Clohars-Fouesnant

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Modèle:Infobox Commune de France

Clohars-Fouesnant {{#ifeq:1|0|[klɔaʁ fwɛnɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune rurale du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Ses habitants se nomment les Cloharsiens et les Cloharsiennes.

Géographie

Localisation

Modèle:Images Clohars-Fouesnant est située à Modèle:Unité au sud de la préfecture Quimper, au centre du triangle formé par les trois routes reliant Bénodet-Fouesnant-Ty Glaz, à l'est (rive gauche) de l'Odet (dont la commune est littorale entre l'anse de Kerandraon et l'anse de Penfoul) et un peu au nord de l'océan Atlantique dont Clohars-Fouesnant est séparée par la station balnéaire de Bénodet. Modèle:Communes limitrophes

Le pont de Cornouaille

Fichier:001 Gouesnach Le pont de Bénodet vu de Pors Gwen.JPG
Le pont de Cornouaille.

Modèle:Refnec, ce pont qui enjambe l'Odet relie en fait les communes de Combrit-Sainte-Marine (rive droite) et de Clohars-Fouesnant (rive gauche).

Particularités géographiques

Fichier:935 Pont de Cornouaille.JPG
L'anse de Penfoul, entre Clohars-Fouesnant et Bénodet, vue du Pont de Cornouaille.

Le finage communal a des altitudes comprises entre le niveau de la mer et Modèle:Unité (dans l'angle nord-est du finage communal, à proximité du bourg de Pleuven), l'altitude moyenne étant de Modèle:Unité ; le bourg est situé à environ Modèle:Unité d'altitude. La commune est si plate que d'infimes hauteurs, à peine sensibles, portent le nom de « Menez » (« montagne » ou « hauteur » en breton) comme « Menez-Saint-Jean » ou « Menez Landu »<ref>Ceci est vrai dans toute la région, voir "Menez Bily" sur la route menant à Quimper ou "Menez Groas" à Bénodet</ref>. Cette platitude a aussi gêné l'écoulement des eaux par endroits, surtout dans la partie sud du territoire communal, longtemps marécageux, ce qui explique que le paludisme sévissait encore à Clohars-Fouesnant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

« Clohars-Fouesnant, la seule commune du canton qui n’a pas de bourg ! » est une boutade souvent entendue, en raison de la faible étendue du bourg et de la quasi-absence de commerces pendant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; ceci est dû à la puissance des quatre familles seigneuriales locales, propriétaires de la quasi-totalité du patrimoine foncier communal et qui, refusant de vendre une partie de leurs terrains, ont bloqué toute possibilité de développement du bourg pendant longtemps. Les premiers lotissements construits pendant la décennie 1970 étaient excentrés (Les Palmettes, Kergarrec, Les Mélèzes, Keranscoët, etc.) et implantés principalement le long de la route départementale 34 Quimper-Bénodet le long de laquelle s'installent alors de nombreux commerces (à Prad Poullou, Menez Saint-Jean et au Drennec), le bourg continuant à être moribond et la commune prenant toutes les caractéristiques d'une cité-dortoir. On ne venait au bourg de Clohars que pour se rendre à la mairie, à l'église ou à l'école. Même la création de lotissements plus proches du bourg pendant la décennie 1980 (hameaux de An-Illis, de Ty-Lae...) ne permit pas de réanimer le bourg.

Il n'en a pas toujours été ainsi. Georges Bonder, né en 1897 et disparu en 1993, témoignait que le bourg était encore au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle « comme une couvée de poussins autour de la mère poule » (la mère poule c’était l’église et la couvée de poussins, les maisons aux toits de chaume, blotties contre elle). Le dimanche matin principalement régnait alors une forte animation : « tout le monde allait à la messe, et on venait même à Clohars des communes voisines» dit-il. « Ty-Ceis » (la « maison du centre » en français), première maison sans toit de chaume, fut d'abord une boulangerie, puis un café-tabac, épicerie, transformé ensuite en restaurant avec salle de danse qui prit en 1971 avec de nouveaux propriétaires le nom de « Le Commodore » et devint un bar-restaurant-discothèque fort connu dans la région ; devenu ensuite en 1989 le « Lady-Anne », il ferme en 1995, à la grande satisfaction des habitants du bourg gênés par les troubles du voisinage provoqués par un tel établissement en plein bourg. En dépit d'une tentative éphémère de réouverture en 1999-2000 sous le nom de « Ty-Gwen », le dernier commerce du bourg disparaît alors<ref>Philippe Rivière, "Le bourg autrefois", http://www.clohars-fouesnant.fr/uploads/pdf/bulletins-municipaux/Bulletin-Municipal-Juin-2012.pdf</ref>.

En conséquence, la répartition de l'habitat au sein du territoire communal est déséquilibrée au détriment du bourg et au profit de sa partie sud-ouest où l'axe de la route départementale 34 correspond à une véritable excroissance urbaine de la station balnéaire voisine de Bénodet (quartiers de Kercolin, Kerascoët, Ménez-Saint-Jean, Kerorian, Kergarec, Les Palmettes) et même plus au nord-ouest (Le Drennec, Ty Glas) présentant tous les aspects de la rurbanisation (ville-dortoir, forte consommation foncière en raison de la taille élevée de nombreuses propriétés, résidences secondaires ou principales, dont les jardins atteignent fréquemment plusieurs milliers de m²). Le nouveau P.L.U. (Plan local d'urbanisme) en cours d'élaboration vise à diminuer d'au moins 30 % la consommation d'espace rural engendrée par les nouvelles constructions par rapport au rythme des dix années précédentes en ayant pour objectif de limiter à Modèle:Unité maximum la taille des nouvelles parcelles constructibles, suivant en cela le Document d'orientation et d'Objectif (D.D.O.) du Schéma de cohérence territoriale (S.C.O.T.) de l'Odet<ref>http://www.clohars-fouesnant.fr/uploads/pdf/bulletins-municipaux/Bulletin-Municipal-Janvier-2011.pdf et http://www.clohars-fouesnant.fr/uploads/pdf/bulletins-municipaux/Bulletin-Municipal-Juin-2011.pdf</ref>, qui regroupe Quimper Communauté, le Pays Glazik et le Pays fouesnantais.

Le reste du finage communal a conservé un caractère plus rural, surtout dans ses parties nord et est, ainsi qu'aux abords de l'Odet dans son extrême-ouest, avec quelques hameaux épars de moindre importance comme Kerouter à l'extrême-ouest, Squividan, Kerangouic et Keranrouz Vihan au nord ; le Golf de l'Odet contribue à conserver un aspect semi-rural à la partie sud de la commune. La commune a conservé dans ces zones un aspect bocager et ses routes étroites et sinueuses (comme Hent Castel, la route qui mène du bourg de Clohars-Fouesnant à Pleuven, ou la « Route de Kerhall » (dénommée « Route de Ty-Pin » pour sa partie bénodétoise), et plusieurs autres, ce qui lui procure un charme indéniable, mais nécessite des précautions de circulation pour les automobilistes.

L'achat de la « friche Bonder » (du nom de son ancien propriétaire, aussi ancien maire), située en plein cœur du bourg, en 2005 a permis à la municipalité de faire construire un ensemble d'habitations et un bâtiment accueillant des commerces et des services (une épicerie, une pizzeria à emporter, un salon de coiffure, un cabinet infirmier), donc de permettre la naissance d'un petit centre commercial. L'étendue de cette friche a aussi permis la construction de logement neufs à l'emplacement d'anciennes maisons devenues insalubres et donne au centre du bourg un aspect neuf assez surprenant pour un bourg dont l'histoire est pourtant ancienne.

Géologie

Un gisement de « terre à porcelaine » (kaolin) a été découvert en 1861 « dans la propriété de Bodinio, (…) sur une étendue de plusieurs hectares, d'une très facile exploitation et près d'un cours d'eau. Des échantillons de cette terre ayant été envoyés à Sèvres, il a été reconnu qu'ils étaient de la plus belle, de la plus pure qualité »<ref>Journal des débats n° du 8 septembre 1861, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k452814w/f2.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plomelin-Inra », sur la commune de Plomelin, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Clohars-Fouesnant est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Fouesnant, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'estuaire de l'Odet, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,9 %), forêts (22,5 %), terres arables (18,3 %), zones urbanisées (16,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,1 %), prairies (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), eaux maritimes (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Toponymie

Clohars vient de « Cluttuual », du vieux breton « clut » (réputé) et « gual » (valeureux). Le cartulaire de Quimper de 1086<ref>La datation du cartulaire ou pancarte de Quimper est discutée.</ref> cite la paroisse de Cloetgual. Puis on trouve : Parrochia Croezual Foenan (en 1285), Croezgual Foenant (vers 1330), Croezval (en 1349), Crozoual Foenant (en 1426), Clohal Foenant (en 1535), Clohar Foenant (en 1640). La paroisse faisait partie de l'ancien « Pou de Foënan »<ref>Chanoines Paul Peyron et Jean-Marie Abgrall, "Notices sur les paroisses du diocèse de Quimper et de Léon : Clohars-Fouesnant", Bulletin de la Commission diocésaine d'architecture et d'archéologie, 1901-1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1099853/f62.image</ref>.

