Pocé-les-Bois

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Pocé-les-Bois est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>. (les Pocéens).

Géographie

Situation

Fichier:Map commune FR insee code 35229.png
Carte de la commune de Pocé-les-Bois

Située en Bretagne, juste à l'ouest de Vitré, Pocé-les-Bois est traversée d'est en ouest par la Vilaine en son centre (elle passe juste au sud du bourg) et par la voie ferrée Paris-Brest dont le tracé suit cette vallée, passant sur la rive gauche de ce fleuve côtier (mais Pocé-les-Bois ne dispose pas de gare, celle de Vitré étant à proximité). Son finage est délimité à l'ouest et au nord-ouest par la Cantache, affluent de rive droite de la Vilaine, et au nord par le ruisseau de Gazon, affluent de cette dernière ; au sud-ouest par la Vilaine et au sud par la Valière, affluent de rive gauche de cette dernière ; au sud-est par le ruisseau de Herveleux, affluent de rive droite de la Valière ; seule la limite orientale du territoire communal, celle avec la commune de Vitré, est artificielle, ne s'appuyant pas sur le tracé d'un cours d'eau. La commune est en partie couverte par l'étang de la Cantache, qui est aussi à cheval sur les communes voisines de Champeaux, Landavran et Montreuil-sous-Pérouse.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Relief

Les altitudes au sein du finage communal s'échelonnent entre Modèle:Unité pour le point le plus haut, situé au lieu-dit Bel-Air, le long de la D 857, au nord du bourg (de manière plus générale toute la partie nord de la commune dépasse légèrement ou avoisine les Modèle:Unité d'altitude à l'exclusion de la vallée du ruisseau de Gazon) et Modèle:Unité à l'extrême ouest du territoire communal au niveau de la confluence entre la Valière et la Vilaine (leur altitude est d'une soixantaine de mètres à leur entrée sur le territoire communal). Au sein de la presqu'île de confluence formée par les deux cours d'eau précités, le point le plus élevé est au niveau du menhir de la Pierre Blanche (Modèle:Unité d'altitude). Le bourg de Pocé-les-Bois, exposé au sud, mais situé sur le versant nord (rive droite) de la vallée de la Vilaine est vers Modèle:Unité d'altitude ; les contraintes de son site expliquent que les nouveaux lotissements se sont développés exclusivement au nord du bourg, sur les pentes de la partie haute du versant, le fond de la vallée étant inconstructible en raison de la menace des inondations.

Habitat

La commune est traditionnellement un pays de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de fermes isolées le plus souvent. Le bourg formait une agglomération de quelques maisons seulement avant la création de lotissements ces dernières décennies. Ce paysage traditionnel a été modifié par le remembrement et par la périurbanisation liée à la proximité de la ville de Vitré, avec la création d'une zone artisanale entre le bourg et la D 857.

Réseaux

Le bourg de Pocé-les-Bois n'est desservi que par des routes secondaires, la principale étant le CD 34 venant de Vitré et se dirigeant Vers Saint-Aubin-des-Landes.

La commune de Pocé-les-Bois est traversée :

Deux points de suivi de la qualité des eaux sont présents sur Pocé-les-Bois<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Pocé-les-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,4 %), prairies (27 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones urbanisées (3,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia de Poceio en 1158, Poceyum en 1516<ref name=":a">Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f503.image.r=Poc%C3%A9</ref>.

En 1920, le nom de la commune de Pocé a été modifié en "Pocé-les-Bois", afin de différencier cette commune de celle de Pocé-sur-Cisse (Indre-et-Loire), qui jusque-là était également dénommée "Pocé".

En 1944, Théophile Jeusset crée un nom en breton pour la localité : Pozieg<ref>Modèle:Article</ref>.

