Janzé
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Janzé est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.
Ses habitants sont les Janzéens et les Janzéennes. D'après Le Petit Matao<ref>Régis Auffray, Le Petit Matao, Rue des Scribes Éditions, 2007, Modèle:ISBN.</ref>, les habitants de Janzé sont surnommés : les Loûs, en gallo (c'est-à-dire les "Loups" en français).
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Janzé était connue pour ses poulardes janzéennes et un peu plus tard pour ses élevages de chevaux. Depuis la décennie 1980, la région de Janzé est connue pour son élevage de volailles fermières label rouge (poulets, pintades et volailles festives comme le chapon et la dinde pour les fêtes de fin d'année), sous le label "Le Janzé"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2010, l'Institut Curie et l'association Courir pour la Vie, Courir pour Curie ont décerné à Janzé, Pays de la Roche-aux-Fées le trophée Donateur historique.
Géographie
Localisation
Description
Janzé est situé dans la partie sud-est du Bassin de Rennes.
Le finage communal de Janzé est limité à l'est par la Seiche, rivière affluente de rive gauche de la Vilaine et qui sépare Janzé de Piré-sur-Seiche ; un affluent de rive gauche de la Seiche, le ruisseau du Loroux (lequel se nomme ruisseau des Champs Blancs, puis ruisseau de la Ringardière dans sa partie amont), sépare au sud-est Janzé d'Essé et un autre, le ruisseau du Réda, sert au nord-est, sur une petite partie de son cours, de limite communale avec Amanlis .
La moitié sud du territoire communal est drainé par l'Ise, un autre affluent de rive gauche de la Seiche, mais qui coule vers l'ouest en direction de Brie et conflue avec celle-ci nettement plus en aval (elle est alors dénommée "Isle") , dans l'ancienne commune de Châtillon-sur-Seiche. Plusieurs petits affluents du bassin de réception de l'Ise ont leur source dans la partie méridionale de la commune, notamment le ruisseau des Landes du Moui et le ruisseau des Buttes de La Touche, ainsi que l'Ise elle-même.
Tous ces cours d'eau ont des vallées peu encaissées par rapport à la plaine qu'ils traversent ; le territoire communal ne présente pas de dénivelé important, mais forme un plan légèrement incliné vers le nord-est : l'altitude maximale atteint 117 mètres à Bel Air, à l'est des Landes de Bellevue, dans le sud-ouest de la commune, à la limite de Saulnières et la plus basse (31 mètres) dans la vallée de la Seiche, au nord-est du finage communal, là où ce cours d'eau quitte le territoire communal, à la limite d'Amanlis.
Le paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec un habitat rural dispersé en de nombreux hameaux et fermes isolées. Le bourg de Janzé, situé approximativement au centre du territoire communal, est désormais une ville ayant pris une certaine importance, de nombreux lotissements ont été construits à sa périphérie ; mais Janzé a su préserver sa partie rurale de la rurbanisation.
Géologie
La carrière de Montlouis, située dans le sud de la commune, à la limite de la commune de La Couyère, exploitée par le groupe Lafarge, produit des sables, cailloux et granulats. Les projets d'extension menace des sites naturels et historiques (le menhir de la Pierre des Fées et une voie romaine) et suscite des protestations de riverains<ref>Modèle:Article.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Janzé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Janzé, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50 %), zones agricoles hétérogènes (31,1 %), zones urbanisées (6,7 %), prairies (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %), forêts (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communications et transports
Deux principales routes départementales traversent la commune : la RD 173 et la RD 777 (ancienne Route nationale 777).
La RD 173 est une voie express à 2×2 voies faisant partie de la liaison entre Rennes et Angers, via Corps-Nuds, Janzé, Retiers, Martigné-Ferchaud, Pouancé, Segré et Le Lion-d'Angers.
La RD 777 est issue du déclassement de la RN 777 dans les années 1970. La RN 777 reliait Ernée à Questembert lors de sa création dans les années 1930.
La ligne ferroviaire de Châteaubriant à Rennes traverse la commune. Modèle:Article détaillé
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La gare de Janzé : bâtiment voyageurs et entrée de la gare.
