Saint-Didier (Ille-et-Vilaine)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Didier est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref> (les Déodatiens).

Géographie

Localisation

La commune de Saint-Didier se situe à environ Modèle:Unité à l'est de Rennes et à Modèle:Unité à l'ouest de Vitré, à proximité de la ville de Châteaubourg.

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Communes limitrophes

Lieux-dits, hameaux

Fichier:2011 Saint-Didier 6.jpg
Le bas du bourg vu depuis le carrefour du CD 33 et du CD 105 (en bas de la côte de la Croix-Verte)

La population était traditionnellement très dispersée. Par exemple, lors du recensement de 1936, pour un total de 682 habitants, la population du bourg ["agglomérée au chef-lieu"] est de 114 habitants et celle des hameaux ["population dispersée"] de 568 habitants<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 18 avril 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660501k/f8.image.r=Saint-Didier?rk=1266100;4</ref>. Ce n'est que progressivement depuis les deux dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que l'exode rural d'une part, la périurbanisation qui a entraîné la création de nombreux lotissements d'autre part, a modifié la répartition de la population communale, désormais principalement agglomérée.

La Peinière

Le hameau de la Painière, ou Poinière (le nom du hameau est ainsi orthographié sur la carte de Cassini, ou encore sur la carte d'État-Major (1820-1866)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; il est orthographié "Painière" sur le plan cadastral de 1830) est devenu le principal centre de pèlerinage du diocèse de Rennes. C'est le clergé catholique qui a modifié le nom du hameau, le transformant en "Peinière"<ref>Le guide national et catholique du voyageur, publié en 1900, indique encore l'orthographe "Painière", voir https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5558456t/f714.image.r=Peini%C3%A8re?rk=42918;4</ref>, en profitant de la ressemblance de nom, pour faire de la Vierge ici honorée "Notre-Dame de la Peine", consolatrice des affligés<ref>Pendant longtemps, jusque dans la décennie 1970, les services des Ponts et Chaussées indiquaient sur les panneaux routiers "La Painière" et le curé de la paroisse, chapelain de la Peinière, rajoutait des panneaux supplémentaires écrits "La Peinière"</ref>.

Édifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la chapelle Notre-Dame de La Peinière actuelle, de néo-romane, construite entre 1895 et 1900, surmontée d'une statue dorée de la Vierge, remplace un oratoire construit vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et une première chapelle construite en 1839-1840. La tradition veut que ce sanctuaire ait été érigé à la suite de la découverte d'une statuette de la Vierge Marie dans un champ par un laboureur, au lieu-dit la Peinière, au nord-est de Saint-Didier, non loin de la Vilaine. Ce paysan ramena la statuette chez lui, mais elle disparut et fut retrouvée à l'endroit même de son invention. L'histoire se répéta par trois fois et la population décida alors d'ériger un oratoire au dit lieu pour honorer la Vierge Marie. Aujourd'hui, Notre-Dame de la Peinière, patronne de l'archidiocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo, est toujours l'objet de dévotions et de piété. Le plus grand pèlerinage se déroule début septembre, à l'occasion de la fête de la Nativité de la Vierge.

Ce lieu de pèlerinage a suscité la création de commerces, en particulier de deux cafés-auberges, qui se sont transformés au fil des décennies en deux importants hôtels-restaurants, Le Bon accueil (renommé depuis 2011 Le Privilège)<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> et Pen'Roc<ref>http://cdt35-hotel.for-system.com/z8514e9_fr-st-didier-pen-roc.aspx?Param/CodeOs=HRIT-2973</ref>, dont l'activité ne dépend plus guère désormais des pèlerinages.

Relief et hydrographie

Fichier:094 Vilaine Pont-Riou.jpg
La Vilaine à Pont-Riou

Le finage de la commune de Saint-Didier est délimité au nord par le fleuve côtier Vilaine, qui forme limite avec les communes voisines de Saint-Jean-sur-Vilaine et Saint-Melaine, et qui coule dans sa vallée qui se trouve à Modèle:Unité d'altitude à son entrée sur le territoire communal près du Moulin Neuf et à Modèle:Unité d'altitude à sa sortie en aval de la Gidonnière ; à l'ouest le ruisseau de la Lande, un modeste affluent de rive gauche, forme limite avec Châteaubourg. Le reste du finage, un morceau de la partie orientale du Bassin de Rennes, forme un plateau légèrement vallonné, situé entre Modèle:Unité et Modèle:Unité d'altitude, le point culminant étant situé au Chêne-Harel, où a été implanté logiquement le château d'eau. Le bourg est situé vers Modèle:Unité d'altitude, implanté initialement sur la rive gauche d'un autre modeste affluent de rive gauche de la Vilaine, le ruisseau de la Baudière, qui conflue avec la Vilaine près de Pont-Riou, et draine la partie centrale du finage communal ; ce modeste ruisseau connaît sporadiquement des crues qui inondent la partie basse du bourg, la plus importante survenue de mémoire d'homme étant celle du Modèle:Date<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-didier-35220/reportage-saint-didier-inonde-ici-c-etait-un-vrai-fleuve-5804563</ref>. Aux alentours de Pont-Riou, le lit majeur de la Vilaine est parsemé de plusieurs étangs ; un autre est situé dans la partie aval du ruisseau de la Lande et sert de réserve d'eau pour le syndicat intercommunal des eaux de Châteaubourg.

La Vilaine provoque régulièrement des inondations importantes, qui frappent essentiellement Pont-Riou, le seul hameau situé dans son lit majeur, mais peuvent aussi couper la route vicinale entre la Peinière et les Lacs, à hauteur de la Roche, à l'endroit où existe un méandre recoupé de la Vilaine<ref>Ce méandre recoupé est d'origine anthropique, le recoupement ayant été effectué lors des travaux de construction de la voie ferrée</ref>. Ce fut le cas par exemple en janvier 1939<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 23 janvier 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661509w/f5.image.r=Saint-Didier?rk=7081580;0</ref>.

Transports

La commune est desservie par la ligne de bus n°1 de Vitré Communauté et est son terminus ainsi que la ligne n°3 du réseau urbain de Châteaubourg. Modèle:Article détaillé

La commune est traversée par deux axes de transports importants : la ligne ferroviaire de Paris-Montparnasse à Brest et la voie expresse RN 157 (en fait l'axe routier Paris-Rennes, prolongement vers la Bretagne de l'autoroute A81), mais aucun des deux ne dessert directement la commune : les gares les plus proches sont la halte ferroviaire des Lacs (commune de Saint-Aubin-des-Landes) et la gare de Châteaubourg ; les échangeurs routiers les plus proches sont ceux de Châteaubourg (en direction de Rennes) et celui de Vitré-Ouest (en direction de Paris). La LGV Paris-Rennes passe un peu plus au sud, traversant les communes voisines de Domagné et Louvigné-de-Bais.

La commune n'est directement desservie que par deux routes départementales : le CD 33 et le CD 105. La Vilaine, ainsi que la voie ferrée, forment obstacle aux communications sud-nord, seuls deux ponts et deux passages à niveaux la franchissant à hauteur de la commune de Saint-Didier, ceux du Val sur le CD 105 en direction de Saint-Jean-sur-Vilaine et de Pont-Riou sur une route communale en direction de Saint-Melaine.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia Sancti Desiderii en 1116, ecclesia de Sancto Desiderio en 1516.

La commune porte le nom de Saint Didier, qui fut évêque de Rennes à partir de 687. Il est toutefois possible que le saint ainsi honoré soit en fait Didier de Vienne, qui fut évêque de Vienne entre 596 et 608<ref name="fiche Infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Moyen Âge

Les origines

La paroisse de Saint-Didier aurait dépendu initialement de la collégiale de Notre-Dame de Vitré avant d'être donné en 1116 par Marbode, évêque de Rennes, à l'abbaye Saint-Melaine de Rennes. Elle est nommée ecclesia Sancti Desiderii (en 1116), ecclesia de Sancto Desiderio (en 1516)<ref name="fiche Infobretagne" />.

Saint Golven

C'est en ce lieu que saint Golven aurait bâti un ermitage au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un oratoire datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est visible dans le bois de Saint-Golven où selon la tradition le saint se serait retiré après avoir été évêque de Rennes et où il serait mort<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les auteurs de la Vie des Saints de Bretagne disent que saint Goulven, sixième évêque de Saint-Pol-de-Léon, quitta son Siège quelques années avant sa mort, pour se retirer dans une solitude au territoire de Saint-Didier, qu'il y bâtit un petit oratoire dans lequel il mourut, et que c'est précisément dans cet endroit que l'on plaça l'église paroissiale de Saint-Didier, dans laquelle on plaça les reliques de saint Goulven<ref name="dictionnairehist04og">Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", volume 4, Nantes, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist04og</ref>.

