Domagné
Modèle:Infobox Commune de France
Domagné est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année (population municipale légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}).
Géographie
Site, situation et relief
Domagné se situe dans la partie orientale du bassin de Rennes, mais dans la partie occidentale du pays de Vitré et fait partie de la communauté d'agglomération de Vitré Communauté. C'est la plus étendue des six communes de l'ancien canton de Châteaubourg.
Les communes limitrophes de Domagné-Chaumeré sont, dans le sens des aiguilles d'une montre : Châteaubourg, Saint-Didier, Louvigné-de-Bais, Chancé, Piré-sur-Seiche, Châteaugiron, Noyal-sur-Vilaine et Servon-sur-Vilaine.
Les paysages agraires se caractérisent par le bocage (de plus en plus aéré en raison des opérations de remembrement intervenues) et un habitat dispersé en de nombreux hameaux et fermes isolées.
Le relief de la commune est plat, formant pour l'essentiel un bas plateau situé entre Modèle:Unité et Modèle:Unité d'altitude, à peine échancré par quelques modestes vallons ; le point culminant, Modèle:Unité, se situe à l'est du finage communal, à l'est de La Valette et le point le plus bas, Modèle:Unité, dans la vallée du ruisseau de Taillepied, au sud de Chaumeré.
Hydrographie
L'Yaigne<ref>Modèle:Sandre.</ref>, dont la partie amont est appelée "ruisseau de Guines", est une rivière qui prend sa source à Cornillé, traverse la commune de Saint-Didier, puis celle de Domagné (passant au sud du bourg) avant de traverser plus en aval Ossé, Châteaugiron et Nouvoitou et de confluer avec la Seiche, elle-même affluent de la Vilaine<ref>Modèle:Sandre.</ref> à Nouvoitou. Elle fait Modèle:Unité de longueur.
Au nord-est de finage communal, le ruisseau de la Lande est limitrophe de la commune de Saint-Didier et est un modeste affluent de rive gauche de la Vilaine dans laquelle inl se jette juste en amont de Châteaubourg.
Depuis l'annexion de l'ancienne commune de Chaumeré, le ruisseau de Taillepied (dénommé aussi plus en amont "ruisseau de l'Entillère"), autre affluent de la Seiche, forme une partie de la limite sud du territoire communal.
Transports
Domagné est au carrefour de routes départementales, les CD 34, 95, 99 et 105. La voie express Paris-Rennes (RN 157) passe juste au-delà de la limite nord du finage communal (la commune est desservie par l'échangeur de Châteaubourg) ; par contre la LGV Bretagne-Pays de la Loire traverse la partie sud du territoire communal. La gare la plus proche de Domagné est celle de Gare de Châteaubourg, située sur la voie ferrée traditionnelle allant de Paris-Montpararnasse à Brest.
La commune est desservie par la ligne de bus n°1 de Vitré Communauté et la ligne n°3 de la ligne de bus du réseau urbain de Châteaubourg. Modèle:Article détaillé
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Domagné est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,7 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), prairies (8,8 %), zones urbanisées (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %), cultures permanentes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Attestée sous les formes Domeneio en 1184, Domagneium en 1207, Dominiacum en 1330, Domagniacum en 1516.
Composé du (pré)nom romain Domenius ou Dominius, complété d'un suffixe gaulois repris en gallo-romain -acum, indiquant un "habitat" (au sens large). Signification: « habitat, village de Domenius »<ref name=":02">Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Antiquité
La chapelle Saint-André, de nos jours disparue, aurait été édifiée à l'époque gallo-romaine et se situait dans l'ancien cimetière, qui était situé à côté de l'église, rue Saint-André. Elle est mentionnée en 1604<ref name=":02"/>.
Moyen Âge
En 1885, on a découvert à Domagné des sarcophages en calcaire coquillier datant de l'époque mérovingienne dans le sol de l'ancienne église<ref name=":02"/> : Modèle:Citation bloc
La paroisse de Domagné existait déjà au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les premiers documents écrits l'évoquant datent du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, notamment dans un aveu de 1207 Robert de Domagné reconnaît la possession du bois de Pierre-Blanche et des prairies de la Russerie par les moines du prieuré Sainte-Croix de Vitré<ref>Dom Morice, "Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne", 1742</ref>. En 1244, des religieux de ce prieuré contestèrent à Raoul de Domagné le droit de bouteillage<ref>Le droit de bouteillage était un droit qui se levait sur la vente des vins et des autres boissons, telles qu’étaient la bière, l’hydromel, le piment et le cidre</ref> que celui-ci prétendait exercer à leur encontre et parvinrent à s'en libérer<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 4, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75000m/f529.image.r=Domagn%C3%A9</ref>.
