Champeaux (Ille-et-Vilaine)
Modèle:Infobox Commune de France
Champeaux est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>.
Géographie
Situation et description
Modèle:Encadré texte Petite commune du pays de Vitré, elle est typique du bocage haut-breton, avec des haies bocagères préservées et son vallon encaissé. Elle est traversée par un ruisseau, le Palet appelé parfois le ruisseau du Château car il traverse la propriété du château d'Espinay et alimente l'étang de la Rivière, qui est l'étang du château. Avec son affluent le ruisseau des Landes de Marpiré, il forme la limite sud du finage communal jusqu'à sa confluence avec la Cantache qui en forme la limite orientale ; l'étang de la Cantache, dit aussi "Plan d'eau de la Cantache", (Modèle:Unité est situé partiellement sur la commune, s'étendant aussi sur celle de Pocé-les-Bois et pour la partie amont sur celles de Montreuil-sous-Pérouse et Landavran).
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Le barrage de la Cantache, vu côté sud
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L'étang de la Cantache, vue aérienne
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Le plan d'eau de la Cantache, vue partielle
La commune s'étend sur Modèle:Unité dont la majeure partie sont des terres agricoles. Il existe trois petits bois, le bois de la Briêrue, le bois du Château et le bois de Saint-Abraham. Elle se situe sur l'axe Vitré-Liffré, à Modèle:Unité à l'ouest de Vitré, à Modèle:Unité à l'est de Rennes.
L'altitude s'échelonne entre Modèle:Unité (au nord-ouest de la commune, dans le bois de Briérue) et Modèle:Unité (à la limite sud-est de la commune, au niveau de la confluence entre la Cantache et le ruisseau de Palet), le bourg étant vers Modèle:Unité d'altitude.
Communes limitrophes
Rose des vents | Val d'Izé | Landavran | Rose des vents | |
Marpiré (Liffré par D 29) |
Modèle:Abréviation discrète | Montreuil-sous-Pérouse (Vitré par D 29) | ||
Modèle:Abréviation discrète CHAMPEAUX Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Saint-Jean-sur-Vilaine (Rennes, Châteaubourg par C1 puis D 857) |
Pocé-les-Bois{{#if:| | |||
Enclave : }} |
Lieux-dits et hameaux
L'habitat rural est dispersé en hameaux et fermes isolées :
- Route de Vitré : la Grande Planche, la Maçais, la Bougrie, la Bucherie, Fourrée, la Morinais, le Petit Fresnay, Grabusson, la Cornillerais, le Feu Lambert, la Guerpinais, les Vallées, le Tertre, le Mesnil, le Grand Fresnay, Maison Neuve, la Sochonnais, le Breil, la Motte, Rabaud.
- Route du Château : le Manoir, les Mériais, la Chenevière, la Frapinière, la Forge, Château de l'Espinay, les Fougerays, la Maisonnette, l'Aunay, Bel-Air (lotissement), la Touraille, Villansault.
- Route de Marpiré : la Motte au Porcher, l'Égouttay.
Climat
Champeaux bénéficie d'un climat océanique. Le climat est quasi similaire à celui de Rennes. Les étés sont une alternance de périodes chaudes et sèches et de courtes périodes pluvieuses. Les hivers sont humides, voire très humides certaines années, et en moyenne doux. La commune bénéficie d'environ Modèle:Unité d'ensoleillement chaque année. Elle est située dans une région au relief relativement élevé bien exposée aux vents de sud-ouest, par suite plus humide avec des hauteurs annuelles de précipitations comprises entre 800 et Modèle:Unité. Au niveau des températures, elle est peu différenciée du bassin de Rennes. En moyenne, il y a Modèle:Unité de brouillard par an, Modèle:Unité d'orage, Modèle:Unité de neige et Modèle:Unité de grêle.
