Tréguennec

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Modèle:Infobox Commune de France

Tréguennec {{#ifeq:1|0|[tʁegɛnɛk]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune riveraine de la baie d'Audierne, dans le département du Finistère en région Bretagne, en France. Ses habitants sont appelés les Tréguennécois.

Sur le territoire de la commune se trouvent les vestiges de l'usine de concassage de galets de Tréguennec, maillon important de l'Organisation Todt, datant de la Seconde Guerre mondiale.

Géographie

Localisation

Tréguennec fait partie de l'entité de tradition dite pays Bigouden (autrefois Cap Caval), célèbre par la haute coiffe que ses femmes portent jusqu'aux premières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la commune est littorale de la baie d'Audierne. Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France Le bourg de Tréguennec est à trois kilomètres du rivage, à onze kilomètres de Pont-l'Abbé et à une vingtaine de kilomètres de Quimper.

Fichier:Map commune FR insee code 29292.png
Carte de la commune de Tréguennec.

Un décret en date du Modèle:Date fixe la limite de séparation des quartiers maritimes d'Audierne et de Guilvinec au point de séparation des communes de Tréogat et de Tréguennec<ref>Modèle:Article</ref>.

Communes limitrophes

Tréguennec jouxte les communes de :

Géographie physique

Fichier:125 Tréguennec.jpg
Tréguennec : le cordon de galets bordant la Baie d'Audierne et le blockhaus sur la plage témoignant du recul du cordon de galets depuis la Seconde Guerre mondiale.
Fichier:126 Tréguennec.jpg
Tréguennec : les dunes sensibles à l'érosion ; apports de sable et tentative de protection de la dune par des géotextiles.

La commune, baignée à l'ouest par l'océan Atlantique, est située dans la partie sud-est de la Baie d'Audierne, connue pour ses courants , la navigation y est dangereuse ; c'est une zone de galets, de dunes basses (particulièrement exposées à l'érosion), de paluds<ref name=Boucher>Claude Boucher, « Tréguennec : Nature et Mer », sur treguennec.fr</ref> (par exemple les paluds de Kersugal et de Kerguellec), et d'étangs (étang de Saint-Vio, Loc'h ar Stang, étang de Trunvel<ref group=Note>La majeure partie de l'étang de Trunvel est située dans la commune voisine de Tréogat</ref>), autrefois réservés aux plaisirs de la chasse des barons de Pont-l'Abbé<ref>Modèle:Article</ref>, qui est désormais un site naturel protégé : la totalité du littoral de la commune est désormais propriété du Conservatoire du littoral et est classé zone Natura 2000. Modèle:Article détaillé

Les altitudes au sein du finage communal vont du niveau de la mer jusqu'à 43 mètres près du lieu-dit Mesmeur, le bourg se trouvant vers 33 mètres d'altitude. L'habitat est traditionnellement dispersé en une vingtaine d'écarts (hameaux et fermes isolées).

L'étang de Trunvel (en fait un marais d'une superficie de Modèle:Unité), limite la commune au nord, la séparant de celle de Tréogat, appartient au Conservatoire du littoral et accueille la reproduction d'ardéidés des roselières, de passereaux paludicoles et de limicoles notamment et qui a été classé dans le programme « Life-Nature 2004-2008 » pour la conservation du phragmite aquatique<ref>Modèle:Lien web</ref> ; cet étang était menacé comme l'écrit Robert Corillion en 1951 : « Le grand étang de Trunvel, à la limite de Tréguennec et Tréogat, a vu réduire considérablement sa superficie et sa profondeur. La phragmitaie l'a envahi presque complètement »<ref>Modèle:Article</ref>.

Les paluds de Tréguennec et de Plomeur étaient autrefois réservés aux barons de Pont-l'Abbé pour les plaisirs de la chasse. Ils présentent l'aspect d'un vaste plateau dénudé et aride, battu par les vents du large.

Géologie

Dans le dyke de granite de Prat-ar-Hastel, dont la couleur très claire est liée à sa pauvreté en fer, de beaux cristaux d'apatite ont été trouvés<ref>Louis Chauris, "Minéraux de Bretagne", Les éditions du Piat , 2014, Modèle:ISBN.</ref> et ces gisements d'aplite blanche (granite filonien à grain très fin contenant une abondance d'albite) ont été autrefois utilisés pour la construction locale<ref>Modèle:Lien web</ref>, notamment pour la chapelle Saint-Vio et la Maison de la Baie d'Audierne (pour celle-ci les côtés et les angles sont en granite)<ref>Louis Chauris, "Pays bigouden : des pierres et des hommes", éditions Skol Vreizh, 2011, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>. Deux filons, distants d'environ 200 mètres dans leur partie occidentale et se rejoignant aux environs du hameau de Trébonvel, vont de la côte jusqu'au bourg de Plonéour-Lanvern<ref>Modèle:Article</ref>.

Ce granite très particulier a fait l'objet de plusieurs exploitations au fil du temps : d'abord, pendant l'Entre-deux-guerres, une carrière de granulats routiers exploitée par un entrepreneur local (lequel préleva aussi des galets en assez grandes quantités dans le cordon voisin) ; après la Seconde Guerre mondiale la carrière fut exploitée pour son feldspath, utilisé notamment en céramique pour abaisser la température de cuisson, par la société Delhommeau et Raimbault jusqu'en 1969<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon le BRGM, le gisement de lithium (un minerai très recherché) de Tréguennec, situé sur le site de l'ancienne carrière de Prat-ar-Hastel contiendrait Modèle:Nobr tonnes de ce précieux minerai, l’équivalent de 70% de la consommation annuelle mondiale dans les années 2020, sur un site côtier géré par le Conservatoire du littoral ; c'est donc un espace naturel protégé, ce qui rend difficile une possible exploitation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le maire de Tréguennec a aussitôt pris une position hostile à cette perspective d'extraction, déclarant « Le credo porté par les élus de Tréguennec est de préserver cet endroit riche d’une faune et d’une flore exceptionnelle à l’équilibre fragile » <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-L'abbe », sur la commune de Pont-l'Abbé, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Écologie

Fichier:124 Tréguennec.jpg
La végétation sur les dunes de Tréguennec à proximité du camp Todt

Faune marine

Dans la baie, les eaux océaniques butent contre les courants plus froids venant de la Manche. Aussi la zone est-elle très poissonneuse.