Blason

Modèle:Blason-ville-fr Modèle:Article connexe

Préhistoire et Antiquité

Un tumulus et trois tombelles<ref>Tombe formée d’une éminence de terre</ref> ont été trouvées à Bodinio.

Un millier de monnaies romaines furent trouvées renfermées dans un vase en terre brunâtre grossière dans l'avenue menant au château de Cheffontaines en 1886. Elles se trouvent pour la plupart au Musée départemental breton de Quimper<ref>A. Serret, "Catalogue du musée archéologique et du musée des anciens costumes bretons de la ville de Quimper", 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6340997f/f52.image.r=Clohars-Fouesnant.langFR</ref>. Des tuiles et d'autres débris d'époque romaine ont aussi été trouvés à Keranscoët, Kergilles et Guériven.

Moyen Âge

La Réformation des fouages de 1426<ref>La Réformation des Fouages de 1426 (ancien diocèse de Cornouaille), Hervé et Yann Torchet, Paris, 2001.</ref> cite comme « terres nobles » Squividan, occupée par Jean de Penguilly ; Guéréven, occupée par la dame du Juch ; Kergoët (château qui a précédé celui de Cheffontaines et qui était situé à proximité du château actuel), occupée par Jean de Kergoët ; Botineau (actuellement Bodinio), occupée par Jean Droniou<ref>Jean Droniou, décédé après 1527 est le plus ancien membre connu des seigneurs de Botigneau ; son fils Pierre Droniou, seigneur de Botigneau, de Pleven [Pleuven], de Bénodet, de Kerguilliau et de Kervastard ajouta "De Botigneau" à son nom ; son propre fils, décédé après 1651, se nommant alors Alain de Botigneau. Source : B.Yeurc'h (FLOURY & LORANT, 2000) Annuaire des Côtes-du-Nord - 1877</ref> ; Keradnou, occupée par le sieur de Lanros ; Le Drennec, occupé par Jehan Guillemot et Le Cosquer, occupé par Jehan An Digloer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La montre de 1481 de l'évêché de Cornouaille cite la famille de Kergos comme seigneur du dit lieu<ref name="ppc">Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", édition 2, tome 2, V. Forest et E. Grimaud, Nantes, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f30.image.r=Clohars-Fouesnant.langFR</ref>.

Selon une gwerz, un page de la famille des seigneurs de Bodinio (peut-être un fils de Jean Droniou, né vers 1425, décédé après 1474) aurait été décapité sur ordre du roi Louis XI pour avoir tué avec une épée un autre page qui aurait insulté les Bretons, les traitant de "pourceaux" et c'est un de ses amis, Jean III de Penfentenyo<ref>https://man8rove.com/fr/profile/lnw2e6wg-jean-iii-de-penfentenyo.</ref>, qui serait venu informer sa famille de la sentence<ref>https://fr.m.wikisource.org/wiki/Barzaz_Breiz/1846/Le_Page_du_roi_Louis_XI</ref>. Modèle:Article détaillé La montre générale des nobles de 1481<ref>La montre générale des nobles de 1481 (Cornouaille), Hervé Torchet, 2011.</ref> cite à Clohars-Fouesnant, outre Jehan de Bodigneau, cité parmi les hommes d'armes, Jehan Kergoet, archer en brigandine, et Loys du Kergoz, archer en brigandine.

Vers 1500, la famille de Bodigneau fit édifier les vitraux de l'église Saint-Hilaire de Clohars-Fouesnant, avec leurs armes en supériorité : Pierre de Bodigneau et Marie de Tréanna s'y font représenter en donateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La montre de 1536, ordonnée par [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], cite sept familles nobles dans la paroisse de Crozoual-Foenant dont Kergoet (certainement la plus ancienne), de Kergos, et celle de Botigneau. D'autres familles nobles sont arrivées plus tard, en particulier celles de Cheffontaines et Kernafflen de Kergos, les armoiries de cette dernière famille, légèrement modifiées, ayant été choisies en 1985 pour devenir le blason de la commune de Clohars-Fouesnant<ref>Philippe Rivière, "Quand Clohars prend les armes…", http://www.clohars-fouesnant.fr/uploads/pdf/bulletins-municipaux/Bulletin-Municipal-Janvier-2010.pdf</ref>.

Au nombre des places fortes, le château féodal de Kergoat et le château de Bodigneau figuraient en bonne et due place dans le système de défense de la Cornouaille du sud et servaient de garnison aux ligueurs. Cet état de fait demeura jusqu'à la prise de Quimper par le maréchal d'Aumont qui, après sa victoire, ordonna le démantèlement des places fortes (le château de Kergoat fut alors arasé). Bodigneau bénéficia d'une mesure d'exception : l'article Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la capitulation, que le maréchal accorda le Modèle:Date-, stipulait qu'à l'égard des fortifications de Bodigneau, y sera pourvu à leur démolition par monsieur le maréchal à la moindre faute et oppression que faire se pourra. Le peuple resta sage et Bodigneau échappa à la destruction.

Avant 1789, plusieurs familles nobles sont citées dans la paroisse : Botigneau, Droniou (devenu Bodigneau dans le cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Kergos, Kergoët, Rosmadec, de Penfentenyo (ou « Penfentenio », francisée en « Cheffontaines », de pen : tête ou chef, fentenio : fontaine, en breton). Les potences et carcans de la justice seigneuriale de Bodigneau, qui disposait du droit de haute justice, se trouvaient au lieu-dit Kreach ar Soner (la « colline du sonneur »), devenu par la suite Creach Coard, à l'emplacement de l'actuel château d'eau de Bénodet<ref>Louis Oges, "Le port de Bénodet", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/la-merfouesnantphpi-rprdq</ref>.

Époque moderne

En 1520, Jeanne de Kergoët (Kergoat) se marie avec Tanguy de Lanros de Kerambois. En 1593 Jeanne-Marie de Lanros épouse François de Penfeuntenio, originaire de Sibiril.

Pendant la guerre de la Ligue, les châteaux de Kergoat et de Bodigneau faisaient partie des places fortes incorporées dans le système de défense de la Cornouaille du sud et servaient de garnison aux ligueurs jusqu'à la prise de Quimper par le Maréchal d'Aumont, lequel, après sa victoire, ordonna le démantèlement des places fortes. « Bodigneau bénéficia d'une mesure d'exception : l'article XVI de la capitulation que le maréchal accorda le Modèle:Date- stipulait qu'à l'égard des fortifications de Bodigneau, y sera pourvu à leur démolition par monsieur le maréchal à la moindre faute et oppression que faire se pourra. Le peuple resta sage et Bodigneau échappa à la destruction. Quant aux fortifications de l'ancien château féodal de Kergoat, dont le système de défense s'appuyait sur la présence de deux étangs qui existent encore actuellement, elles furent démantelées. Seul subsista le corps de logis central qui fut épargné et devint la résidence des Penfentenio »<ref>http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=29032&NUMBER=7&GRP=0&REQ=%28%2829032%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous</ref>.

En 1631 et 1633, le père Julien Maunoir, célèbre prédicateur, vint prêcher, en breton, deux missions à Clohars-Fouesnant ; il y revint en 1659.

En 1639 - 1640, une épidémie de peste qui ravage la région quimpéroise, fait de nombreuses victimes à Clohars-Fouesnant : « Sur la fin de l'an 1639 et au commencement de l'an suivant, furent enterrés et inhumés au cimetière paroissial de Clohar Foenant près de cinquante corps morts de contagion en la dite paroisse ; et en la chapelle de Monseigneur saint Jean, située au dit Clohar Foenant, dix ou onze, laquelle chapelle fut alors bénite pour y faire enterrement par vénérable Missire Tristan Collin, prêtre et recteur de la dite paroisse, avec permission et pouvoir de monseigneur l'évesque de Quimper par il obtenus » écrit alors H. Abgrall, curé de la paroisse<ref name="inf">http://www.infobretagne.com/clohars-fouesnant.htm</ref>.

Le Modèle:Date-, les archives font mention de la bénédiction de la petite cloche de l'église paroissiale « laquelle fut nommée Hilaire par hault et puissant messire Jean de Penfentenyo, seigneur de Kermoruz, le Kergoët et autres lieux, parrain. Et la maraine damoiselle Marie de Plœuc, fille unique de deffunts haults et puissants messire Pierre de Plœuc et dame Jeanne de Penfentenyo, en leur vivant seigneur et dame, baron et baronne de Plœuc, Kernuz, Kergaradec, Bréhollou<ref>Kergaradec et Bréhoulou sont deux seigneuries (et deux manoirs) de Fouesnant regroupées à partir de 1573</ref> et aultres lieux. (…) Signatures : Jean-Baptiste de Penfentenyo ; Charles Jean, prêtre ; Jean Toulerastel, prestre curé ; Tristan Collin, recteur. »<ref>Chanoines Paul Peyron et Jean-Marie Abgrall, "Notices sur les paroisses du diocèse de Quimper et de Léon : Clohars-Fouesnant", Bulletin de la Commission diocésaine d'architecture et d'archéologie, 1901-1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1099853/f63.image</ref>.

