georges (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), en granite et en schiste, possède un clocher-mur Modèle:Référence souhaitée.
- L'église Notre-Dame de l’Armor : construction de 1932 qui mêle les styles classique et moderne, roman et celtique (architecte Seiz Breur : James Bouillé).
- Les ruines du sémaphore de Creac'h Maoût : culminant à 41 mètres d'altitude, cet ancien sémaphore offre une vue panoramique imprenable sur l’estuaire du Jaudy, le sillon de Talbert, le Phare des Héaux, la pointe de l'Arcouest et l'île de Bréhat.
- L'alignement de menhirs de Poul-ar-Varquez, propriété privée, inscrit en 1982 au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Le Centre d’étude et de valorisation des algues (CEVA) qui regroupe l’ensemble des connaissances scientifiques, techniques et industrielles dans le domaine de l'algue, unique en Europe.
Patrimoine naturel
Le sillon de Talbert est un cordon de galets et de sable large de 35 mètres induit par l’équilibre des courants entre le Trieux et le Jaudy. Il avance en forme de chaussée dans la mer sur une distance de 3 kilomètres.
Sur la commune se trouve le « sentier des douaniers », sentier littoral (GR 34), ainsi que plusieurs circuits empruntant à la fois le bord côtier et l'intérieur de la commune à la découverte de son patrimoine historique, architectural et naturel.
Musée
- Musée du B17, qui commémore les avions B17 écrasés sur les communes de Pleubian et Kerbors en 1943.
Personnalités liées à la commune
- Erwan Berthou (1861-1933), né et décédé à Pleubian, poète de langue bretonne.
- Henri Arnaud (1891-1956), athlète olympique français, décédé à Pleubian.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Patrick Pichouron ; Guy Prigent. Inventaire préliminaire à l'étude du patrimoine des communes littorales des Côtes-d'Armor : commune de Pleubian. Conseil général des Côtes-d’Armor, 2009. Disponible en ligne sur le site des archives départementales des Côtes-d’Armor, à l’adresse : http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/inventaire/pleubian/Gestion/home.html
- Régis Le Saulnier De Saint-Jouan. Dictionnaire des communes du département des Côtes-d'Armor : éléments d'histoire et d'archéologie. Saint-Brieuc : Conseil Général des Côtes-d´Armor, 1990, p. 468-471.
- Bernard Tanguy. Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor : origine et signification. Douarnenez : Ar Men-Le Chasse-Marée, 1992, p. 192-193.
- René Couffon. Répertoire des églises et chapelles du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier. Saint-Brieuc : Les Presses Bretonnes, 1939, p. 113-115.
- Yves-Marie Lucas. Esquisse de l'histoire de Pleubihan. Pleubian : Association culturelle de Pleubian et son passé, 1995.
- Francis Guillou ; Chantal Choron ; Georges Le Breton ; Julien Rannou. Pleubian dans la Révolution : 1789-1799. Pleubian : Association culturelle de Pleubian et son passé, 1989.
- Francis Guillou ; Chantal Choron ; Georges Le Breton ; Julien Rannou. Pleubian et la Presqu’île Sauvage en cartes postales et photos anciennes. Saint-Brieuc : Imprimerie briochine, 1991.
- Luc Corlouër, La Tourmente-Kenavo (Roman Pleubian). Ed. Le Cormoran, Guimaëc, 2007
- Georges Le Breton et Luc Corlouër, Pleubian-Kerbors Histoires, 2022, Éditions le Cormoran, 250 pages