Histoire

Préhistoire

Le menhir de la Pierre Blanche est situé entre le bourg de Pocé-les-Bois et Vitré, le long de la route dite de Beauvais<ref>L. Collin, Quelques monuments mégalithiques de l'Est et du Centre d'Ille-et-Vilaine, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122571j/f82.image.r=Poc%C3%A9?rk=42918;4</ref>. Celui de Villaumur est désormais à proximité de l'étang de la Cantache. Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé

Moyen Âge

La paroisse de Pocé existait certainement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et remonte vraisemblablement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; dès 1152, elle était possédée par les Bénédictins de Saint-Melaine, qui y fondèrent en 1411 un prieuré réuni à leur mense abbatiale. Jusq'en 1770, le recteur de Pocé fut présenté par l'abbé de Saint-Melaine, qui jouissait de la moitié des dîmes de la paroisse, du presbytère et de son pourpris, composé d'un jardin, d'un champ et de deux prés<ref name=":a" />.

Le château de Gazon appartenait en 1408 à Raoul Busson, chevalier, seigneur de Gazon, chambellan du duc Jean V de Bretagne et capitaine de Rennes. Il eût un bras coupé en défendant le duc, lors de l'attentat des Penthièvre, qui firent prisonnier ce dernier, ainsi que son frère Richard, au pont de la Tourbade<ref>Le pont de la Tourbade, ou Pont-Trabert, est situé sur la rivière Divatte en Anjou</ref> le Modèle:Date; après sa libération, le duc donna à Raoul Busson une rente de 500 livres à prendre sur les domaines de Bretagne<ref name=":b">Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 3, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist03og</ref>.

Selon un aveu de 1475 le seigneur de Gazon « noble escuyer Robert Busson, (...) subjet de très redoubté seigneur Guy compte de Laval, seigneur de Vitré et de Chevré » possédait un fief qui s'étendait jusqu'en Brielles, Gennes et Le Pertre<ref>Aveu de 1475, Seigneur et Dame de Gazon, Archives départementales, cité par M. Etasse, Documents inédits concernant la baronnie de Vitré, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f71.image.r=Domagn%C3%A9</ref> ; selon un aveu de 1546, il possédait aussi de nombreux droits forestiers dans les forêts « de Vitré » (en fait les bois de Fregonnay, de la Corbière et de Chevré situés dans les paroisses de La Bouëxière, Broons et Marpiré), d'un droit de prééminence en l'église de Saint-Georges-de-Chesné, plusieurs fiefs (Croullays, Rotières, Tadé, Grand-Gast) de cette paroisse lui appartenant également, de même que le fief de Mondale en Montreuil-sous-Pérouse, le fief de la Greusrie en la paroisse Notre-Dame-de-Vitré, le fief de Villaumur (en Pocé-les-Bois), les moulins Rabault (en Champeaux) et de la Roche (en Balazé), sur la Cantache, alors dénommée "rivière de Châtillon" ; etc.<ref>M. Etasse, Documents inédits concernant la baronnie de Vitré, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f77.image.r=Poc%C3%A9 à https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f83.image.r=Poc%C3%A9</ref>

Les seigneurs de Gazon se disaient « fondateurs de l'église de Pocé » et y prétendaient « aux droits d'enfeu prohibitif, bancs à accoudoir, ceintures et écussons tant par dehors que par dedans, et armoiries en toutes les vitres »<ref name=":c">Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f504.image.r=Poc%C3%A9?rk=42918;4</ref>.

Époque moderne

Jacques Savinel, sieur du Tertre en Pocé, fut un lieutenant du célèbre bandit et ligueur Guy Éder de La Fontenelle à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>J. Baudry, "La Fontenelle le ligueur et le brigandage en Basse-Bretagne pendant la Ligue : 1574-1602", L. Durance, Nantes, 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038234/f411.image.r=Vitr%C3%A9.langFR</ref>.

Selon un aveu de 1546, les habitants de Marpiré devaient fournir un garde forestier et un cheval aux seigneurs de Gazon en Pocé-les-Bois pour la garde des parties de la forêt de Chevré et de l'étang de Chevré qui leur appartenaient<ref>M. Etasse, Documents inédits concernant la baronnie de Vitré, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f103.image.r=Marpir%C3%A9</ref>. La tenue de Gazon, possédée en 1595 par la famille Beaumanoir (des huguenots), fut démembrée au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, formant trois juridictions distinctes : Gazon en Pocé, Gazon en Brielles et La Motte en Champeaux<ref>Édouard Frain, "Une terre, ses possesseurs catholiques et protestants, de 1200 à 1600 : pour faire suite aux «Familles de Vitré»", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54086453/f119.image.r=Poc%C3%A9</ref>.

Selon une tenue rendue le Modèle:Date par la baronnie de Vitré, les fiefs de la Masure-Macé et de la Masure Gouverneur, tous deux en Étrelles, devaient obéissance et payer chaque année une « rente amandable » à la seigneurie de Troussanaye, située en Pocé<ref>M. Etasse, Documents inédits concernant la baronnie de Vitré, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f121.image.r=Domagn%C3%A9</ref>.

L'église paroissiale bénéficiait des fondations du Pain bénit, faite en 1596 par Julienne Le Cocq<ref>Julienne Le Cocq, femme de Jean Le Meulnier</ref>, dame de la Gaulairie, et de la Cour Bénite, fondée en 1629 par André Mazure et valant en 1790 environ 100 livres<ref>Édouard Frain, "Une terre, ses possesseurs catholiques et protestants, de 1200 à 1600 : pour faire suite aux «Familles de Vitré»", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54086453/f120.image.r=Poc%C3%A9?rk=278971;2</ref>. Une confrérie du Rosaire y avait été aussi érigée en 1702 par Julien Huet, prieur des Dominicains de Vitré<ref name=":c" />. Amédée Guillotin de Corson fournit la liste des recteurs de Pocé de 1530 à 1863<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f506.image.r=Poc%C3%A9</ref>.

Pocé possédait alors sept chapelles : la chapelle du Prieuré, celle des Saints-Anges-Gardiens (reconstruite en 1843 par la famille Du Bourg), de Saint-Jean de la Rouxière (dite aussi Saint-Jean des Mauviettes), de Saint-Gorgon (une chapelle frairienne mentionnée en 1702), de Notre-Dame du Bois-Bide (construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), de Notre-Dame de Gazon (restaurée en 1753, détruite depuis), de la Gaulairie (dépendant du manoir du même nom, restaurée en 1880)<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f504.image.r=Poc%C3%A9</ref>.

René Ravenel<ref>René Ravenel, né en septembre 1656 à Vitré, fils de Daniel Ravenel de Cohigné et d'Aimée Lefebvre.</ref>, seigneur de la Haute-Massais en Pocé, huguenot exilé en Caroline du Sud, en se mariant avec Charlotte de Saint-Julien<ref>Charlotte de Saint-Julien, née en mai 1668, fille de Pierre de Saint-Julien.</ref>, héritière de la plantation de Pompion Hills, devint un important propriétaire terrien, achetant la plantation Somerton, puis d'autres pour ses fils et fit partie de l'aristocratie locale<ref>Olivier Le Dour et Grégoire Le Clech, "Les huguenots bretons en Amérique du Nord", tome 1, Les Portes du large, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

Le manoir du Bois-Bide, ancienne métairie noble citée pour la première fois en 1606 et appartenant alors au marquis d'Espinay (en Champeaux), habité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la famille Le Clavier, puis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la famille Picquet<ref>Par testament du Modèle:Date, Charles Picquet, seigneur de Montreuil, greffier en chef du Parlement de Bretagne, fonde une messe en la chapelle du Bois-Bide tous les dimanches et jours fériés et en 1740 sa veuve, Françoise Onfroy, seigneur du Bois-Bide et de Saint-Aubin-des-Landes fit cesser la pratique du jeu de soule organisé chaque jour de Noël en son honneur</ref>, fut acquis à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Jean-Baptiste Le Moyne des Grands-Prés, un négociant de Vitré<ref>Édouard Frain, "Tableaux généalogiques, notices et documents inédits au soutien du Mémoire où il est fait mention de plusieurs familles établies à Vitré et paroisses environnantes aux {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:|  }} }}, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:|  }} }}, {{#switch: XVIII