La seigneurie du Plessis-Raffray, dont le manoir fut originellement la demeure des sires de Domagné (au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Robert de Domaigné est écuyer du roi saint Louis et l'accompagne lors des Septième et Huitième croisades ; Guy de Domaigné dont le gisant se trouve dans le temple de La Guerche-de-Bretagne, appartint ensuite successivement aux familles Le Vayer, de Maillé, Vay, de Laval, Landais (pendant le dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle appartint à Pierre Landais), L'Espervier (une famille noble qui possédait aussi Launay en Chantenay ; Jean L'Espervier, après des études à Nantes fut successivement évêque de Saint-Brieuc, puis de Saint-Malo ; il mourut en 1486), Le Roy (en 1515, Raoul Le Roy<ref>Raoul Le Roy est le riche héritier de son oncle Thomas Le Roy, abbé de Landévennec et évêque de Dol</ref>, anobli par le roi [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] achète le château du Plessis-Raffray à François de L'Épervier<ref>Modèle:Lien web.</ref>), Gaultier (anoblis en 1572<ref>René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", livre premier, Les bretons. 15,FRET-GER, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5817527r/f308.image.r=Domagn%C3%A9?rk=107296;4</ref> ; en 1577, les Gaultier, seigneurs du Chesnay possèdent cette seigneurie qu'ils ont acheté à Bertrand d'Argentré ; par exemple en 1588 Pierre Gautier, seigneur du Plessis-Raffray, greffier au Parlement de Bretagne, fait construire en l'église Saint-Germain de Rennes l'autel de Saint-Pierre et y fonde une messe hebdomadaire, prévoyant sa sépulture à côté de cet autel<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f612.image.r=Domagn%C3%A9?rk=107296;4</ref>), d'Argentré (la famille d'Argentré la récupère par mariage au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), de Poix (Christophe de Poix, seigneur de Fouesnel, de Brécé, de La Valette, en est le seigneur vers 1536 et son arrière-petit-fils Jean-Baptiste de Poix en est encore le seigneur en 1678<ref>Xavier de Bellevue, "Généalogie de la maison Fournier, actuellement représentée par les Fournier de Bellevüe", 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57280229/f453.image.r=domagn%C3%A9?rk=3433493;2</ref>), Rosnyvinen (Pierre-Marie de Rosnyvinen, marquis de Piré, né en 1739, décédé en 1802, fut le dernier seigneur du Plessis-Raffray)<ref>http://fr.topic-topos.com/patrimoine-domagne</ref>.
Domagné possédait de nombreux autres manoirs, notamment ceux de Villayer, de Barguigné, de la Pouardière<ref>Vers 1650, André Le Cocq, recteur de Domagné, bénit la première pierre de la chapelle construite par Mathurin de Mannoury, sieur de Saint-Germain, en son manoir de la Pouardière, voir Édouard Frain, "Tableaux généalogiques, notices et documents inédits au soutien du Mémoire où il est fait mention de plusieurs familles établies à Vitré et paroisses environnantes aux Modèle:S mini-, Modèle:S mini-, Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles", 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k74143x/f204.image.r=Domagn%C3%A9?rk=1566531;2</ref>, du Bois-Hubert, de la Fosse-Louvière, des Chesnayes, de Mouligné, de la Hutière, de la Rabaudière (possédé en 1513 par François Rabaud), de Neuville (possédé entre 1427 et 1513 par la famille de Neuville<ref>René Kerviler, "Recherches et notices sur les députés de la Bretagne aux États-généraux et à l'Assemblée nationale constituante de 1789", 1885, consultable gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5840514s/f231.image.r=domagné?rk=21459;2</ref>, puis par la famille Le Seneschal, seigneurs de La Valette) ; les seigneurs de ces manoirs disposaient du droit de haute justice<ref name=":02" />.
Les Templiers
Vers 1250, Raoul III de Retz donna Le Plessis-Raffray aux Templiers. Ce legs fut contesté lors de sa mort en 1252 par son héritier [[Famille de Chabot|Gérard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} Chabot]] (1197-1264), mais ce dernier fut débouté par l'abbé de l'Église Notre-Dame-la-Grande de Poitiers, choisi comme arbitre<ref>Louis Sandret, " Histoire généalogique de la maison de Chabot", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55646695/f75.image.r=Plessis-Raffray</ref>.