Une certaine continentalité fait que l'amplitude des températures est plus importante que sur l'ouest de la Bretagne, avec des extrêmes plus marqués (Modèle:Unité le 19 janvier 1985 et Modèle:Unité le Modèle:Date-).
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Températures minimales moyennes (°C) | 2,1 | 2,4 | 3,5 | 5,3 | 8,2 | 11,1 | 13,0 | 12,8 | 11,1 | 8,3 | 4,8 | 3,0 | 7,1 |
Températures moyennes (°C) | 5,1 | 5,7 | 7,6 | 9,8 | 13,0 | 16,2 | 18,3 | 18,0 | 16,1 | 12,5 | 8,2 | 5,9 | 11,4 |
Températures maximales moyennes (°C) | 8,0 | 9,1 | 11,8 | 14,3 | 17,8 | 21,2 | 23,7 | 23,2 | 21,1 | 16,7 | 11,5 | 8,7 | 15,6 |
Urbanisme
Typologie
Champeaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,4 %), prairies (26,4 %), forêts (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Campellis au XIe -XIIe siècle (Guillaume de Champeaux donna aux Bénédictines de Saint-Georges de Rennes les deux tiers de la dîme de Champeaux, « duas partes decime de Campellis » in (cartulaire de Saint-Georges); [Ecclesia de] Campellis en 1100, Campelloe en 1516Modèle:Refnec.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale de langue d'oïl en Champ-, suivi du suffixe diminutif -el au pluriel cf. Modèle:Page h', Modèle:Page h' (Dordogne, Manche, Côte d'Or)<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes..., Volume 2, Droz, Modèle:P..</ref>.
Histoire
L'histoire de la paroisse de Champeaux et surtout sa splendeur est due à la famille d'Espinay.
Préhistoire
Champeaux possède le menhir de la Haute-Pierre. Modèle:Article détaillé
Champeaux de ses origines jusqu'au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }}
C'est le document le plus ancien que nous ayons sur cette paroisse, qui ne prit de l'importance qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lorsque les seigneurs d'Espinay y fondèrent la collégiale de la Magdeleine. Les papes unirent la cure de Champeaux au doyenné de la collégiale et cet état de choses persista jusqu'à la Révolution (pouillé de Rennes).
L’église primitive était entourée d'un cimetière dans lequel se trouvait la chapelle de la Madeleine qui dépendait des seigneurs d'Espinay. Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Espinay, grand maître de Bretagne et chambellan du duc Jean Modèle:V, décide de reconstruire la chapelle en 1413, et le nouvel édifice remplace alors le Modèle:Date l'église paroissiale Modèle:Citation<ref>Albert Le Grand, "Les vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d'icelle... et le catalogue de la plupart des abbés, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches..", Modèle:5e édition, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f875.image.r=Saint-Jean-sur-Vilaine?rk=171674;4</ref>. Il en fait en même temps une collégiale pour y accueillir six chanoines et des chapelains, en y attachant un chapitre, vers 1427. La paroisse de Champeaux dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes<ref name="www.infobretagne.com" />.
La famille d'Espinay était, dès le Moyen Âge, seigneur d'Espinay et de la Rivière : le plus ancien membre connu de cette famille est Gesterus d'Espinay, sire d'Espinay, qui fut un compagnon de Guillaume le Conquérant en 1066 ; parmi ses lointains héritiers, Galeran d'Espinay décéda après 1308 ; Jean d'Espinay, fils du précédent, décéda après 1315 ; Guillaume d'Espinay, fils du précédent, décéda après 1341 ; Jean II Péan d'Espinay, fils du précédent, présent à la bataille d'Auray en 1364, décéda après 1396 ; Simon d'Espinay, fils du précédent, décéda après 1399 ; Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, fils du précédent, sire d'Espinay, décéda en 1534 ; Simon II d'Espinay, fils du précédent, fut gouverneur de Dinan et sénéchal de Vitré; Robert II d'Espinay, fils du précédent, fut vers 1400 chambellan du duc de Bretagne ; Richard d'Espinay, fils du précédent, fut aussi chambellan du duc de Bretagne ; Guy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Espinay, fils du précédent, fut chambellan du duc de Bretagne François II et décéda le Modèle:Date ; Henri d'Espinay, fils du précédent, né en 1468, seigneur d'Espinay et de la Rivière, décéda le Modèle:Date et son fils Guy II d'Espinay, décédé après le Modèle:Date, fut inhumé à Champeaux<ref name="1.">Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", 1778, consultable https://archive.org/stream/dictionnairehist01og#page/184/mode/2up</ref>.