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La gare de Janzé et les voies ferrées.
Enfin, la commune fait partie du réseau régional BreizhGo : ligne 22 (Rennes - Janzé - Retiers - Châteaubriant).
Toponymie
C'est de l'occupation romaine que Janzé tirerait son nom ; plusieurs hypothèses étant avancées à propos de son origine : dieu romain Janus ?, Gennitius (nom de famille gallo-romain) ?, Jan (jonc en gallo) ?<ref name="InfoBretagne">Modèle:Lien web.</ref>, ce qui n'exclut pas une autre origine possible. Encore nommée Modèle:Langue<ref name=Ofis/> au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis Janzéium en 1197<ref name=Ofis/>, elle devient successivement Janzay ou Janzey, puis Janzé à partir de 1216<ref name=Ofis/>,<ref name="Soraye-Racapé">Modèle:Harvsp.</ref>.
La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Modèle:Langue<ref name=Ofis> Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Préhistoire
La présence humaine est attestée sur le territoire de la commune dès le Néolithique par la présence de plusieurs menhirs mentionnés dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et désormais détruits ou encore visibles :
- la Pierre des Fées au lieu-dit Bellevue ;
- le menhir de Bouillons, désormais déplacé et remonté dans un pseudo-dolmen Modèle:Coord ;
- l'alignement détruit de la Rimbergère<ref name="Briard">Modèle:Ouvrage.</ref> ;
- les trois menhirs de la métairie Neuve<ref name="Briard" /> Modèle:Coord.
L'existence de ces édifices est vraisemblablement à mettre en relation avec l'ensemble mégalithique de La Roche-aux-Fées situé sur la commune limitrophe d'Essé.
Antiquité
Des vestiges, notamment des monnaies romaines indiquant la présence d'un ancien camp romain ont été trouvés sur la butte du Châtelier<ref name=marteville356>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Moyen Âge
Au Haut Moyen Âge l'existence, favorisant l'implantation des premières communautés chrétiennes, des prieurés de Néron, Beauchesne et La Franceule est attestée, et celle des prieurés de Saint-Martin et Saint-Pierre probable. Un comte de Janzé a vécu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais il semble que cette famille ait rapidement disparu<ref name="MSR">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le nom de Janzé apparaît pour la première fois en 1216 ; la localité dépendait alors des seigneurs de Brie, qui y possédaient la châtellenie du Désert.
Jean-Baptiste Ogée écrit que « le fief de la Lanceule est très-ancien ; il appartenoit, en 1360, à Pierre Coupu, Seigneur de la Lanceule, et, l'an 1420, à Jeanne de Rennes. Les maisons nobles, en 1360, étoient : la Jarousaye, le Bois-Rogier, et Lam »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le village s'est développé initialement sur le monticule entourant l'ancienne église Saint-Martin. La place du marché aux bestiaux (actuelle place de la République) était accessible par un escalier. « Quelques rues, mal alignées, peu entretenues, bordées de rigoles, comme toutes les rues de l'époque médiévale, coupent en tous sens la petite agglomération »<ref name="Janzé au fil des siècle - livret patrimoine">Modèle:Lien web.</ref>.
La ville avait, jusqu'à la Révolution, deux paroisses : Saint-Martin qui appartenait à l'abbaye de Marmoutier en Touraine à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Saint-Pierre vraisemblablement rattachée à la fondation du prieuré de Néron, en Amanlis (lequel dépendait de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes) ; les seigneurs de Brie disposaient d'un enfeu dans l'église paroissiale<ref name="InfoBretagne" />.
Temps modernes
Le manoir de la Franceule, qui comprenait un colombier , une cour, un jardin, une chapelle, une métairie et un moulin, fut construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'emplacement d'un prieuré mentionné dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui appartenait au prieuré de Béré, lui-même dépendant de l'abbaye de Marmoutier, ce manoir a été détruit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un autre manoir datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle était celui de Tartoul, lui aussi détruit dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'autres manoirs existaient : la Tullaye, Garmeaux, La Lanceule, Teillay, la Placette, la Grandinerie.