Ornithologie

Quatre-vingt-dix-sept espèces d'oiseaux sont repérées sur le site de Tréguennec<ref name="L'observatoire des oiseaux">« L’observatoire des oiseaux »,sur treguennec.fr, Modèle:Nobr 2008.</ref>.

Répartition de l'habitat

La commune se caractérise par un habitat dispersé (34 lieux-dits habités sont répertoriés dans le finage communal) : Ar Haël ; Balanou ; Chapelle Saint-Vio ; Cleu Braz ; Cosquer ; Croaz an Dour ; Croaz Poull Cariou ; Kerbasquet ; Kerbastanet ; Kergadaouen ; Kergaradec ; Kergoz ; Kerguellec ; Kerguéoc ; Kerguiffinec ; Kerguz ; Kerlan ; Kerlaz ; Kermabec ; Kersaux ; Kersugal ; Kersugal Bihan ; Kervaillant ; Kervillic ; Mesmeur ; Palud de Kerguellec ; Palud de Kersugal ; Prat ar Hastel ; Quélornet ; Roslan ; Roz ar Hastel ; Saint-Vio ; Treffy ; Tréguennec ; Ty Meïl<ref>LieuID=3660 sur planete-genealogie.fr</ref>.

Voies de communication et transport

Urbanisme

Typologie

Tréguennec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26 %), terres arables (11,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,9 %), prairies (3 %), zones urbanisées (2,7 %), zones humides côtières (2,3 %), zones humides intérieures (2,1 %), forêts (1,9 %), eaux maritimes (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Attesté sous les formes Tregaenoc en 1336, Treffguaennec en 1368.

Le nom en breton de la commune est Tregeneg.

Ce toponyme se décompose en Tre- définissant une trève avant de prendre le sens ecclésiastique que nous lui connaissons actuellement. La deuxième partie du toponyme est un anthroponyme : Keneg dont le « K » subit une mutation propre aux langues celtiques.

L'affirmation selon laquelle le nom signifierait en breton Trois sous (sou se dit guennec en breton) n'est pas sérieuse, ce n'est qu'une plaisanterie

Histoire

Toponymie et origines

On trouve l'orthographe Tregaenoc vers 1330, Treffguaennec en 1368, Treguenec au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et en 1574. Le nom est formé du mot breton trev (trève), qui signifie « quartier<ref>Albert Deshayes, Dictionnaire des noms de lieux bretons, Douarnenez, Chasse-Marée / Ar Men, 1999.</ref> » ; de ken (beau) ; et du suffixe augmentatif -eg<ref name=Origines>« Les origines de Tréguennec », sur treguennec.fr, Modèle:Nobr 2008.</ref>. Une autre hypothèse existe : le toponyme de Tréguennec serait un composé formé avec le vieux-breton treb (« village ») et saint Guenuc ou Guenoc, considéré comme le deuxième évêque de Quimper.

La paroisse de Tréguennec se constitue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au détriment des paroisses primitives de l'ancienne Armorique de Plonéour et de Beuzec-Cap-Caval<ref name=Origines/> (aujourd'hui disparue). L’enclave de Gorre-Beuzec « Le Haut de Beuzec », dépendant de Saint-Jean-Trolimon, s’expliquerait mieux ainsi.

Préhistoire et Antiquité

Fichier:Venus statuette-IMG 9103-a-white.jpg
Statuette de déesse mère (ou Vénus) trouvée à Tréguennec.
Fichier:134A Musée préhistoire Penmarc'h.JPG
Biface de l'acheuléen moyen trouvé à Prat-ar-Hastel en Tréguennec (Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc'h).

Une stèle cylindro-conique de l'Âge du fer, trouvée dans le secteur de la vieille église, près de la mairie (où deux autres stèles sont visibles sur place), se trouve au Musée de la préhistoire finistérienne de Saint-Guénolé en Penmarc'h depuis 1925 environ : il n'en existe plus qu'un fragment haut d'environ Modèle:Unité pour une diamètre d'environ Modèle:Unité, qui montre cinq bandeaux horizontaux avec des rainures, des frises de dessins géométriques variés, par exemple des grecques, des doubles esses<ref group=Note>Dessins en forme de la lettre "S", en fait en forme de croc de boucher</ref> et des spirales. Un vase cinéraire, orné de dessins en forme de losange et contenant des os calcinés, aurait été trouvé près de cette stèle<ref>Anne Villard et Marie-Yvane Daire, "Les stèles de l'Âge du Fer à décors géométriques et curvilignes. État de la question dans l'Ouest armoricain", Revue archéologique de l'Ouest, Modèle:N°, 1996, consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rao_0767-709x_1996_num_13_1_1044</ref>.

Paul du Chatellier a exploré en 1878 à Kerbascat un monument funéraire de forme circulaire, probablement d'époque gauloise, contenant des urnes cinéraires, situé alors sur un tertre dominant le marais, à trois kilomètres de la mer, situé à Kerbasquet en Tréguennec et qu'il fit transporter dans son château de Kernuz en Pont-l'Abbé car il était menacé d'être détruit en raison de l'agrandissement d'une carrière située à proximité ; il trouva aussi les traces d'un ancien port dans les marais de Pontmen<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

De nombreuses figurines gallo-romaines en terre cuite, plus ou moins altérées et auxquelles il manquait la tête, probablement des représentations de Cybèle ou de Vénus, ainsi qu'un buste avec un médaillon et des coupes, furent trouvées en 1855 dans les paluds de Tréguennec, indiquant la présence à cet endroit d'un atelier de fabrication de ces figurines, qui fut détruit par le feu ; quelques années avant, trois urnes funéraires contenant des cendres, ainsi qu'une monnaie de Vespasien, avaient déjà été trouvées dans ces paluds<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Une figurine en bronze, probablement d'origine gallo-romaine, a été trouvée vers 1935 à Saint-Vio ; il s'agit d'une pièce d'applique ayant servi de support à un chaudron<ref>Pierre-Roland Giot et P.-L. Gouletquer, Quelques petits bronzes armoricains, revue "Annales de Bretagne", 1964, consultable http://www.persee.fr/doc/abpo_0003-391x_1964_num_71_1_2210</ref>. Un four à potier datant de cette époque et environ 80 statuettes de déesses-mères ont aussi été découverts en 1853 près du bourg de Tréguennec<ref>"Catalogue du musée archéologique et du musée des anciens costumes bretons de la ville de Quimper", 1885, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6527276z/f38.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=407727;2</ref>.