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}}

}}", 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k74143x/f27.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=665239;2</ref>, puis passa par alliance à la famille Du Bourg<ref>Julie Le Moyne des Grands-Prés épousa le Modèle:Date Joseph du Bourg, fils d'un sénéchal de Vitré. La famille du Bourg s'est établie dans le pays de Vitré à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref>, puis par le mariage le Modèle:Date à Pocé-les-Bois de Jeanne Joséphine Louise Du Bourg avec Louis Marie du Pontavice<ref>Louis Marie du Pontavice, né le Modèle:Date à Fougères, fils de Louis André, comte du Pontavice des Renardières, né en 1774 au château des Renardières en Landéan et qui participa à l'insurrection de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères, voir Théodore Courtaux, "Histoire généalogique de la maison Du Pontavice et de ses alliances", 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55329015/f102.image.r=Poc%C3%A9?rk=1630909;2</ref> à la famille Du Pontavice<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Pocé (Pocé-les-Bois) en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Julien Rouxel, recteur de Pocé, pourvu [nommé] le Modèle:Date, cessa ses fonctions pendant la Révolution française ; il fut réinstallé en 1803 et mourut le Modèle:Date, âgé de quatre-vingt ans<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f507.image.r=Poc%C3%A9</ref>.

Une compagnie chouanne exista à Pocé-les-Bois ; elle était membre de la "colonne de Saint-Didier et Pocé", qui elle-même dépendait de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères ; elle fut dirigée par Pierre Rossignol, puis par Louis de Chabert<ref>Il s'agit probablement de Louis Gabriel de Chabert, né le Modèle:Date à Sainte-Marie-Laumont, dont le frère Pierre-Louis Chabert fut emprisonné au château de Thorigny comme "parent d'un chef de chouans", voir http://www.normannia.info/pdf/jourdan1907.pdf, page 174</ref>. La "colonne de Saint-Didier et Pocé" était divisée en plusieurs compagnies : la compagnie de Pocé (dont le capitaine était Jean Allaire, les lieutenants Pierre Enault et Jean Chatelais), la compagnie de Saint-Didier, la compagnie de Torcé, la compagnie de Cornillé. Ce groupe chouan participa notamment au combat de Bais et au combat de Cornillé.

À la limite de la commune, le Modèle:Date, se déroula le combat du Pont de Cantache. Modèle:Article détaillé À la fin d'Modèle:Date-, une armée chouanne commandée par le marquis de Pontbriand fit mettre bas les armes un corps d'infanterie escortant un approvisionnement destiné à l'armée républicaine qui campait sur une hauteur dominant le pont sur la Cantache (à la limite des communes de Pocé-les-Bois, Saint-Jean-sur-Vilaine et Champeaux), sur la route de Châteaubourg à Vitré<ref>M.-E. Pescalet, "Le Biographe universel : revue générale biographique et littéraire", 1846, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6535477q/f143.image.r=Ch%C3%A2teaubourg</ref>.

En Modèle:Date-, des Chouans, venus du château de l'Épinay (en Champeaux), commandés par Alexis du Couësbouc et Henri du Boishamon attaquèrent une colonne républicaine de 1 000 soldats escortant un convoi de munitions de guerre (combat de Pocé)<ref>"Henri Du Boishamon... : sa vie à travers la Révolution et la Terreur, ses services dans l'armée catholique et royale de Bretagne, ce qu'il fut pendant et après la Restauration, notes recueillies sur documents authentiques", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9600743f/f66.image.r=Ch%C3%A2teaubourg</ref>. Modèle:Article détaillé