« Ayant choisi un lieu propre et commode à la contemplation, nommé La Motte-Merioul, il s'y seroit basti un petit oratoire et y aurait fini sa vie en austère pénitence », menant une vie d'anachorète, écrit Bertrand d'Argentré<ref>L'histoire de Bretaigne, des roys, ducs, comtes et princes d'icelle: l'établissement du Royaume, mutation de ce tiltre en Duché, continué jusques au temps de Madame Anne dernière Duchesse, & depuis Royne de France, par le mariage de laquelle passa le Duché en la maison de France, Jacques du Puys, 1588</ref>. Dieu lui révéla le jour de son décès. « Il tomba incontinent malade d'une fièvre aiguë et violente » et rendit l'âme en 616, probablement à Saint-Didier. Il aurait été enseveli dans l’abbaye Saint-Melaine de Rennes et ses reliques seraient devenues la propriété de la cathédrale Saint-Pierre de Rennes<ref>Albert Le Grand, "Les vies des saints de la Bretagne Armorique", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f320.image.r=saint%20Goulven</ref>. La vénération de ses reliques permit l'accomplissement de nombreux miracles énumérés par Albert Le Grand.

« On montre encore aujourd'hui, près du village de la Motte, en la paroisse de Saint-Didier, le jardin, le four et le puits possédés, d'après une tradition constante et séculaire, par saint Golven » écrit en 1889 l'abbé Alexandre Thomas<ref>Alexandre Marie Thomas, "Saint Pol-Aurélien et ses premiers successeurs", 1889, imprimerie de Kerangal, Quimper, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9739054p/f219.image.r=Neufville%20Saint-Didier?rk=407727;2</ref>.

Le reste du Moyen Âge

Selon Jean-Baptiste Ogée, vers 1300, Béatrix de Bourgogne, comtesse de la Marche et d'Angoulême, épouse de Hugues XIII de Lusignan, aurait possédé un château très fort en Saint-Didier<ref name="dictionnairehist04og" />, mais il s'agit probablement d'une confusion si l'on en croit ses continuateurs A. Marteville et P. Varin<ref name="Orée et al. t2">Jean-Baptiste Ogée, A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjm4Jbz1_nOAhXGKMAKHURoBJoQ6AEIHjAA#v=onepage&q=Saint-Didier&f=false</ref>.

Selon la tradition, à une date inconnue, une bataille très meurtrière se serait tenue sur la lande de Trouillot, entre Saint-Didier et Cornillé<ref name="Orée et al. t2" />.

L'existence en Saint-Didier d'un prieuré de Brétigneul est attestée en 1411, année où il fut incorporé dans la mense de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f796.image.r=Saint-Jean-sur-Vilaine</ref>. Ce prieuré n'a laissé aucune autre trace dans l'histoire, mais la présence en Saint-Jean-sur-Vilaine d'un moulin de Brétigneul et d'un hameau dénommé "Le Prieuré" et en Saint-Aubin-des-Landes d'un hameau dénommé "Brétigneul" confirment que ce prieuré a bien existé.

La seigneurie de la Motte-Mérioult, au toponyme révélateur (une motte féodale est encore visible, entourée de ses douves, au lieu-dit La Motte-Mériou) appartint à la famille de Montbourcher au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (par exemple, Guillaume IV de Montbourcher, né vers 1425, seigneur de Montbourcher<ref>La seigneurie de Montbourcher se trouvait dans la paroisse de Vignoc</ref> et du Pinel<ref>La seigneurie du Pinel se trouvait dans la paroisse d'Argentré-du-Plessis</ref> ; l'un de ses descendants René VI de Montbourcher, né en 1578, décédé vers 1647 à Nantes, seigneur du Bordage et de Poligné épouse le Modèle:Date à Laval Élisabeth du Boais de Mesneuf, née vers 1685 et décédée le Modèle:Date).

Jean du Tiercent, membre de la famille du Tiercent, permuta en 1453 la cure de La Selle-en-Coglès avec celle de Saint-Didier où il mourut en 1469<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Époque moderne

La seigneurie de Mayneuf<ref>Un lieu-dit "Mesneuf" existe toujours à Saint-Didier, dans la partie sud-est du finage communal</ref>, érigée en vicomté avant 1478, disposait du droit de haute justice et de prééminences dans l'église paroissiale ; le pilori, les ceps et collier<ref>Le collier de force, garni de pointes en dedans, est un instrument de torture</ref> de cette seigneurie se trouvaient dans le cimetière de Saint-Didier ; le château était entouré de douves et possédait tours et pont-levis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette seigneurie fut possédée successivement par les familles Mayneuf (en 1199), la Cigogne (en 1399), du Hallay (Gilles du Halay (Hallay) était vicomte de Mayneuf en 1478<ref>François-Nicolas Dubuisson-Aubenay, "Itinéraire de Bretagne en 1636, d'après le manuscrit original", tome 1, 1898, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73687p/f97.image.r=Mayneuf?rk=21459;2</ref> et se maria avec Jeanne d'Ust<ref>Revue de Bretagne et de Vendée, 1896</ref>), Rosmadec <ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", édition 2, tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f374.image.r=Mayneuf</ref> (Étienne de Rosmadec<ref>Étienne de Rosmadec, décédé le Modèle:Date, seigneur de Lizallain et de Mesneuf, sénéchal de Ploërmel, conseiller au Parlement de Bretagne, marié le Modèle:Date avec Geneviève du Hallay, dame héritière de Mayneuf</ref>, Guillaume de Rosmadec<ref>Guillaume de Rosmadec, gouverneur de Vitré en 1573, grand veneur et maître des Eaux et Forêts de Bretagne, seigneur de Buhen en Plourhan et de Lantic ; son tombeau en pierre de kersanton se trouve dans le chœur de la chapelle Notre-Dame-de-la-Cour à Lantic et porte l'inscription : « Ci-gît le corps de deffunt Guillaume de Rosmadec, chevalier de l'ordre du Roy, vicomte de Mayneuf, Saint-Didier, chastelain de Buhen, gouverneur de Vitré. Seigneur supérieur et fondateur de ceste église. Décédé le 5 avril l'an MDCVIII [1608].», voir http://tourisme22.catholique.fr/?p=170, http://fr.topic-topos.com/guillaume-de-rosmadec et Répertoire des églises et chapelles, "Société d'émulation des Côtes-du-Nord", 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729535z/f243.image.r=Mayneuf?rk=2618038;4. En 1608, le décès de Guillaume de Rosmadec, mort sans enfants, fait hériter de ses biens et de ses titres son beau-frère Thébaud (Thibault) de Boisgelin, marié avec Radegonde de Rosmadec, vicomtesse héritière de Mayneuf (née avant 1559, décédée le Modèle:Date et inhumée à Lantic, voir Gustave Chaix d'Est-Ange, "Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", tome V. Blo-Bou, 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111998m/f103.image.r=Mayneuf?rk=643780;0</ref>) et Boisgelin (ou Boisgeslin) : la famille de Boisgelin était seigneur du dit-lieu (en Pléhédel), vicomte de Mayneuf<ref>Le château de Mayneuf, plus connu sous le nom de château du Val</ref> (ou Meneuf) en Saint-Didier, marquis de Cucé<ref>http://fr.topic-topos.com/chateau-de-cuce-facade-est-cesson-sevigne</ref> en Cesson, etc. ; par exemple Thébaud (Thibault) de Boisgelin<ref>Thébaud (Thibault) de Boisgelin, chevalier, seigneur de Pontrivilly et de la Ville-Robert (en Pordic), marié en 1582 avec Radegonde de Rosmadec, Modèle:1er vicomte de Mesneuf, décédé le Modèle:Date.</ref>, Barthélémy de Boisgelin<ref>Barthélémy de Boisgelin, Modèle:2e vicomte de Mesneuf, mourut sans postérité</ref>, Jean de Boisgelin père<ref>Jean de Boisgelin, frère de Barthélémy de Boisgelin, né le Modèle:Date à Pordic, Modèle:3e vicomte de Mesneuf, conseiller au Parlement de Bretagne</ref>, Jean de Boisgelin fils<ref>Jean de Boisgelin, né le Modèle:Date à Rennes, paroisse Saint-Jean, Modèle:4e vicomte de Mesneuf, marié le Modèle:Date avec Renée Pépin (fille de René, seigneur du Fretay et de Servigné, et d'Hélène de Bréhant), président à mortier au Parlement de Bretagne à partir de 1653, décédé le Modèle:Date à Rennes, paroisse Saint-Jean</ref> (en 1653), Gabriel de Boisgelin<ref>Gabriel de Boisgelin, né le Modèle:Date à Rennes, paroisse Saint-Jean, président à mortier au Parlement de Bretagne à partir de 1687, décédé le Modèle:Date.</ref> (en 1687), Renaud-Gabriel de Boisgelin<ref>Renaud-Gabriel de Boisgelin, né le Modèle:Date à Rennes, paroisse Saint-Jean, président à mortier au Parlement de Bretagne entre 1749 et 1769, décédé le Modèle:Date au château de la Bretesche en Missillac. Il fut parrain de la grosse cloche de l'église de Saint-Didier en 1755, voir René Kerliver, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", livre premier, Les bretons. 4,BLI-BOU, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58160499/f204.image.r=Mayneuf?rk=42918;4</ref> (en 1730) furent tous successivement seigneurs de Mayneuf, les trois derniers cités étant aussi présidents à mortier au Parlement de Bretagne, le dernier cité étant en plus seigneur de Cucé, de même que Jean de Dieu-Raymond de Boisgelin de Cucé (1732-1804) qui fut député du clergé aux États généraux de 1789, évêque, archevêque, cardinal, ainsi qu'homme de lettres<ref>J. Baudry, "Étude historique & biographique sur la Bretagne à la veille de la Révolution, à propos d'une correspondance inédite (1782-1790)", 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5829130r/f58.image.r=Mayneuf?rk=300430;4</ref>.

Fichier:2011 Saint-Didier 5.jpg
La maison la plus ancienne du bourg (elle daterait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)

Une chapelle frairienne de saint Gervais, fondée de deux messes par semaine, est attestée en 1622 ; Joachim Perrel en était alors le chapelain. Signalée déjà détruite en 1880, elle a été remplacée par un petit oratoire.

Suivant lettres patentes de Louis XIV données au mois d'août 1680, à Jean de Boisgeslin, vicomte de Mayneuf, unissant la seigneurie de La Baudière<ref>Le manoir de la Baudière était entouré par des douves et possédait des tours. Il ne subsiste que le rez-de-chaussée de l'ancien manoir et de l'une des tours, transformés en maison d'habitation</ref> en Saint Didier à la vicomté de Mayneuf, enregistrées le Modèle:Date au Parlement de Bretagne<ref>Archives du Parlement de Bretagne, Modèle:25e reg. 87</ref>, la terre seigneuriale de la Baudière en Saint-Didier, relevant aussi partie du roi et partie du baron de Vitré (venue aux mains des seigneurs de Sévigné<ref>En Cesson, près de Rennes, voir http://www.infobretagne.com/sevigne.htm</ref> par le mariage en février 1510 de François de Sévigné<ref>François de Sévigné, né vers 1480, seigneur de Tresmes, d'Olivet, du Chastelet (en Balazé) et des Rochers, arrière-arrière-arrière grand-père d'Henri de Cesson-Sévigné (1623-1651), époux de Madame de Sévigné</ref> avec Catherine de la Charronnière, dame de la Baudière<ref>Catherine de la Charronnière était la fille de Geoffroy de la Charronnière et de Roberde Dubochet</ref>) fut vendue 40.000 livres, le Modèle:Date, par Marie de Rabutin, marquise de Sévigné, alors cousue de dettes, à Jean de Boigeslin, vicomte de Mayneuf, qui l'incorpora à sa vicomté<ref>Quittance générale du 9 août 1680 aux Archives d'Ille-et-Vilaine, minute de Bretin, notaire à Rennes et Lettre de Modèle:Mme de Sévigné, édition des Grands Écrivains IV, 251</ref>. Jusque-là, la juridiction de la seigneurie de la Baudière, unie à celles de La Haye en Torcé et des Rochers, également possédées par la famille de Sévigné, s'exerçait à Étrelles<ref>http://www.infobretagne.com/sevigne.htm</ref>. Cette vente qui diminuait la valeur de la principale terre des Sévigné était une vente forcée. Les 40.000 livres versées par M. de Mayneuf, de 1671 à 1680, furent remis à Guillaume de Harouys, un de ses créanciers. Quelques autres paiements réduisirent la dette de Madame de Sévigné à 50.000 livres qui lui furent réclamés en termes très pressants, le Modèle:Date<ref>Archives d'Ille-et-Vilaine, série E, Sévigné</ref>.

Selon Amédée Guillotin de Corson, un assez singulier usage existait à Saint-Didier le Vendredi saint : ce jour-là, tous les boulangers vendant pain dans le bourg devaient livrer au sergent de la seigneurie de Mayneuf deux pains blancs, lesquels sont rompus par morceaux et jetés au peuple de la paroisse après le service divin ; le sergent, monté sur la plus haute marche du cimetière (qui alors entourait l'église), disant : « En disant et entretenant les bonnes et anciennes coutumes et en vous remémorant que le seigneur de Maineuff est votre seigneur supérieur et premier fondateur de cette église, voilà des enseignes pour la reconnaissance que ledit sire est seigneur supérieur et fondateur de la dicte église et paroisse de Saint-Didier »<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Revue historique de l'Ouest", tome XV, cité dans "Revue des traditions populaires", mars 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5833003x/f25.image.r=Mayneuf</ref>. Une autre tradition en usage jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle était que le vicomte de Mayneuf avait le droit de faire courir quintaine aux nouveaux mariés ; en 1679, ce droit fut changé en un pot de vin et un pain blanc d'un sol, dus par les nouveaux mariés<ref>Henri Jouin, La vigne en Bretagne autrefois (Modèle:2e partie : Nomenclature géographique), "Revue bretonne de botanique pure et appliquée", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6566459x/f461.image.r=Mayneuf?rk=2682416;4</ref>.

La liste des recteurs de Saint-Didier, de 1436 à 1871, est fournie par Amédée Guillotin de Corson dans le "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes" : le premier connu fut Jean Roussel en 1436 ; parmi les successeurs Pierre de La Porte, pourvu en 1620 et décédé le Modèle:Date (il fut enterré dans le chœur de l'église) ; Gilles Hamon, pourvu le Modèle:Date et décédé le Modèle:Date (il fut enterré dans le cimetière) ; Pierre Clément, pourvu le Modèle:Date, suspendu pendant la Révolution française, réinstallé en 1803 et en fonctions jusqu'en 1809<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f800.image.r=saint-jean-sur-vilaine</ref>.

Fichier:Cassini Saint-Didier.jpg
Carte de Cassini de la paroisse de Saint-Didier (1785).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Saint-Didier vers 1778 :Modèle:Citation bloc

En 1782, les généraux [assemblées paroissiales] de Saint-Jean-sur-Vilaine, Saint-Didier, Domagné, Châteaubourg, Broons, Servon et Brécé se plaignent : « la corvée des grands chemins [la route de Rennes à Paris] est un fardeau d'autant plus onéreux pour les habitants des campagnes qu'ils y sont les seuls assujettis, qu'ils sont forcés de se livrer à un travail qu'elle exige dans les tems [temps] de l'année les plus précieux pour eux »<ref>J. Lecatonnoux, Le régime de la corvée en Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, revue "Annales de Bretagne", 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1153183/f605.image.r=Saint-Jean-sur-Vilaine</ref>.

La carte de Cassini indique la présence d'une quinzaine de moulins à vent sur le territoire de la paroisse.

La Révolution française

Pierre Clément, curé de Saint-Didier depuis 1785, refusant de prêter serment à la Constitution civile du clergé et donc prêtre réfractaire, fut remplacé le Modèle:Date par Paulin Trébault, un religieux de l'Ordre des Augustins. Le châtelain de la Roche soutint l'ancien curé qui continua à célébrer la messe dans la chapelle du château.

Une compagnie chouanne exista à Saint-Didier ; elle était membre de la "colonne de Saint-Didier et Pocé", qui elle-même dépendait de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères ; elle fut dirigée par Pierre Rossignol, puis par Louis de Chabert<ref>Il s'agit probablement de Louis Gabriel de Chabert, né le Modèle:Date à Sainte-Marie-Laumont, dont le frère Pierre-Louis Chabert fut emprisonné au château de Thorigny comme "parent d'un chef de chouans", voir http://www.normannia.info/pdf/jourdan1907.pdf, page 174</ref>. La « colonne de Saint-Didier et Pocé » était divisée en plusieurs compagnies : la compagnie de Saint-Didier, dont le capitaine était René Aubrée<ref>René Aubrée, né le Modèle:Date à Saint-Didier, laboureur, décédé le Modèle:Date à Saint-Didier</ref>, les lieutenants François Bru<ref>Probablement François Jean Lebru, né le Modèle:Date à Saint-Didier, tailleur d'habits, décédé le Modèle:Date à Saint-Didier</ref> et Olivier d'Artois (cette compagnie chouanne participa notamment au combat de Bais et au combat de Cornillé) ; la compagnie de Pocé, la compagnie de Cornillé, la compagnie de Torcé. D'autres compagnies existaient à Saint-Jean-sur-Vilaine, à DomagnéModèle:Etc.<ref>Alain Racineux, "Histoire d'Acigné et ses environs", 1999, voir http://www.lemoulinet.net/index.php?option=com_content&view=article&id=81&Itemid=127</ref>.

Le 8 germinal an II (Modèle:Date), des chouans assassinèrent trois hommes à Saint-Didier : Julien Lucas<ref>Julien Lucas, né le Modèle:Date au bourg de Saint-Didier, marié le Modèle:Date à Saint-Didier avec Jeanne Legourd</ref>, François Viel<ref>François Viel, né le Modèle:Date au Chêne-Det en Saint-Didier</ref> et Victor Delhomme<ref>Victor Delhomme, né en 1768 à Saint-Didier</ref> ; selon le témoignage de Luc Merré, alors laboureur au Chêne-Det, « Une troupe de brigands d'environ deux cents se portèrent aux dix heures du matin au village du Chêne-Det. (...) Entrèrent chez le citoyen Guillet, officier municipal, le maltraitèrent, également que sa femme, à coups de plats de sabre (...). Qu'arrivés au bourg, ils rencontrèrent le fils du citoyen Delhomme<ref>Luc Delhomme, né en 1728 à Saint-Didier, décédé le 9 messidor an III (Modèle:Date) à Saint-Didier, sieur de la Ménillère</ref> qu'ils tuèrent d'un coup de fusil après l'avoir raté deux fois. Qu'ils furent chercher ensuite Julien Lucas qu'ils fusillèrent, qu'ils emmenèrent aussi le fils de René Viel, qu'ils fusillèrent également ainsi que son frère, qui est actuellement bien mal à Châteaubourg, qu'ils en ont blessé beaucoup d'autres à coups de fusil (...) »<ref name="zd7rhu11za2mh9">Histoire de Saint-Didier : les années 1790-1800, Bulletin municipal de Saint-Didier, janvier 2008, consultable http://cdn2_3.reseaudescommunes.fr:8880/cities/71/documents/zd7rhu11za2mh9.pdf</ref>.

Dans une lettre du 20 fructidor an VIII (Modèle:Date), le maire écrit au sous-préfet de Vitré : « Depuis fort longtemps, nous gémissons de voir les enfants croupir dans l'ignorance dans notre commune faute d'instituteur et d'institutrice ». Une institutrice, Jeanne Guillet, est nommée pour la première fois le Modèle:1er vendémiaire an IX (Modèle:Date), donnant ses cours au presbytère<ref name="zd7rhu11za2mh9" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:093 Saint-Didier Pont-Riou.jpg
L'ancien moulin de Pont-Riou, et à gauche son ancien silo, reconvertis en appartements.

Saint-Didier décrit en 1845

Fichier:Saint-Didier cadastre napoléonien.jpg
Plan du bourg de Saint-Didier vers 1810 (extrait du cadastre napoléonien)

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Didier en 1845 : Modèle:Citation bloc

La construction de la maison d'école et de la mairie

La mairie et la maison d'école (un bâtiment commun) fut construite entre 1857 et 1862. Pendant la trentaine d'années qui précédèrent (depuis 1826 et jusqu'en 1856, une institutrice, Modèle:Mme Louaisil, enseigna à une quarantaine d'élèves chaque année, en un lieu inconnu<ref name="zd7rhu11za2mh9" />. Presque en même temps, Modèle:Mme Du Bourg<ref>Adélaïde Marguerite Léziart du Dézerseul, née le Modèle:Date à Rennes, décédée le Modèle:Date à Laval</ref>, femme du châtelain de la Roche, finance l'ouverture d'une école privée de filles, qui ouvre en 1857, dans la maison Delhomme (à l'emplacement de l'actuelle école privée Saint-Goulven) dans laquelle des Sœurs de la Congrégation de Ruillé enseignèrent par la suite jusqu'en 1975<ref name="zzux53st322tiw">Saint-Didier. Les écoles de 1850 à 1950, "Bulletin municipal de Saint-Didier, janvier 2009, consultable http://cdn2_3.reseaudescommunes.fr:8880/cities/71/documents/zzux53st322tiw.pdf</ref>.

La guerre de 1870

Plusieurs diderois participèrent à la guerre de 1870 ; parmi eux Joseph Lancelot<ref>Joseph Lancelot, né en 1849, décédé le Modèle:Date à Saint-Didier</ref>, René Gaudiche<ref>René Gaudiche, né le Modèle:Date à Saint-Didier, cultivateur, décédé le Modèle:Date à Saint-Didier</ref>, Joseph Parage<ref>Joseph Parage, né le Modèle:Date à Champeaux, cantonnier et cultivateur, décédé le Modèle:Date à Saint-Didier</ref>, Jean Loury, Constant Ronsin<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 7 juillet 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643679p/f4.image.r=Saint-Didier?rk=15858448;2</ref> ainsi que Paul du Bourg<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 21 juillet 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643328n/f4.image.r=Saint-Didier?rk=22103112;2</ref>.

Les difficultés de circulation en 1873

Le chemin situé à l'est de l'église, commun aux actuels CD 33 et CD 105 (alors dénommés chemins vicinaux ordinaires 64 et 95) présentait des dangers en raison de sa pente forte : Modèle:Citation bloc

La chapelle Notre-Dame-de-la-Peinière à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:La chapelle Notre-Dame-de-la-Peinière vers 1920 A.jpg
La chapelle de Notre-Dame-de-la-Peinière vers 1920

Le culte de Notre Dame de la Peinière remonte au moins au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

En 1534, un acte notarié signale pour la première fois l’existence du village de la Peinière appartenant au seigneur du Val. Un document du Modèle:Date, tiré des registres paroissiaux de Saint Didier, nous apprend qu’il existait déjà une procession au village de La Peinière et à partir de 1678, les registres des comptes de la fabrique parlent très souvent de la Painnière, de la Peignère, de la Paignaire ou de la Pesnière.

Au commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un petit sanctuaire s'élevait près de la ferme de la Peinière, mais ce n'était qu'un simple oratoire, installé auprès d'une fontaine, où l'on ne pouvait dire la messe. On y honorait une statue de la Sainte Vierge grossièrement taillée en bois et au pied de laquelle s'opérèrent plusieurs guérisons merveilleuses. Le recteur de Saint-Didier, ayant constaté les faveurs obtenues du ciel en ce lieu par les pèlerins qui devenaient de plus en plus nombreux, fit construire en 1840 une vraie chapelle ; c'est celle qui existait encore à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle était précédée d'un porche avec escalier, au pied duquel coulait une limpide fontaine. L'intérieur de l'édifice était bien décoré et rempli d'ex-votos : « Ici, c'est la guérison d'une paralysie, d'une névrose cérébrale, d'un mal réputé incurable par les médecins ; là, c'est l'ouïe rendue à un sourd de soixante ans, la parole rendue à un muet, la vue à une aveugle, (...), le curé<ref>Il s'agit de Jean Travers, curé de Saint-Didier de 1811 à 1858</ref>, qui les raconte, se donne comme témoin oculaire »<ref>André Hamon, "Notre-Dame de France, ou Histoire du culte de la sainte Vierge en France depuis l'origine du christianisme jusqu'à nos jours", 1861-1866, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6504142b/f480.image.r=Peini%C3%A8re?rk=21459;2</ref>.

On y voyait au-dessus de l'autel l'inscription suivante : Cette chapelle a été bâtie par la piété des fidèles en 1840. La statuette miraculeuse, dont la légende est semblable à toutes celles des statues vénérées en Bretagne, est renfermée dans une sorte de reliquaire, et une autre statue a été solennellement bénite à côté le Modèle:Date<ref>Voir Semaine Religieuse de Rennes, XIII, 497</ref>. Ce pèlerinage de Notre-Dame de la Peinière a pris à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une très grande extension : à partir de 1842, le pèlerinage de la Peinière fut approuvé chaleureusement par les Archevêques de Rennes, ils honorèrent de leurs présence divers pèlerinages. Il est alors question d'y remplacer la modeste chapelle par une belle église plus en rapport avec les besoins du culte et la grande dévotion populaire (Pouillé de Rennes).

En 1864 un zouave pontifical ramena de Rome une bulle d'indulgence plénière pour ceux qui venaient prier au sanctuaire de la Peinière à l'intention des « princes chrétiens, pour l'extirpation des hérésies » et « pour la délivrance du Souverain Pontife que la Révolution [italienne] tient captif ».

Dès 1895, devant la nécessité d'agrandir vu le nombre considérable des pèlerins, l'abbé Huchet, recteur de la paroisse de Saint Didier, de 1871 à 1900, décida la construction d’une nouvelle chapelle, encore plus spacieuse. Une nouvelle route desservit le village pour faciliter les charrois ; la municipalité céda gratuitement une partie du terrain de la famille Dubourg, la prairie dans laquelle on avait retrouvé la statue vénérable. Aussi on détruisit la chapelle construite en 1840 : la construction de l’actuelle chapelle dura de 1895 à 1900, elle est l'œuvre de l'architecte rennais Henri Mellet<ref name="Corson 1886">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Par des brefs du Modèle:Date et du Modèle:Date, le pape Pie IX accorda des indulgences à ceux qui viennent prier Notre-Dame-de-la-Peinière et le pape Léon XIII en fit autant le Modèle:Date<ref>" Guide national et catholique du voyageur en France", partie 2, 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k103131q/f712.image.r=Ch%C3%A2teaubourg</ref>.

Un pèlerinage organisé en avril 1874, où les pèlerins, venus en train spécial, partent en procession de Châteaubourg pour se rendre au sanctuaire via Saint-Melaine et Saint-Jean-sur-Vilaine, et au retour via l'église paroissiale de Saint-Didier, est décrit dans la Gazette de Bretagne : patriote de Rennes, d'Ille-et-Vilaine et des Côtes-du-Nord : Modèle:Citation bloc Un ex-voto indique : Modèle:Citation bloc

L'orage de 1890

Le Modèle:Date, un cyclone [en fait une tornade accompagnée d'un orage violent] ravagea Saint-Didier, ainsi que les communes avoisinantes : « (...) Plus de 5 000 arbres ont été déracinés ou brisés. Les toitures de beaucoup de fermes ont été enlevées (...). Jamais pareils désastres ne s'étaient vus dans la contrée »<ref>Journal L'Univers Modèle:N° du 22 août 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k707082v/f4.image.r=Saint-Jean-sur-Vilaine?rk=42918;4</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Le bourg de Saint-Didier avant 1914.jpg
Le bourg de Saint-Didier avant 1914 : on voit le cimetière situé dans le placître entourant l'église, celle-ci ayant encore son ancien clocher

La Belle Époque

En 1902, la loi sur les congrégations, appliquée avec intransigeance par le gouvernement Émile Combes, entraîna le départ momentané en février 1903<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 8 février 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k639877z/f2.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=2811172;4</ref> des Sœurs de Ruillé, ce qui faillit provoquer une émeute à Saint-Didier, le curé, l'abbé de Saint-Jan battant la campagne pendant plusieurs jours pour organiser la résistance des paroissiens, mais la Révérende mère des Sœurs de Ruillé donna l'ordre aux religieuses d'obéir à la loi ; elles partirent donc ... pour revenir peu après comme demoiselles sécularisées<ref name="zzux53st322tiw" />.

La consommation de cidre était traditionnellement forte. La plantation de pommiers, nécessaires à sa production, dans les champs était si importante que certains baux prévoyaient des clauses à cet effet. Par exemple, les Hospices civils de Vitré, propriétaires de plusieurs fermes<ref>Les fermes du Chêne-Det, de la Gidonnière, de Villermé et de la Tisonnais, d'une superficie totale de Modèle:Unité.</ref> dans la commune, incluaient dans leurs baux une clause disant : « Le fermier plantera chaque année un nombre déterminé de jeunes pommiers de belle venue (...), faute de quoi il devra verser, à titre de dédommagement, la valeur de ces pommiers »<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 8 avril 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642858z/f3.image.r=Saint-Didier?rk=64378;0</ref>. Ceci explique le paysage de bocage avec de nombreux champs complantés de pommiers qui était le paysage rural traditionnel de la commune. Ce n'est qu'à partir de la décennie 1960 qu'en raison des progrès de la mécanisation, puis du remembrement, les pommiers, perçus désormais comme une gêne, furent systématiquement arrachés dans les champs, à l'exclusion des vergers.

À la suite des élections municipales de 1908, le Conseil municipal est formé de 6 conservateurs et de 6 républicains de gauche. Le maire sortant Paul du Bourg n'est pas réélu<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 11 mai 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6417960/f2.image.r=Saint-Didier?rk=12382036;2</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:080 Saint-Didier.jpg
Plaque commémorative des morts de la Première Guerre mondiale dans l'église paroissiale de Saint-Didier

Le monument aux morts de Saint-Didier porte les noms de 37 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, 4 au moins (Joseph Lion<ref>Joseph Lion, né le Modèle:Date à Saint-Didier, soldat au 130e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Virton (Belgique)</ref>, Paul Lion<ref>Paul Lion, né le Modèle:Date à Saint-Didier, soldat au 136e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Falisolle-Aysseaux (Belgique) lors de la bataille de Charleroi</ref>, Louis Richard<ref>Louis Richard, né le Modèle:Date à Saint-Didier, soldat au 124e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Virton (Belgique)</ref>, Jean-Baptiste Rouillaux<ref>Jean-Baptiste Rouillaux, né le Modèle:Date à Saint-Didier, caporal au Modèle:124e régiment d'infanterie, disparu le Modèle:Date à Virton (Belgique)</ref>) sont morts tous les quatre le même jour (Modèle:Date) en Belgique , la plupart des autres sont morts sur le sol français dont Victor Brecin<ref>Victor Brecin, né le Modèle:Date à Domagné, caporal au 121e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Les Maisons-de-Champagne en Cernay-en-Dormois (Marne), inhumé à la nécropole nationale du Pont-du-Marson à Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus</ref>, décoré de la croix de guerre et de la médaille militaire ; parmi les autres, à titre d'exemple, Pierre Martin<ref>Pierre Martin, né le Modèle:Date à Saint-Didier, soldat au 2e régiment d'infanterie, mort de ses blessures le Modèle:Date dans l'ambulance à Arras (Pas-de-Calais), inhumé à la nécropole nationale de la Targette à Neuville-Saint-Vaast</ref> est mort à Arras ; Francis Martin<ref>Francis Martin, né le Modèle:Date à Saint-Didier, soldat au 327e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date aux Éparges (Meuse)</ref> a été tué aux Éparges en 1915, Constant Sourdrille<ref>Constant Sourdrille, né le Modèle:Date à Saint-Didier, soldat au Modèle:130e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Thiaumont, inhumé à la nécropole nationale de Bras-sur-Meuse</ref> est mort lors de la Bataille de Verdun<ref name="mgw 11198">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=11198</ref>. La famille Roulliaux, qui habitait la Voisinière, et dont le père était alors maire de la commune, a compté à elle seule trois morts : outre Jean-Baptiste Roulliaux déjà cité, ses deux frères Joseph<ref>Joseph Roulliaux (né le Modèle:Date à Saint-Didier, soldat au 324e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Moronvilliers (Marne)</ref> et Étienne<ref>Étienne Roulliaux, né le Modèle:Date à Saint-Didier, soldat au 106e régiment d'infanterie, disparu le Modèle:Date à Souain (Marne)</ref>.

L'entre-deux-guerres

Fichier:Château du Val 1932.jpg
Annonce immobilière décrivant le château du Val en Saint-Didier lors de sa mise en vente en 1932

Le monument aux morts de la commune est inauguré le Modèle:Date ; une fête patriotique et populaire fut organisée ce jour-là<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 5 septembre 1921, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k646668s/f4.image.r=Saint-Didier?rk=6459259;2</ref>.

Le métayage existait encore dans la commune : par exemple le Modèle:Date une petite annonce du journal Ouest-Éclair indique la vente de quatre métaieries dont trois à la Baudière<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 4 mars 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641728b/f6.image.r=Saint-Didier?rk=8497896;0</ref> et le Modèle:Date une autre annonce du même journal indique la mise en vente de la métairie de la Barre, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 24 janvier 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658802v/f18.image.r=Saint-Didier?rk=3669546;0</ref>.