Janzé ne fut pas épargné par les massacres et pillages lors des Guerres de religion. La peste a sévit dans la région entre 1563 et 1640<ref name="MSR" />.
Le marché de Janzé se tenait le mercredi de chaque semaine : « par sa situation au milieu de deux grandes routes qui attirent à ce marché des brigands de toutes espèces, qui attaquent de jour et de nuit assez ordinairement les allants et venants, au point de les dévaliser et de les mettre à contribution (...) », les paroissiens de Saint-Martin de Janzé demandèrent en 1789 dans leur cahier de doléances le rétablissement d'une brigade de cavaliers de maréchaussée, supprimée en 1773 au profit de Louvigné-de-Bais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les seigneurs de Brie, aussi seigneurs de Janzé, disposaient du droit de quintaine et de haute justice avec « gibet, ceps et colliers » ; ils firent construire en 1764 l'"Auditoire"<ref group=Note>C'est de nos jours une des plus vieilles maisons de Janzé.</ref> pour y rendre la justice.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Janzé en 1778 : Modèle:Citation bloc
Période révolutionnaire
En raison de l'existence des deux paroisses, deux cahiers de doléances furent rédigés ; l'assemblée des paroissiens de Saint-Martin se tint le Modèle:Date- sous la présidence de Claude Trevet de Tourneville, sénéchal de Janzé, en présence de 131 paroissiens ; l'assemblée de la paroisse Saint-Pierre, en la présence de 24 paroissiens, rédigea un cahier de doléances différent de celui de la paroisse Saint-Martin, mais les deux paroisses demandent la suppression des corvées en nature pour l'entretien du grand chemin de Rennes à Châteaubriant et de la milice ; ceux de Saint-Pierre se plaignent des dîmes considérables prélevées par les moines de Marmoutier et des droits prélevés par le marquis de Brie sur les foires et marchés; ceux de Saint-Martin demandent la suppression des banalités sur les moulins et de divers autres droits féodaux (droits de fuie<ref group=Note>Droit pour les seigneurs de posséder un colombier.</ref> et de garenne<ref group=Note>Droit de chasse réservé aux seigneurs.</ref>, lods et ventes , etc..). L'assemblée de Saint-Martin élit Julien Geffrault, Jan-Baptiste Garnon, Joseph Noël et Julien Lelièvre pour la représenter à l'assemblée du tiers état de la sénéchaussée<ref>Modèle:Lien web et Modèle:Lien web.</ref>.
La Guerche fut préféré à Janzé comme chef-lieu de district<ref name="MSR" />.
La population de la commune était, parait-il, favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire était alors celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La fondation de la Première République était aussi fêtée tous les ans, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Enfin, les autres fêtes républicaines sont peu suivies, notamment à cause du manque de succès du calendrier républicain, qui fait que les fêtes d’Ancien Régime et les nouvelles ne coïncident pas<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Mais Janzé, une commune patriote, célébrait la fête de la Reconnaissance, pourtant peu suivie dans le reste du département, célébrée le 10 pairial an IV (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les rues de Janzé, non entretenues pendant la Révolution française, sont en si mauvais état que les roues des voitures à cheval s'y brisaient. C'est en 1849 que sont installés dans le centre de la ville les sept premiers lampadaires (des lampes à huile)<ref name="Janzé au fil des siècle - livret patrimoine" />.
L'ancienne église Saint-Pierre est désaffectée lors de la Révolution française et transformée successivement au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en halle aux grains, en prison, puis en école, successivement des garçons, puis des filles, entre 1835 et 1911. C'est désormais la "Maison Saint-Pierre", une propriété de la ville<ref name="Janzé au fil des siècle - livret patrimoine" />.
Janzé fut dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un centre important de commerce grâce à la fabrication des toiles à voiles, avec Châteaugiron, mais également par l'élevage des volailles, cité pour la première fois par Jean-Baptiste Ogée en 1776 ; au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle elles se vendent jusqu'à Paris sous le nom de « poularde de Rennes » et figurent dans l'inventaire des produits de Bretagne rédigé en 1827 par Laënnec. Vers 1900 le marché aux volailles de Janzé était le plus important du département. Des compagnies transatlantiques mettaient dans les premières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la poularde de Janzé (sous l'appellation "poussin de Janzé") à leur menu ; ce fut encore le cas pour le paquebot France en 1972<ref name="Notre histoire - Poulet de Janze">Modèle:Lien web.</ref>.
