Piré-sur-Seiche

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Piré-sur-Seiche est une ancienne commune française rurale, située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. Depuis le Modèle:Date-, elle fait partie du Pays de Châteaugiron Communauté<ref>Page de présentation de la commune de Piré-sur-Seiche sur le site du Pays de Châteaugiron Communauté</ref>.

Le Modèle:Date-, elle forme avec Chancé la commune nouvelle de Piré-Chancé.

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 35220.png
Carte de la commune de
Piré-sur-Seiche.

Piré-sur-Seiche est située au sud-est de Rennes et à Modèle:Unité de Janzé.

C'est une commune rurale traversée par la Seiche.

Communes limitrophes

Transports

La commune est desservie par le réseau de cars régional BreizhGo :

Description du bourg

Modèle:Citation bloc

Toponymie et étymologie

Du latin Modèle:Lang (lieu planté de poiriers) en 1030 et Modèle:Refnec, Plebe Pire en 1052<ref name="Ofis">Modèle:Lien web.</ref>, puis Pireium en 1197. La commune prend le nom de Piré en 1516 ; il est modifié en Piré-sur-Seiche en 1920.

La forme reconstituée Modèle:Lang<ref name="Ofis" /> a été proposée comme nom breton de la commune. En gallo, le nom s’écrit Pirae<ref>Fiche descriptive de la ville de Piré-sur-Seiche sur Geobreizh.</ref>.

Les habitants sont appelés les Piréens et Piréennes.

Histoire

Moyen Âge

Propriété de Brient (ou Briant), fondateur de Châteaubriant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce dernier cède l'église Saint-Pierre de Piré et tous ses droits au prieuré de Saint-Sauveur de Béré et aux moines de Marmoutier. Conan II de Bretagne, duc de Bretagne approuva et d'autres propriétés furent transmises par la suite par Geoffroi {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Châteaubriant, fils de Brient, puis par Gaultier de Méral et Herbert, évêque de Rennes en 1197. Le seigneur de Châteaubriant, Geoffroy III, confirma les mêmes religieux dans la possession de leurs terres en Piré en 1217, ce qui devint le prieuré de la Franceule. Les terres appartenant aux abbés de Marmoutier étaient très étendues et la paroisse de Piré très importante.

Époque moderne

Le fief de la famille de Rosnyvinen

Piré fut le fief des seigneurs de la famille de Rosnyvinen à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à la Révolution française. Modèle:Article détaillé

La devise des Rosnyvinen est : Modèle:Lang ("Il ne frappe que s’il est blessé"), adopté par la commune ainsi que leur cri : « Défends-toi ! »

Autres faits de l'époque moderne

En 1683, les Filles de la Charité s'installèrent à Piré<ref>Jean-Martial Besse et Charles Beaunier, "Abbayes et prieurés de l'ancienne France", tome 8 "Province ecclésiastique de Tours", 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5859266j/f216.image.r=Balaz%C3%A9?rk=1630909;2</ref>.

Révolution française

Pierre Bouthemy, chapelain de Fouesnel (en Louvigné-de-Bais), recteur de La Valette en 1783, de Piré en 1787, fut prêtre insermenté en 1791, incarcéré à la prison Saint-Melaine de Rennes en 1792, s'exila à Jersey, puis fut nommé en 1803 recteur de Vergeal<ref>René Kerliver, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", ivre premier, Les Bretons, 6, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816057v/f95.image.r=louvign%C3%A9-de-bais?rk=107296;4</ref>.

Pendant la Révolution française, la population de la commune était paraît-il, selon une publication parue dans une revue de 1905 (l'année de la promulgation de la Loi de séparation des Églises et de l'État), favorable aux changements apportés par la Révolution, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire était celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté, fêtée à partir de 1795<ref>Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, Modèle:P.</ref>.

En Modèle:Date-, sur le territoire de la commune, se déroula la Bataille de Piré entre les chouans et les républicains.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La production de "noyales" (toiles à voiles), concentrée dans une quarantaine de paroisses situées par la plupart au sud-ouest de Rennes, les principales étant Châteaugiron, Piré et Noyal (paroisse qui leur a donné leur nom), double, passant de 9 500 à 20 000 pièces, pendant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>"Histoire de la Bretagne et des pays celtiques", tome 3, "La Bretagne Province", Skol Vreiz, 1986</ref>.