Fichier:Fête 1932 Saint-Didier.jpg
Le programme de la fête organisée le Modèle:Date à Saint-Didier

Alors que la France était à cette époque confrontée à une grave dénatalité, ce n'était pas le cas à Saint-Didier où les familles nombreuses étaient fréquentes ; par exemple, en décembre 1926, la famille d'Henri Fromont, cultivateur au Val, pour ses 9 enfants, plus 4 issus d'un premier mariage<ref>Son épouse Philomène Savary avait eu quatre enfants lors de son premier mariage avec Georges Poirier</ref> reçut le prix Cognacq-Jay, décerné par l'Académie française, d'un montant de Modèle:Unité<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 23 décembre 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k656944r/f1.image.r=Saint-Didier?rk=14570888;2 et Modèle:N° du 24 décembre 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6569454/f6.image.r=Saint-Didier?rk=16824116;2</ref>. En 1932, Anne-Marie Savatte, qui vivait dans le bourg de Saint-Didier, obtint un "Prix de vertu", d'un montant de Modèle:Unité, décerné lui aussi par l'Académie française, « juste récompense d'une vie toute de dévouement consacrée à faire le bien dans sa famille et dans sa commune »<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 5 décembre 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659118k/f8.image.r=Saint-Didier?rk=9248972;4</ref>.

Des fêtes étaient régulièrement organisées par les anciens combattants de la commune : par exemple celle du Modèle:Date dont le programme est lisible ci-contre, ou encore celles du comice agricole du canton de Châteaubourg des 25 et Modèle:Date<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 16 septembre 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661016j/f8.image.r=Saint-Didier?rk=4828350;0 et Modèle:N° du Modèle:1er octobre 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661031b/f8.image.r=Saint-Didier?rk=5665264;0</ref>.

La vie rurale traditionnelle

Les exploitations agricoles étaient nombreuses, la plupart n'ayant qu'une superficie de 4 à 5 ha, parfois moins (trois exploitations seulement dépassaient les quinze ha, celles de la Baudière, de la Motte et du Val), et on y vivait pauvrement ; la quasi absence de mécanisation était compensée par la présence d'une main-d'œuvre nombreuse formée des membres de la famille, mais aussi dans les exploitations les plus grandes de domestiques (charretier<ref>Le charretier s'occupait des chevaux, de les nourrir, de les étriller, etc. et de conduire leur attelage</ref>, commis<ref>Le charretier et le commis dormaient souvent dans une loge à côté de leurs bêtes, dans l'écurie ou l'étable</ref>, servante<ref>Elle s'occupait de la maison, de la basse-cour, de la traite des vaches, de l'écrémage du lait et de la fabrication du beurre</ref>, bigne<ref>Un bigne était un enfant employé à la garde des vaches</ref>, etc.) embauchés le jour de la Saint-Georges (23 avril) sur le champ de foire de Vitré. La plupart des exploitations étaient des "fermes", désignées ainsi car elles étaient louées en fermage (antérieurement en métayage) à des propriétaires terriens, souvent citadins.

Les bâtiments se réduisaient le plus souvent à quelques pauvres hangars, à l'étable, l'écurie et la porcherie et à une maison d'habitation faite d'une seule grande pièce, faisant office de salle à manger, de cuisine, de cabinet de toilette et de chambre (les lits étaient disposés autour de la pièce, l'intimité était relativement préservée pour les adultes par un rideau) pour l'ensemble de la maisonnée ; son sol était en terre battue et les murs blancs badigeonnés à la chaux. Parfois un coin de cette pièce (à moins qu'il se s'agisse d'une pièce séparée) servait de cellier (où trônaient les barriques de cidre) ou était aménagé en laiterie. La famille se massait le soir près de la grande cheminée (les femmes tricotant ou raccommodant) dans laquelle pendaient les cochonnailles mises à fumer (d'autres étant conservées dans le saloir) ; sur le feu se trouvaient des trépieds sur lesquels des chaudrons contenaient les aliments en train de cuire et l'eau chauffée pour la toilette ou la vaisselle, à moins qu'ils ne soient suspendus à la crémaillère<ref>D'après un texte anonyme, "La campagne à Saint-Didier au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", Bulletin municipal de Saint-Didier, avant 2012</ref>.

L'isolement des campagnes

La principale route traversant Saint-Didier, le CD 33 (qui va de Châteaubourg à Argentré-du-Plessis) est bitumée en 1932 entre Châteaubourg et Saint-Didier<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 3 août 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6589941/f7.image.r=Saint-Didier?rk=1416316;0 et Modèle:N° du 7 août 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658998j/f8.image.r=Saint-Didier?rk=1351938;0</ref> et en 1934 entre Saint-Didier et Cornillé<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 7 février 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659547g/f10.image.r=Saint-Didier?rk=2124474;0</ref>. Les autres routes ne furent goudronnées qu'après la Seconde Guerre mondiale, le CD 105 (allant de Domagné à Saint-Jean-sur-Vilaine) au début de la décennie 1950 (le virage dangereux à hauteur du Sep n'est supprimé que dans la décennie 1950, un premier projet de rectification de son tracé ayant échoué en 1933<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général d'Ille-et-Vilaine", septembre 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57278910/f461.image.r=Saint-Didier?rk=42918;4</ref>), les voies communales et les chemins ruraux dans le courant de la décennie 1960.

L'habitat dispersé entraînait un isolement important, de nombreux hameaux n'étant reliés que par de longs chemins creux et tortueux, fréquemment boueux. Par exemple, les chemins vicinaux actuels dits "route de la Joramière" et "route de la Massais" n'existant pas (ils ont été construits pendant la décennie 1950), les habitants des hameaux de la Massais, de Villermé, de la Tiochais, etc. étaient très mal reliés à la route carrossable CD 33 et au bourg, leurs enfants devant marcher plus d'une heure chaque matin par un chemin difficile pour pouvoir se rendre à l'école. C'était aussi le cas pour d'autres hameaux : le toponyme du lieu-dit "La Rotte" par exemple correspond à une ancienne rotte messière, c'est-à-dire à un sentier qu'empruntaient les habitants du hameau de la Baudière, entre autres pour se rendre à la messe, pour éviter d'y arriver salis, ce qui aurait été le cas s'ils avaient emprunté le chemin creux desservant leur hameau. Autre exemple : ce n'est qu'en 1931 que fut construite la route empierrée reliant la halte ferroviaire des Lacs au CD 105, desservant au passage le lieu de pèlerinage de La Peinière, jusque-là difficilement accessible en saison humide<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 9 février 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658453q/f7.image.r=Saint-Didier?rk=10236102;0</ref>.

L'importance de la religion
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Le pèlerinage de la Peinière du 8 septembre 1938 : la foule devant la chapelle.

Le pèlerinage de la Peinière était très fréquenté : déjà le nombre des pèlerins lors du grand pèlerinage annuel est estimé en 1910 à Modèle:Nombre<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 2 septembre 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642640z/f3.image.r=Peini%C3%A8re?rk=2231770;4</ref> ; celui du Modèle:Date, présidé par le cardinal Dubourg, jour où est inaugurée la statue qui domine la tour-clocher, connaît aussi une grande affluence : Modèle:Citation bloc La fête du couronnement de Notre-Dame de la Peinière, qui se déroula le Modèle:Date dans le parc du château de la Roche, situé à proximité, attira « une foule immense » : Modèle:Citation bloc Le pèlerinage du Modèle:Date attire plus de 5 000 pèlerins. Le journal Ouest-Éclair écrit : « Le coquet village de la Peinière, en Saint-Didier, célèbre pour sa Vierge miraculeuse objet d'un grand culte, était le rendez-vous d'une foule immense venue de tous les coins de l'Ille-et-Vilaine pour rendre un pieux hommage à la Mère des affligés »<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 3 septembre 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6610032/f8.image.r=Saint-Didier?rk=643780;0</ref>. Celui du Modèle:Date attire plus de 10 000 pèlerins dont 3 000 anciens combattants<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 9 septembre 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661373d/f10.image.r=Saint-Didier?rk=11287610;2</ref> et celui du Modèle:Date attire « des milliers de pèlerins ». [[Clément Roques|Modèle:Mgr Roques]] « déclara n'avoir vu plus grande affluence »<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 4 septembre 1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6624340/f3.image.r=Saint-Didier?rk=1072966;4</ref>.

Bernard Rio analyse en ces termes le pèlerinage de Notre-Dame de la Peinière : Modèle:Citation bloc L'abbé Pierre Lambert fut curé de Saint-Didier de 1910 (il remplaça alors l'abbé Joseph de Saint-Jan, curé précédent) à son décès survenu le Modèle:Date<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 22 décembre 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6614777/f9.image.r=Saint-Didier?rk=6952824;0</ref>. L'abbé Emmanuel Frandebœuf lui succéda. Pendant la guerre civile espagnole, un pèlerinage fut organisé, les pèlerins marchant pieds nus en guise de mortification sur la route alors caillouteuse, depuis l'église paroissiale jusqu'au sanctuaire de la Peinière, afin de prier pour la victoire du général Franco.