Les vieilles halles en bois se trouvaient en face de l'ancienne église Saint-Martin : elles abritaient des commerces, mais aussi la mairie et l'auditoire. En raison de leur exiguité, les divers marchés étaient dispersés dans la ville : si celui des grains était sous les Halles, celui aux volailles se trouvait rue Neuve, le marché aux œufs rue Nantaise et celui aux châtaignes rue de la Paix, Modèle:Etc.<ref name="Présentation (ville)">Modèle:Lien web.</ref>. La région de Janzé était aussi productrice de blé noir. La ville comptait alors 4 hôtels, fréquentés par les nombreux marchands attirés par l'importance des divers marchés.
En 1835, Louis Mariotti, un ancien élève de l'École normale de Rennes, ouvrit une école privée, avec internat, à Janzé. L'ouverure en 1851 d'une École des Frères qui fait concurrence à l'école communale où enseignait un instituteur normalien, François Connen, entraîne une véritable guerre scolaire : la commune est tellement divisée qu'aux beaux jours une des promenades publiques de la ville est affectée aux partisans de l'école laïque et l'autre aux souscripteurs de l'école congréganiste<ref>Gilbert Nicolas, "Instituteurs entre politique et religion", éditions Apogée, 1993, Modèle:ISBN.</ref>
Plusieurs briqueteries, exploitant des filons de terre glaise, furent créées à Janzé : la plus connue fut celle de Bel-Air, qui existait déjà vers 1820 (elle ferma pendant la Seconde Guerre mondiale)<ref name="Présentation (ville)" />.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d' Ogée, décrivent ainsi Janzé en 1843 : Modèle:Citation bloc
Les mêmes auteurs poursuivent ; Modèle:Citation bloc
En 1862 les Sœurs de la Sagesse ouvrent un hôpital sur la route de Brie, au lieu-dit Bel Air ; ce n'est qu'en 1906 qu'ouvrit l'hôpital public construit par la municipalité<ref name="Janzé au fil des siècle - livret patrimoine" />, transformé de nos jours en EPHAD<ref group=Note>C'est L'EPHAD de la Roche-aux-Fées, qui dispose de 149 places.</ref>.
Les travaux de construction, à l'emplacement de l'ancien manoir de la Grandinerie, de la nouvelle église Saint-Martin, de style néo-roman, par les architectes Jules et Henri Mellet commencent en 1874. Un nouvel hôtel de ville (en briques, pierres blanches et granite, avec des pignons sculptés), édifié à l'emplacement de l'ancienne église Saint-Martin, est construit en 1886, après la démolition de ladite église, en 1880 par l'architecte rennais Miniac. De nombreuses maisons construites fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par exemple rue Nationale, présentent un bâti de brique et de schiste, cette dernière pierre provenant généralement d'une carrière située à Amanlis<ref name="Janzé au fil des siècle - livret patrimoine" />.
La gare de Janzé est construite en 1880 et l'inauguration de la ligne ferroviaire (ligne de Châteaubriant à Rennes) a lieu le Modèle:Date-. La ligne de chemin de fer et la gare de Janzé sont inaugurés le Modèle:Date- en présence du ministre des Travaux publics : David Raynal. Le boulevard reliant la ville à la gare est aménagé en 1881-1882. Tout ce nouveau quartier autour de la gare se développe les décennies suivantes, constitué principalement de maisons bourgeoises et de négociants, notamment à proximité du nouveau champ de foire, situé dans l’angle formé par la route de Bain et l’avenue de la gare<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1892, l’historien et folkloriste Adolphe Orain écrit : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Selon le journal La Croix, en 1891, Modèle:Nobr sont inscrits à l'école laïcisée contre 352 à l'école "libre", congréganiste<ref>Journal La Croix du 26 avril 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k212678g/f1.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Janzé porte les noms de 187 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 13 sont morts sur le front belge et un au Luxembourg (dont 11 dès l'année 1914) ; un (Marie Joseph Beuché) était prisonnier en Allemagne et un autre (Julien Debroise) est mort après l'armistice, mais des suites de sa captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français<ref name="MémorialGenWeb Relevé v21">Modèle:Lien web.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Le standard de la "poule de Janzé" est défini en 1931 et des éleveurs l'élevant sont présents dans divers concours agricoles de l'Entre-deux-guerres ; elle disparaît progressivement pendant la Seconde Guerre mondiale et les premières décennies d'après-guerre, supplantée par la coucou de Rennes.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Janzé porte les noms de 20 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, un soldat (Maurice Turpin) tué lors de la Débâcle au printemps 1940, un résistant (Lucien Rebours), tué à Bourg-des-Comptes le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> et un requis du STO, tué en Allemagne lors d'un bombardement aérien le Modèle:Date-<ref name="MémorialGenWeb Relevé v21" />.
La gare de Janzé fut bombardée à plusieurs reprises pendant la guerre<ref>Modèle:Article.</ref>.
Deux jeunes femmes ouvrirent en 1943 à Janzé un foyer d'accueil pour enfants abandonnés (des enfants juifs) venus de la région parisienne : le "refuge des Aulnaies" ; après quelques mois, le refuge fut transféré à la "Belle Motte" en Amanlis, un lieu d'accueil plus vaste qui accueillit jusqu'à 17 enfants pendant l'hiver 1943-1944. Ce lieu d'accueil fut soutenu par un réseau local de solidarité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Les guerres d'Indochine et d'Algérie
Quatre soldats (Louis André, Jean-Baptiste Gaultier, Michel Rennesson et Augustin Saulais) originaires de Janzé sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et un (Henri Ginguené) pendant la Guerre d'Algérie<ref name="MémorialGenWeb Relevé v21" />.
La création de l'Association "Poulet de Janzé" et ses suites
La race des poules de Janzé (la "noire de Janzé"<ref>Modèle:Lien web.</ref>) est reconstituée par des passionnés, en collaboration avec l'écomusée de la Bintinais<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article détaillé En 1980 se crée l'association "Poulet de Janzé" qui obtient un label rouge pour ses poulets blancs, ses producteurs devant suivre un cahier des charges rigoureux, associant hygiène et qualité. D'autres productions de volailles sont labellisées par la suite : le chapon blanc et le poulet jaune en 1988, la dinde en 1992, la pintade en 1994, le chapon jaune en 2000, le poulet noir et le chapon de pintade en 2014. En 1996 les "Volailles de Janzé" obtiennent une indication géographique protégée et en 2003 les producteurs se regroupent en coopérative ("Les Fermiers de Janzé "). En 2009 les producteurs choisissent l'utilisation de céréales non OGM et en 2018 lancent la production de "poulets bio"<ref name="Notre histoire - Poulet de Janze" />.
Politique et administration
Janzé est le chef-lieu du canton de Janzé.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Janzé est une commune aux fortes racines rurales. Elle est notamment le berceau de deux coopératives agricoles : le Groupe CCPA ainsi que la coopérative des poulets de Janzé.
Le marché hebdomadaire de Janzé reste de nos jours très fréquenté.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église
L'église paroissiale Saint-Martin actuelle, dite aussi du Sacré-Cœur, a été construite entre 1874 et 1885 ; elle est en forme de croix latine et de style néo-roman<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé
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Église Saint-Martin : vue extérieure d'ensemble.
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Église Saint-Martin : autre vue extérieure d'ensemble.
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L'église Saint-Martin, dite aussi du Sacré-Cœur.
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Église Saint-Martin : la façade principale.
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Église Saint-Martin : le portail de la façade principale.
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Église Saint-Martin : vue intérieure d'ensemble.
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Église Saint-Martin : le maître-autel.
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Église Saint-Martin : stalles et chapiteaux.
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Église Saint-Martin : la chaire à prêcher.