Fichier:Carte de Cassini Fouesnant Bénodet.jpg
Carte de Cassini (1793) : région de Fouesnant-Bénodet (y compris Clohars-Fouesnant).

En 1759 la paroisse de Clohars-Fouesnant devait chaque année fournir 8 hommes pour servir de garde-côtes<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.

La famille de Penfentenyo

La famille de Penfentenyo est cloharsienne depuis au moins 1662, date à laquelle elle achète à Barthélémy Rosmadec le château de Bodigneau, dont les pierres servirent à construire l'actuel château de Cheffontaines. Mais François de Penfeunteuniou de Kermorus, né vers 1570 à Saint-Pol-de-Léon, a épousé en 1593 Jeanne Marie de Lanros<ref>Jeanne Marie de Lanros, née vers 1560, mariée d'abord en 1581 avec Hiérosme du Louët, puis en 1593 avec François de Penfeunteniou de Kermorus, décéda en 1620. Elle était fille de Jean de Lanros et petite-fille de Tanguy de Lanros et de Jeanne de Kergoët</ref>, héritière du château de Kergoët en Clohars-Fouesnant, ce qui explique très probablement pourquoi la famille de Penfentenyo fait souche désormais dans cette paroisse et ses environs. Modèle:Article détaillé La châtellenie de Cheffontaines, dite aussi de Penfentenyo (en langue bretonne), fut érigée en 1680, englobant les anciennes mouvances de Bodegnio (Bodenio) et de Coësconq (Beuzec-Conq)<ref>Docteurs Armand Corre et Paul Aubry, Documents de criminologie rétrospective (Bretagne, Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles), A. Storck, Lyon, 1895, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5824885k/f21.image.r=Cheffontaines.langFR</ref>. Parmi les affaires qu'elle eut à juger, l'une, survenue en 1719, concerne Le Cerf, sa femme et son valet, qui habitaient le manoir de Kerustum, situé dans la paroisse du Petit Ergué (Ergué-Armel), accusés d'avoir maltraité après l'avoir rendu ivre et ligoté François Le Faou, maître-charpentier à Concarneau, afin de lui extorquer une reconnaissance de dette de trente livres. Le Faou fut même pendu par les pieds à un crochet pendant toute une nuit ! Le Cerf ne fut condamné qu'à des peines d'amende et à rendre à son légitime propriétaire son cheval et son équipage dont il s'était aussi emparé<ref>Docteurs Armand Corre et Paul Aubry, Documents de criminologie rétrospective (Bretagne, Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles), A. Storck, Lyon, 1895, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5824885k/f193.image.r=Cheffontaines.langFR</ref>.

Les seigneurs de Cheffontaines jouissaient d'un droit de prééminence dans l'église paroissiale de Clohars-Fouesnant comme en témoigne un aveu de 1758 : Modèle:Citation bloc

Les seigneurs de Cheffontaines disposaient aussi du droit seigneurial des banalités sur le moulin de Bodigneau, que les paysans vassaux étaient obligés d'utiliser : leur liste est fournie par Jean Le Foll pour l'année 1769 et concerne 21 paysans de Clohars-Fouesnant, 8 de Perguet et deux de Fouesnant<ref>Jean Le Foll, "Moulins et meuniers d'autrefois", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/moulins-lavoirsphprj-yoql</ref>. Mais la famille de Cheffontaines disposaient des mêmes droits pour d'autres moulins, par exemple ceux du Mur en Saint-Évarzec. Jusqu'à la Révolution française, les deux seigneuries de Kersalaün en Combrit et de Cheffontaines possèdent conjointement les droits de passage de l'Odet entre la cale du Perguet (du nom de la paroisse de Perguet, ancien nom de l'actuelle commune de Bénodet) et celle de Sainte-Marine, qu'ils afferment tous les six ans au plus offrant<ref>Philippe Rivière, "Le Pont de Cornouaille", http://www.clohars-fouesnant.fr/uploads/pdf/bulletins-municipaux/Bulletin-Municipal-Octobre-2012.pdf</ref>.

La famille Kernafflen de Kergos

La famille de Kergos est présente à Clohars-Fouesnant depuis au moins 1481. Son blason est « D'argent à la fasce d'azur, surmontée d'une merlette de même » et sa devise « Aime qui t'aime ». Cette famille est devenue par alliance la famille d'Hernothon dont une héritière épouse vers 1660 Alain de Kernafflen, écuyer<ref>Paul Aveneau de la Grancière, Notes historiques sur la paroisse de Pluguffan, Lafolye, Vannes, 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474912f/f195.image.r=Clohars-Fouesnant.langFR</ref>. La famille prend alors le nom de Kernafflen de Kergos<ref name="ppc" /> dont le blason est « D'azur à la croix d'argent, chargé de cinq fleurs de lys de gueules, cantonnée aux 1 et 4 d'un croissant, aux 2 et 3 d'une étoile, le tout d'or » et la devise « En bonne heure ». La famille de Kernafflen était en 1669 seigneur de Kerlen et de Glénan en Fouesnant, de Penarpont, Lescongar et Kergos en Clohars-Fouesnant<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", édition 2, tome 2, V. Forest et E. Grimaud, Nantes, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f51.image.r=Kernafflen.langFR</ref>.

Alain de Kernafflen de Kergos<ref>Alain Jacques de Kernafflen de Kergos, né vers 1748 à Quimper, décédé le Modèle:Date à Quimper, avocat, conseiller-procureur du Roi, vice président du district de Quimper, conseiller de préfecture, époux de Jeanne Michelle Renée Salaün du Mesqueault</ref> devint le nouveau propriétaire de l’archipel des Glénan à partir de 1791 (l'archipel est alors vendu comme bien national) et, après l’intermède de l’occupation anglaise pendant l’Empire, tente de développer l’élevage de bovins, chevaux et porcs ainsi que des cultures de blé, seigle et orge en installant des fermiers sur l’île Saint-Nicolas, puis sur d’autres îles (le Loc'h, Penfret, Drénec et Quignénec), à partir de 1819. L’expérience dura une quarantaine d’années, jusqu'à la mort de Kernafflen de Kergos, mais fut peu concluante.

La vie rurale

Les paysans étaient astreints aux corvées : par exemple une ordonnance du Modèle:Date-, les habitants des paroisses d'Ergué-Armel, Saint-Évarzec, Clohars-Fouesnant, Gouesnac'h et Pleuven « se rendront au nombre de vingt hommes de chaque paroisse, et chaque jour alternativement suivant les rôles qui seront à cette fin arrêtés » pour réparer un tronçon du « chemin de la ville de Quimper à celles de Concarneau et Rosporden » jusqu'à ce que les réparations « soient finies et parfaites » ; les paysans devaient aussi souvent participer à des transports (par exemple de bois depuis la forêt de Carnoët) liés aux arsenaux de Brest et Lorient<ref>Jean Allouis, "Saint-Évarzec... d'hier à demain", tome 1, Imprimerie régionale, Bannalec, Modèle:ISBN.</ref>.

Des "baux à palmage"<ref>Contrat passé devant notaire par lequel une personne confie des bêtes à une seconde personne qui se charge de les engraisser. Les revenus générés sont partagés entre les deux parties</ref> étaient alors signés entre paysans : l'un d'entre eux, à titre d'exemple, signé le Modèle:Date- entre Jean Le Mœm et sa femme Marie Le Timen, habitant Treffelen en Gouesnac'h d'une part, Yves Nédellec et sa femme Anne Nédélec, habitant Créac'h-Morvan en Clohars-Fouesnant d'autre part, est retranscrit dans un Bulletin de la Société archéologique du Finistère<ref>Formule de bail à palmage, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", Société archéologique du Finistère, 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2081934/f65.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>. En voici quelques extraits : Modèle:Citation bloc

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Clohars-Fouesnant en 1778 : Modèle:Citation bloc

La Révolution française

Dans leur cahier de doléances, les paroissiens de Clohars-Fouesnant et de Pleuven écrivent que « le droit de moute est ruineux, car au lieu du seizième, le meunier prend plus souvent le quart ou même le tiers »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le décret de l'Assemblée nationale du Modèle:Date- précise que hors la ville, les paroisses du district de Quimper sont réduites à 18. Parmi elles, « Clohars, qui aura pour succursales les ci-devant paroisses de Goefnac [Gouesnac'h], Pleuven et Perguet [Bénodet actuellement] »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce découpage ne fut que provisoire et non repris lors de la création des communes par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-).

En 1793, le maire Yves Nédélec et le curé, Démizit, ainsi que Guillaume Bolloré, procureur de la commune, refusent de livrer les six déserteurs de la commune à André Ponsard, chef du détachement de la Garde nationale venue de Quimper ; le maire et le procureur sont alors emprisonnés à Quimper<ref name="Populatio" />.