Le Modèle:Date, une tornade d'une extrême violence traversa notamment les communes de Piré-sur-Seiche et Domagné : elle « ravagea en quelques minutes une zone longue de Modèle:Unité et large de Modèle:Unité/2, dirigée du sud-ouest au nord-est. (...) Avec cela un roulement continu de tonnerre, mais sans coups violents. Dix hommes qui travaillaient dans un champ voisin ont vu aussi des éclairs rasant le sol et ont été violemment roulés à terre. (...) Sur tout le parcours de la tornade, une multitude d'arbres ont été brisés d'une manière qui ne peut être attribuée qu'à l'action du vent. »<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 31 décembre 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6437986s/f40.image.r=Domagn%C3%A9?rk=493564;4</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Piré-sur-Seiche fut desservi, grâce à la station de Piré-Chaumeré, entre 1904 et 1947 par la ligne de tramways allant de Rennes à La Guerche<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 3 mai 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6233979x/f4.image.r=Chaumer%C3%A9?rk=407727;2 et journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 16 juin 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640371w/f3.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=4828350;0</ref>, qui empruntait le tracé de l'actuelle RD 463.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Piré-sur-Seiche porte les noms de 98 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux René Guéin du Grandlaunay, né le Modèle:Date à Andard (Maine-et-Loire), capitaine au [[68e régiment d'infanterie|Modèle:68e régiment d'infanterie]], tué à l'ennemi le Modèle:Date à Liévin, fut décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre et Jean-Marie Mellier, né le Modèle:Date à Piré-sur-Seiche, sous-lieutenant au [[38e régiment d'infanterie|Modèle:38e régiment d'infanterie]], mort dans l'ambulance le Modèle:Date à Pierry (Marne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, décoré de la Croix de guerre<ref name="rTXWWW7">Modèle:Lien web.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Piré-sur-Seiche porte les noms de 6 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="rTXWWW7" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

Clément Dechepy, né le Modèle:Date à Piré-sur-Seiche, marsouin au 23e régiment d'infanterie coloniale, est mort de ses blessures le Modèle:Date à Haïphong (Tonkin) pendant la Guerre d'Indochine<ref name="rTXWWW7" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:Date-, la commune fusionne avec Chancé pour former la commune nouvelle de Piré-Chancé<ref name="creation">Modèle:Article</ref>.

Culture locale et patrimoine

Le château de Plessis-Guériff

Fichier:Cimetière des Pères.jpg
Le cimetière.

Construit à l'emplacement d'un manoir qui datait de 1317, les Anglais le détruisent par le feu, chassant la famille Bonenfant. Ces derniers reprennent le château qui passe par alliance aux Rosnyvinen le Modèle:Date-. Le domaine comprend alors près de Modèle:Nobr, moulins et manoirs. Le Nôtre crée le parc au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Vendu par la Révolution, il revient de nouveau à la famille en 1802, dévasté. Restauré par le général d'Empire Hippolyte-Marie-Guillaume de Rosnyvinen, comte de Piré, en 1818, il est finalement vendu par le dernier descendant en 1854 au vicomte de Nicolay. Il passe ensuite en 1866 à la famille Carron de la Carrière jusqu'en 1932 pour abriter la congrégation des Pères du Saint-Esprit puis est revendu en 2011 à Jean-Paul Legendre, dirigeant du groupe de BTP Legendre. Celui-ci a entrepris des travaux de rénovation et d'aménagement du château, dans l'optique d'y accueillir des séminaires, et des représentations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il invite aussi différents sculpteurs à exposer leurs œuvres dans le parc du château. On trouve dans le parc le cimetière des Pères du Saint-Esprit ayant vécu à Piré-sur-Seiche, dont la tombe de [[Firmin Guichard|Modèle:Mgr]] (1884-1936), vicaire apostolique de Brazzaville.

Autres lieux et monuments

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}), dans le cimetière<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

  • Le calvaire (1587) du cimetière.
  • L’ancien presbytère ({{#switch: -
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}).

  • Le château du Plessis-Guériff.
  • Le château de la Beauvais ({{#switch: -
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}).

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}).

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}), située au lieu-dit la Touche-Marzelle.

  • Les moulins à eau de Neuf, de la Joncherays, de Connag, de Berrue, Champusel, d’Atillé, de Taillepied.
  • Les moulins à vent des Grées, de Taillepied, du Clos-Corron.
  • La butte et levée de terre du Bois de Lebeau. L'arasement partiel de la butte a permis la découverte d'objets métalliques (hache en forme de coin, fers à cheval, pointes de flèches, une balle de fronde en plomb) ainsi qu'une couche de charbons et de cendres, mélangés d'os de ruminants, de porcs, d'oiseaux, avec de nombreux tessons très grossiers, et un pot entier sans anse et couvercle. A été également mis au jour une sorte de conduit souterrain horizontal, long de Modèle:Nobr, sans maçonnerie, de forme circulaire terminé brusquement de chaque côté, ne communiquant à rien, et d'un diamètre suffisant pour qu'un homme puisse s'y introduire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Politique et administration

Fichier:Piré-sur-Seiche mairie.JPG
La mairie.

Modèle:ÉluDébut

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Qualité des eaux

Un point de suivi de la qualité des eaux du Quincampoix est présent sur la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail