Piré-sur-Seiche
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Piré-sur-Seiche est une ancienne commune française rurale, située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. Depuis le Modèle:Date-, elle fait partie du Pays de Châteaugiron Communauté<ref>Page de présentation de la commune de Piré-sur-Seiche sur le site du Pays de Châteaugiron Communauté</ref>.
Le Modèle:Date-, elle forme avec Chancé la commune nouvelle de Piré-Chancé.
Géographie
Piré-sur-Seiche.
Piré-sur-Seiche est située au sud-est de Rennes et à Modèle:Unité de Janzé.
C'est une commune rurale traversée par la Seiche.
Communes limitrophes
Rose des vents | Châteaugiron | Domagné | Chancé | Rose des vents |
Amanlis | Modèle:Abréviation discrète | Moulins | ||
Modèle:Abréviation discrète Piré-sur-Seiche Modèle:Abréviation discrète | ||||
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Janzé | Essé | Boistrudan{{#if:| | ||
Enclave : }} |
Transports
La commune est desservie par le réseau de cars régional BreizhGo :
- Ligne 3a : Rennes - Châteaugiron - La Guerche-de-Bretagne
- Ligne 3b : Boistrudan - Rennes
- Ligne 19 : Bain - Janzé - Vitré
Description du bourg
Toponymie et étymologie
Du latin Modèle:Lang (lieu planté de poiriers) en 1030 et Modèle:Refnec, Plebe Pire en 1052<ref name="Ofis">Modèle:Lien web.</ref>, puis Pireium en 1197. La commune prend le nom de Piré en 1516 ; il est modifié en Piré-sur-Seiche en 1920.
La forme reconstituée Modèle:Lang<ref name="Ofis" /> a été proposée comme nom breton de la commune. En gallo, le nom s’écrit Pirae<ref>Fiche descriptive de la ville de Piré-sur-Seiche sur Geobreizh.</ref>.
Les habitants sont appelés les Piréens et Piréennes.
Histoire
Moyen Âge
Propriété de Brient (ou Briant), fondateur de Châteaubriant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce dernier cède l'église Saint-Pierre de Piré et tous ses droits au prieuré de Saint-Sauveur de Béré et aux moines de Marmoutier. Conan II de Bretagne, duc de Bretagne approuva et d'autres propriétés furent transmises par la suite par Geoffroi {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Châteaubriant, fils de Brient, puis par Gaultier de Méral et Herbert, évêque de Rennes en 1197. Le seigneur de Châteaubriant, Geoffroy III, confirma les mêmes religieux dans la possession de leurs terres en Piré en 1217, ce qui devint le prieuré de la Franceule. Les terres appartenant aux abbés de Marmoutier étaient très étendues et la paroisse de Piré très importante.
Époque moderne
Le fief de la famille de Rosnyvinen
Piré fut le fief des seigneurs de la famille de Rosnyvinen à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à la Révolution française. Modèle:Article détaillé
La devise des Rosnyvinen est : Modèle:Lang ("Il ne frappe que s’il est blessé"), adopté par la commune ainsi que leur cri : « Défends-toi ! »
Autres faits de l'époque moderne
En 1683, les Filles de la Charité s'installèrent à Piré<ref>Jean-Martial Besse et Charles Beaunier, "Abbayes et prieurés de l'ancienne France", tome 8 "Province ecclésiastique de Tours", 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5859266j/f216.image.r=Balaz%C3%A9?rk=1630909;2</ref>.
Révolution française
Pierre Bouthemy, chapelain de Fouesnel (en Louvigné-de-Bais), recteur de La Valette en 1783, de Piré en 1787, fut prêtre insermenté en 1791, incarcéré à la prison Saint-Melaine de Rennes en 1792, s'exila à Jersey, puis fut nommé en 1803 recteur de Vergeal<ref>René Kerliver, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", ivre premier, Les Bretons, 6, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816057v/f95.image.r=louvign%C3%A9-de-bais?rk=107296;4</ref>.