Époque moderne
L'ancienne église Saint-Pierre de Domagné datait des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; c'était « une simple nef à chevet droit, accostée d'une double chapelle au Nord et d'une simple chapelle au Midi ; quelques fenêtres flamboyantes ornant ces chapelles étaient jadis ornées de verrières peintes malheureusement détruites. (...) Le chœur et la sacristie furent bâtis en 1718 et 1722, et le bas de la nef en 1766 ». Guillotin de Corson précise que les droits de fondation et de prééminence dans cette église appartenaient aux seigneurs du Plessis-Raffray et que l'une des chapelles dépendait de la seigneurie de Neuville<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 4, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75000m/f530.image.r=Domagn%C3%A9</ref>.
Plusieurs chapelles existaient alors dans la paroisse : celle de Lourme (une fondation des seigneurs du Plessis-Raffray), du Plessis-Raffray (elle existait encore en 1678), de la Pouardière (construite dans son manoir en 1657 pa Mathurin de Mannoury), toutes déjà détruites avant 1880, et Saint-Sauveur, laquelle desservait le manoir de la Rabaudière (elle existait déjà en 1614 et fut reconstruite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; elle existait encore vers 1880, mais n'était plus desservie<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 4, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75000m/f531.image.r=Domagn%C3%A9</ref>. En 1589, le château du Plessis-Raffray fut un temps pris par les soudards de La Tremblaye qui combattaient les Ligueurs pour le compte du roi Henri IV<ref>Anatole de Barthélémy, "Choix de documents inédits sur l'histoire de la Ligue en Bretagne", 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110009t/f114.image.r=Plessis-Raffray</ref>.
Pendant les Guerres de la Ligue, probablement en 1591 « M. de Châteauneuf prist la maison du Plessix-Raffray avecq un nombre de butin et plus de trente prisonniers ligueurs qui estoient au duc de Mercœur »<ref>Pichart, 1703, cité par Édouard Frain, "Une terre, ses possesseurs catholiques et protestants, de 1200 à 1600 : pour faire suite aux «Familles de Vitré»", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54086453/f99.image.r=Domagn%C3%A9</ref>. « Champeaux, Châtillon, Izé, Étrelles, La Guerche, Domagné, Châteaugiron furent dévastés par les marches et collision [combats] des deux partis »<ref>Édouard Frain, "Une terre, ses possesseurs catholiques et protestants, de 1200 à 1600 : pour faire suite aux «Familles de Vitré»", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54086453/f100.image.r=Domagn%C3%A9</ref>.
Dans un aveu, daté du Modèle:Date-, Guillaume Davy, « proche le village du Désert en Piré »<ref>Le lieu-dit "Le Désert" se situe à l'extrême nord de la commune de Piré-sur-Seiche, proche de la limite communale avec Domagné</ref> reconnaît « leur seigneur [du Plessis-Raffray] estre seigneur supérieur et fondateur en l'église et cimetyère de la paroisse dudit Dommaigné en laquelle seigneurye il a droit de haute, moyenne et basse justice dont il a de tout temps immémorial marque à quatre pots sur le bord de la lande de Dommaigné, droit de cep et collier, de police en ses proches et arrière-fiefs, droits de coustumes et levaige particulier au jour et feste de la Saint-André, jour de foire en ladite paroisse, qui est de lever une pièce de chaque sorte expozée en vente audit bourg et aux environs d'ycelluy sur les marchans merciers y étallant »<ref>M. Etasse, Documents inédits concernant la baronnie de Vitré, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f59.image.r=Ch%C3%A2teaubourg?rk=236052;4</ref>.
Un chemin des saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle, passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis, après avoir traversé Domagné, passe à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine ; son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales D 93, D 104, D 35, à nouveau D 104 et enfin D 33<ref>Paul Banéat, Étude sur les voies romaines du département d'Ille-et-Vilaine, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122073r/f98.image.r=Domagn%C3%A9</ref>.
Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le recteur de Domagné était « devenu le seul gros décimateur dans sa paroisse (...). Il jouissait, en outre, d'un presbytère avec jardin et pièces de terres appelées jadis "La Vigne". Le total de son revenu, de l'aveu même du titulaire en 1790, M. Lajat, était de 2958 livres », même s'il devait fournir chaque année 144 boisseaux de seigle à l'abbaye de Saint-Sulpice, Modèle:Nobr de seigle et autant d'avoine à l'Hôtel-Dieu de Vitré, Modèle:Nobr de froment à l'abbaye de la Meilleraye, Modèle:Nobr de décimes, etc<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 4 , 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75000m/f529.image.r=Domagn%C3%A9</ref>.