La nécropole préhistorique de Prat-ar-Hastel contenait des objets funéraires, découverts et emportés par Paul du Chatelier, qui avait exploré une partie du tumulus en 1907 (à sa base se trouvaient des coffres en granite renfermant chacun plusieurs squelettes, y compris des tombes d'enfants, datant du chalcolithique ou de l'âge du bronze ancien, qui se trouvent désormais au Musée des antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye)<ref>G.A.L. Boisselier, La nécropole de Tréguennec, près Plonéour-Lanvern, "Bulletin de la Société préhistorique", 1940</ref>, situé dans la palud de Tréguennec, près de la chapelle Saint-Vio et redécouvert en 1926<ref>Journal Le Gaulois : littéraire et politique, n° du 16 mai 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k540521k/f4.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=515024;0</ref>, est classé monument historique depuis le Modèle:Date<ref>Journal officiel de la République française. Lois et décrets, n° du 23 mars 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65847238/f6.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=214593;2</ref>.

Moyen Âge

Selon la tradition, la chapelle Saint-Vio aurait été bâtie à l'endroit où le saint, dénommé saint Vio ou encore saint Vougay, aurait débarqué, venant de Grande-Bretagne dans une auge de pierre (une légende analogue concerne saint Houardon) ; les restes de sa dépouille auraient aussi été trouvés à cet endroit, dans un cercueil de pierre en forme d'auge<ref name="a">A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwitlPL7gpTTAhWBmBQKHej-CoQQ6wEIHTAA#v=onepage&q=Tr%C3%A9guennec&f=false</ref>. Modèle:Citation bloc

Époque moderne

La Révolte des Bonnets Rouges

La paroisse de Tréguennec fut impliquée dans la révolte des Bonnets rouges, en 1675. Lors de la terrible répression qui suit, les troupes du duc de Chaulnes abattent en Cap Caval six clochers, dont celui de Tréguennec<ref>Serge Duigou, La Révolte des bonnets rouges en pays bigouden, Quimper, Ressac, 1989, Modèle:P.18. L'auteur précise qu'il s'agit du clocher de l'« église paroissiale de Tréguennec ».</ref>. On ignore lequel : celui de la modeste église du Vieux-Bourg (alors église paroissiale, aujourd'hui disparue) ? ou celui de la « chapelle neuve » (actuelle église paroissiale Notre-Dame-de-Pitié) ? On penche plutôt pour le clocher de cette dernière. On voit d'ailleurs, posé au pied du pignon, un bloc de granit taillé en cône tronqué. Il pourrait s'agir de la pointe de l'ancien clocher<ref name="Église Notre Dame Pitié">« Église Notre-Dame-de-Pitié », sur treguennec.fr, Modèle:Nobr 2008.</ref>.

La perception des impôts aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Armand du Châtellier raconte qu'à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle « tous les rôles de la paroisse de Tréguennec (...), même celui pour la levée des garde-côtes, étaient dressés par le recteur, qui recevait directement du receveur des deniers de la couronne le mandement des sommes à recouvrer, nommait ensuite au prône de la grand'messe les répartiteurs de sa paroisse, recevait des mains de chacun pour sa section les deniers qu'il parvenait à recouvrer, et les versait ensuite lui-même au receveur du Trésor<ref group=Note>En 1781, la paroisse de Tréguennec paya 416 livres de capitation, 496 livres de vingtièmes et environ Modèle:Nombre pour les dîmes dues au recteur, à la dixième et à la onzième gerbe</ref>. Toute la comptabilité communale était ainsi établie et certifiée par lui. Aussi toutes les dépêches des services publics, même celles de l'autorité militaire, étaient-elles adressées au recteur en son manoir presbytéral »<ref>Armand du Châtellier, La baronnie du Pont, ancien évêché de Cornouaille, "Revue des provinces de l'Ouest", 1857, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208807q/f661.image.r=Ernothon.langFR</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Tréguennec de fournir 5 hommes et de payer 32 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.

La seigneurie de Kerguiffinec

La seigneurie de Kerguiffinec était une petite seigneurie située à Trégunnec, disposant d'un manoir, d'une chapelle, d'un pigeonnier et de terres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle était possédée par la famille du Drémiet, qui fut maintenue noble d'extraction par arrêt du Modèle:Date<ref>René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58202999/f334.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=85837;2</ref>. En 1741, Marie-Françoise du Drémiet<ref group=Note>Marie-Françoise du Drémiet, fille de Jean du Drémiet, écuyer et de Renée Le Rasle, dame de Kerguiffinec, mariée le Modèle:Date à Tréguennec avec Joseph-Corentin Billoart</ref> vendit le manoir à Jean Hervé Le Bastard<ref>Jean Hervé Le Bastard de Kerguiffinec, né le Modèle:Date à Pont-l'Abbé, décédé le Modèle:Date à Quimper, seigneur de Mesmeur (en La Forêt-Fouesnant), fut sénéchal de Pont-Croix en 1721 et maire de Quimper en 1737, voir Henri Léon Bresson, "Essai de généalogie ascendante : comprenant la recherche de tous les ancêtres de Marie-Thérèse Bresson", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5462751z/f26.image.r=Kerguiffinec?rk=64378;0 et René Kerviler, " Répertoire général de bio-bibliographie bretonn", Livre premier, Les bretons. 2,BEC-BER, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5817533g/f176.image.r=Kerguiffinec</ref>, dont le fils Jean-Marie Pierre Le Bastard de Kerguiffinec, né à Tréguennec le Modèle:Date, fut capitaine de frégate, avant de devenir député du Finistère de 1830 à 1834 et de 1837 à 1839, siégeant avec les légitimistes<ref>Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, "Dictionnaire des parlementaires français : depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889", tome IV, 1889-1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k837081/f10.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=2575120;0</ref>.