Époque moderne
Le marquisat d'Épinay (Espinay)
Guy III d'Espinay, fils de Guy II d'Espinay, seigneur d'Espinay, comte de La Roche-Guyon, baron de Montfiquet, décédé le Modèle:Date et son épouse Louise de Goulaine, décédée le Modèle:Date, sont représentés sur des vitraux de la collégiale de Champeaux dans laquelle aussi se trouve aussi le tombeau de Claude d'Espinay.
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Collégiale Sainte-Marie-Madeleine : maîtresse-vitre, détail 1 (Guy III d'Espinay)
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Collégiale Sainte-Marie-Madeleine : maîtresse-vitre, détail 2 (Louise de Goulaine)
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Collégiale Sainte-Marie-Madeleine : tombeau de Claude d'Espinay, décédé en 1584
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Collégiale Sainte-Marie-Madeleine : détail du tombeau de Claude d'Espinay
Par lettres patentes de novembre 1575, Henri III érigea, en faveur de Jean d'Épinay<ref>Jean d'Espinay, fils de Guy III d'Espinay et de Jeanne de Goulaine, né vers 1531, décédé le Modèle:Date.</ref>, la terre de ce nom en marquisat et, à cet effet, unissait les terres d'Épinay et de la Rivière (en Champeaux), de Sérigné (désormais en Liffré), d'Écures (en Thorigné), et une multitude de fiefs de moindre importance dispersés dans plus de vingt-cinq paroisses et jusque dans la ville de Rennes, à la condition qu'à défaut de lignée masculine, le marquisat serait éteint et demeurerait avec le titre de baronnie. Son fils Claude d'Espinay, né vers 1552 et décédé en 1584 hérita du marquisat. En mars 1604, Henri IV accordait à Charles d'Épinay<ref>Charles d'Épinay, né entre 1549 et 1563, décédé en 1578 ; un autre Charles d'Espinay fut évêque de Dol</ref>, fils de Claude d'Espinay, des lettres patentes portant union de la terre de Saudecourt, en Louvigné-de-Bais, à son marquisat. Celui-ci étant mort sans postérité mâle, Henri, comte de Schomberg<ref>Henri de Schomberg, né en juillet 1575, décédé le Modèle:Date à Bordeaux</ref>, époux de Françoise d'Épinay, obtint en octobre 1610 des lettres patentes qui maintenaient le titre de marquisat d'Épinay en faveur de Charles de Schomberg, comte de Durestal, son fils. La plus grande partie des fiefs d'Épinay relevaient de la baronnie de Vitré et le Modèle:Date, le duc de la Trémouille<ref>Henri III de La Trémoille, comte de Laval et baron de Vitré</ref>, baron de Vitré, acquit le marquisat d'Épinay, moyennant 303 000 livres<ref>Séance du 26 août 1868, "Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562095z/f364.image.r=Chaumer%C3%A9</ref>.
François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay décrit ainsi le château de l'Épinay<ref>Modèle:Lien web.</ref> en 1636 : Modèle:Citation bloc
En 1715, le marquisat d'Espinay, alors possédé par Charles Louis Bretagne de La Trémoïlle, est vendu judiciairement aux sieurs Galpin et Boucher, marchands à Paris, lesquels le revendent en 1719 à René Le Prestre de Lézonnet<ref>René Le Prestre de Lézonnet, seigneur de Lézonnet (en Loyat), baron de Châteaugiron, sénéchal du présidial de Rennes, né le Modèle:Date, décédé le Modèle:Date à Châteaugiron</ref>, président à mortier du Parlement de Bretagne ; son fils Jacques René Le Prestre (1691-1764), puis son petit-fils René Jacques Louis Le Prestre de Châteaugiron en héritèrent par la suite.