Domagné possède depuis longtemps une étude notariale :Luc Vissault<ref>Luc Julien Vissault, né le Modèle:Date- à Domagné</ref> fut notaire à Domagné entre 1778 et 1808, ainsi que Joseph Cadieu entre 1791 et 1808. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en 1879 Jean Le Gac succède comme notaire à Mesnil, décédé<ref>Ministère de la Justice, "Bulletin officiel du Ministère de la Justice", janvier 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6571971t/f155.image.r=domagn%C3%A9?rk=21459;2</ref>.
Vers 1778, Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Domagné (l'auteur cite comme maisons nobles Montigné, le Plessis-Raffray, la Rabaudière, la Pouardière) : Modèle:Citation bloc En 1782, les généraux [assemblées paroissiales] de Saint-Jean-sur-Vilaine, Saint-Didier, Domagné, Châteaubourg, Broons, Servon et Brécé se plaignent : « la corvée des grands chemins [la route de Rennes à Paris] est un fardeau d'autant plus onéreux pour les habitants des campagnes qu'ils y sont les seuls assujettis, qu'ils sont forcés de se livrer à un travail qu'elle exige dans les tems [temps] de l'année les plus précieux pour eux »<ref>J. Lecatonnoux, Le régime de la corvée en Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, revue "Annales de Bretagne", 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1153183/f605.image.r=Saint-Jean-sur-Vilaine</ref>.
Révolution française
Le Modèle:Date-, la paroisse de Domagné rédigea son cahier de doléances.
Pierre-Michel Lajat, recteur de Domagné entre 1778 et 1789, et son vicaire Marchand, qui refusèrent de prêter serment à la Constitution civile du clergé furent déportés à l'Île d'Oléron<ref>E. Sevestre, Le clergé breton en 1801, revue "Annales de Bretagne", novembre 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115323j/f402.image.r=domagn%C3%A9?rk=21459;2</ref> ; N. Blot, recteur de Domagné, fut prêtre insermenté en 1791 et émigra à Jersey en 1792<ref>René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", livre premier, Les bretons. 4,BLI-BOU, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58160499/f39.image.r=Domagn%C3%A9?rk=42918;4</ref>.
Il y eut une compagnie chouanne à Saint-Didier, une autre à Saint-Jean-sur-Vilaine et une autre à Domagné<ref>Alain Racineux, "Histoire d'Acigné et ses environs", 1999, voir http://www.lemoulinet.net/index.php?option=com_content&view=article&id=81&Itemid=127</ref> ; une bataille eut lieu à Domagné, probablement en mai 1795, opposant des membres de la "colonne de Saint-Didier et de Pocé", qui dépendait de la "division de Vitré" de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères et des Chevaliers catholiques (ce combat fit cinq morts et plusieurs blessés dans leurs rangs) à l'armée révolutionnaire<ref>Paul Du Breil de Pontbriand, "Un Chouan, le général Du Boisguy : Fougères-Vitré, Basse-Normandie et frontière du Maine, 1793-1800", 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9747371w/f387.image.r=Domagn%C3%A9?rk=600861;2</ref>.
Toutefois une partie de la population de la commune était, semble-t-il, favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795<ref>Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, volume 21, tome 4, 1905, Modèle:P..</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
L'annexion de l'ancienne commune de La Valette
En 1839, la commune de Domagné « demande l'annexion à son territoire de la petite commune de La Valette. La commune de La Valette s'y oppose. (...) La commission, considérant que toutes les formalités voulues par la loi ont été remplies, que la commune de La Valette a moins de trois cents habitants, que son bourg n'est qu'à un kilomètre de Domagné, que déjà elle est confondue avec cette commune, quant au spirituel, et que cette confusion la fait profiter de l'église, du presbytère et du cimetière de Domagné, sans qu'on puisse légalement la contraindre à contribuer à leurs reconstruction ou entretien, que la réunion économisera les sommes consacrées à l'administration de la commune de La Valette ; que cette commune du reste ne possédant pas de biens, son opposition est sans motifs légitimes, conclut à ce que la réunion soit appuyée par le Conseil »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", n° de 1839, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57151033/f7.image.r=Domagn%C3%A9?rk=751076;4</ref>.
En 1840, la commune de La Valette, aujourd'hui simple lieu-dit, est rattachée à la commune de Domagné. Modèle:Article détaillé
Les autres faits survenus pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Domagné en 1843 : Modèle:Citation bloc
En 1856 est achevé l'aménagement du chemin Modèle:N° (actuelle route départementale 95) allant de La Guerche à Saint-Aubin-du-Cormier (son tracé a été étudié à partir de 1848<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", n° de 1848, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5692333z/f223.image.r=Domagn%C3%A9</ref>), afin de faciliter l'accès des communes traversées à la gare de Châteaubourg<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", n° de 1856, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562911c/f116.image.r=Domagn%C3%A9?rk=622320;4</ref>, mais l'état de cette route est à nouveau qualifié de « déplorable » en 1874<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", n° d'avril 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5568824h/f126.image.r=Domagn%C3%A9?rk=879832;4</ref>.