Le [[Famille de Penfentenyo#La branche Penfentenyo (Cheffontaines)|marquis Jonathas {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Marie Hyacinthe de Penfentenyo]] (de Cheffontaines) et 14 autres membres de sa famille<ref name="Populatio">Jean Dénès et Yvette Le Gouill, "L'année 1793 dans le canton de Fouesnant", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/population-fouesnantphpll4-spy</ref> ayant émigré dès 1793 en Allemagne, le château de Bodinio est vendu le 18 pluviôse an II (Modèle:Date-) comme bien national et acheté par François Thomas Antoine Hernio, âgé de… 13 ans seulement, fils d'un avocat au Parlement de Bretagne et conseiller du Roi à Quimper, qui le paya en assignats. La famille Hernio louait le manoir de Bodinio avant la Révolution française au marquis de Cheffontaines qui en était le propriétaire. François Thomas Antoine Hernio fut par la suite chirurgien à Quimper et maire de Clohars-Fouesnant à deux reprises, en tout pendant 32 ans<ref>http://chrsouchon.free.fr/bodinio.htm</ref>.

Le domaine de Cheffontaines, immense, s'étendant au-delà des limites de l'actuel canton de Fouesnant, est aussi vendu en 1795 comme bien national. Le château connaît tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle divers propriétaires : Paul Célarier Darriguet de Vernon, puis Aimé-Désiré de Kerillis, Étienne Le Bourhis, Hyacinthe de Lanascol. La famille de Penfentenyo (Cheffontaines) a racheté son château ainsi que son parc et quelques dépendances en 1860 et continue à l'occuper actuellement. Modèle:Article détaillé La chapelle du Drennec, dite aussi du Roncier, fut détruite pendant la Révolution française par un certain Rohel qui la démonta, mais le navire chargé des pierres de la chapelle sombra en pleine mer<ref name="pp" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le capitaine Jean Marie René de Cheffontaines, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem participa à l'expédition d'Égypte<ref>Édouard de Villiers du Terrage, "Journal et souvenirs sur l'expédition d'Égypte : 1798-1801", E. Plon, Nourrit, 1899, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1062115/f63.image.r=Cheffontaines.langFR</ref>. Un autre membre de la famille de Cheffontaines, Achille Guy Marie de Penfentenyo (1766-1835), fut gouverneur de l'île Bourbon (La Réunion) entre 1826 et 1830 et fut à l'origine d'une expédition française à Madagascar en 1829, l'expédition Gourbeyre<ref>Louis Brunet, "La France à Madagascar : 1815-1895", Hachette, 1895, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55866915/f211.image.r=Cheffontaines.langFR</ref>.

La météorite de Clohars-Fouesnant

Le Modèle:Date-, une météorite serait tombée à Clohars-Fouesnant ; pesant Modèle:Unité, elle fut achetée en 1897 à une demoiselle Bouteloup par Stanislas Meunier<ref>Comptes rendus des Sociétés savantes, tome 124, 1897, page 1453</ref>. Ce serait une météorite d'un type très rare : une parnallite<ref group=Note>La parnallite doit son nom à une météorite tombée le Modèle:Date à Parnallee, dans les Indes anglaises, voir Stanislas Meunier, "La géologie comparée", 1895, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2073054/texteBrut.</ref>. Elle présente de nombreuses analogies avec la « météorite de Renazzo » tombée en 1824 en Italie<ref>http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/espace/20110301.OBS8910/nouveaux-indices-sur-l-origine-de-la-vie.html</ref> ; l'absence de toute autre précision rend l'origine réelle de cette météorite suspecte<ref>A. Lacroix, Les météorites tombées en France et dans ses colonies et conservées au Muséum d'Histoire naturelle, "Bulletin du Muséum d'histoire naturelle", no 5, tome 33, année 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5532304b/f127.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.

Une machine à battre mécanique

Dès 1834 un artisan de Clohars-Fouesnant inventé une machine à battre mécanique mue soit par un courant d'eau, soit par des ailes de moulin à vent<ref>Yann Brékilien, "La vie quotidienne des paysans bretons (au XIXe siècle), Librairie Hachette, 1966.</ref>.

Un menuisier poète: Henry Labory

Henry René Labory, menuisier-ébéniste à Kermorvan (une fermette dépendant du château de Bodinio) en Clohars-Fouesnant, né le Modèle:Date- à Plogastel-Saint-Germain (dans une famille d'ascendance auvergnate dont le nom était initialement « Bories ») et marié le Modèle:Date- dans cette même commune avec Marie Jeanne Gloaguen<ref>Le couple a eu sept enfants, trois nés à Plogastel-Saint-Germain et quatre nés à Clohars-Fouesnant entre 1863 et 1870</ref>, arrivé à Clohars-Fouesnant en 1862, allait chanter et vendre des chansons lors des foires et des pardons ; il a publié plusieurs œuvres chez Kerangal, éditeur à Quimper, dont il était l'auteur<ref>« L'Intermédiaire des chercheurs et curieux », volume 87, 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73440g/f332.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> :

  • Une chanson bretonne sur les superstitions, publiée en juillet 1886, qui se termine ainsi :

<poem>

« Celui qui a fait cette chanson est menuisier,
Point du tout superstitieux, encore moins sorcier
Il s'appelle Labory ; il est né au bourg de Plogastel,
Et il habite à Clohars-Fouesnant, auprès du Vieux-Château.»

</poem>

  • Il publie en août 1886 une "Chanson des pommes et du cidre"
  • Il publie aussi une poésie bretonne inspirée de la traduction faite par lui des Géorgiques de Virgile : Comment s'accroît le nombre des abeilles et comment on récolte le miel sans les tuer.

Il a aussi fabriqué de nombreux lits-clos et armoires bretonnes ; il a aussi construit en 1878 la balustrade à fuseaux et colonnettes de la tribune de l'église paroissiale de Clohars-Fouesnant, ainsi que la chaire à prêcher de l'église paroissiale de Plogastel-Saint-Germain<ref>René Bleuzen, "D'Auvergne en pays fouesnantais : les Labory", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/les-personnagesfouesnantphp-ikvwyl</ref>.

L'analphabétisme dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Peu de Cloharsiens savaient à l'époque lire ou écrire. L'on en a des témoignages indirects. Par exemple le maire de Pleuven, Corentin Clorennec, est aussi en 1816 désigné maire de Clohars-Fouesnant « où aucun des habitants lettrés n’est susceptible de devenir maire ». Autre preuve : entre 1824 et 1832, le maire Pierre Clorennec n'a pas d'adjoint, aucun membre du conseil municipal ne sachant signer<ref name="GlenanBulletin10">http://www.glenan.fr/sites/Foenizel/bulletin_10/10_maire.htm#Alexandre%20COURANT</ref>.

Le chêne de Clohars : un arbre de la Liberté ?

Fichier:Le chêne de Clohars.jpg
Le chêne de Clohars-Fouesnant au début du printemps (un arbre de la Liberté ?).

Le chêne planté à proximité du mur entourant le placître mesure, à 1,50 mètre du sol 3,88 mètres de circonférence en 2021 et son tronc est d'une rectitude remarquable. Il s'agit probablement d'un arbre de la Liberté planté soit en 1848, soit en 1870<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'assassinat d'Yves Clech

Le Modèle:Date-, Yves Clech, 22 ans, commis à la ferme de Kerjégu en Clohars-Fouesnant, trouvé mort dans un hangar dépendant de la ferme de Kerambourdiec, illustre l'alcoolisme et la tradition des bagarres, destinées à afficher leur virilité, qui sévissaient à l'époque chez les jeunes hommes ; l'assassin, Michel Salaün, un jeune homme de 17 ans, fut condamné à 8 ans de travaux forcés<ref>Annick Le Douguet, Un assassinat au bourg de Clohars-Fouesnant en 1882, revue "Foën Izella", numéro 47,juin 2016</ref>.

L'abbé Casse et le problème du cimetière

L'abbé Étienne Casse, recteur de Clohars entre 1871 et 1888, né à Concarneau en 1832, est resté célèbre, en partie à cause de son nom, qui provoquait des quolibets : « A Clohars, on a le coq sur le clocher et la bécasse dans l’église ». Faisant partie des contribuables les plus importants de la commune, il siège à ce titre lors des conseils municipaux ordinaires où les plus imposés, en nombre égal aux conseillers municipaux, votent en compagnie de ces derniers les taxes municipales (cette mesure ne fut abrogée qu'en 1882). Il s'opposa à la municipalité à propos de la donation des époux Le Quilliec (en date du Modèle:Date-), qui avaient donné leurs biens à partager entre la maison d'école et le presbytère, à propos d'un terrain de 25 ares loué gratuitement par le curé « jusqu'au moment où la commune y établira son cimetière » et que la municipalité aurait voulu justement prendre pour y établir le nouveau cimetière. Il fallut alors renoncer à le déplacer et le cimetière traditionnel, autour de l'église, en dépit de son exiguïté, continua à être utilisé. Le Modèle:Date-, le registre des délibérations du conseil municipal dit : « Le mur [du cimetière] menace ruine (…) sur au moins Modèle:Unité, les animaux franchissent ces ruines, notamment la race porcine (…) ils détériorent les tombeaux et renversent les croix (…) ; la porte principale (…) on ne peut plus l’ouvrir (…) il serait à décider qu’elle fut remplacée par une autre, non en bois, mais en fer » et le Modèle:Date- que la petitesse du cimetière et la place prise par les tombes des notables de la commune qui jouissent de concessions perpétuelles « oblige le fossoyeur à enterrer dans les allées qui conduisent à l’église et dans celles qui permettent la circulation »<ref name="Rivière">Philippe Rivière, "Le champ des morts", http://www.clohars-fouesnant.fr/uploads/pdf/bulletins-municipaux/Bulletin%20Municipal%20Janvier%202013.pdf</ref>.

Le Modèle:Date-, le registre des délibérations du conseil municipal écrit que « plus d’un tiers de sa dette est due au traitement des malades indigents » (placés principalement à l'hospice de Quimper).

La création de l'école communale de Clohars, puis de l'école privée de filles

Fichier:Clohars-Fouesnant école.JPG
L'école publique actuelle.

La donation des époux Le Quilliec, Jean et sa femme Suzanne Le Niger, déjà évoquée précédemment, de tous les bâtiments formant le « pourpris (corps de ferme) de Kerper », près du bourg, ainsi que des terres attenantes, (deux hectares et demie) le tout à diviser en deux « avec l’intention de préparer à cette commune les moyens d’établir, par la suite, un presbytère, et une maison d’école » (ce qui correspond à une bonne partie du bourg actuel) avait entre autres objectifs de favoriser la construction d'une école de garçons, rendue obligatoire dans chaque commune par la loi Guizot du Modèle:Date-, mais aussi d'un presbytère. Si ce dernier fut construit très rapidement par la commune grâce à un emprunt de 3 000 francs, il fallut 23 ans, donc attendre 1856, pour que l'école ouvre enfin ses portes dans un bâtiment qui est désormais une salle communale. Les habitants de l'époque n'en percevaient pas nécessairement la nécessité<ref>Une délibération du Conseil municipal de la commune voisine de Saint-Évarzec dit « … que l’instituteur le plus utile aux intérêts, tant spirituels que temporels de la commune, doit être un ecclésiastique »</ref> et c'était aussi une lourde charge pour la commune qui devait pourvoir à la construction et à l'entretien de la maison d'école, ainsi qu'au traitement de l'instituteur. Le bâtiment de l'école n'est fini d'être payé par la commune qu'en 1879, année où le Conseil municipal vote la construction d'une extension côté est « suffisamment grande pour abriter 2 vaches et un lieu de décharge » pour que l'instituteur puisse en bénéficier (c'est la cuisine actuelle de l'école). L'instituteur devait aussi jouir des terres annexées au bâtiment d'école, mais la commune les avait louées au curé de la paroisse<ref>Philippe Rivière, "À propose de l'école", http://www.clohars-fouesnant.fr/uploads/pdf/bulletins-municipaux/Bulletin-Municipal-Juin-2010.pdf</ref>. Cette école était probablement uniquement une école de garçons, même si aucun document connu à ce jour ne permet de l'affirmer avec certitude.

L'ouverture le Modèle:Date- d'une école privée catholique destinée aux filles le laisse toutefois supposer ; son ouverture est due à l'initiative du comte Hyacinthe Quemper de Lanascol<ref>Hyacinthe Quemper de Lanascol, élu conseiller municipal en 1871, décédé le Modèle:Date- âgé de 71 ans au château de Cheffontaines est dit à tort "Maire de Clohars-Fouesnant" sur son acte de décès. Il était chevalier de l'ordre de Pie X et le père du zouave pontifical Hyacinthe Marie Georges Quemper de Lanascol</ref> qui habitait alors le château de Cheffontaines et acceptée difficilement par le conseil municipal dans une délibération du Modèle:Date- par 5 voix contre 4 en l'absence de 4 conseillers municipaux hostiles, la polémique entre les partisans des deux écoles faisant rage pendant l'année 1872. L'école privée des filles est tenue par la Congrégation des Filles de Jésus, qui créent alors une communauté de 2 religieuses à Clohars-Fouesnant, l'une faisant l'école, l'autre assistant les malades. En 1874, l'école a 17 élèves dont deux internes ; en 1882 41 élèves dont 7 internes ; en 1898, 18 internes<ref>René Bleuzen, "L'école de filles à Clohars-Fouesnant", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/ecoles-fouesnantphp-bbrs1s</ref>. En 1881, Céline Hernio<ref>Née le Modèle:Date à Quimper, décédée le Modèle:Date- au manoir de Bodinio en Clohars-Fouesnant, fille benjamine de François Thomas Antoine Hernio, restée célibataire</ref>, dans une lettre adressée au maire, écrit : « Je suis allée aujourd'hui chez les sœurs de Clohars. La couverture en chaume de la maison est dans un état affreux, l’eau pénètre dans les murs ». L'école privée est alors surnommée Ti breign (la "maison pourrie"). En 1883, la municipalité loue une maison à Penn ar Valannec pour servir d'école dans l'attente de la construction d'une nouvelle école des filles en 1884 à l'initiative de Céline Hernio, qui la finance<ref>http://www.glenan.fr/sites/Foenizel/bulletin_10/10_fille.htm</ref>. L'école privée Saint-Joseph a fermé en 1973. Le bâtiment est actuellement occupé par l'association "Le caillou blanc".

En 1884, une école communale pour les filles existe aussi, mais elle n'a alors que 3 élèves alors que l'école privée en avait alors une cinquantaine. En 1899, le maire Georges Nouet du Tailly est mis en demeure par le préfet du Finistère de construire une école communale de filles, mais il refuse. Après l'expulsion des Sœurs, le conseil municipal décide dans une délibération en date du Modèle:Date- de créer une école mixte en divisant en deux par une cloison la salle de classe des garçons.

Les missions paroissiales

Fichier:018 Ostensoir Clohars-Fouesnant.jpg
Ostensoir en argent datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Fichier:Clohars-Fouesnant Calvaire du cimetière 1.JPG
La croix de mission située dans le cimetière.

La commune garde la trace de deux missions paroissiales dont les dates sont encore apposées sur une plaque du calvaire du cimetière, en fait une croix de mission, édifie initialement dans le placître de l'église Saint-Hilaire lors de la Mission de 1881 ; ce calvaire fut financé par les paroissiens et des dons des principaux notables de la paroisse ; il fut transféré dans le nouveau cimetière vers 1951. Tombé naturellement au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il se brisa en sept morceaux et a été remonté en 2009. Cette croix de mission porte aussi sur son socle le nom du maire de l'époque, Jean-Marie Gouézec.

Les inscriptions apposées sur cette croix de mission conservent le souvenir des Missions qui s'achevèrent (elles duraient généralement une semaine) le Modèle:Date- et le Modèle:Date-. D'autres eurent lieu par la suite, la dernière en 1955<ref>Philippe Rivière, "Le calvaire du cimetière", http://www.clohars-fouesnant.fr/uploads/pdf/bulletins-municipaux/Bulletin-Municipal-Juin-2009.pdf</ref>.

Le pardon du Drennec à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Drennec 1903.jpg
La fontaine du Drennec avant 1903 (dessin de A. Karl).

Les chanoines Paul Peyron et Jean-Marie Abgrall décrivent ainsi la dévotion à Notre-Dame du Drennec à cette époque : Modèle:Citation bloc

Les mêmes auteurs décrivent aussi le pardon aux chevaux : Modèle:Citation bloc

L'amélioration du réseau routier

En 1861, la route reliant Quimper à Bénodet est classée Chemin de grande communication ; sept communes, concernées par son itinéraire, devront pourvoir aux dépenses de son entretien : Quimper, Ergué-Armel, Pleuven, Clohars-Fouesnant, Gouesnac'h, Fouesnant et Perguet (Bénodet)<ref name="cgc">Chemins de grande communication : nouveaux classements, "Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", 1861, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562885b/f228.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.

La même année, la route reliant Le Drennec à Mousterlin, passant par le bourg de Clohars-Fouesnant, est aussi classée "Chemin de grande communication". Les communes de Clohars-Fouesnant, Perguet, Gouesnac'h, Ergué-Armel, Fouesnant, Saint-Évarzec et Pleuven sont désignées pour pourvoir à son entretien<ref name="cgc" />.

En 1864 un arrêt du Conseil d'État rejette la demande d'exonération d'impôt concernant la voiture à quatre roues avec chevaux du sieur de Kergos, considérant qu'elle « est habituellement utilisée au service personnel du propriétaire, et que, si elle a pu, quelquefois, être utilisée au service de l'agriculture, cet usage accidentel ne suffit pas pour qu'ele puisse être considérée comme y étant employée en partie »<ref>Recueil des arrêts du Conseil d'État, Delhomme, Paris, 1864, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57300275/f819.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.