Tréguennec au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:Date- le Saint-Florent, de Nantes, un bateau de 300 tonneaux, fit naufrage sur la côte de Penmarc'h : sur les 41 hommes d'équipage, 15 seulement furent sauvés et se réfugièrent chez Yves Calloch, de Saint-Vio, qui leur donna tous les secours possibles. Le Modèle:Date- le Lévrier, de Londres, un bateau de 120 tonneaux, se perdit devant Tréguennec : 8 hommes, sur les 9 qui composaient l'équipage, furent noyés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1753, à Tréguennec, des bandes de paysans des paroisses de Penmarc'h et de Plonéour pillent l'épave du Phénix, un navire échoué venu d'Irlande<ref>Marie-Christine Theurkauff, Naufrageurs et pilleurs sur les côtes de Cornouaille, "Gwéchall. Le Finistère autrefois", tome 1, Quimper, 1978.</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Tréguennec en 1778 : Modèle:Citation bloc

Philopen

Un homme à demi sauvage qui aurait vécu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans les rochers de Penmarch, connu sous le nom de Philopen (personnage semi-légendaire évoqué par Jacques Cambry) et qui aurait été originaire de Tréguennec (il s'agirait de Thomas Ivin, né à Tréguennec vers 1715<ref>http://fr.topic-topos.com/philopen-treguennec</ref>), « se nourrissant de poissons crus, des chiens, des animaux qu'il pouvait saisir. (...) Sa demeure, à quelques pas de la mer, (...) est faite de pierres brutes couvertes d'un toit de jonc ; son mobilier est composé d'une table, d'un banc, d'une poêle, d'un pot de fer, d'une cruche et de quelques écuelles de bois. Il couche auprès de sa moitié sur la terre couverte d'un peu de paille et de goémon ; des lambeaux de toile à voiles naufragés leur servent de couverture »<ref>François Quiniou, "Penmarc'h : son histoire, ses monuments", 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k146367f/f222.image.r=Tr%C3%A9guennec</ref>

Révolution française

La paroisse de Tréguennec, qui comprenait alors 39 feux, élit deux délégués, Grégoire Giascor et Louis Guittot, pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2</ref>.

La loi du Modèle:Date « relative à la circonscription des paroisses du district de Pont-Croix » donne à la paroisse de Plonéour comme succursales Tréguennec et Saint-Honoré<ref>" Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f428.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref> (la commune de Saint-Honoré fut rattachée à Plogastel-Saint-Germain par ordonnance du Modèle:Date)<ref>http://www.archives-finistere.fr/medias/medias.aspx?INSTANCE=exploitation&PORTAL_ID=portal_genere_EACCPF_C000274.xml</ref>.

Jean-Marie Calvez, né à Plozévet, recteur de Tréguennec, après avoir adhéré en 1790 à la protestation de Mgr Conen de Saint-Luc, fut insermenté en 1791, incarcéré à la prison des Capucins à Landerneau en 1793, déporté sur les Pontons de Rochefort (sur le navire Le Washington) en 1794 où il mourut dans la nuit du 22 au Modèle:Date ; ses cendres se trouvent sur l'Île Madame<ref>René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58176362/f312.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=1888421;2 et Aimé Guillon, "Les martyrs de la foi pendant la Révolution française", 1821, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6581887m/f369.image.r=Tr%C3%A9guennec</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La sinistre réputation d'être des naufrageurs

En 1810 le curé de Pont-l'Abbé écrit : « La paroisse de Tréguennec, située sur la côte, où les naufrages sont fréquents, et privée d'instruction religieuse, commence à suivre son penchant pour le pillage (...) »<ref name="flo">Jean-Louis Le Floc'h, "Réorganisation du culte dans le canton de Pont-Croix lors du Concordat de 1801", dans "Le Pays Bigouden à la croisée des chemins", "Actes du colloque de Pont-l'Abbé des 19-20-21 novembre 1992", 1993.</ref>.

Les habitants de Plovan et des environs souffraient à l'époque de la réputation d'être des naufrageurs comme en témoigne cet extrait d'une nouvelle de Guillaume de La Landelle qui évoque, de manière romancée et probablement exagérée, le naufrage de la Minerva, un brick de Saint-Malo, en 1815 : Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc En 1892 encore, un auteur inconnu signant sous le pseudonyme de Paracelse écrit : Modèle:Citation bloc

La ruine de l'ancienne église paroissiale

L'église paroissiale de Tréguennec, dédiée à Saint Alor, s'élevait au centre du bourg, à l'emplacement actuel de la chapelle. Le recteur Cariou laissa le maire, Jean Hervé de Kerguiffinec, abandonner l'église vétuste et la remplacer comme église paroissiale par la chapelle Notre-Dame de Pitié, excentrée par rapport au bourg, mais qui était proche du domicile du maire.

Dans une lettre du Modèle:Date- le recteur exprimé l'espoir de « faire relever l'église paroissiale de Tréguennec qui ne conserve maintenant que quelques vestiges d'une église, excepté les colonnes, dont la plupart sont excellentes, et le mur du couchant. Les autres matériaux ont été enlevés, excepté une grande partie des pierres, et transportés à la chapelle »<ref name="flo" />.

Tréguennec en 1845

Fichier:Tréguennec mariage.jpg
Un mariage à Tréguennec (dessin de Gustave Janet en 1863).

A. Marteville et P. Varin, continuaters d'Ogée, décrivent ainsi Tréguennec en 1845 : Modèle:Citation bloc

Description d'un mariage à Tréguennec en 1863

La revue Le Monde illustré décrit, dans un article écrit par A. Hermant, un mariage à Tréguennec en 1863 ; il évoque notamment les joueurs de biniou à la sortie de l'église<ref>Le Monde illustré, n° du 22 août 1863, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6221096f/f10.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=42918;4</ref>.

