Torcé
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Modèle:Infobox Commune de France
Torcé est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref> (les Torcéens).
Géographie
Infrastructures
Le territoire communal de Torcé est traversé par deux importantes infrastructures :
- la route nationale 157, qui permet de relier Rennes à Paris, avec un échangeur au nord du bourg, qui a pu contribuer au développement démographique du bourg, ainsi qu'au développement économique, avec la création d'une zone d'activités industrielle ;
- la ligne LGV Bretagne-Pays de la Loire, en chantier courant 2013, qui est le prolongement à l'ouest de la LGV Atlantique, permettant de rapprocher Rennes de Paris, coupe la commune en deux et passe à moins de 500 mètres du bourg.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Torcé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,9 %), terres arables (31,6 %), prairies (26,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,5 %), zones urbanisées (3,7 %), forêts (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:... Le nom de la localité est attesté sous les formes Torceio en 1093, Torcé en 1196, Torceyo en 1469Modèle:Refnec.
Histoire
Époque moderne
En 1574 un coup de main nocturne fut effectué par des paysans de Torcé, Argentré et Le Pertre menés par leurs seigneurs contre les protestants de Vitré. Ils participèrent aussi, avec d'autres paysans venus de 53 paroisses du pays vitréen, au siège de Vitré par les Ligueurs au printemps et à l'été 1589<ref>Michel Lagrée, La structure pérenne, événement et histoire en Bretagne orientale, XVIe-XXe siècles, "Revue d'histoire moderne et contemporaine", juillet 1976, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5446239g/f86.image.r=Pertre?rk=5600886;0</ref>.
Une partie de la seigneurie de La Haye en Torcé s'étendait dans la paroisse de Vergeal. Un aveu daté du Modèle:Date présenté par Marie de Rabutin Chantal, veuve du « haut et puissant seigneur messire Henri de Sévigné », déclare « ladite dame qu'elle a droit de faire mettre un banc à queue dans l'église de Vergeal, advis l'hostel [autel] de Notre-Dame, armoyé de ses armes, prohibitif et deffensable »<ref>M. Etasse, Documents inédits concernant la baronnie de Vitré, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f141.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais</ref>.
Un chemin des saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle, passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis, après avoir traversé Domagné, passe à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine ; son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales D 93, D 104, D 35, à nouveau D 104 et enfin D 33<ref>Paul Banéat, Étude sur les voies romaines du département d'Ille-et-Vilaine, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122073r/f98.image.r=Domagn%C3%A9</ref>.
Révolution française
Torcé fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794<ref>Jean-Baptiste Kléber et Henri Baguenier-Desormeaux, "Kléber en Vendée (1793-1794) / documents publiés, pour la Société d'histoire contemporaine", 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111939x/f461.image.r=Saint-Aubin-des-Landes</ref>. Une compagnie chouanne exista à Torcé ; elle était membre de la "colonne de Saint-Didier et Pocé", qui elle-même dépendait de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères ; elle fut dirigée par Pierre Rossignol, puis par Louis de Chabert<ref>Il s'agit probablement de Louis Gabriel de Chabert, né le Modèle:Date à Sainte-Marie-Laumont, dont le frère Pierre-Louis Chabert fut emprisonné au château de Thorigny comme "parent d'un chef de chouans", voir http://www.normannia.info/pdf/jourdan1907.pdf, page 174</ref>. La "colonne de Saint-Didier et Pocé" était divisée en plusieurs compagnies : la compagnie de Torcé (dont le capitaine était René Martin, le lieutenant Louis Cordé), la compagnie de Saint-Didier, la compagnie de Cornillé, la compagnie de Pocé.
Le 4 floréal an II (Modèle:Date), le général Kléber donne ordre aux troupes stationnées à Vitré, en « laissant les routes garnies [ = surveillées] », de se porter « sur Vergeal, en passant par Cornillé et Torcé »<ref>Jean-Baptiste Kléber, "Kléber en Vendée (1793-1794) / documents publiés, pour la Société d'histoire contemporaine", 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111939x/f453.image.r=Cornill%C3%A9?rk=2060096;0</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le journal Le Courrier écrit le Modèle:Date- : « Un horrible assassinat vient d'être commis près de Vitré. Le maire de Torcé, accompagné par son beau-père, regagnait son domicile lorsqu'il fut accosté par deux réfractaires. La conversation s'engage ; le maire les stimule à se soumettre, et leur parle avec confiance. Tout à coup ces deux misérables s'élancent sur le maire, lui arrachent le fusil dont il est porteur et l'un l'étend mort de deux balles, pendant que l'autre bat le beau-père qui, meurtri de coups, a eu beaucoup de mal à regagner Vitré »<ref>Journal Le Courrier, n° du 10 juillet 1832, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4708827c/f3.image.r=Pertre?rk=128756;0</ref>. Cet événement est lié à l'insurrection légitimiste de 1832.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Lors du recensement de 1901, on compte 75,6 % d'agriculteurs, 5,55 % de journaliers et en plus de nombreux domestiques parmi la population active de la commune<ref>V. Aubin, "Étude démographique de l'arrondissement de Vitré, 1986, cité par Jean Ollivro,"Bretagne. 150 ans d'évolution démographique", Presses universitaires de Rennes, 2005, Modèle:ISBN.</ref>.
Le journal Ouest-Éclair du Modèle:Date écrit à propos de l'inventaire des biens d'église : « À Izé, Torcé, Champeaux ont eu lieu des tentatives d'inventaire ; là, comme dans les autres paroisses, les agents du fisc et les gendarmes se sont retirés devant les protestations et le refus d'ouvrir les portes. De Vitré, on entend le tocsin sonner dans les villages voisins, et de toutes parts on organise la résistance, et on veille, en attendant le crochetage »<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 9 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6410026/f3.image.r=Poc%C3%A9?rk=5622345;2</ref>.
Le Modèle:Date, M. de Langle, maire de la commune, est condamné à 6 jours de prison et 200 francs d'amende par le tribunal correctionnel de Vitré pour avoir le Modèle:Date outragé les gendarmes dans la cour de son château des Ténières lors de l'inventaire des biens d'église à Torcé<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 5 avril 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641029j/f3.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=2424904;4</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Selon un article publié en 1926, l'école laïque de Torcé n'aurait eu à cette date aucun élève, mais conservait un enseignant titulaire<ref>Union des associations catholiques des chefs de famille, Écoles laïques sans élèves, "École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille", juillet 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784375w/f124.image.r=Marpir%C3%A9?rk=21459;2</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
La commune dispose d'un tissu industriel à dominante agro-alimentaire.
Transports
La commune est desservie par la ligne de bus n°9 de Vitré Communauté. Modèle:Article détaillé
Lieux et monuments
La commune compte 127 bâtiments inventoriés<ref>Modèle:Glad.</ref>.
L’église Saint-Médard remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et est inscrite comme monument historique depuis 2003<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le retable lavallois du maître-autel<ref>Modèle:Glad.</ref> est de Pierre Corbineau ; il date de 1652 et a été restauré en 1995.
Le château des Tesnières construit par l'architecte Jacques Mellet en 1860 pour la famille de Langle.
- Église Saint-Médard
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Vue extérieure septentrionale.
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Intérieur de la nef.
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Maître-autel et son retable.
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Autel et retable sud.
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Autel et retable nord.
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Miséricorde.
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Miséricorde.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)