Les autres événements de l'époque moderne
Outre le château d'Espinay, Champeaux possédait alors plusieurs manoirs : Champeaux, la Bucherie, la Bougrie (ces trois manoirs appartenant à la famille d'Espinay dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la Chauczonnais (ou Sochonnais), la Motte, Grabusson, Grand-Villansault<ref name="www.infobretagne.com" />.
En 1591, pendant les Guerres de la Ligue, Champeaux est attaqué par les seigneurs de Chamballan, de Pérac et de la Faucille, juste avant le siège de Châtillon<ref>Édouard Frain, "Une terre, ses possesseurs catholiques et protestants, de 1200 à 1600 : pour faire suite aux «Familles de Vitré»", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54086453/f99.image.r=Domagn%C3%A9</ref>. « Champeaux, Châtillon, Izé, Étrelles, La Guerche, Domagné, Châteaugiron furent dévastés par les marches et collision [combats] des deux partis »<ref>Édouard Frain, "Une terre, ses possesseurs catholiques et protestants, de 1200 à 1600 : pour faire suite aux «Familles de Vitré»", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54086453/f100.image.r=Domagn%C3%A9</ref>.
La peste ayant dévasté le bourg de Champeaux en 1632, le chapitre de la Magdeleine transféra à cette époque l'office canonial pendant quelque temps dans la chapelle du château. La paroisse servit de base arrière, lors du siège de Vitré pour les ligueurs et les paysans locaux. Les sires d'Espinay prirent parti pour la Ligue.
Champeaux en 1778
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Champeaux en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Dans la seconde quinzaine de novembre 1793, des rassemblements suspects sont signalés à Argentré, Balazé, Champeaux, Châtillon, Cornillé, Étrelles, Montautour, Le Pertre, Taillis et Vergeal<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, cité par Roger Dupuis, "De la Révolution à la Chouannerie", Nouvelle bibliothèque scientifique, Flammarion, 1988,[[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
Une compagnie chouanne exista à Champeaux et Taillis ; elle était membre de la "colonne d'Izé", dirigée par Henri du Boishamon, qui elle-même dépendait de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères. La "colonne d'Izé" était divisée en plusieurs compagnies : la compagnie de Champeaux et Taillis (dont le capitaine était Louis Dufeu<ref>Louis Dufeu, de Saint-Christophe-des-Bois, encore vivant en 1825.</ref>, dit Cœur de roi et les lieutenants Pierre Gandon et André Gilbert), la compagnie de Balazé, la compagnie de Montreuil-sous-Pérouse et Saint-Christophe-des-Bois, la compagnie d'Izé, la compagnie de Saint-Jean-sur-Vilaine, la compagnie de Princé et Montautour.