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Vitrail représentant saint Louis et saint Pierre.
Monuments historiques
Le menhir dit de la Pierre des Fées, situé au lieu-dit Bellevue, a été classé monument historique par arrêté du Modèle:Date-. Il est enregistré dans la base Mérimée sous deux fiches descriptives différentes<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
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La Pierre des Fées ou menhir de Belle-Vue.
Autres monuments
- Les châteaux :
- Château de La Jaroussaye (situé entre les routes de Châteaugiron et d'Amanlis). Le centre de la construction actuelle daterait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Deux ailes furent ajoutées au cours des siècles. Le château fut occupé par les familles : de Préauvé (1427, 1513), Tituan, seigneur de l'Estang (1579), de La Tullaye (1585), puis vers 1850, de Villoutreys de Brignac<ref name="Soraye-Racapé" />. Le château de La Jaroussaye est aujourd'hui occupé par l'Institut rural<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Château de La Tullaye (situé sur la route de Bain-de-Bretagne). La plus ancienne mention qui soit donnée de ce château, 1360, a été faite par Ogée dans son dictionnaire de Bretagne. Tout y dénotait un manoir fortifié médiéval. Malheureusement les documents manquent jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, époque de transformations. Le château fut occupé par les familles de La Tullaye (épouse Nicolas de Couasnon, en 1690), les sieurs de Faucon, de La Monneraye (à partir de 1708), Le Mintier de Saint-André, de Langle de Cary<ref name="Soraye-Racapé" />.
- Château de la Franceule, construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; il a été pendant la majeure partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle propriété de la communauté religieuse Saint-Cyr de Rennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Le château de la Franceule au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Autres lieux :
- La maison à tourelle, une des plus vieilles maisons de Janzé.
- L'hôtel de ville ( 2ème moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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La maison à tourelle.
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L'hôtel de ville et la maison à tourelle, dans la vieille ville.
Personnalités liées à la commune
- Christophe Guyard, né en 1966, compositeur et informaticien. Il a composé l'hymne officiel d'Albertville 1992, ville des Jeux Olympiques de 1992 et la nouvelle version de l'hymne européen commandée par le Conseil de l'Europe<ref>http://www.villacompositeurs.com/cguyard</ref>.
- Jean Jouzel, né le Modèle:Date- à Janzé, ancien élève de Saint-Joseph, climatologue et glaciologue français.
- Éric Besnard, journaliste sportif à Canal+
- Kévin Lefaix, footballeur professionnel de 2000 à 2017 à l'AS Vitré, au Red Star, ou encore à l'US Orléans a débuté le football à l'US Janzé et est le recordman du nombre de buts marqués dans le championnat de National (3ème division française).
- Pierre-Aristide Bréal, né à Janzé le Modèle:Date, auteur de pièces de théâtre.
- Jérôme Julien Marie Louis, dit père Louis de La Morinière. Né à Janzé, le Modèle:Date-, décédé rue d'Antrain à Rennes, le Modèle:Date-. Supérieur général des Eudistes en 1830, après la mort de son prédécesseur, le père Pierre-Charles Blanchard, fondateur du collège Saint-Martin à Rennes.
- Louis Dein, juge de paix de Janzé.
- Paul Rolland (décédé le 16.02.2015), cofondateur de Radio Zénith FM et président de l'association "Tous pour la vie". Ancien enseignant au collège St Joseph à Janzé.
- Éric Vigner, né en 1960, artiste et homme de théâtre.
- Hervé Gauthier, né en 1949 à Janzé, footballeur et entraîneur.
Héraldique
Janzé dans les arts
- Janzé est cité dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (Modèle:2e). Modèle:ISBN, Modèle:P.373-375</ref>.
Publications
- Modèle:Article
- Modèle:Ouvrage.
- Jean-Pierre Duhamel : Janzé, récits et images du passé, Dojo Club Janzéen, 1996. 256 p. Modèle:ISBN.
- Jean-Pierre Duhamel : Janzé au fil du temps, au fil des ans, Dojo Club Janzéen, 1995. 264 p. Modèle:ISBN.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Liens externes
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