Jean-Marie Liguet, surnommé "Père Magenta" participa à la guerre de Crimée ; il décéda en juillet 1911<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 9 juillet 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6429507/f3.image.r=Domagn%C3%A9?rk=3626627;2</ref>.
Domagné a possédé un temps un médecin : par exemple en 1881, Alexandre Pettier<ref>Alexandre Pettier, né le Modèle:Date- à Domagné, décédé le Modèle:Date- à Louvigné-de-Bais</ref> est médecin dans la commune, avant d'exercer ensuite à Louvigné-de-Bais<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", n° d'août 1881, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6125463f/f886.image.r=Domagn%C3%A9?rk=429186;4</ref>. En 1902, la commune n'a pas de médecin<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 30 décembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k639837k/f4.image.r=Domagn%C3%A9?rk=8412058;4</ref>.
Un domagnéen, Jean Ragot, né le Modèle:Date-, soldat du 94e régiment d'infanterie, dût être amputé d'un bras à la suite d'une blessure reçue lors de la bataille de Gravelotte pendant la Guerre franco-allemande de 1870<ref>Jean-Charles Chenu, "Rapport au conseil de la Société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer, sur le service médico-chirurgical des ambulances et des hôpitaux, pendant la guerre de 1870-1871", tome 2, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6115174x/f136.image.r=Domagn%C3%A9?rk=21459;2</ref>.
En 1882, l'école laïque de garçons de Domagné est qualifiée de bonne école<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", n° de 1882, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5578892m/f423.image.r=Domagn%C3%A9?rk=579402;0</ref>.
En 1883 est approuvé le trace du chemin de grande communication Modèle:N° dans sa traversée de la commune de Domagné, mais des désaccords se manifestent à propos de son tracé dans la traversée du bourg<ref>Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", n° d'août 1883, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5569238s/f162.image.r=Domagn%C3%A9?rk=278971;2 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5569238s/f622.image.r=Domagn%C3%A9?rk=278971;2</ref>.
Le Modèle:Date-, une tornade d'une extrême violence traversa notamment les communes de Piré-sur-Seiche et Domagné : elle « ravagea en quelques minutes une zone longue de 16 kilomètres et large de 600 à 800 mètres, dirigée du sud-ouest au nord-est. (...) Avec cela un roulement continu de tonnerre, mais sans coups violents. Dix hommes qui travaillaient dans un champ voisin ont vu aussi des éclairs rasant le sol et ont été violemment roulés à terre. (...) Sur tout le parcours de la tornade, une multitude d'arbres ont été brisés d'une manière qui ne peut être attribuée qu'à l'action du vent. »<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 31 décembre 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6437986s/f40.image.r=Domagn%C3%A9?rk=493564;4</ref>.
Vers 1900, la commune de Domagné possède une école publique, deux écoles privées (tenues par les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul), un notaire, un percepteur, un receveur-buraliste des contributions indirectes, un bureau de bienfaisance. Une foire s'y tient le Modèle:3e d'avril. L'ancien manoir du Plessis-Raffray est alors en ruines, ce qui n'est pas le cas de celui de Mouligné<ref>Paul Joanne, "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies", 1890-1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73390r/f606.image.r=Plessis-Raffray?rk=21459;2</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Par décret en date du Modèle:Date-, les biens ayant appartenu à la fabrique de Domagné, qui étaient placés sous séquestre depuis la querelle des Inventaires, sont attribués au bureau de bienfaisance de Domagné<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", Modèle:N° du 4 septembre 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64567084/f12.image.r=Domagn%C3%A9?rk=1094426;0</ref>.
En 1905, un rapport du Conseil général d'Ille-et-Vilaine signale que la commune de Domagné est « encore dépourvue d'école publique de filles (...) de sorte que les jeunes filles sont réduites à suivre les cours de l'école libre »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", n° d'août 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5732447x/f797.image.r=Domagn%C3%A9</ref>. L'école publique des filles de Domagné est construite en 1910<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", n° de mai 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5860975d/f510.image.r=Domagn%C3%A9?rk=665239;2</ref>, sa construction ayant été approuvée en 1907<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", Modèle:N° d'avril 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56583396/f405.image.r=Domagn%C3%A9?rk=1072966;4</ref>.