À la limite de la commune, le Modèle:Date, se déroula le combat du Pont de Cantache. Modèle:Article détaillé À la fin d'octobre 1795, une armée chouanne, commandée par le marquis de Pontbriand fit mettre bas les armes un corps d'infanterie escortant un approvisionnement destiné à l'armée républicaine qui campait sur une hauteur dominant le pont sur la Cantache (à la limite des communes de Pocé-les-Bois, Saint-Jean-sur-Vilaine et Champeaux), sur la route de Châteaubourg à Vitré<ref>M.-E. Pescalet, "Le Biographe universel : revue générale biographique et littéraire", 1846, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6535477q/f143.image.r=Ch%C3%A2teaubourg</ref>. En mai 1796, des Chouans, venus du château de l'Épinay (en Champeaux), commandés par Alexis du Couësbouc et Henri du Boishamon attaquèrent une colonne républicaine de Modèle:Nombre escortant un convoi de munitions de guerre (combat de Pocé)<ref>"Henri Du Boishamon... : sa vie à travers la Révolution et la Terreur, ses services dans l'armée catholique et royale de Bretagne, ce qu'il fut pendant et après la Restauration, notes recueillies sur documents authentiques", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9600743f/f66.image.r=Ch%C3%A2teaubourg</ref>. D'autres combats se déroulèrent en mai 1796, notamment à Champeaux, au Bois-Bide et à Saint-Jean-sur-Vilaine, opposant des chouans, toujours dirigés par le marquis de Pontbriand, aux troupes républicaines dirigées par le général Spital<ref>M.-E. Pescalet, Le Biographe universel : revue générale biographique et littéraire, 1846, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6535477q/f143.image.r=Ch%C3%A2teaubourg</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Champeaux en 1843 : Modèle:Citation bloc En 1874, 149 habitants des communes de Taillis, Champeaux, Marpiré, Saint-Christophe et Eancé signent une pétition à l'Assemblée nationale suppliant les députés de proclamer comme roi légitime Henri V<ref>"France. Assemblée nationale (1871-1875)", Modèle:N° du 5 août 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64989074/f9.image.r=Marpir%C3%A9?rk=42918;4</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Le journal Ouest-Éclair du Modèle:Date écrit à propos de l'inventaire des biens d'église : « À Izé, Torcé, Champeaux ont eu lieu des tentatives d'inventaire ; là, comme dans les autres paroisses, les agents du fisc et les gendarmes se sont retirés devant les protestations et le refus d'ouvrir les portes. De Vitré, on entend le tocsin sonner dans les villages voisins, et de toutes parts on organise la résistance, et on veille, en attendant le crochetage »<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 9 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6410026/f3.image.r=Poc%C3%A9?rk=5622345;2</ref>.
L'abbé Jean Piel, nommé recteur de Champeaux en 1909, écrivit une notice documentée sur la collégiale de Champeaux ; il fut nommé en 1922 recteur de Balazé<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 14 juillet 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661316g/f9.image.r=Champeaux?rk=5729642;0</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Champeaux porte les noms de 23 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : deux d'entre eux (Pierre Fougères<ref>Pierre Fougères, né le Modèle:Date à Champeaux, soldat au 76e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Boesinghe (Belgique)</ref>, Alexandre Froc<ref>Alexandre Froc, né le Modèle:Date à Champeaux, soldat au 136e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Tamines (Belgique)</ref>) sont décédés en Belgique, les 21 autres sur le sol français. Deux soldats (Victor Faucheux<ref>Victor Faucheux, né le Modèle:Date à Champeaux, soldat au 136e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Sains-Richaumont (Aisne)</ref>, Alexandre Froc) ont été décorés de la Croix de Guerre et de la Médaille militaire ; deux (Pierre Travers<ref>Pierre Travers, né le Modèle:Date à Champeaux, canonnier au 255e régiment d'artillerie de campagne, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Tracy-le-Mont (Oise</ref>, Prosper Travers<ref>Prosper Travers, né le Modèle:Date à Champeaux, zouave au [[4e régiment de zouaves|Modèle:4e régiment de marche des zouaves]], tué à l'ennemi le Modèle:Date à Louvemont (Meuse)</ref>) de la Croix de guerre. Ces deux derniers étaient frères, comme l'étaient également les trois frères Froc (Alexandre Froc (déjà cité), Armand Froc<ref>Armand Froc, né le Modèle:Date à Marpiré, soldat au 102e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Perthes-lès-Hurlus (Marne)</ref>, Pierre Froc<ref>Pierre Froc, né le Modèle:Date à Marpiré, soldat au 76e régiment d'infanterie, mort des suites de maladie contractée en service à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine)</ref>) ou encore les deux frères Jean<ref>Jean Boucherie, né le Modèle:Date à Vitré, soldat au 94e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Vienne-le-Château (Marne)</ref> et Léon Boucherie<ref>Léon Boucherie, né le Modèle:Date à Vitré, soldat au 71e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Saint-Nicolas (Pas-de-Calais)</ref>. Prosper Dufeu<ref>Prosper Dufeu, né le Modèle:Date à Champeaux, caporal au 1er régiment d'infanterie coloniale, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Servon-Melzicourt (Marne</ref> fut le premier mort pour la France de la commune pendant cette guerre et Pierre Travers (déjà cité), le dernier<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=35585</ref>.