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En Modèle:Date-, lors de l'insurrection légitimiste de 1832, une révolte chouanne, soutenant les légitimistes, considérant [[Henri d'Artois|Henri Modèle:V]] comme roi légitime, contre la Monarchie de Juillet (le roi Louis-Philippe étant considéré comme un usurpateur), nécessita la présence de détachements de troupes du [[46e régiment d'infanterie|Modèle:46e ligne]] et de la Garde nationale à Châteaubourg, Saint-Jean-sur-Vilaine, Saint-Aubin-des-Landes, Pocé-les-Bois, etc. ; le Modèle:Date, un combat oppose les chouans commandés par Alexandre Courson de la Villevalio et Jean-François Le Nepvou de Carfort d'une part, et les forces de l'ordre commandées par le général de Castres sur la lande de Toucheneau, près de la ferme de la Gaudinière en Vergeal<ref>Journal des débats politiques et littéraires, n° du 5 juin 1832, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4377044/f2.image.r=Ch%C3%A2teaubourg?rk=729617;2 et J. Crétineau-Joly, "Histoire de la Vendée militaire", tome 4, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=vNNgAAAAcAAJ&pg=PA497&lpg=PA497&dq=lande+de+Touchenaux&source=bl&ots=zUkChGKJBB&sig=4Nzz4UtimpFDeeQiWyYt9uTGXiY&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiKk4jwrePPAhVG1RoKHfa2DWcQ6AEIJTAA#v=onepage&q=lande%20de%20Touchenaux&f=false</ref>. Modèle:Article détaillé

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Pocé (Pocé-les-Bois) en 1853 : Modèle:Citation bloc

En 1876, le conseil municipal de Pocé refuse toute imposition supplémentaire, pourtant indispensable pour des travaux concernant son école mixte (laquelle existait déjà en 1873<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", août 1873, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5658807z/f37.image.r=Poc%C3%A9?rk=965670;0</ref>) ; en conséquence le Conseil général d'Ille-et-Vlaine, lors de sa séance du Modèle:Date, supprima la subvention de Modèle:Unité qu'il était disposé à accorder à la commune<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", avril 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5659781g/f62.image.r=Poc%C3%A9?rk=64378;0</ref>. En 1883 à nouveau, le Conseil général diffère une subvention pour l'achat des bâtiments de l'école et la construction de deux préaux couverts, car le Conseil municipal ne consent pas « les sacrifices que sa situation financière comporte [permet] »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", avril 1883, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55750421/f66.image.r=Poc%C3%A9?rk=643780;0</ref>.

En 1877, la construction du chemin vicinal Modèle:N° de Pocé en direction du sud, nécessitant de traverser la Vilaine à Modèle:Unité environ au sud du bourg, fut contestée en raison des expropriations et des remblais à édifier que la construction de cette route rendait nécessaire<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", août 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56596814/f328.image.r=Poc%C3%A9?rk=21459;2</ref>.

Une nouvelle église paroissiale, de style néogothique, est construite entre 1890 et 1903 par l'architecte Arthur Regnault. Elle remplace la précédente, décrite en ces termes par Amédée Guillotin de Corson : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

L'abbé Gallais, recteur de Pocé, mais antérieurement vicaire à Argentré-du-Plessis où il avait créé un groupe de musique instrumentale, un prêtre très dynamique, décéda le Modèle:Date en son presbytère<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 6 avril 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k639211r/f2.image.r=Poc%C3%A9?rk=214593;2</ref>.

Le maire de Pocé, Auguste du Pontavice, fut suspendu de ses fonctions le Modèle:Date, pour avoir énergiquement protesté contre l'expulsion des Frères des écoles de Vitré en application de la loi sur les congrégations religieuses<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 22 décembre 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6401943/f3.image.r=Poc%C3%A9?rk=6845527;2</ref> et condamné le Modèle:Date à 15 jours de prison avec sursis et Modèle:Unité d'amende par le tribunal correctionnel de Vitré pour violences, « qui consistent en jets de pierres qui n'ont blessé personne »<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 2 décembre 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640174d/f3.image.r=Poc%C3%A9?rk=7510766;4</ref> ; puis il fut verbalisé en 1906 pour avoir refusé d'afficher des discours d'Aristide Briand, de Jules-Auguste Lemire et d'autres responsables politiques concernant la Loi de séparation des Églises et de l'État, dite aussi loi de 1905<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 22 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641015p/f2.image.r=Poc%C3%A9?rk=1351938;0</ref>.