Un maire indélicat

Le journal La Croix écrit dans son édition du Modèle:Date- : Modèle:Citation bloc

Un incident survenu en 1885 entre le maire et le curé

Le journal Le Rappel du Modèle:Date- raconte un incident survenu entre le maire, Jean-Marie Gouézec, républicain et favorable à l'école laïque, bien que catholique, et le curé, l'abbé Allix, de Clohars-Fouesnant, ce dernier reprochant au premier de ne pas faire son devoir d'officier public en traînant pour faire la déclaration d'ouverture d'une école privée catholique congréganiste<ref>C'est-à-dire tenue par une congrégation religieuse</ref> (« école libre » disait-on à l'époque) et d'avoir dû faire appel à un huissier ; en représailles, le curé refuse au maire le droit de « faire ses pâques », c'est-à-dire le droit de communier pendant la période pascale, ce qui est obligatoire pour un catholique sous peine de péché mortel. Voici des extraits du témoignage du curé<ref>Journal Le Rappel Modèle:N° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7542516x/f1.zoom.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> : Modèle:Citation bloc

Le paludisme et la difficulté d'accès aux soins médicaux

Le "Recueil général des lois et arrêts" cite une question au Commissaire du gouvernement du député Aimé-Étienne Blavier datant du Modèle:Date- : Modèle:Citation bloc

Cette intervention montre que le paludisme était alors une maladie endémique à Clohars-Fouesnant.

Une épidémie de choléra sévit aussi à Clohars-Fouesnant entre le Modèle:Date- et Modèle:Date-<ref>Rapport général sur les épidémies de 1893, "Mémoires de l'Académie de médecine (Paris)", Masson, 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6345459k/f532.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.

Les deux principaux lavoirs de Clohars-Fouesnant étaient en piteux état à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : celui du bourg, en ruine, risque « de disparaître ou de se transformer en mare infecte pouvant devenir le foyer de toutes sortes d'épidémies » dit le maire le Modèle:Date- lors d'une séance du conseil municipal ; il faudra plusieurs années pour qu'il soit restauré, de même que celui du Drennec, restauré en 1897<ref>Jean-Yves Le Corre et Philippe Rivière, "Clohars-Fouesnant", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/mairies-communes-du-pays-de-fouesnant-phphfo-bxx</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La vie agricole

Fichier:Manoir du Drennec au début du XXème siècle.jpg
Carte postale publicitaire de Joseph Govin représentant le manoir du Drennec (début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vie agricole était dynamique, à l'exemple de Joseph Govin, qui habitait au manoir du Drennec, était à la fois éleveur et cidrier. Il obtint de nombreux prix agricoles et en particulier une médaille d'or à l'exposition universelle de 1904 de Saint-Louis (Missouri) pour son eau-de-vie de cidre<ref>Philippe Rivière, "Bulletin communal de Clohars-Fouesnant", juin 2013, consultable http://www.clohars-fouesnant.fr/uploads/pdf/bulletins-municipaux/Bulletin-Municipal-Juin-2013.pdf</ref>. En 2013 par contre, il ne subsiste qu'une seule exploitation agricole dans la commune, à Kerangouic.

Les querelles liées à la laïcité

En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Clohars-Fouesnant, l'abbé Barré, écrit que « tous les enfants (à l'exception d'un seul) parlent exclusivement le breton et sont incapables de parler et de comprendre le français » ; ceci est confirmé en décembre 1902 par le commissaire de police de Quimper qui écrit que « très peu de paroissiens » comprennent le français<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Georges Nouët du Tailly, riche propriétaire terrien, maire à plusieurs reprises et pendant de longues périodes entre 1896 et 1932<ref>Réélu maire en 1932, il refusa un nouveau mandat pour raisons de santé, mais resta conseiller municipal jusqu'à son décès en 1945, alors âgé de 80 ans</ref>, homme de conviction et animé d'une grande foi religieuse, prit position contre la fermeture de l'école des Sœurs tenue par la congrégation des Filles de Jésus (de Kermaria) en vertu de la loi Waldeck-Rousseau de 1901, dite aussi loi sur les Associations ; en raison de son attitude (il militait aussi contre « skol an diaoul » (« l’école du diable », c'est-à-dire l'école laïque), il fut suspendu, puis contraint à la démission en 1902 et vit même sa réélection invalidée en 1903. Un rapport le concernant écrit : « Emploie la presque totalité de ses administrés et aurait déclaré aux gens à son service que, s’ils envoyaient leurs enfants aux écoles du gouvernement, il les congédierait »<ref>Archives départementales du Finistère, dossier I - V - 1209</ref>.

Modèle:Citation bloc Une anecdote révélatrice des tensions d'alors entre "cléricaux" et "laïcs" est le "complot de Clohars-Fouesnant" raconté dans le journal L'Ouest-Éclair du Modèle:Date- : Modèle:Citation bloc Le journal La Croix du Modèle:Date- annonce la fermeture de l'école congréganiste de Clohars-Fouesnant, qui était tenue antérieurement par les Filles de Jésus, sur décision du gouvernement d'Émile Combes<ref>Journal La Croix no 6360 du 3 janvier 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k220217g/f3.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.

Faits divers

Fichier:Clohars-Fouesnant Le monument aux morts 1.JPG
Le monument aux morts.
  • Dans la nuit du 15 au Modèle:Date-, la croix en pierre dominant la place publique du bourg fut brisée par un acte de vandalisme commis par quatre jeunes gens venus de Quimper.

Modèle:Citation bloc

L'arrivée du téléphone

Le Modèle:Date-, le conseil municipal vote le rattachement de la commune au réseau téléphonique départemental et le service du téléphone est mis en service peu de temps après dans le café-épicerie tenu alors par Modèle:Mme Kergoat. Jusqu'en 1949, c'était le bedeau, puis le secrétaire de mairie, qui transmettait les messages téléphoniques reçus à leur destinataire. En 1924, un seul abonné privé disposait du téléphone (Georges Nouët du Tailly, du château de Bodinio, alors maire) et moins de 10 encore en 1938<ref>Philippe Rivière, "Le téléphone en suivant le fil des délibérations municipales, http://www.clohars-fouesnant.fr/uploads/pdf/bulletins-municipaux/Bulletin-Municipal-Juin-2011.pdf</ref>.

La mode Giz Fouen

La giz fouen est une mode vestimentaire qui s'étend de l'Odet jusqu'au Faouët et jusqu'à Quimperlé : la mode propre au pays Fouesnantais en est l'une des neuf variantes. Cette mode du pays fouesnantais au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est décrite, en prenant l'exemple de Clohars-Fouesnant, sur un site Internet<ref>http://fr.topic-topos.com/costumes-de-fouesnant-clohars-fouesnant</ref>.

La Première Guerre mondiale

En janvier 1915 Étienne Duchemin, soldat originaire de Clohars-Fouesnant est cité à l'ordre du jour de l'armée : Modèle:Citation bloc Alain Charretour, de Clohars-Fouesnant, prisonnier de guerre en Allemagne au camp de Quedlinbourg, est signalé comme nécessiteux par le président du comité de secours de ce camp. « Depuis trois mois, il n'a reçu aucun colis » précise le journal L'Ouest-Éclair du Modèle:Date-<ref>Journal L'Ouest-Éclair no 5598 du Modèle:1er décembre 1917, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k582151w/f3.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.

Le monument aux morts de Clohars-Fouesnant porte les noms des 29 cloharsiens morts pour la France pendant la Première guerre mondiale, dont les trois frères Héloret. En voici la liste et les détails biographiques les concernant, consultables dans la boite déroulante ci-dessous : Modèle:Boîte déroulante/début

Source : "SGA/Mémoire des hommes"<ref>http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php?larub=3&titre=premiere-guerre-mondiale</ref>Modèle:Boîte déroulante/fin

L'Entre-deux-guerres

François Bodivit<ref group=Note>François Bodivit, né le Modèle:Date- à Clohars-Fouesnant.</ref> fut un célèbre ménétrier (sonneur de biniou et de bombarde).

Fichier:La fête bretonne de 1939.jpg
Affiche de la Grande fête bretonne du Modèle:Date-.

Le Modèle:Date- est ouvert le nouveau cimetière situé au nord du bourg, dans une parcelle vendue par l'ancien maire Georges Nouët du Tailly, et destiné à remplacer l'ancien cimetière situé dans le placître autour de l'église, dans lequel des inhumations auront toutefois encore lieu jusque vers 1950, et même pour les membres de quelques grandes familles cloharsiennes dont les tombes ont été conservées jusqu'en 2009<ref name="Rivière" />.