La création d'un établissement de facteur receveur (bureau de poste) à Domagné est décidée le Modèle:Date-<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", Modèle:N° du 5 mai 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6392381h/f3.image.r=Domagn%C3%A9?rk=1072966;4</ref>.
L'Union sportive domagnéenne existait déjà en 1912<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", Modèle:N° du 11 août 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63775512/f14.image.r=Domagn%C3%A9?rk=1502153;2</ref> et poursuivit son activité pendant l'Entre-deux-guerres. L'association "La Domagnéenne", qui s'occupe d'œuvres scolaires et périscolaires, est déclarée en préfecture d'Ille-et-Vilaine le Modèle:Date-<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", Modèle:N° du 20 janvier 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6544098g/f80.image.r=Domagn%C3%A9?rk=1287560;0</ref>
L'école privée tenue par les Sœurs de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul est fermé par décret ministériel en date du Modèle:Date-<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", Modèle:N° du Modèle:1er juillet 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6521304z/f12.image.r=Domagn%C3%A9?rk=407727;2 et journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 11 juin 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642922z/f2.image.r=Domagn%C3%A9?rk=6030072;4</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Domagné porte les noms de 72 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, deux (Pierre Gandon<ref>Pierre Gandon, né le Modèle:Date- à Saint-Didier, soldat au 117e régiment d'infanterie</ref> et Paul Sourdrille<ref>Paul Sourdrille, né le Modèle:Date- à Domagné, soldat au 124e régiment d'infanterie</ref>) sont tués à l'ennemi en Belgique, à Virton, dès le Modèle:Date- ; un (Jean Esnault<ref>Jean Esnault, né le Modèle:Date- à Saint-Didier, marsouin au 1er régiment d'infanterie coloniale, fait prisonnier le Modèle:Date- à Rossignol (Belgique), mort en captivité le Modèle:Date- au lazaret d'Ohrdruf (Allemagne)</ref>) est mort en captivité en Allemagne.
La plupart des autres sont décédés sur le sol français : parmi eux Guy Marie Carron de la Carrière<ref>Guy Marie André Carron de la Carrière, né le Modèle:Date- à Domagné, maréchal des logis observateur mitrailleur dans l'Armée de l'air, disparu le Modèle:Date- lors d'une mission de bombardement de nuit à Metz, blessé et fait prisonnier, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date- au lazaret de Metz.</ref>, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de Guerre.
Charles Leborgne<ref>Charles Leborgne, né le Modèle:Date à Plélan-le-Grand, menuisier, décédé le Modèle:Date au bourg de Domagné</ref>, soldat qui survécut à la Première Guerre mondiale, obtint sept citations à l'ordre de l'armée pendant le conflit et fut décoré de la Médaille militaire<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 5 mars 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6600914/f8.image.r=Domagn%C3%A9?rk=7210336;0</ref>.
Domagné abrita un dépôt de convalescents militaires pendant la Première Guerre mondiale<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 14 mars 1915, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k644294h/f2.image.r=Domagn%C3%A9?rk=6137369;2</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Le monument aux morts est inauguré le Modèle:Date- ; ce fut l'occasion d'une grande fête<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 3 août 1921, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6466258/f4.image.r=Domagn%C3%A9?rk=6566556;0</ref>.
Les Maisons Claires, une œuvre de bienfaisance reconnue d'utilité publique, envoya des enfants de familles miséreuses séjourner à Domagné à plusieurs reprises à partir de 1922<ref>"Les Annales politiques et littéraires : revue populaire paraissant le dimanche", Modèle:N° du 16 juillet 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5748407j/f24.image.r=domagn%C3%A9?rk=278971;2, Modèle:N° du 3 mai 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58049201/f24.image.r=domagn%C3%A9, Modèle:N° du 15 avril 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5805576b/f52.image.r=domagn%C3%A9?rk=193134;0 et Modèle:N° du 15 juin 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58055807/f52.image.r=domagn%C3%A9?rk=64378;0</ref>.
Le Modèle:Date-, une grande fête communale est organisée à Domagné à l'occasion de l'inauguration de l'arrivée de l'électricité dans la commune<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 13 août 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6579085/f6.image.r=Domagn%C3%A9?rk=107296;4</ref>.
En 1931, la famille Horvais<ref>Joseph Horvais et son épouse Blanche Jarnigon</ref>, qui avait 9 enfants, reçut le prix Cognacq-Jay<ref>Journal Le Matin Modèle:N° du 18 décembre 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k577469b/f7.image.r=domagn%C3%A9?rk=64378;0</ref>.