Le Modèle:Date eût lieu l'inventaire des biens d'église : « à Pocé et à Balazé où les églises étaient bien gardées et barricadées ; malgré tout les crocheteurs ont effectué leur besogne ; l'attitude des populations est crâne et ferme, mais on sent l'inquiétude, la nervosité, et l'on peut dire que l'agitation va croissant »<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 9 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6410026/f3.image.r=Poc%C3%A9?rk=5622345;2</ref>. Par décret du Modèle:Date, les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Pocé-les-Bois, qui étaient placés sous séquestre, sont attribués à la commune<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 9 juin 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6254539w/f4.image.r=saint-jean-sur-vilaine?rk=107296;4</ref>. Une partie de ces biens fut vendu par mise aux enchères publiques le Modèle:Date à la sous-préfecture de Vitré<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 24 mars 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642843q/f3.image.r=Poc%C3%A9?rk=8047250;0</ref>.

Un pont précaire existait sur la Vilaine à proximité du lieu-dit au toponyme révélateur : "Malipasse" : le Modèle:Date, un jeune conscrit de Pocé s'y noie en tombant dans le cours d'eau, un autre étant secouru de justesse, en revenant de la ferme de la Santé, située sur l'autre rive<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 5 février 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6413359/f3.image.r=Poc%C3%A9?rk=6480718;4</ref>.

En 1909, l'école mixte de Pocé, appropriée par la commune en 1906, est dédoublée en deux écoles, une pour chaque sexe<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", août 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5658759b/f796.image.r=Poc%C3%A9?rk=386268;0 et août 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5568831n/f894.image.r=Poc%C3%A9?rk=407727;2</ref>.

En 1913, le tracé du chemin de grande communication Modèle:N°, qui jusque-là effectuait un double coude très accentué et très court, dangereux pour la circulation, dans la traversée du bourg de Pocé, fut rectifié<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 20 octobre 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643784f/f4.image.r=Poc%C3%A9?rk=7897034;4</ref>.

Sous le titre La triste fin d'un pauvre vieux, le journal Ouest-Éclair raconte les circonstances du décès, le Modèle:Date, à Tournebride, d'un ancien journalier, Ringlé, âgé de 74 ans, devenu miséreux, dont le cadavre fut laissé sur le tas de racines où il était décédé et porté en terre tout nu dans un cercueil de fortune. Le journal ajoute : « C'est ainsi que le père Ringlé quitta Pocé, petite commune bien située et riche, dont nous avions ouï dire l'an passé qu'elle n'avait pas d'indigents, ce dont M. le Sous-préfet l'avait félicité »<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 16 janvier 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643872n/f4.image.r=Poc%C3%A9?rk=64378;0</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Pocé-les-Bois porte les noms de 30 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, quatre (Jean Bellier<ref>Jean Bellier, né le Modèle:Date à Pocé-les-Bois, soldat au 124e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Virton (Belgique)</ref>, Pierre Esnault<ref>Pierre Esnault, né le Modèle:Date à Vitré, soldat au 76e régiment d'infanterie territoriale, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Lizerne (Belgique)</ref>, Joseph Loury<ref>Joseph Loury, né le Modèle:Date à Saint-Didier, soldat au Modèle:76e régiment d'infanterie territoriale, morts des suites de ses blessures lors du combat de Pilkem dans le cadre de la Première bataille d'Ypres à Ypres (Belgique)</ref>, Joseph Terrière<ref>Joseph Terrière, né le Modèle:Date à Soulaire-et-Bourg (Maine-et-Loire), soldat au 135e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Zonnebeke (Belgique)</ref>) sont morts en 1914 en Belgique, la plupart des autres sont décédés sur le sol français ; parmi eux, deux frères, Joseph<ref>Joseph Poirier, né le Modèle:Date à Pocé-les-Bois, soldat au Modèle:124e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Baconnes (Marne)</ref> et Pierre Poirier<ref>Pierre Poirier, né le Modèle:Date à Pocé-les-Bois, soldat au 130e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Mangiennes (Meuse)</ref> ; Jean Alix<ref>Jean Alix, né le Modèle:Date à Pocé-les-Bois, soldat au 245e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Verdun (Meuse)</ref> a été décoré de la Croix de guerre et de la Médaille militaire, Louis Alix<ref>Louis Alix, né le Modèle:Date à Pocé-les-Bois, soldat au 117e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Châlons-sur-Marne (Marne)</ref> et Pierre Roussel<ref>Pierre Roussel, né le Modèle:Date à Étrelles, chasseur au 106e bataillon de chasseurs à pied, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Zuydcoote (Nord)</ref> ont reçu la Croix de guerre. Léon Gieux<ref>Léon Gieux, né le Modèle:Date à Pocé-les-Bois, conducteur au Modèle:5e escadron du train des équipages militaires, mort des suites de maladie contractée en service le Modèle:Date à Écury-sur-Coole (Marne)</ref> fut le dernier soldat de la commune mort pendant cette guerre<ref name=":d">Modèle:Lien web.</ref>.