Le Modèle:Date-, une grande fête bretonne<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661701g/f7.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> est organisée à Clohars-Fouesnant, présidée par le colonel de la Rocque, président du Parti social français. Cette manifestation monstre rassemble Modèle:Nombre dans le parc du château de Bodinio, propriété de Georges Nouët-Ruinet du Tailly<ref>Journal des débats no 188 du 7 août 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k509497g/f4.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> ; une grand-messe est célébrée sur un autel provisoire installé dans le parc. Un film d'amateur en couleurs, tourné par le docteur Cathala, présente les "fêtes bretonnes de Clohars-Fouesnant en 1939"<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662609g/f2.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.

Une équipe de football, l'U.S. de Clohars-Fouesnant, existait en 1936<ref>Journal L'Ouest-Éclair no 14637 du 4 décembre 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k631622h/f12.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Plusieurs cloharsiens furent prisonniers de guerre en Allemagne dont Louis Bourhis<ref>Liste officielle… des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande, 1940-1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5770236x/f11.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> ; Maurice Mallejacq<ref>Liste officielle… des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande, 1940-1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5770231v.r=Clohars+Fouesnant.langFR</ref> ; Marcel Tanguy<ref>Liste officielle… des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande, 1940-1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5770233p/f61.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> ; Christophe Héloret<ref>Liste officielle… des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande, 1940-1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5743792c/f35.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> ; Christophe Bertholom<ref>Liste officielle… des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande, 1940-1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5626765m/f7.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> ; François Le Corre<ref>Liste officielle… des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande, 1940-1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5626765m/f39.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> ; Jean Carric<ref>Liste officielle… des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande, 1940-1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5625957f/f15.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> ; Pierre Bourhis<ref>Liste officielle… des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande, 1940-1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5743803q/f11.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> ; Yves Mendrez<ref>Liste officielle… des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande, 1940-1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57439818/f47.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> ; Pierre Helvret<ref>Liste officielle… des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande, 1940-1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5743978s/f32.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> ; Guillaume Colliou<ref>Liste officielle… des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande, 1940-1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744146c/f18.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> ; Pierre Lozarc'h<ref>Liste officielle… des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande, 1940-1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57438044/f42.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> ; Alain Christien<ref>Liste officielle… des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande, 1940-1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744145z/f17.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> ; Corentin Quilfen<ref>Liste officielle… des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande, 1940-1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57438118/f54.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> ; Yves Barlin<ref>Liste officielle… des prisonniers de guerre français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande, 1940-1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56267661/f6.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.

Le Modèle:Date-, à la suite d'un combat aérien entre deux avions au sud de Fouesnant, un avion s'écrase près de Clohars-Fouesnant. Les deux aviateurs américains sont enterrés le Modèle:Date- à Pleuven en présence d'une foule de Modèle:Nombre<ref>Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, Modèle:ISBN, page 118</ref>.

Le monument aux morts de Clohars-Fouesnant porte les noms des 9 cloharsiens morts pour la France pendant la Seconde guerre mondiale. En voici la liste et les renseignements biographiques les concernant, consultables dans la boîte déroulante ci-dessous : Modèle:Boîte déroulante/début

Source : SGA/Mémoire des hommes<ref>http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php?larub=11&titre=seconde-guerre-mondiale</ref>Modèle:Boîte déroulante/fin L'un d'entre eux, François Gouzien, engagé volontaire en 1940 et fait prisonnier, fut libéré en 1942 en qualité de fils aîné d'une famille nombreuse. Le Modèle:Date-, à la suite d'une bousculade lors du conseil de révision qui se tient ce jour-là à Fouesnant, un soldat allemand, cycliste, est accidenté. François Gouzien, qui n'était pour rien dans l'incident, mais se trouvait être le jeune le plus proche de la victime, est arrêté, interné d'abord à Quimper, puis déporté aux camps de concentration d'Hinzert, de Wittlich, puis de Dachau où il décède fin 1944. Il ne faisait partie d'aucune organisation de résistance et ne faisait pas de politique<ref>Jean-René Canevet, La guerre 1939-1945 à Fouesnant : historique et anecdotes, consultable https://books.google.fr/books?id=igwqd8jAvQUC&pg=PA124&lpg=PA124&dq=Clohars-Fouesnant+guerre&source=bl&ots=JbbArelfKz&sig=3gHup068s8Lb_JHUzNv-ddC0grU&hl=fr&sa=X&ei=EOgvUuWaDc3M0AW454GoCQ&ved=0CEsQ6AEwBg#v=onepage&q=Clohars-Fouesnant%20guerre&f=false</ref>.

L'après-Seconde-guerre-mondiale

Gisèle de Ficquelmont et Save the children

À partir de 1956, Gisèle de Ficquelmont, représentante de l'organisation humanitaire Save the Children a soutenu 36 projets en France, dont 24 en Bretagne ; parmi eux, l'un concernait Clohars-Fouesnant, son action se limitant toutefois à l’envoi de fournitures scolaires, de matériel de sports et de cadeaux (livres) pour Noël. Elle était surnommée "G.D.F" ("Grande distributrice de fournitures") par les enfants<ref>Philippe Rivière, "La Tante d'Amérique", http://www.clohars-fouesnant.fr/uploads/pdf/bulletins-municipaux/Bulletin-Municipal-Janvier-2012.pdf</ref>.

La guerre d'Algérie

Deux Cloharsiens sont morts pour la France pendant la guerre d'Algérie :

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 2012-2013, un réseau de fibres optiques long de 17 kilomètres a été aménagé pour permettre à l’ensemble des ménages du territoire communal de bénéficier d’une connexion haut débit, de la téléphonie illimitée et de la télévision par Internet à partir de l’été 2013<ref>http://www.clohars-fouesnant.fr/news/13/15/Montee-en-debit-ADSL-en-Pays-Fouesnantais</ref>.

En 2013 également, les travaux d'agrandissement du cimetière communal, rendus nécessaires par l'augmentation de la population communale, ont été menés à bien : 75 mini concessions, 12 columbariums, 24 emplacements pour les tombes et un jardin du souvenir ont été aménagés<ref>http://www.clohars-fouesnant.fr/uploads/pdf/bulletins-municipaux/Bulletin%20Municipal%20Janvier%202013.pdf</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section Le recensement de 2012 indique Modèle:Nombre pour la commune de Clohars-Fouesnant.

Commentaire : La population de Clohars-Fouesnant a été multipliée par 4,6 en un peu plus de deux siècles entre 1793 et 2010. Cette augmentation est pour l'essentiel survenue depuis 1968 car antérieurement, tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et des premières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la stagnation de la population a été remarquable : par exemple, la population de l'année 1968 est identique à celle de l'année 1831 : 586 habitants dans les deux cas, à 137 années d'intervalle. Clohars-Fouesnant n'a toutefois pas connu un déclin démographique à cette époque comme ce fut alors le cas pour maintes communes rurales. Depuis 1968 par contre, l'augmentation de la population est spectaculaire : Modèle:Nombre de plus (+ 283 %) en 42 ans, soit un rythme moyen annuel de + 39,4 habitants, le record étant atteint entre 1999 et 2006 (gain de 645 habitants en sept ans, soit un rythme moyen annuel de + 92,1 habitants. Les naissances sont supérieures aux décès : 23 naissances pour 10 décès par exemple en 2011. La densité de population, modeste par le passé (autour de 45 habitants par km² au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) atteint désormais 170 habitants par km².

Cette augmentation démographique récente est moins due au solde naturel, certes positif (compris entre + 0,2 et + 0,6 % l'an selon les périodes intercensitaires entre 1968 et 2009) qu'à une forte immigration nette (+ 4,4 % l'an entre 1968 et 1975, + 4,0 % l'an entre 1975 et 1982, même si elle est moindre ensuite (+1,8 % l'an entre 1982 et 1990, + 0,9 % l'an entre 1990 et 1999, réaugmentant récemment (+ 3,7 % l'an entre 1999 et 2009). Cette forte immigration a deux causes principales : d'une part l'attractivité littorale (Clohars-Fouesnant est une commune littorale (un peu) et surtout proche du littoral, en particulier des stations balnéaires classées de Bénodet et Fouesnant) et la périurbanisation liée à la proximité de Quimper, la commune se transformant en ville-dortoir. La première cause fait venir plutôt une population de retraités et de résidents secondaires (105 résidences secondaires (10,3 %) comptabilisées lors du recensement de 2009 pour un total de 1020 logements, la seconde cause au contraire une population de jeunes actifs, d'où une structure par âge de la population qui reste assez équilibrée : des retraités certes nombreux (30,8 % des 15 ans et plus en 2009), mais des jeunes assez nombreux également (26,8 % de moins de 20 ans en 2009). La population communale a cessé d'être agricole (la population agricole était de 12 personnes en 2009, soit 0,7 % de la population de plus de 15 ans, au profit des cadres, professions intermédiaires et employés qui forment 39 % de la population de plus de 15 ans à la même date. Les Cloharsiens sont en moyenne plutôt aisés, les revenus fiscaux étant notablement supérieurs à la moyenne bretonne.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu. Sa femme, Marie-Yvonne Clorennec, était la fille de Pierre Clorennec, maire de Clohars-Fouesnant. Modèle:Élu. Contraint de quitter la mairie en 1902 à cause de son attitude combative en faveur des Sœurs de Kermaria lors de leur expulsion. Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Fichier:Clohars-Fouesnant 023 Mairie.JPG
La mairie.