Des missions paroissiales étaient régulièrement organisées pour raffermir la foi des paroissiens : la croix de la Pointe date de celle de 1933 et la croix du bas du bourg rappelle le souvenir de celles organisées en 1947 et 1957.

La Seconde Guerre mondiale

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La statue du Sacré-Cœur

Le Modèle:Date, un « grand pèlerinage pour la paix » est organisé à La Peinière<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 9 septembre 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6617385/f4.image.r=Saint-Didier?rk=18347730;0</ref>.

Le monument aux morts de Saint-Didier porte les noms de trois soldats (J.-M. Aubrée<ref>Jean-Marie Aubrée, né le Modèle:Date à Saint-Didier</ref>, F. Coudrais<ref>François Coudrais, né le Modèle:Date à Saint-Didier</ref>, J. Roinson<ref>Joseph Roinson, né le Modèle:Date à La Joramière en Saint-Didier, mort pour la France le Modèle:Date à Toulouse (Haute-Garonne), voir http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/militaires_decedes_seconde_guerre_mondiale/detail_fiche.php?ref=1820251&debut=0</ref>) morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="mgw 11198" />. Plusieurs soldats originaires de la commune furent prisonniers de guerre, par exemple Aristide Doudet<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 15 août 1940, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6620689/f3.image.r=Saint-Didier?rk=14785480;4</ref>.

Après 1945

Le cimetière qui entourait l'église fut supprimé vers 1949 et remplacé par le nouveau cimetière, excentré sur la route menant à Saint-Jean-sur-Vilaine, seul subsistant le monument aux morts. Cela permit l'aménagement de la place du haut du bourg ; vers 1960, la butte située au nord de l'église, et qui portait antérieurement une partie du cimetière, fut partiellement arasée, ce qui nécessita la construction d'un muret de soutènement afin de conforter le reste de la butte, mais permit la création d'un parking.

Une série d'incendies volontaires survenus dans des bâtiments d'exploitations agricoles et des paillers provoqua une véritable psychose dans la commune aux alentours de 1950. L'incendiaire finit par être arrêté.

Deux soldats de Saint-Didier (F. Lucas, Pierre Milan<ref>Pierre Milan, né le Modèle:Date à Saint-Didier, caporal au [[31e régiment du génie|Modèle:31e bataillon de marche du génie]], mort en captivité à Diên-Biên-Phu en juillet 1954</ref>) sont morts pendant la guerre d'Indochine<ref name="mgw 11198" />.

Si le bourg a été électrifié en 1930<ref>Une fête de l'inauguration de l'électricité fut organisée à Saint-Didier le Modèle:Date, voir journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 10 août 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658270n/f6.image.r=Saint-Didier?rk=11459284;0</ref>, les hameaux ne le furent qu'après la Seconde Guerre mondiale. Le réseau d'adduction d'eau n'est installé qu'à la fin de la décennie 1950.

Vers 1955, Saint-Didier possédait de nombreux commerces et artisanats : huit cafés existaient dont trois à La Peinière (deux faisant également restaurant, le troisième vendant aussi des articles de piété) et cinq au bourg (plusieurs étant des cafés-épiceries, mais aussi un café-débit de tabac et un café-boucherie-charcuterie à l'enseigne originale : "Ici bon médecin, guérit de la soif et de la faim"), une charcuterie, une mercerie, une quincaillerie, un charron, deux menuisiers, deux forgerons (aussi maréchaux-ferrants et réparateurs de machines agricoles), un mécanicien de cycles, un sellier - bourrelier, plusieurs couturières à domicile, etc. Le seul téléphone était celui de la cabine téléphonique, installée chez un commerçant du bas du bourg qui était aussi cafetier, cordonnier, coiffeur, crieur public, etc. La commune ne possédait pas de médecin, pas de pharmacien, ni de boulangerie, mais l'une des épiceries faisait dépôt de pain et des boulangers des communes avoisinantes faisaient des tournées. La commune comptait alors une bonne soixantaine d'exploitations agricoles (elles étaient 137 en 1930 et 104 en 1942 ; elles n'étaient plus que 50 en 1985 et 19 en 2014). Deux autocaristes de Domagné reliaient Saint-Didier, le lundi à Vitré et le samedi à Rennes. L'abbé Pierre Désévédavy, originaire de Gévezé, était alors curé de Saint-Didier et le resta pendant une trentaine d'années.

Les fêtes religieuses continuaient à rythmer la vie de la paroisse : Pâques, Toussaint, Noël, etc., mais la plus marquante était la Fête-Dieu courant juin ; ce jour-là, une procession solennelle était organisée : sous un dais porté par quatre hommes, le curé portant l'ostensoir contenant le Saint-Sacrement, devancé par la foule des fidèles, parcourait les rues du bourg tapissées de décors faits de sciure de bois teintée de différentes couleurs et ajustée en motifs décoratifs, ornés de fleurs, principalement des marguerites et des digitales en raison de la saison cueillies par les enfants des écoles, faisant trois arrêts aux trois reposoirs magnifiquement décorés situés l'un devant le Monument aux morts, le second devant la statue du Sacré-Cœur et le troisième devant la Croix de mission du bas du bourg, avant de revenir à l'église.

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L'église paroissiale vue du nord et la butte, partiellement arasée et confortée par un muret de pierres, qui portait l'ancien cimetière
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Le reste de la butte, partiellement arasée pour laisser place à un parking, qui portait l'ancien cimetière et l'église paroissiale vue côté nord-est

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

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La mairie.

Municipalité

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Canton et intercommunalité

La commune de Saint-Didier fait partie de la communauté de communes Vitré Communauté et du canton de Châteaugiron (précédemment de l'ancien canton de Châteaubourg).

Jumelage et coopération

Coopération avec le village de Taga (Mali)

Sans être officiellement jumelées, la commune de Saint-Didier et le village de Taga (commune de Femaye, cercle de Djenné), au Mali, sont aujourd'hui liées par l’association Déotagacité. Celle-ci organise des échanges culturels entre ces deux communes. Chaque année, les membres de cette association se rendent à Taga pour évaluer avec les habitants, leurs besoins et organisent des manifestations tout au long de l'année pour les financer.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Commentaire : La population de Saint-Didier a décliné régulièrement entre 1793 et 1968, la commune perdant 574 habitants entre ces deux dates (- 46,8 % en 175 ans) en raison de l'exode rural, important surtout entre 1851 et 1926, la commune étant alors éloignée des grandes villes. Le retournement démographique à partir de 1968 est net (dès 1999, la commune dépasse son niveau de population de 1793), la commune gagnant 1267 habitants entre 1968 et 2013, soit un quasi triplement ( + 194,3 %) de sa population en 45 ans, en raison de la périurbanisation liée à l'expansion de la métropole rennaise, mais aussi au dynamisme du Pays de Vitré et de la ville de Châteaubourg, qui ont entraîné depuis une trentaine d'années la création de nombreux lotissements, ce qui explique que l'habitat est pour l'essentiel récent : 21,7 % des logements seulement datent de 1970 ou avant, alors que 29,5 % datent de la période 1971-1990, 31,3 % de la période 1991-2005 et 17,6 % de celle entre 2006 et 2010 ; en trente années, entre 1971 et 2010, 16 nouveaux logements, essentiellement des maisons individuelles (93,1 % du total des logements en 2013) et des résidences principales (6 résidences secondaires seulement comptabilisées lors du recensement de 2013) ont été construits chaque année. En conséquence, la densité de population a fortement augmenté : alors qu'elle était de seulement 46,1 habitants par km² en 1968, elle est de 135,7 habitants par km² en 2013.

La croissance rapide de la population (comprise entre + 2,1 % l'an et + 3,4 % l'an selon les périodes entre 1975 et 2013) est due à la fois à une importante immigration nette (variant selon les périodes intercensitaires entre 1975 et 2013 entre + 2,1 % et + 0,9 % l'an) et à un important solde naturel positif (variant entre + 1,3 % et + 1,7 % l'an) ; le taux d'accroissement naturel est très élevé : + 16,7 pour mille entre 2008 et 2013 en raison d'un taux de natalité (19,2 pour mille) nettement supérieur au taux de mortalité (2,5 pour mille) pendant cette même période. En conséquence, la population didéroise est jeune : les 0 à 19 ans représentent en 2013 34,2 % de la population totale et les 65 ans et plus seulement 8,3 %<ref>http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-35264</ref>.