En 1928, Jean Saudrais<ref>Jean Saudrais, né le Modèle:Date à Champeaux, soldat au 4e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date dans la forêt d'Argonne à Cheppy (Meuse</ref>, lui aussi tué pendant la Première Guerre mondiale, fut décoré à titre posthume de la Médaille militaire<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 23 janvier 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657340n/f5.image.r=Champeaux?rk=11888470;4</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Dans la décennie 1930, une ligne d'autobus allant de Liffré à Vitré passait par La Bouëxière, Marpiré et Champeaux<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 22 septembre 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659044s/f7.image.r=marpir%C3%A9?rk=4699594;0</ref>.
Le Modèle:Date, un pseudo marquis d'Espinay-Durtal, dénommé en fait Charles Louis Vrignoneaux, se disant aussi prince de Broons, se maria avec une femme de lettres anglaise, en grande cérémonie et en présence de nombreux notables politiques et religieux locaux, dans la collégiale de Champeaux<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 21 avril 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661233q/f9.image.r=Champeaux?rk=171674;4</ref>, mais l'usurpation de ses titres fut prouvée ensuite par des généalogistes, troublés par le fait que la famille d'Espinay était depuis longtemps éteinte<ref>Jounal Ouest-Éclair Modèle:N° du 3 août 1942, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662718r/f1.image.r=Champeaux?rk=536483;2</ref>.
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L'église de Champeaux vers 1920 (carte postale, collection Émile Hamonic)
La Seconde Guerre mondiale
Trois aviateurs américains (Hervert E. May, Marion C.Rogers, Walter Howard Sword), membres du 384th Bomb Group, 547th Squadron de l'U.S. Air Force, sont morts le Modèle:Date à Champeaux, leur avion ayant été abattu alors qu'ils étaient en mission vers Nantes. Ils ont été inhumés au cimetière militaire américain de Saint-James (Manche)<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=35052&dpt=35&idsource=992808&table=bp99</ref>.
Aucune personne originaire de Champeaux n'est décédée pour faits de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'après Seconde Guerre mondiale
L'école Saint-Louis de Champeaux et l'école Saint-Joseph de Landavran, deux écoles privées catholiques, fonctionnent depuis 1984 en regroupement pédagogique intercommunal. Vitré Communauté assure un service de navette gratuite entre les deux écoles<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/champeaux-35500/ecole-effectif-stable-pour-saint-louis-et-saint-joseph-3674973</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La mise en vente du château de l'Épinay
En 2016, le château de l'Épinay, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais construit à l'emplacement de l'ancienne forteresse du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont il subsiste un donjon en ruine, est mis en vente. Il est décrit comme suit par l'agence immobilière chargée de le vendre : Modèle:Citation bloc
La restauration de la collégiale
La collégiale Sainte-Marie-Madeleine, qui date des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est inscrite aux Monuments historiques, a été restaurée en 2015-2016, notamment ses verrières, qui étaient détériorées avec le temps, restaurées par l'atelier Henri Helmbold, de Corps-Nuds, mais aussi les murs, qui ont été nettoyés, les dalles du sol, reposées, les stalles, elles aussi rénovées<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/champeaux-35500/la-collegiale-se-refait-une-beaute-du-sol-au-plafond-3572788</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Elu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 17,6 % la même année, alors qu'il est de 23,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,47 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,82 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Transports
La commune est desservie par la ligne de bus n°2 de Vitré Communauté. Modèle:Article détaillé
Lieux et monuments
Monuments historiques
La commune compte trois ensembles architecturaux protégés au titre des monuments historiques.