En 1932, la route entre Domagné et Louvigné-de-Bais (chemins de grande communication 34 et 95) est goudronnée<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 6 juillet 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658966r/f8.image.r=Domagn%C3%A9?rk=386268;0</ref>. Mais en novembre 1936, la route entre Châteaubourg et La Valette, en passant par le bourg de Domagné (actuels RD 95 et 34), est qualifié de « très dangereuse », elle est « trop bombée et glissante par suite du bitumage (...), cause de nombreux accidents. Cette route a plus de 35 cm de déclivité (...) en certains endroits, principalement entre le village des Frénousses et La Valette ». Le Conseil général d'Ille-et-Vilaine émet le vœu que « l'administration des Ponts et Chaussées recharge le côté droit des descentes des côtes afin que les voitures hippomobiles puissent circuler normalement sans risque d'accident »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", novembre 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564912d/f995.image.r=Domagn%C3%A9</ref>.
Le Modèle:Date-, le car qui assurait la liaison Vitré-Rennes, en raison du brouillard et de la fumée s'échappant d'une boulangerie, entra en collision avec un camion à la sortie de Domagné en direction de Châteaubourg à hauteur de la ferme de la Vialerie. Tous les passagers furent blessés<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 22 avril 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6605053/f9.image.r=Domagn%C3%A9?rk=1630909;2</ref>.
Une société de gymnastique dénommée "L'Étoile de Domagné" existait déjà en 1929 ; elle remporta en 1936 un prix d'excellence aux championnats de France<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 21 juillet 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6605956/f6.image.r=Domagn%C3%A9?rk=901292;0</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Domagné porte les noms de 4 soldats (J. Blin, M. Esnault, A. Rubin, Marcel Sourdrille<ref>Marcel Sourdrille est mort en captivité en Allemagne le Modèle:Date.</ref>) morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorialgenweb.org">Modèle:Lien web.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Michel Gaulay<ref>Michel Gaulay, né le Modèle:Date à Domagné, décédé le Modèle:Date.</ref> est mort pour la France pendant la guerre d'Algérie<ref name="memorialgenweb.org"/>.
En 1973, la commune de Chaumeré, qui n'avait plus qu'une centaine d'habitants, est unie à celle de Domagné, tout en conservant un statut de commune associée. Modèle:Article détaillé La cidrerie Louis Raison<ref>Louis Raison, né le Modèle:Date- à Domagné, décédé en décembre 2008 ; il fut aussi maire de Domagné entre 1977 et 1995</ref>, au départ une entreprise familiale créée en 1946, parvint à se développer dans la décennie 1950 malgré la baisse de la consommation de cidre et la politique d'arrachage systématique de pommiers menée particulièrement à l'époque du gouvernement Pierre Mendès France ; elle employait une quarantaine de salariés au début de la décennie 1960 (produisant principalement le cidre "Doma") et plus d'une centaine la décennie suivante (grâce à une amélioration de la qualité du cidre produit, notamment la marque "Loïc Raison") appartint depuis 1983 au groupe Pernod Ricard (même si Louis Raison resta à la tête de l'entreprise jusqu'en 1988), qui la revendit en 2002 au groupe coopératif "Cidreries du Calvados et La Fermière"<ref>Modèle:Lien web.</ref>; elle traite chaque année environ 35 000 tonnes de pommes à cidre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De nombreuses plantations de pommiers à cidre, mais aussi de pommiers produisant des pommes de table, se sont développées à Domagné, Chaumeré et leurs alentours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
L'agriculture reste importante à Domagné, ce qu'illustre par exemple la création en l'an 2000 de la CUMA "La Cordiale"<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'essor de l'entreprise Cereco, qui produit notamment du muesli et autres céréales pour petits-déjeuners dans le cadre de l'agriculture biologique sous la marque "Grillon d'Or"<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Elu
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Les électeurs de la commune associée de Chaumeré désigne un maire délégué, qui siège au conseil municipal de Domagné.
Écoles
La commune dispose de deux écoles :
- École privée Saint-Vincent-de-Paul
- École publique de La Glycine
Équipements publics
- Salle des fêtes
- Domathèque
- Salle des sports
- Terrains de football
- Terrains de tennis
- Terrain multisports
- Caserne de pompiers de Domagné
- Chalet
- Salle de la Grange
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Après avoir gagné 446 habitants (+ 26,5 % en 48 ans) entre 1793 et 1841, la population de la commune de Domagné a baissé régulièrement entre 1841 et 1968, perdant 1022 habitants (- 48,0 % en 127 ans) en raison d'un important exode rural. Le redressement démographique est spectaculaire depuis 1968 (+ 1158 habitants entre 1968 et 2013, soit un gain de + 104,4 % en 45 ans) et qui va s'accélérant (+ 634 habitants entre 1999 et 2013, soit un gain moyen annuel de + 45 habitants par an contre + 524 habitants entre 1968 et 1999, soit alors un gain moyen annuel de + 17 habitants par an), Domagné profitant désormais du dynamisme économique de l'ensemble du Pays de Vitré et de sa proximité de la métropole rennaise.