Pendant la Révolution française, la population de la commune était paraît-il, selon une publication parue dans une revue de 1905 (l'année de la promulgation de la Loi de séparation des Églises et de l'État), favorable aux changements apportés par la Révolution, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire était celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté, fêtée à partir de 1795<ref>Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, Modèle:P.</ref>.
En Modèle:Date-, sur le territoire de la commune, se déroula la Bataille de Piré entre les chouans et les républicains.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La production de "noyales" (toiles à voiles), concentrée dans une quarantaine de paroisses situées par la plupart au sud-ouest de Rennes, les principales étant Châteaugiron, Piré et Noyal (paroisse qui leur a donné leur nom), double, passant de 9 500 à 20 000 pièces, pendant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>"Histoire de la Bretagne et des pays celtiques", tome 3, "La Bretagne Province", Skol Vreiz, 1986</ref>.
Le Modèle:Date, une tornade d'une extrême violence traversa notamment les communes de Piré-sur-Seiche et Domagné : elle « ravagea en quelques minutes une zone longue de Modèle:Unité et large de Modèle:Unité/2, dirigée du sud-ouest au nord-est. (...) Avec cela un roulement continu de tonnerre, mais sans coups violents. Dix hommes qui travaillaient dans un champ voisin ont vu aussi des éclairs rasant le sol et ont été violemment roulés à terre. (...) Sur tout le parcours de la tornade, une multitude d'arbres ont été brisés d'une manière qui ne peut être attribuée qu'à l'action du vent. »<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 31 décembre 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6437986s/f40.image.r=Domagn%C3%A9?rk=493564;4</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Piré-sur-Seiche fut desservi, grâce à la station de Piré-Chaumeré, entre 1904 et 1947 par la ligne de tramways allant de Rennes à La Guerche<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 3 mai 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6233979x/f4.image.r=Chaumer%C3%A9?rk=407727;2 et journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 16 juin 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640371w/f3.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=4828350;0</ref>, qui empruntait le tracé de l'actuelle RD 463.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Piré-sur-Seiche porte les noms de 98 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux René Guéin du Grandlaunay, né le Modèle:Date à Andard (Maine-et-Loire), capitaine au [[68e régiment d'infanterie|Modèle:68e régiment d'infanterie]], tué à l'ennemi le Modèle:Date à Liévin, fut décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre et Jean-Marie Mellier, né le Modèle:Date à Piré-sur-Seiche, sous-lieutenant au [[38e régiment d'infanterie|Modèle:38e régiment d'infanterie]], mort dans l'ambulance le Modèle:Date à Pierry (Marne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, décoré de la Croix de guerre<ref name="rTXWWW7">Modèle:Lien web.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Piré-sur-Seiche porte les noms de 6 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="rTXWWW7" />.
L'après Seconde Guerre mondiale
Clément Dechepy, né le Modèle:Date à Piré-sur-Seiche, marsouin au 23e régiment d'infanterie coloniale, est mort de ses blessures le Modèle:Date à Haïphong (Tonkin) pendant la Guerre d'Indochine<ref name="rTXWWW7" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:Date-, la commune fusionne avec Chancé pour former la commune nouvelle de Piré-Chancé<ref name="creation">Modèle:Article</ref>.
Culture locale et patrimoine
Le château de Plessis-Guériff
Construit à l'emplacement d'un manoir qui datait de 1317, les Anglais le détruisent par le feu, chassant la famille Bonenfant. Ces derniers reprennent le château qui passe par alliance aux Rosnyvinen le Modèle:Date-. Le domaine comprend alors près de Modèle:Nobr, moulins et manoirs. Le Nôtre crée le parc au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Vendu par la Révolution, il revient de nouveau à la famille en 1802, dévasté. Restauré par le général d'Empire Hippolyte-Marie-Guillaume de Rosnyvinen, comte de Piré, en 1818, il est finalement vendu par le dernier descendant en 1854 au vicomte de Nicolay. Il passe ensuite en 1866 à la famille Carron de la Carrière jusqu'en 1932 pour abriter la congrégation des Pères du Saint-Esprit puis est revendu en 2011 à Jean-Paul Legendre, dirigeant du groupe de BTP Legendre. Celui-ci a entrepris des travaux de rénovation et d'aménagement du château, dans l'optique d'y accueillir des séminaires, et des représentations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il invite aussi différents sculpteurs à exposer leurs œuvres dans le parc du château. On trouve dans le parc le cimetière des Pères du Saint-Esprit ayant vécu à Piré-sur-Seiche, dont la tombe de [[Firmin Guichard|Modèle:Mgr]] (1884-1936), vicaire apostolique de Brazzaville.