Données économiques

Emploi

Emploi
(source : Journal du Net <ref name=Journaldunet>Journal du Net</ref>)
Catégorie Commune Département Pays
Taux de chômage (2005) 4,8 % NC 9,6 %
Revenus moyens par ménages (2004) 16 951 €/an 14 781 €/an 15 027 €/an

Immobilier

Immobilier (Modèle:Abréviation discrète)
(Source : Journal du Net <ref name=Journaldunet/> )
Catégorie Commune Département Pays
Prix moyen de l'immobilier (vente) NC 2.789,13 €/m² 3.197 €/m²
Prix moyen de l'immobilier (location) NC 10,8 €/m²/mois 12,22 €/m²/mois

Culture et patrimoine

Culture

Modèle:...

Patrimoine

La commune compte un monument historique : le manoir de la Roche, inscrit en 1971<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L’église<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ainsi que la chapelle Notre-Dame-de-la-Peinière<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ont fait l’objet d’un inventaire.

  • L'église paroissiale Saint-Didier du {{#switch: e
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXX

}}, édifiée en 1679 : Saint Didier et saint Golven, évêques, sont les patrons de cette église - le corps de saint Golven, loin d'être conservé à Saint-Didier ou à Saint-Melaine, comme le disent Ogée et ses annotateurs<ref>Dictionnaire de la Bretagne, 742</ref>, était au Moyen Âge l'objet d'un culte tout particulier dans la cathédrale de Rennes et le diocèse. Une confrérie se trouvait donc érigée en l'église de Saint Didier, elle avait 28 livres de rente en 1790. Les prééminences appartenaient en cette église au seigneur de Mayneuf, qui possédait en 1679 le fief du Bourg ou de l'Abbé, évidemment aliéné par les moines de Saint-Melaine. Aussi à cette époque Jean du Boisgeslin, vicomte de Mayneuf, petit-fils de Thébaut et de Radegonde de Rosmadec, déclara-t-il être seigneur supérieur et fondateur de l'église de Saint-Didier, y ayant son banc et son enfeu dans le chœur et ses armoiries dans les verrières. Le maître-autel fut bénit, le Modèle:Date, par M. Le Gaudiger, recteur de Saint-Jean-sur-Vilaine<ref name="Corson 1886" />. En 1755, la grosse cloche de Saint-Didier eut pour parrain Gabriel du Boisgeslin, baron de la Rochebernard, marquis de Cucé, vicomte de Mayneuf et seigneur de Saint-Didier. En 1927, la commune fit faire de très grosses réparations à son église paroissiale et construire un nouveau clocher<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 3 décembre 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6603645/f9.image.r=Saint-Didier?rk=17661032;2</ref> : le nouveau clocher date de 1927. Le retable de la Vierge date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : on y trouve les statues de la Vierge entourée des statues de sainte Anne (enseignant à la Vierge) et de saint Joseph (accompagnant l'enfant Jésus). Le maître-autel et le retable datent de 1721-1875 : il a été restauré en 1875 et on y trouve une statue de sainte Liporympe en position allongée et quatre reliquaires dont l'un contient les reliques de saint Denis, saint Didier, saint Paul, et les autres reliquaires contiennent les reliques de sainte Liporympe (don de Modèle:Mme de Sèze, en 1931), saint Crescem [en fait saint Crescentien]<ref>Sainte Liporympe et saint Crescientien font partie d'un groupe de 24 martyrs, compagnons de saint Cyriaque, exécutés à Rome vers 304 (voir http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11058/Saint-Cyriaque-et-ses-compagnons.html) ; leurs reliques auraient été donnés par le pape Pie IX à Maurice Marie du Bourg (né le Modèle:Date à Laval, décédé le Modèle:Date à Yvré-l'Évêque), qui fut zouave pontifical et données à l'église par sa nièce Modèle:Mme de Sèze</ref>, saint Golven<ref>http://fr.topic-topos.com/maitre-autel-et-retable-saint-didier</ref>. Le maître-autel et les trois retables, y compris les statues de saint Didier et saint Golven, sont classées par les monuments historiques par l'arrêté ministériel du Modèle:Date.

Un tableau exposé depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le retable de l'église paroissiale et dont l'auteur était inconnu a été identifié en 2012 comme étant une œuvre de Mathieu Le Nain, intitulé Le Christ chez Marthe et Marie ; très abîmé, il a été restauré et a rejoint le musée des beaux-arts de Rennes<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-decouvert-saint-didier-le-tableau-etait-signe-le-nain-4828733 et https://www.latribunedelart.com/un-vouet-prete-et-un-le-nain-depose-a-rennes</ref>.

Patrimoine environnemental

Modèle:...

Équipements ou services

Sports

  • Amical Basket Club.
  • Association de pétanque.
  • Jumelage football avec Domagné.
  • Association Sarabande - Modern Jazz.

Vie locale

Cultes

Marché

École

L'enseignement à Saint-Didier

Pendant la majeure partie de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il n'exista dans la commune que deux écoles privées catholiques, l'école des garçons, école Saint-Édern, tenue par un vicaire-instituteur<ref>Par exemple les abbés André Moncarré (jusqu'en 1937), Belan, Morazin et Leviel</ref> et une institutrice, et l'école des filles, tenue par des Sœurs, situées aux deux extrémités du bourg, la première en bas de la côte de la Croix-Verte (désormais fermée), la seconde à l'emplacement actuel de l'école privée actuelle Saint-Goulven<ref>http://ecole-saint-goulven.fr/</ref>, devenue mixte. Une nouvelle école publique<ref>http://www.ecole-publique-saintdidier.ac-rennes.fr/</ref> a été créée aux alentours de l'an 2000.

Pendant longtemps, très rares ont été les enfants de Saint-Didier qui poursuivaient des études secondaires ou supérieures, si l'on excepte les membres des familles nobles (Paul du Bourg par exemple, qui fut maire de Saint-Didier, était licencié en droit) et celles et ceux qui se découvraient une vocation religieuse ; après la Seconde Guerre mondiale, les deux premiers bacheliers connus furent deux jeunes qui suivirent leurs études au petit séminaire de Châteaugiron (aucun des deux d'ailleurs ne devint prêtre).

École publique

Deux écoles publiques ont existé à Saint-Didier, si l'école des garçons existait déjà en 1873<ref>Cette année-là la commune demande au Conseil général d'Ille-et-Vilaine une subvention pour l'achat de mobilier scolaire</ref>, l'école des filles n'est créée qu'en 1905<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général d'Ille-et-Vilaine", avril 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5727889x/f315.image.r=Saint-Didier?rk=793995;2</ref> ; celle des garçons possédait deux classes en 1911<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 29 janvier 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6427892/f3.image.r=Saint-Didier?rk=20600960;0</ref>, La commune a disposé d'une école publique jusqu'en 1946. L'école publique, devenue classe unique (elle n'avait que quatre élèves en 1926<ref>Union des associations catholiques des chefs de famille, Écoles laïques sans élèves, "École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille", juillet 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784375w/f124.image.r=Marpir%C3%A9?rk=21459;2</ref>), ferma en 1946 (elle était située dans l'actuelle médiathèque, le logement de l'instituteur étant à l'étage de la mairie), date vers laquelle elle ferma faute d'élèves<ref>Alors que les deux écoles privées possédaient chacune deux classes à la même époque</ref>.

En 2003, un groupe de parents s'est constitué pour demander l'ouverture d'une nouvelle école publique auprès de la municipalité. De trente-trois élèves au départ (sur deux classes), dans des préfabriqués au lieu-dit la Vigne Carrée, l'école accueille en 2011, 220 élèves (sur neuf classes) dans des bâtiments neufs placés à côté de la salle des sports. Un projet de restaurant scolaire avec cuisine sur place, situé juste à côté, est en train de voir le jour. Celui-ci devrait livrer aussi l'école privée en liaison chaude.

École privée Saint-Goulven

L'école privée de garçons est créé en 1911 grâce à un legs consécutif au décès du vicomte Georges Léziart du Dézerseul<ref>Georges Léziart du Dézerseul, né le Modèle:Date à Rennes, capitaine au Modèle:8e régiment de lanciers, chef de bataillon de la Garde nationale mobile d'Ille-et-Vilaine, décédé le Modèle:Date à Rennes</ref>. Dès la rentrée en septembre 1911, la majorité des enfants accourent à la nouvelle école, seuls trois garçons restant à l'école publique<ref name="zzux53st322tiw" />. L'école privée Saint-Goulven est située en plein cœur de la commune de Saint-Didier. Elle dispense un enseignement aux élèves du primaire jusqu'au CM2.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Bibliographie

  • Édouard Renault : "Histoire du pèlerinage de Notre-Dame de la Peinière", Paris, Le livre d'histoire, 2013

Références

Modèle:Références nombreuses

Pour approfondir

Bibliographie

Modèle:...

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

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