Le taux de natalité (16,6 pour mille entre 2008 et 2013) est nettement supérieur au taux de mortalité (3,8 pour mille entre 2008 et 2013) car la population domagnéenne est jeune (en 2013, les 0 à 19 ans représentent 23,1 % de la population alors que les 65 ans et plus n'en représentent que 12,0 %, d'où un taux d'accroissement naturel positif (+ 1,2 % l'an en moyenne entre 1999 et 2013) ; la population croît aussi en raison d'un taux d'immigration nette positif, même s'il s'est ralenti ces dernières années (+ 1,4 % l'an entre 1999 et 2008, + 0,7 % l'an entre 2008 et 2013)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
En plus des artisans et commerçants, certaines entreprises Modèle:Incise se sont établies à Domagné, parmi lesquelles :
- La cidrerie Loïc Raison (groupe Agrial)
- La Coopédom (coopérative de déshydratation)
- Céréco (céréales biologiques pour le petit-déjeuner)
Plate forme de ferroutage
Un projet de plate forme de ferroutage a été envisagé sur les communes de Châteaubourg, Domagné et Servon-sur-Vilaine. Ce projet de 250 hectares, pour un coût évalué à 12 millions d'euros était notamment porté par le conseil régional de Bretagne, le conseil général d'Ille-et-Vilaine et Vitré Communauté. Il a rencontré de fortes oppositions de la société civile<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et lors de consultations il est ressorti<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Domagné et le Pays de Châteaugiron Communauté étaient favorables au projet
- Servon-sur-Vilaine et Châteaubourg y étaient opposées
Aussi, en mars 2009, le Syndicat d'étude a été dissous et le projet abandonné<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux et monuments
On ne trouve aucun monument historique classé ou inscrit sur la commune.
Trois bâtiments sont inventoriés :
- L’église Saint-Pierre, reconstruite entre 1885 et 1888 sur les plans de l'architecte Gelly par l'entrepreneur Gandon. Elle est consacrée le 28 novembre 1888, à Domagné. Tympan du portail sculpté en 1888 par Charles Goupil. L'édifice n'a jamais reçu de flèche<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L’église Saint-Médard, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à Chaumeré<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,
- La cidrerie Louis Raison<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
-
L'église Saint-Pierre de Domagné.
-
Tympan du portail de Charles Goupil
-
L'église Saint-Médard de Chaumeré.
- La "promenade Henri Chesnais" qui regroupe 13 miniatures réalisées de 1992 à 2012 par Henri Chesnais, agriculteur de Domagné. Longtemps visibles dans le jardin de l'ancienne ferme du Claret, elles sont rassemblées depuis 2016 le long des vallons dans le bourg de la commune. Les 13 miniatures exposées sont : le Phare d'Ar-Men, les bateaux du Vendée Globe, la Tour Solidor, la chapelle de la Peinière, la basilique de Lourdes, le château de Chambord, le château de Lassai-Les-Châteaux, le Parlement de Bretagne, le Pont du Gard, le château de Châteaugiron, le Mont Saint-Michel, l'église de Domagné et la ferme caussenarde de Lozère.
-
Phare Ar-Men
-
Bateaux du Vendée-Globe
-
Tour Solidor
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Chapelle de la Peinière
-
Basilique Notre Dame de Lourdes
-
Château de Chambord
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Château de Lassay
-
Parlement de Bretagne
-
Pont du Gard
-
Château de Châteaugiron
-
Mont Saint-Michel
-
église de Domagné
-
Ferme caussenarde de Lozère
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
- Auguste Lajat (1840-1910), né à Domagné, ancien maire de Rennes.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Seigneurie de Fouesnel (Louvigné-de-Bais) et du Plessix-Raffray (Domagné), {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} > Modèle:Souligner, Archives I&V, fonds 156 J, (1,20 ml).
- Marie Bouquet, Pouvoir local et Révolutions : Domagné 1765-1834, Rennes, 2002, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 837).
- René Jet, Si Domagné, Chaumeré et La Valette m'étaient contés, Rennes, 2006
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)