Collégiale Sainte-Marie-Madeleine
Modèle:Article détaillé Elle a été fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la famille d'Espinay. L’ensemble constitué par la collégiale et le cloître est un site classé par arrêté du 20 janvier 1964.
- L’église
Primitivement, la paroisse de Champeaux et son église avaient saint Pierre pour patron. Cette église, tombant en ruine au commencement du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, fut remplacée par la chapelle Sainte-Magdeleine. Cette dernière étant devenue en 1437, tout à la fois, église collégiale et paroissiale, Champeaux a continué depuis lors d'être sous la protection de sainte Marie-Magdeleine. Le clocher date de 1712-1723. Les stalles datent de 1535-1540. Le retable date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La salle capitulaire sert aujourd’hui de sacristie (1604). La porte de la sacristie date de 1594. La chaire date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le maître-autel, œuvre de Gambier et Le Roy de Rennes, date de 1748. Le chœur date de 1522-1550. La chapelle Sainte-Barbe (encore appelée Saint-Julien autrefois) située au nord-est est édifiée vers 1490. La chapelle appartenant aux seigneurs d'Espinay date de 1594. On y trouve les tombeaux de Guy III d'Espinay (décédé en 1551), de Louise de Goulaine (décédée en 1567) et de Claude d'Espinay (vers 1554). Vers 1528, sont installées huit verrières qui consacrent l'union de Guy d'Epinay avec une héritière de la famille de Goulaine, du comté nantais. En 1553 un tombeau en arcade à deux niveaux est édifié par l'architecte angevin Jean de L'Épine dans le mur nord du chœur : il abrite alors les statues agenouillées de Guy d'Épinay et de Louise de Goulaine (dans la partie supérieure) et leurs gisants (dans la partie inférieure) : aujourd’hui seuls leurs gisants subsistent. Des travaux sont entrepris en 1594 par Marguerite de Scépeaux, veuve de Jean, premier marquis d'Épinay : construction d'un nouvel ensemble seigneurial contre le flanc sud du chœur. Le chœur est réaménagé en 1744 par le chapitre de Champeaux. La collégiale a été classée monument historique par arrêté du 12 décembre 1910<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Le cloître des chanoines et son puits (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)
Accolé à la collégiale, il subsiste quelques maisons. Un magnifique puits de 1601 se trouve en son centre. À l'origine, une porte au sud, au niveau du puits, permettait d'y accéder. Une maison de chanoine a été rasée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour construire la route de Marpiré. La mairie, située dans un des angles du cloître, fut construite en 1913.
-
La collégiale Sainte-Madeleine de nuit.
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Le cloître et son puits.
Le château de l'Espinay
Modèle:Article détaillé Initialement surnommé « la Rivière », le château est reconstruit vers 1570, puis érigé en marquisat sous le nom d'Espinay en 1575. Il se compose d’un corps de logis du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, accolé à un donjon en ruines du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. On y voyait autrefois une chapelle, une fuie, des douves, un pont-levis, et deux fontaines dans le jardin. Le château avait un droit de haute justice. Propriété successive des familles d'Espinay (en Acigné), Schomberg, ducs d'Halluin (en 1609), ducs de la Trémoille, barons de Vitré (en 1633), Galpin et Boucher, marchands à Paris (en 1715), le Prestre de Lézonnet, baron de Châteaugiron (en 1719), Le Prieur (26 pluviôse an III). Le château est classé monument historique par arrêté du 24 juillet 1946<ref name="PA00090518">Modèle:Base Mérimée et http://fr.topic-topos.com/chateau-de-l-epinay-facade-est-champeaux-vitre-communaute</ref>.