Jumelages

Modèle:Jumelage : la Charte de Jumelage avec la commune d’Oranmore a été signée le Modèle:Date- à Oranmore en présence de 26 cloharsiens, le comité de jumelage (créé en 2009) étant présidé par Modèle:Mme Élisabeth Auffret. En mai 2013, une délégation d'Oranmore est venue à Clohars-Fouesnant.

Ressources et productions

  • Bois, pâturages.
  • Polyculture.
  • Bovins, porcins, volaille.

Le patrimoine de Clohars-Fouesnant<ref>http://www.clohars-fouesnant.fr/index.php?page=un-riche-patrimoine</ref>

Patrimoine naturel

  • La pointe de Beg ar Vir, en bordure de l'Odet et au pied du Pont de Cornouaille, jouit d'un point de vue exceptionnel. C'est désormais la propriété du Conservatoire du littoral qui gère les 5 ha de bois et a transformé l'ancienne maison du douanier en un gîte d'étape situé en bordure du GR 34 et ouvert depuis le Modèle:Date-.
  • Le "chêne de la Liberté" situé près de l'église a, en l'an 2 000, une circonférence de 3,47 mètres (à 1 mètre du sol environ) ; il aurait été planté en 1848. Le parc du château de Cheffontaines possède un chêne de 4,70 mètres de circonférence (à 1,30 mètre de hauteur, mesuré en l'an 2 000<ref name="Aufret 2002">Jean Auffret, "Les arbres vénérables de Bretagne", Les éditions de la Plomée, 2002, Modèle:ISBN.</ref>.

Patrimoine religieux

On voit encore dans l'ancien cimetière qui entourait l'église, la pierre tombale d'Aimé Désiré Calloch de Kérillis, ancien mousquetaire du Roi et les noms des familles de Kergos, de Bodinio, de Penfentenyo, de Cheffontaines, Kemper de Lanascol et Russel de Beedfort.

La chapelle initiale datait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais la chapelle actuelle<ref>http://fr.topic-topos.com/chapelle-notre-dame-de-le-drennec-clohars-fouesnant</ref>, de style néogothique, a été construite en 1878 selon les plans de l'architecte diocésain Joseph Bigot, par l'entrepreneur Jean-Louis Le Naour, à l'initiative de la famille de Kermel<ref>http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29003487</ref>, alors propriétaire du manoir de Squividan. Son site est remarquable, avec son placître contenant de grand arbres, son calvaire (avec à son pied une pietà datant des environs de 1880) et sa fontaine<ref>http://fr.topic-topos.com/fontaine-clohars-fouesnant</ref> qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le tout classé monument historique dès 1914 ; de plus, à proximité, se trouvent de vieilles maisons joliment restaurées et un manoir, le manoir du Drennec, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ancien presbytère jusqu'à la Révolution française, dont un ancien propriétaire, Joseph Govin<ref>Il fut aussi fait chevalier du Mérite agricole en 1902, voir le journal Le Matin Modèle:N° du 14 mai 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5588722/f3.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref> fut médaillé d'or à l'exposition universelle de 1904 de Saint-Louis aux États-Unis pour ses eaux-de-vie de cidre<ref name="rivière 2">Philippe Rivière, "Le Drennec, charme et entreprise", Bulletin communal de Clohars-Fouesnant, juin 2013</ref>. Une photo ancienne la représentant, supposée être de Paul Deschamps, est consultable dans la base Mérimée du Ministère de la Culture<ref>http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=29032&NUMBER=6&GRP=0&REQ=%28%2829032%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous</ref>.

La chapelle a brûlé en 1982 pendant une nuit d'orage, mais reconstruite grâce à l'œuvre d'une association de sauvegarde de la chapelle et de son site : « Les Amis de la Chapelle ». Deux pardons s'y déroulent chaque année, le « pardon des chevaux », dit aussi « pardon de Saint-Alar » chaque premier dimanche de juillet, et le pardon de Notre-Dame du Drennec à l'Assomption.

Traditionnellement, les buvettes fleurissaient lors des pardons autour de la chapelle. En 1896, le conseil municipal décide : « Il sera perçu un droit de place (5 francs) pour chaque jour de vente par tout aubergiste étranger à la commune qui établira un comptoir à la bifurcation des routes de Bénodet et de Clohars-Fouesnant, ou sur tout autre terrain de la commune à l'occasion des pardons »<ref name="rivière 2" />.

Un tableau du peintre Émile Simon, datant de 1960, représente la chapelle et le calvaire du Drennec<ref>http://fr.topic-topos.com/le-drennec-chapelle-et-calvaire-clohars-fouesnant</ref>. Yvonne Jean-Haffen a dessiné le calvaire du Drennec<ref>http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=00000100370</ref> entre 1960 et 1965.

Fichier:Clohars-Fouesnant Drennec 5.JPG
La croix de chemin du Drennec (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et son crucifix.

Patrimoine civil

De nombreuses photos anciennes des divers châteaux cités ci-dessous et de leurs parcs sont disponibles sur le site Internet de la médiathèque du Ministère de la Culture<ref>http://www.culture.fr/collections/resultats?keywords=Clohars-Fouesnant&sel_search_mode=tous_les_termes&sel_filter_ortho=sel_filter_ortho&sel_filter_syn=sel_filter_syn&filter_date_debut=&filter_date_fin=&filter_date_fixe=</ref>.

Fichier:Bodinio 04r.jpg
Le château de Bodinio en 1903.
  • Le château de Cheffontaines (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, construit en 1766), construit donc pour partie avec les pierres du château de Bodinio, possède un grand parc, avec deux étangs et un moulin (propriété privée de la famille de Penfentenyo). Quand survint la Révolution, l'ensemble du château n'était pas encore terminé (le château possède 99 portes et fenêtres car l'installation de plus de 100 était alors soumis à un impôt). Ainsi, les écuries et les pavillons jouxtant les douves ne furent jamais réalisés. Le parc comprenait de nombreuses essences rares et l'accès de la propriété se faisait par une grande avenue, qui rappelle les vastes percées du Grand Siècle (dans sa partie la plus étroite, elle mesure Modèle:Unité de large). Selon la rumeur, le marquis de Cheffontaines, Jonathas 1er Marie Hyacinthe de Penfentenyo, possédait une meute de chiens pour chasser les loups. Lors de son départ pendant la Révolution, les chiens furent abandonnés à leur sort, d'où une expression longtemps utilisée localement : « Hurler comme les chiens de Cheffontaines » pour parler de bébés qui pleurent.

En 1879, le château et les terres de Cheffontaines (182 ha) furent mis en vente à l'amiable ; la mise à prix fut de 440 000 francs<ref>Journal Le Figaro no 180 du 29 juin 1879, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k277140p/f4.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>. Le parc, qui date de la quatrième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est classé jardin remarquable<ref>http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=29032&NUMBER=5&GRP=0&REQ=%28%2829032%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous</ref>. Un puits cylindrique et deux auges, le tout datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, y sont conservés<ref>http://fr.topic-topos.com/puits-et-auge-clohars-fouesnant</ref>. La longue allée du château contient plus de Modèle:Nobr hêtres<ref name="Aufret 2002" />. Modèle:Article détaillé

  • Le lavoir-fontaine de Kerper, place de la mairie.
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La fontaine de Kerper.

Personnalités

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Pierres tombales de la famille Kernafflen de Kergos conservées dans l'ancien cimetière de Clohars-Fouesnant.

Événements, vie locale

  • Pardon des chevaux, Chapelle du Drennec : Modèle:1er de juillet.
  • Pardon de Notre-Dame du Drennec : 15 août.
  • Fête patronale : lundi de Pentecôte ; communale : Pentecôte.
  • En 2013, la municipalité organise pour la première fois pendant la saison estivale les « Mardis de Clohars », des spectacles gratuits et des animations qui se tiennent chaque mardi au stade municipal.
  • L'Espoir Clohars-Fouesnant est un club de football créé en 2012 et qui a été champion du championnat de quatrième division du Finistère pendant la saison 2012-2013, et qui a enchaîné avec une Modèle:2e successive lors de la saison 2013-2014. Il sera donc en Division 2 pour la saison 2014-2015.

Particularités

  • Le Caillou blanc<ref>Modèle:Lien web.</ref> est une association créée en 1983 de la communauté de l'Arche de Jean Vanier qui accueille des handicapés mentaux et qui leur permet de vivre en communauté. Elle est installée dans l'ancienne école privée Saint-Joseph.
  • Golf de l'Odet, 18 trous.

Bibliographie

  • Les seigneuries et manoirs disparus par Pierre Lescot, revue "Foen Izella" spécial Clohars-Fouesnant (février 2007).
  • L'Odet, par Serge Duigou, Éditions Palantines, Plomelin, 2007.

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Liens externes

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