Chancé

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Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Chancé (Kantieg en Breton) est une ancienne commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.

Le Modèle:Date-, elle fusionne avec Piré-sur-Seiche pour devenir la commune nouvelle de Piré-Chancé.

Géographie

Description

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Carte de la commune.

Chancé est situé dans le bassin de Rennes et forme un bas plateau avec peu de dénivelés : le point le plus haut du finage communal est à 89 mètres d'altitude (situé dans sa partie sud-ouest), le point le plus bas est dans la vallée du ruisseau de l'Entillère vers 52 mètres d'altitude. Le bourg, en position assez centrale, mais toutefois décalé vers l'ouest au sein du finage communal, est à 64 mètres d'altitude.

Le ruisseau de l'Entillère, connu aussi sous le nom de ruisseau de Taillepied, affluent de rive droite de la Seiche, traverse la partie nord-ouest de la commune, et un de ses affluents coule au sud et à l'ouest du bourg.

Communes limitrophes

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia quoe vocatur Chanceinus en 1107, ecclesia de Chanceio en 1130, Chanceyum en 1516<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Formé du nom gaulois Cantius <ref>François de Beaurepaire - Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, page 97.</ref>et du suffixe acum.

Histoire

Moyen Âge

Le prieuré Saint-Pierre de Chancé aurait été fondé au haut Moyen Âge par les seigneurs de Saint-Germain-du-Pinel. En 1107, Hugues de Saint-Germain et son frère Rainier le donnent à Quintin, abbé de la Roë.

En 1390, la paroisse de Chancé contenait les maisons nobles suivantes : le manoir de Changé<ref>http://fr.topic-topos.com/manoir-de-change-chance</ref>, qui appartenait à Olivier de Beloczac et disposait du droit de haute justice<ref>Il fut par la suite propriété successive des familles Québriac (en 1541), Langan (en 1573), Hay (en 1714 et en 1789)</ref> ; Moaifel ( Monisel) , à Olivier de Besné<ref>Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", 1778, consultable https://archive.org/stream/dictionnairehist01og#page/184/mode/2up et http://www.infobretagne.com/chance.htm</ref>.

La paroisse de Chancé dépendait autrefois de la châtellenie du Désert, qui appartint aux barons de Châteaubriant, puis à ceux de Vitré à partir de 1542, et disposait du droit de haute justice. Le chef-lieu de la châtellenie du Désert se trouvait au manoir de la Rivière du Désert, en Visseiche, et s’étendait sur le territoire des paroisses d'Availles, Bais, Brielles, Chancé, Domalain, Gennes, Moulins, Moutiers, Le Pertre, Saint-Germain-du-Pinel, Vergéal et Visseiche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Époque moderne

Chancé était encore en 1648 un prieuré-cure, valant alors 700 livres de revenus<ref name="books.google.fr">A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", volume 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=KZIPAAAAQAAJ&pg=PA471&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&source=gbs_selected_pages&cad=2#v=onepage&q&f=false</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Chancé en 1778 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Chancé a été rattachée au canton de Châteaugiron en 1801.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Chancé en 1843 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Première Guerre mondiale

La plaque d'église, servant pendant longtemps de monument aux morts, de Chancé porte les noms de 19 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=37649</ref>. Le livre d'or du ministère des pensions ne contient que 18 noms<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=80072</ref>.

L'Entre-deux-guerres

En 1926, l'école publique de Chancé n'avait que deux élèves<ref>Union des associations catholiques des chefs de famille, "École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille", juillet 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784375w/f124.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Chancé n'a connu aucun mort par faits de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:Date, le monument aux morts de la commune est inauguré pour les cent ans de l'armistice de la Première Guerre mondiale<ref name=":0">Un monument au mort dressé cent ans aprèsModèle:Sic sur le site de Ouest-France, consulté le 30 décembre 2014.</ref>.

Le Modèle:Date-, la commune fusionne avec Piré-sur-Seiche pour former la commune nouvelle de Piré-Chancé<ref name="creation">Modèle:Article</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

La nef, d'origine médiévale, est en grande partie refaite et allongée en 1848, après le renversement par une tempête de la façade ouest et de son porche. Le clocher, qui surplombe la nef, en charpente et couvert d'ardoise, possède deux cloches, datant de 1826 et de 1852. Il date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle tout comme le chanceau, dont une inscription conservée dans la chapelle sud précise qu'il a été reconstruit en 1528. Cet ensemble homogène de la Renaissance, qui comprend le chœur à chevet droit peu profond et deux chapelles « celle du nord est rallongée en 1885 » conserve sa charpente décorée d'origine. La sacristie est ajoutée au nord en 1622, le pignon ouest reconstruit vers 1950.

À la demande du prieur Jean Marcigay, cette chapelle est élevée à l'emplacement de la « croix bouessée », à l'entrée du bourg, d'où part la procession des Rameaux à cette époque. Très restaurée dans les années 1880 puis à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle , elle conserve sa façade nord et son poutrage à engoulants d'origine. Le retable de style Louis XVI est « réadapté » après 1848 : les colonnes de 1634 et les volutes en bois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle provenant de l'ancien baptistère de l'église Saint-Pierre « devenu trop encombrant » lui sont alors adjointes. La peinture centrale disparaît au profit d'une niche, qui accueille la statue de saint Marc, il s'agit d'une représentation rare du saint évangéliste, qui tient le second évangile, écrit sous la dictée de saint Pierre. Il est reconnaissable au lion, couché à ses pieds.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Références

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