Description des habitants de Tréguennec en 1892

Un rapport d'avril 1872 indique que Tréguennec fait partie des 28 communes du Finistère à être encore sans école<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'auteur déjà cité, signant sous le pseudonyme de Paracelse, décrit ainsi les habitants de Tréguennec en 1892 : Modèle:Citation bloc Dans cet extrait, ainsi que dans la suite du texte non reproduit ici, où l'auteur compare la langue parlée (le breton) aux dialectes indochinois et décrit les vêtements bigoudens portés comme ayant des similitudes avec les vêtements portés par ces Asiatiques, Paracelse se fait l'écho de théories « scientifiques » totalement fantaisistes, mais alors à la mode, assimilant les Bigoudens à ces peuples asiatiques. Modèle:Article détaillé

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:33 Naufrage du trois-mâts Antoinette sur la côte de Tréguennec le 6 janvier 1912 (démoli sur place).JPG
Le naufrage du trois-mâts Antoinette sur la côte de Tréguennec le Modèle:Date (le bateau fut démoli sur place).

La Belle Époque

Les naufrages et sauvetages

Grâce au porte-amarres installé à Plovan en 1868<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5767099n/f121.image.r=Plovan?rk=85837;2</ref>, en 1876, sept hommes du brick norvégien Henry furent sauvés au large du lieu-dit Kervabac en Tréguennec : « Au premier coup, la flèche est arrivée à bord, le va-et-vient a été établi, et les huit naufragés sont descendus à terre sains et saufs »<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1876, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5766801c/f408.image.r=Plovan?rk=107296;4, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5766801c/f428.image.r=Plovan?rk=107296;4 et Journal des débats politiques et littéraires, n° du 8 décembre 1876, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k459924g/f2.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=21459;2</ref>.

Le Modèle:Date, l'équipage du Sancta Maria, de Dunkerque, perdu lors d'une forte tempête dans les brisants de Tréguennec, fut sauvé par le bateau de sauvetage de Penmarch, le Maman Poydenot<ref>Journal officiel de la République française. Lois et décrets, n° du 9 août 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62495395/f23.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=364808;4 et journal Le Petit Parisien, n° du 16 mai 1898, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k518544w/f1.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=64378;0 et Alfred Desmesures, La statistique des naufrages, revue "La Science française : revue populaire illustrée", n° du 3 août 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1163848/f110.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=21459;2</ref>.

En février 1900, le dundee Sterenden, de Tréguier, fut jeté à la côte lors d'une tempête entre Tréguennec et Penmarch ; l'équipage put être sauvé<ref>Journal Le Petit Parisien, n° du 16 février 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k559885t/f2.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=42918;4</ref>.

Le Modèle:Date, la goélette René, de Saint-Malo, qui venait des bancs de Terre-Neuve avec un chargement de 21 000 morues, s'échoue sur la côte de Tréguennec ; le naufrage fait huit noyés et treize survivants, dix sauvés par les douaniers de Plovan au moyen d'un va-et-vient que ceux-ci avaient organisé, les trois autres étant recueillis dans la mâture du René<ref>Journal La Croix, n° du 22 octobre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219542s/f4.image.r=Plovan?rk=193134;0 ; journal Le Petit Parisien du 21 octobre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5604915/f1.image.r=Plovan?rk=622320;4 ; journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 24 octobre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6394079/f3.image.r=Plovan?rk=236052;4 et "Annales du sauvetage maritime", juillet 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58307732/f33.image.r=Plovan</ref>.

Trois cultivateurs de Tréguennec (Michel Kerloch, Joseph Durand, Jean Gentric) reçurent un témoignage officiel de satisfaction du ministre de la Marine pour avoir participé au sauvetage de l'équipage du trois-mâts Savoyard, naufragé dans la Baie d'Audierne le Modèle:Date<ref>Journal officiel de la République française. Lois et décrets, n° du 12 février 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65177342/f5.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=42918;4 et journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 29 octobre 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640140v/f1.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=64378;0</ref>.

Le Modèle:Date, le bateau de pêche Amour-du-Drapeau, du Guilvinec, parti pêcher le maquereau, s'échoua sur la côte face à la chapelle Saint-Vio, l'homme de quart s'étant endormi ; l'équipage fut sauvé<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 13 septembre 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642651p/f4.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=643780;0</ref>.

Le Modèle:Date, le trois-mâts goélette Antoinette fut jeté à la côte de Tréguennec lors d'une forte tempête et par la suite, s'enfonçant sous le sable, se brisa en deux<ref>Journal La Croix n° du 18 janvier 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2581987/f5.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=236052;4</ref> ; le Modèle:Date le ministre de la Marine donne officiellement un témoignage de satisfaction aux personnes ayant contribué au sauvetage de l'équipage ; parmi les sauveteurs cités, plusieurs sont de Tréguennec : Tudy Jolivet (alors maire de la commune), Guillaume Caoudal (tailleur), Jean Bilien (garde), Sébastien Cossec (cultivateur), Jean Le Rhue (cultivateur)<ref>Journal officiel de la République française. Lois et décrets, n° du 21 avril 2012, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6335908q/f7.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=42918;4</ref>.

Autres faits survenus pendant la Belle Époque

En décembre 1902 le commissaire de police de Quimper note à Tréguennec « un défaut de connaissance de la langue française de la part d'une grande partie » de la population<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les élections municipales du Modèle:Date à Tréguennec furent annulées par le Conseil de préfecture du Finistère le Modèle:Date<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 19 juin 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6403741/f4.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=686698;4</ref>.

Par arrêté préfectoral du Modèle:Date, l'école des filles de Tréguennec fut laïcisée en vertu de la loi sur les congrégations<ref>Journal officiel de la République française. Lois et décrets, n° du 2 septembre 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62423436/f8.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=64378;0</ref>.

En mars 1906, les paroissiens de Tréguennec empêchèrent temporairement l'inventaire des biens d'église à Tréguennec<ref>Journal La Croix, n° du 20 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2564027/f3.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=193134;0</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Tréguennec 03 Le monument aux morts.JPG
Tréguennec : le monument aux morts.