Eugène Genouel, né le Modèle:Date à Pocé, soldat au 115e régiment d'infanterie, fut décoré à titre posthume en 1922 de la Médaille militaire avec la citation suivante : « Grenadier énergique, à l'attaque du Modèle:Date, s'est porté courageusement en avant et est tombé mortellement blessé en atteigant la position ennemie devant Moronvilliers »<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 6 juillet 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k646962f/f5.image.r=Poc%C3%A9?rk=10257562;2</ref>. Pierre Ménager, né le Modèle:Date à Izé (Val d'Izé), soldat au 76e régiment d'infanterie territoriale, obtint à titre posthume en 1923 la Médaille militaire et la Croix de guerre avec médaille de bronze avec la citation suivante : « Soldat courageux et dévoué. Mort pour la France à son poste de combat le Modèle:Date à Kortekeer [Cabaret] » (Belgique) [lors de la Première bataille d'Ypres]<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 8 avril 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647238s/f4.image.r=Poc%C3%A9?rk=3326196;4</ref>. En 1925, Armand Alix<ref>Armand Alix, né le Modèle:Date à Pocé, zouave au [[3e régiment de zouaves|Modèle:3e régiment de marche de zouaves]], tué à l'ennemi le Modèle:Date dans le secteur d'Ormes ou de Vrigny (Marne)</ref> reçut lui aussi la médaille militaire à titre posthume<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 5 décembre 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k648210b/f5.image.r=Poc%C3%A9?rk=11115934;4</ref>.

En Modèle:Date-, la RN 777 fut bitumée entre Vitré et la limite des communes de Pocé-les-Bois et Étrelles<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 27 mai 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657099v/f4.image.r=Poc%C3%A9?rk=8497896;0</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Le pont de la Courbe, sur la Vilaine, entre Saint-Aubin-des-Landes et Pocé-les-Bois, est reconstruit en 1920<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", janvier 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6125470k/f935.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=42918;4</ref>.

Le Modèle:Date, le service téléphonique commence à fonctionner dans la commune, avec l'installation d'un poste téléphonique public<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 25 mars 1921, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k646494p/f3.image.r=Poc%C3%A9?rk=4442082;0</ref>. En 1922, la "Société de distribution d'électricité de l'Ouest" mène une enquête publique sur la commune et quelques communes voisines envisageant la création d'un réseau électrique desservant la commune<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 3 mars 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6468370/f5.image.r=Poc%C3%A9?rk=1866962;0</ref>. Mais ce n'est qu'en 1937 que la commune adhère au syndicat d'électrification rurale des deux cantons de Vitré<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 20 mai 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660897w/f9.image.r=Poc%C3%A9?rk=12639548;2</ref>. En 1935, la commune ne possède encore aucun abonné au téléphone, en dehors du poste téléphonique public<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 8 février 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6600660/f8.image.r=Poc%C3%A9?rk=14849858;4</ref>.