Le parc était un magnifique jardin à la française, composé de quatre plans d'eau qui ont été transformés en étangs ; c’est un site classé par arrêté du 7 septembre 1943<ref name="PA00090518"/>.
Le menhir de la Haute-Pierre
Modèle:Article détailléSitué près du Feu Lambert, c'est un menhir de quartzite de quatre mètres de haut. Il a été inscrit monument historique par arrêté du 28 mai 1980<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Autres monuments et sites
- Chapelle Saint-Job. Construite en 1512 sur la route menant au château, encore surnommée autrefois Saint-Jacob, cette chapelle se trouvait autrefois face à une autre chapelle appelée Saint-Abraham, aujourd’hui en ruine, et étaient séparées par un vallon.
- Étang de la Cantache, en 1995, le barrage de Villaumur sur la Cantache, situé à cheval sur les communes de Champeaux, Pocé-les-Bois et Montreuil-sous-Pérouse, d’une capacité de Modèle:Nobr de m3, fut inauguré. Il fait partie d'un ensemble de barrages avec celui de la Valière et de la Haute-Vilaine, qui ont trois fonctions principales :
- le stockage d’eaux brutes en vue de les rendre potables ;
- la protection de la vallée de la Vilaine contre les crues (notamment le quartier du Rachapt, à Vitré, la ville de Châteaubourg, le port de Messac et surtout la ville de Redon) ;
- le soutien des débits d’étiage pour assurer la qualité des eaux de la Vilaine.
Personnages illustres
Ecclésiastiques
- André d'Espinay
- Charles d'Espinay
- Jacques d'Espinay
- Jean d'Espinay
- Jean d'Espinay, le jeune
- Robert d'Espinay
Autres
Proverbe et légendes locales
- Proverbe local, lié à la Première Guerre mondiale, lors de la mobilisation générale des chevaux, un Champéen a déclaré :
À champiao, y'a pas de chevao, y'a que des ânes et des bourricaos
Légendes sur les chapelles Saint-Job et Saint-Abraham
- La première des légendes<ref>selon l'abbé Brune</ref>, raconte que le seigneur local, sire Guy II D'Espinay<ref>Guy II d'Espinay, décédé après le Modèle:Date, inhulé à Champeaux, père de Guy III d'Espinay</ref>, poursuivi par des ennemis et acculé devant la vallée encaissée qui le séparait de son château, il aurait imploré saint Jacob et saint Abraham, d'aider son cheval à traverser. Le cheval enjamba la vallée d'un seul bond. Guy D'Espinay, ayant eu la vie sauve, leur construisit deux chapelles, une de chaque côté de la vallée.
- La seconde légende raconte que lors de la construction des deux chapelles, les maçons n'ayant peu d'outils, se les échangeaient en les lançant en dessus de la vallée. Mais malheureusement, à la longue de se les lancer de rive en rive, les outils tombèrent à l'eau. Le maçon construisant la chapelle Saint-Abraham, ne put donc terminer son ouvrage. Elle resta inachevée.
Légende sur la collégiale
- Une légende raconte aussi qu'un tunnel aurait été construit entre le château et la sacristie de la collégiale, il permettait aux châtelains de venir à la messe, à l'abri de tout danger. Cette légende a pour origine le tombeau situé dans la crypte, cette dernière en dessous de la salle capitulaire.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du Modèle:1er mars 2015)
Voir aussi
Bibliographie
- Gérard de Nerval, Le Marquis de Fayolle, roman historique non achevé sur la Chouannerie, se déroulant à Champeaux, Vitré et Paris
- Béatrice Muset, Champeaux, village d'Ille-et-Vilaine, 1715-1814 - Étude démographique, Université de Paris IV - Sorbonne, 1984, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 394).
- M. l'abbé Brune, Archéologie religieuse, (Archives d'I&V)