Le monument aux morts de Tréguennec porte les noms de 25 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, trois sont morts dans les Balkans lors de l'expédition de Salonique (Pierre Balouin et Pierre Nicolas en Grèce ; André Le Pape en Serbie) ; Louis Bargain est mort à Dakar (Sénégal) ; Jean Trébern est mort des suites de ses blessures alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français<ref name="z">Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Entre les deux guerres mondiales le bourg de Tréguennec n'existait pratiquement pas : les deux églises, la mairie, les écoles n'étaient pas encore reliées par un habitat intermédiaire et, lors des recensements, la commune déclarait donc qu'elle n'avait aucune population agglomérée<ref>Pierre Flatrès, "Structures d'habitat et structures agraires traditionnelles du Pays Bigouden rural" dans "Le Pays Bigouden à la croisée des chemins", "Actes du colloque de Pont-l'Abbé des 19-20-21 novembre 1992",1993.</ref>.

Une épidémie de nature non précisée sévit à Tréguennec en 1921. En 1923, un projet d'aménagement d'une école des garçons et d'une école des filles, chacune à deux classes, se substituant à l'école mixte à quatre classes existante, est approuvé<ref>"Procès-verbaux et rapports du Conseil départemental d'hygiène et des commissions sanitaires du Finistère : lois des 15 février 1907 et 7 avril 1903 relatives à la protection de la santé publique 1923 / Département du Finistère", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6497564g/f73.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=386268;0</ref>.

Par décret du Modèle:Date du ministre de l'Intérieur, les biens ayant appartenu à la fabrique de Tréguennec, qui étaient placés sous séquestre depuis 1909 (la querelle des inventaires), furent enfin attribués à la commune de Tréguennec<ref>Journal officiel de la République française. Lois et décrets, n° du 31 juillet 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6493055j/f10.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=193134;0</ref>. L'affaire traîna en longueur en raison d'un différend opposant un habitant qui demanda la restitution d'un legs effectué par l'un de ses ancêtres à la fabrique de Tréguennec, la procédure étant allée jusque devant le Conseil d'État<ref>Louis Le Page, Le Conseil d'État n'est pas pressé !, journal La Lanterne, n° du 21 avril 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7511471n/f3.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=128756;0</ref>.

Des restes de la frégate française Amphitrite, coulée en 1795 au large de Tréguennec, notamment trois gros canons, furent découverts en 1926 lors d'une grande marée<ref>Journal Le Matin Modèle:N° du 22 mars 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k575374x/f1.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=64378;0</ref>.

En 1939, la famille de Joseph Marie Pérennou<ref group=Note>Joseph Marie Pérennou, né le Modèle:Date à Kerioret en Saint-Jean-Trolimon, décédé le Modèle:Date à Balannou en Tréguennec</ref>, de Tréguennec, qui avait treize enfants, obtint le prix Cognacq-Jay d'un montant de Modèle:Unité<ref>Journal L'Écho d'Alger, Modèle:N° du 17 décembre 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75855374/f1.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=729617;2</ref>.

Le journal L'Ouest-Éclair écrit le Modèle:Date- que « les nombreux producteurs de pois des palues de Penmarch, Plomeur, Saint-Jean et Tréguennec, dont la récolte des pois est la principale, sinon la seule, ressource, après l'année désastreuse de 1938, ne pourront guère améliorer leur sort cette année »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 26 juin 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6616630/f8.image.r=Plomeur?rk=3347656;0</ref>. Le journal L'Humanité écrivait déjà en 1935 : « C'est la misère aussi chez les petits paysans que le Crédit agricole menace de saisies, menace aiguë chez les petits producteurs de pois de Plomeur, Penmarch, Saint-Jean, razziés férocement par le patronat de la conserve »<ref>Journal L'Humanité, n° du 2 juillet 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4054195/f4.image.r=Plomeur?rk=1609450;0</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Fichier:Batiments de production.JPG
Tréguennec, camp Todt, bâtiments de production.

Le monument aux morts de Tréguennec porte les noms de 5 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, Marcel Cossec<ref group=Note>Marcel Cossec, né le Modèle:Date à Saint-Jean-Trolimon, matelot canonnier à bord du cuirassé Bretagne, mort lors du naufrage de ce bateau lors de la bataille de Mers el-Kébir le Modèle:Date.</ref> est un marin disparu en mer<ref name="z" />.Yves Le Corre<ref group=Note>Yves-Louis-Marie Le Corre, né le 21-03-1910 à Plonéour-Lanvern (Finistère), 137ème régiment d'infanterie, mort pour la France le 24-05-1940 à St Pierre Brouck, 59-Nord (Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale, Service historique de la Défense,Caen).</ref> était instituteur à l'école de Tréguennec, ainsi que son épouse Germaine ; ils avaient trois petites filles. Les Allemands construisirent pendant la Seconde Guerre mondiale une importante usine de concassage de galets (camp Todt), prélevant ces derniers dans le cordon de galets de la baie d'Audierne, l'Ero Vili, qui fut alors partiellement détruit, afin d'alimenter en béton les différentes fortifications du Mur de l'Atlantique dans la région, notamment à Brest. Un livre (Ero Vili. Le chantier de galets de Tréguennec) a été publié en 2019<ref>Yvan Marzin, Alain Le Berre et Jacques Morvan, "Ero Vili. Le chantier de galets de Tréguennec", 2019</ref>.Modèle:Article détaillé La gare de Tréguennec est mitraillée par un appareil inconnu (un mort et deux blessés) le Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Dans la soirée du Modèle:Date, un convoi naval allemand composé de deux patrouilleurs (des chalutiers armés), le V720 et le V719, et d'un petit cargo, le Tellus, venant de Brest, est attaqué au large de Plovan par des destroyers britanniques. Le V720 est touché (de 6 à 8 marins allemands meurent) et les 75 survivants parviennent à gagner le continent sur une baleinière et des radeaux, et se réfugient dans les blockhaus de l'usine de concassage de galets de Tréguennec. Ils sont attaqués par la Modèle:3e section de la compagnie FFI de Pont-l'Abbé, bientôt renforcés par d'autres résistants venus de Loctudy et de Plogastel. Faits prisonniers, les marins allemands sont conduits à l'école de Tréguennec avant d'être confiés pour partie à la compagnie de Plogastel, les autres étant parqués au camp FFI de Lanniron, à Quimper, avant d'être remis à l'armée américaine. Le V719 parvint à retourner à Brest et le Tellus se réfugia à Concarneau (il fut coulé le Modèle:Date- au large de Saint-Gilles-Croix-de-Vie)<ref>Steven Lecornu, Un combat naval en baie d'Audierne dans la nuit du 11 au 12 août 1944, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 12 août 2020.</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