En 1931, l'écroulement du pont de la Courbe sur le CD 34 entre Saint-Aubin-des-Landes et Pocé-les-Bois, permettant le franchissement de la Vilaine, rend temporairement la circulation impossible jusqu'à sa reconstruction<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 9 janvier 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6584229/f6.image.r=Poc%C3%A9?rk=13004356;0</ref>. Pourtant un projet de reconstruction du dit pont avait été adopté en 1921<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", mai 1921, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5568638v/f581.image.r=Poc%C3%A9?rk=150215;2</ref> et dès 1917 un rapport du Conseil général d'Ille-et-Vilaine dit que le tablier du pont, qui était en bois, menaçait ruine<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", septembre 1917, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5727987f/f342.image.r=Poc%C3%A9?rk=1287560;0</ref>.

Les eaux de la Vilaine étaient alors périodiquement empoisonnées par les rejets des industries vitréennes, particulièrement ceux de la distillerie : « Au moulin de la Courbe, les eaux sont noires et nauséabondes, des quantités de poissons morts ou mourants flottent sur la rivière » écrit par exemple le journal Ouest-Éclair le Modèle:Date<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 20 octobre 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659437t/f8.image.r=Poc%C3%A9?rk=14399212;4 et Modèle:N° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659418h/f11.image.r=Poc%C3%A9?rk=15429260;4</ref>. La commune est aussi périodiquement concernée, dans ses fonds de vallée, par des inondations, par exemple en Modèle:Date-<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 5 janvier 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660397b/f6.image.r=Poc%C3%A9?rk=15622394;4</ref>.

En Modèle:Date-, un incendie ravage en partie des dépendances de la ferme de la Touche<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 22 août 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659013c/f6.image.r=Poc%C3%A9?rk=3583708;4</ref>. En Modèle:Date-, la ferme du Mesnil est également ravagée par un incendie, qui détruisit plusieurs bâtiments d'exploitation, épargnant toutefois la maison d'habitation<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 8 septembre 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6597604/f7.image.r=Poc%C3%A9?rk=3218900;0</ref>. Le Modèle:Date, c'est le moulin de Bressac, situé sur la Valière, à la limite avec la commune de Torcé, qui est ravagé par un incendie<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 18 août 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659374r/f7.image.r=Poc%C3%A9?rk=5128780;4</ref>.

Les époux Loury, agriculteurs à la Roussière en Pocé-les-Bois, obtiennent en 1940 le prix Cognacq-Jay pour avoir mis au monde entre 1920 et 1939 16 enfants dont 12 étaient vivants lors de l'obtention de ce prix<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 20 décembre 1940, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662195h/f4.image.r=Poc%C3%A9-les-Bois?rk=343349;2</ref>. Le Modèle:Date, [[René-Pierre Mignen|Modèle:Mgr Mignen]], archevêque de Rennes, s'était déplacé à Pocé-les-Bois pour baptiser leur Modèle:15e enfant<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 17 août 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660622z/f7.image.r=Poc%C3%A9?rk=3819761;2</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Pocé-les-Bois porte les noms de cinq victimes civiles (Pierre Fournier, Amand Veillard, Léon Rossignol et son épouse, Auguste Rossignol) mortes de faits de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name=":d" />.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Modèle:…

Transports

La commune est desservie par la ligne B du réseau de bus urbain de la ville de Vitré (quartiers Ouest, Lycée La Champagne, Hôpital et nouveau quartier de la Massonnais). Modèle:Article détaillé

Lieux et monuments

Fichier:Pocé-les-Bois (35) Église 1.jpg
Église Notre-Dame de Pocé-Les-Bois.
  • L'église Notre-Dame, de style néogothique, construite de 1890 à 1903 par l'architecte Arthur Regnault.
  • Ancienne église Notre-Dame-de-la-Nativité. Le chœur subsistant est en partie roman ({{#switch: -
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}s). Il possède un chevet droit à contreforts plats. Il a été remanié au {{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
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}}. La nef a disparu. Elle contient des peintures murales datant de 1735<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Activité et manifestations

Sports

  • L'Espérance de Pocé-les-Bois basket présente une équipe senior masculine et une équipe senior féminine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • L'Espérance de Pocé-Les Bois VTT.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • "Le bocage vitréen : Ille-et-Vilaine" de Jean-Pierre Ducouret et Jean-Jacques Rioult. Éditeur : APIB - Modèle:ISBN

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Liens externes

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Modèle:Portail