- Château des Pères du Saint-Esprit
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Autres lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul dont il est fait mention dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est à l'emplacement d'une première église construite par Modèle:Noble- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et reconstruite au Modèle:S mini-. Un décor Renaissance orne le bas-côté nord, le bas-côté sud est ajouté au bâtiment vers 1603. Le retable lavallois du maître-autel en pierre et en marbre de Mayenne fut construit de 1632 à 1634 par l'architecte Pierre Corbineau et le sculpteur Pierre Biardeau. Le tableau central est surmonté d'une statue de saint Pierre, œuvre du sculpteur nantais Barré. Jean de Rosnyvinen fait reconstruire entre 1752 et 1775 le chœur frappé par la foudre en 1741. Agrandie dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de 1871 à 1875, le recteur, l'abbé Moison ajouta un clocher de Modèle:Unité de haut, où furent accrochées quatre cloches. Le clocher s'effondra sur une quinzaine de mètres à la suite d'une tornade le Modèle:Date- et causa de gros dégâts à l'intérieur de l'église. La reconstruction nécessita deux années de travaux<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- La chapelle de la Croix-Bouessée (1527-{{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}), dans le cimetière<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Le calvaire (1587) du cimetière.
- L’ancien presbytère ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}).
- Le château du Plessis-Guériff.
- Le château de la Beauvais ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}).
- Le château de l’Espinay ou Epinay (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
- Le manoir de la Bréhonnière ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}).
- La maison (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), située 22 rue d’Anjou.
- La ferme ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}), située au lieu-dit la Touche-Marzelle.
- Les moulins à eau de Neuf, de la Joncherays, de Connag, de Berrue, Champusel, d’Atillé, de Taillepied.
- Les moulins à vent des Grées, de Taillepied, du Clos-Corron.
- La butte et levée de terre du Bois de Lebeau. L'arasement partiel de la butte a permis la découverte d'objets métalliques (hache en forme de coin, fers à cheval, pointes de flèches, une balle de fronde en plomb) ainsi qu'une couche de charbons et de cendres, mélangés d'os de ruminants, de porcs, d'oiseaux, avec de nombreux tessons très grossiers, et un pot entier sans anse et couvercle. A été également mis au jour une sorte de conduit souterrain horizontal, long de Modèle:Nobr, sans maçonnerie, de forme circulaire terminé brusquement de chaque côté, ne communiquant à rien, et d'un diamètre suffisant pour qu'un homme puisse s'y introduire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
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L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
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Le château de Piré.
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La chapelle de la Croix-Bouessée.
Politique et administration
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Qualité des eaux
Un point de suivi de la qualité des eaux du Quincampoix est présent sur la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Hippolyte Marie Guillaume de Rosnyvinen, général d'Empire y a habité (berceau de la Famille de Rosnyvinen).
- Alexandre-Élisabeth de Rosnyvinen,député du Corps législatif de 1856 à 1870.
- Paul Carron de La Carrière, maire et député
- Armand Coupel (1883-1966), évêque de Saint-Brieuc et Tréguier (1949-1961)
- Léon Letort (1889-1913) aviateur, né et inhumé dans la commune, au milieu d'une foule considérable<ref>Erwan Le Gall, « Léon Letort : pionnier rennais de l’aviation », En Envor (consulté le 11 décembre 2013).</ref>.
- Janie et Armand Langlois ouvrent leur atelier, Le Musée Imaginaire, à Piré en 2015
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes d'Ille-et-Vilaine
- la rivière de la commune: la Seiche, la Quincampoix