L'entreprise "Société des carrières de l'Ouest", qui exploitait la carrière de Tréguennec était tenue de respecter un périmètre de protection de 100 mètres autour du site préhistorique de Prat-ar-Hastel. Mais l'exploitant dépassant ce périmètre d'une cinquantaine de mètres, la municipalité menaça de démissionner collectivement si les Monuments historiques faisaient fermer la carrière où travaillaient 13 ouvriers. En 1967 le périmètre de protection fut réduit à 13 mètres... ce qui n'empêcha pas la fermeture de la carrière en 1969<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le problème du sexotourisme dans les dunes

Le maire de Tréguennec a porté plainte en 2021 contre des individus se livrant à des activités sexuelles ou à de l'exhibitionnisme dans les dunes de la commune qui est devenue un point chaud du sexotourisme<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique et administration

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Blason-ville-fr

Selon le descriptif officiel des armoiries de Tréguennec, le rouge et l'or symbolisent une commune du pays Bigouden. Elle est Modèle:Citation.

Administration municipale

La commune fait partie du canton de Pont-l'Abbé, l'un des trois cantons bigoudens. Elle se rattache à la Communauté de communes du Pays Bigouden Sud.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin Entre 2001 et 2008, la commune a connu une relative « crise » politique, entraînant la succession de quatre maires différents en l'espace d'un mandat.

Jumelages

Modèle:...

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

École

Tréguennec est située dans l'académie de Rennes.

L'école publique prend, le Modèle:Date, le nom d'école des Trois Galets<ref name="Magazine communauté"/>. Elle compte deux enseignantes. Un accueil périscolaire y est assuré le matin et le soir. À la rentrée 2012, elle reçoit Modèle:Unité<ref>Stéphane Morel, « École des Trois Galets : nouvelle rentrée et nouvelle ATSEM », sur treguennec.fr.</ref>.

Bibliothèque

Depuis février 2013, la commune dispose d'une bibliothèque, à l'étage de la salle polyvalente<ref>Le Télégramme, 28 février 2013, Modèle:P.8.</ref>.

Économie

Tréguennec est une commune de tradition rurale.

Tourisme

Elle se tourne également vers le tourisme<ref name=Boucher/>. Elle est équipée de deux campings<ref>« Campings » sur treguennec.fr</ref> et d'un gîte communal. Des particuliers proposent gîtes et chambres d'hôte<ref>« Hébergement », sur treguennec.fr</ref>.

Une école de surf est basée en été sur la plage de Kermabec. Hors-saison, l'école se déplace le long de la baie d'Audierne, en fonction des conditions météo<ref>« L’école de surf » sur treguennec.fr</ref>.

Maison de la Baie d'Audierne

Située sur la « Route du vent solaire » (circuit de découverte de la baie d'Audierne<ref>« La route du vent solaire », sur locagem.com.</ref>), non loin de l'étang de Saint-Vio, la Maison de la Baie d'Audierne (une ancienne longère) sensibilise à la protection de l'environnement et ouvre aux richesses du milieu naturel (dunes, pelouses dunaires, marais littoraux, faune<ref>« Maison de la baie d’Audierne », sur treguennec.fr, Modèle:Nobr 2008.</ref>).

Au bord de l'étang, un observatoire permet la découverte des oiseaux<ref name="L'observatoire des oiseaux"/>.

Patrimoine

Lieux et monuments

Cimetière préhistorique

Le cimetière préhistorique de Prat-ar-Hastel, dominant la baie, se trouve dans la palud de Tréguennec.

Chapelle, menhir christianisé et fontaine Saint-Alor

Saint Alar, connu aussi sous les noms d'Alor, ou Alour, est un ancien évêque de Quimper honoré en Pays Bigouden.

La chapelle Saint-Alor<ref>Modèle:Lien web.</ref> est construite en 1878, d'après des plans de Joseph Bigot, sur l'emplacement de l'ancienne église paroissiale Saint-Alor, tombée en ruine durant la Révolution française<ref>« Inventaire du patrimoine communal », sur treguennec.fr, Modèle:Nobr 2008.</ref>.L’ancien centre paroissial se trouvait au Vieux-Bourg jusqu’à la Révolution française, époque à laquelle la ruine de l’église Saint-Alour entraîna le transfert du culte dans la chapelle Notre-Dame de Pitié.

Sur la façade sud de la chapelle on peut lire une inscription en breton : « Savet gant ar barressionis e plas an illis koz. 1878 » (« Érigée par les paroissiens à la place de la vieille église. 1878 »)<ref>Chapelle Saint Alor Treguennec</ref>. La chapelle abrite un groupe sculpté polychrome Saint Yves entre le riche et le pauvre<ref>http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palsri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PM29001175</ref>, daté de la fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des fonts baptismaux, des statues (Pieta, moine, Vierge entre saint Jean et une sainte femme, etc.) ainsi qu'une verrière représentant des scènes de la Passion et de la Crucifixion<ref>http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palsri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PM29001176</ref>, classés par les Monuments historiques en 1994.

Le placître de la chapelle abrite un menhir christianisé (le menhir date de l'âge du fer), une tête de mort est gravée sur sa face avant.

La fontaine Saint-Alor est située à Nao-Hero, près de Kermabec et les paysans venaient de temps en temps y puiser de l'eau pour abreuver leurs chevaux car saint Alor est considéré comme le saint protecteur des chevaux<ref>http://fr.topic-topos.com/fontaine-de-saint-alor-treguennec</ref>.

La chapelle Saint-Alor et son menhir christianisé

Chapelle, stèle et fontaine de Saint-Vio

Modèle:Article détaillé

chapelle couverte de lichen
La chapelle Saint-Vio.

La chapelle Saint-Vio est la plus petite des chapelles bigoudènes<ref name="La chapelle de Saint-Vio">« La chapelle de Saint-Vio », sur treguennec.fr, Modèle:Nobr 2008.</ref>. Elle est dédiée à un ermite, saint Vio (dit aussi saint Nonna ou saint Vougay), qui, selon La Vie des saincts de la Bretaigne armorique d'Albert Le Grand, serait venu d'Irlande au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, naviguant sur un vaisseau de pierre<ref group=Note>De telles croyances sont courantes à l'époque, saint Conogan par exemple lui aussi aurait traversé la Manche sur un vaisseau de pierre dont la tradition affirme qu'il se trouve à Beuzec-Cap-Sizun au nord de la chapelle Saint-Conogan</ref> (une stèle hémisphérique à cupules de l’âge du fer, posée à une cinquantaine de mètres de l'enclos de la chapelle<ref>« La pierre de saint Vio ou la barque de saint Vio », sur ethnologie.culture.gouv.fr.</ref>). Le saint aurait édifié un ermitage à cet endroit. On peut dater la chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1985, une association est créée pour veiller à sa sauvegarde. En 1988, on y met en place un vitrail de Pierre Toulhoat, évoquant la vie de saint Vio<ref>« Sant Vouga », sur grandterrier.net.</ref>. Le pardon a lieu le troisième dimanche de juin<ref name="La chapelle de Saint-Vio"/>.

La chapelle Saint-Vio

Le reliquaire de saint Vio, qui en fait ne contient pas de reliques, est placé sur un brancard pour être promené en procession le jour du pardon qui a lieu le troisième dimanche de juin<ref>Reliquaire de Saint Vio Treguennec</ref>.

Non loin de là, se trouve une fontaine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, réputée miraculeuse.

L'auge de Saint-Vio, située à proximité de la chapelle, servait à blanchir le chanvre ; le pont, fait d'une ancienne dalle funéraire, situé sur le ruisseau devant la fontaine de Saint-Vio est un ancien repamoir (dalle permettant de faire reposer les écheveaux pour les faire sécher après leur rinçage)<ref>Robert Gouzien, Le pays bigouden, un pays de cocagne ?, éditions Kendero, 2012, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Église paroissiale Notre-Dame-de-Pitié

Modèle:Article détaillé La chapelle Notre-Dame-de-Pitié, ou « chapelle neuve », est fondée en 1537, peut-être sur les vestiges d'une chapelle plus ancienne. C'est le seigneur de Kerguiffinec qui en est le fondateur. Sa riche statuaire s'enrichit considérablement à la suite des missions des pères Michel Le Nobletz et Julien Maunoir, aux {{#switch: XVIII

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Devenue bien national au cours de la Révolution, elle est vendue à un particulier en 1794, Louis Quitot, pour 400 livres. Un groupe de paroissiens, à la tête desquels le maire Jean-Hervé Le Bastard de Kerguiffinec, la rachète en 1802. Elle devient alors église paroissiale, en remplacement de l'église ruinée du Vieux-Bourg. On la dote alors d'une sacristie et d'un porche Sud. Le clocher date de 1864 ; la cloche actuelle y est installée en 1949.

Elle continue jusque dans les années 1950 d'être appelée ar chapel (« la chapelle »). Dans les années 1960 Hubert de Sainte-Marie restaure le vitrail du chevet<ref name="Église Notre Dame Pitié"/>.

Restaurée profondément entre 2007 et 2009 (crépis, voutes en lambris, toiture...), elle est rendue au culte à la fin de cette même année.

Entourée d'un cimetière, ce dernier est clos de murets au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour empêcher la divagation des animaux. À gauche de son entrée se trouvent les tombes de la famille Le Bastard de Kerguiffinec, dont Jean Hervé fut maire et influença la transformation de la chapelle en église paroissiale en 1802. À proximité de ces sépultures, une croix en granite, portant un Christ en pierre, sur un socle circulaire. À côté, les tombes de deux recteurs de la paroisse, repérables aisément par leurs pierres tombales en ardoise.

Architecture

Cet édifice est d'un plan basilical simple, orienté, auquel vient s'ajouter le porche et la sacristie au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est construit en granite et en schiste local. Il est constitué d'une nef et d'un seul bas-côté, au nord.

La façade sud illustre parfaitement le gothique flamboyant breton du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Deux entrées percent ses murs, la petite étant réservée au seigneur sous l'Ancien Régime. L'entrée sud principale est marquée par le porche dit "du baptême", constitué probablement d'éléments issus de l'ancienne église paroissiale.

Le chevet est plat, à la mode de l'époque (comme à saint-Nonna en Penmarch par exemple) et présente trois verrières.

La façade nord descend très bas et est appareillée en schiste ; la récente restauration lui rend ses verrières, condamnées auparavant.

Le pignon ouest présente les caractéristiques d'une église à un seul bas-côté de la Cornouaille littorale de l'époque : porche, contreforts, meurtrières, base du clocher. La chambre des cloches et la flèche octogonale sont l'œuvre de Jean-Louis Le Naour, en 1864, sur des plans de Joseph Bigot, architecte diocésain.

Vitraux

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Mobilier et statuaire

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Patrimoine naturel

La plage de sable de Kermabec est située le long d'un cordon de dunes et de galets. Le surf s'y pratique. Un poste de secours y est ouvert durant l'été<ref>« La plage », sur treguennec.fr, Modèle:Nobr 2008.</ref>.

Patrimoine culturel et historique

Culture

Personnalités

  • Paul Quéré (1931-1993), peintre et poète, repose au cimetière de Tréguennec.
  • Bernard Berrou (né en 1949), écrivain, auteur de Un Passager dans la baie (2005).

Romans

Manifestations culturelles et festivités

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Per Pérennou, Marig et autres moments de vie à Tréguennec, chez l'auteur, 2009, diff. Coop Breizh.

Articles connexes

Émission de Radio

  • Modèle:Lien web Exploitation minière potentielle versus Tréguennec et site environnemental protégé

Liens externes

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