Louvigné-de-Bais
Modèle:Infobox Commune de France
Louvigné-de-Bais Modèle:API-fr est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>.
Géographie
Louvigné-de-Bais se situe à l'est du bassin de Rennes, à Modèle:Unité à l'est de Rennes. Elle fait partie du Pays de Vitré. Elle dépendait jusqu'en 2015 du canton de Châteaubourg et désormais du canton de Châteaugiron.
Le relief de la commune est peu accidenté, les altitudes allant de Modèle:Nobr pour le point le plus élevé, au sud du bourg, à Modèle:Nobr pour le point le plus bas situé dans la vallée du ruisseau de Fouesnel près de l'Entillère à la limite ouest du finage communal. Le bourg est à Modèle:Nobr d'altitude. Les dénivelés les plus importants sont ceux créés par l'exploitation depuis 1948 d'une importante carrière (la carrière des Vallons, exploitée par la société Pigeon SA qui produit des pierres, graviers, granulats et sables) de microgranite au sud du bourg<ref>http://environnement.unicem-bretagne.fr/files/environnement/Les%20Vallons_0.pdf</ref>, dont l'exploitation s'est étendue sur le territoire de la commune voisine de Bais.
Le réseau hydrographique est très modeste, formé essentiellement du ruisseau de Fouesnel, dont la source se trouve sur le territoire de la commune voisine de Cornillé, dénommé en aval de la commune ruisseau de l'Entillère dans sa traversée de la commune de Domagné, puis ruisseau de Taillepied dans sa traversée de la commune de Piré-sur-Seiche, et d'un ruisseau dont la source est au sud-est du bourg en amont de l'étang de Daniel; tous les deux sont des affluents de la Quincampoix, elle-même affluent de rive droite de la Seiche, tandis que le ruisseau des Vaux qui prend sa source à Bais, traverse la commune à l'Est, c'est un affluent du ruisseau de la Bicheptière, lui-même affluent de rive gauche de la Vilaine. Plusieurs étangs parsèment le territoire communal, le plus important étant l'étang de Daniel, mais d'autres se trouvent près de la Touche et de la Pichardière, dans la partie occidentale de la commune. Le toponyme l'Étang indique aussi l'existence d'un ancien étang au nord de Fouesnel. Il existait aussi deux étangs en amont des moulins de Pont-Dauphin et des Rochettes, à l'emplacement de la carrière.
Le paysage rural traditionnel de la commune est celui du bocage avec un habitat dispersé en nombreux écarts formés de hameaux et de fermes isolées.
Communes limitrophes
Rose des vents | Domagné | Saint-Didier | Cornillé | Rose des vents |
Modèle:Abréviation discrète | Torcé | |||
Modèle:Abréviation discrète Louvigné-de-Bais Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Piré-Chancé | Bais{{#if:| | |||
Enclave : }} |
Infrastructures
Le territoire communal de Louvigné-de-Bais est traversé par différentes infrastructures :
- la route départementale 777, ancienne route nationale 777, qui permet de relier Vitré à Bain-de-Bretagne ; la route départementale 95 qui relie Louvigné-de-Bais vers le sud-est à Bais et La Guerche-de-Bretagne et vers le nord-ouest à Domagné et Châteaubourg.
- la ligne LGV Bretagne-Pays de la Loire qui est le prolongement à l'ouest de la LGV Atlantique, permettant de rapprocher Rennes de Paris,
- la ligne à très haute tension Modèle:Unité entre Domloup et Laigné-en-Belin.
La commune est desservie par la ligne de bus n°1 de Vitré Communauté. Modèle:Article détaillé
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Louvigné-de-Bais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,4 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %), prairies (16,1 %), zones urbanisées (7,1 %), mines, décharges et chantiers (3,8 %), cultures permanentes (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Louvigné : Attesté sous les formes Modèle:Langue en 1158, Lovigneium en 1170, Lupiniacum prope Baiscum en 1516, Loupvigné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="EHDB">Modèle:Lien web et A Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwimxqvWjYzSAhUCuBoKHX1zCF4Q6AEILTAD#v=onepage&q=Louvign%C3%A9&f=false</ref>. Louvigné est issu du gallo-romain Lupinius et du suffixe acum (« domaine de »)<ref name="EHDB" />, altéré ultérieurement en gné.
Bais : Attesté sous la forme Bediscum en 889. Bais vient semble-t-il d’un dérivé du mot abbayeModèle:Référence à confirmer<ref name="EHDB" />, du gaulois bedo- (fosse) ou betu- (bouleau), et suffixe ligure –iscum.
Histoire
Héraldique
Moyen Âge
Selon Jean-Baptiste Ogée, en 1160, Étienne, évêque de Rennes, donne aux moines de l'abbaye de Marmoutier la présentation<ref>C'est-à-dire le droit de choisir le curé</ref> de l'église de Louvigné, et la moitié des revenus de cette église, excepté ce qui revenait des confessions et des baptêmes<ref name="JBOgee"/>. Mais il s'agit là d'une erreur, Ogée ayant confondu Louvigné-de-Bais avec Louvigné-du-Désert. En fait Alain, évêque de Rennes entre 1151 et 1157, donna l'église de Louvigné-de-Bais à l'Abbaye Saint-Melaine de Rennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette donation fut confirmée en 1158 par Josse, archevêque de Tours, en 1171 et 1181 par Étienne et Philippe, évêques de Rennes, et en 1185 par le pape Luce III<ref>Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f111.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais</ref>.
« Le Modèle:Date, la duchesse Anne de Bretagne donna commission à Gilles de Coëtlogon<ref>Gilles de Coëtlogon, seigneur de la Gaudinaye, conseiller du duc de Bretagne, décédé vers 1505</ref>,seigneur de Mejusseaume, et son chambellan, de faire couler les eaux des étangs qui environnaient le château de Saudecourt, dont les Français voulaient s'emparer, parce qu'ils avaient dessein de faire un camp dans les environs ; mais, par le moyen de cet écoulement, il ne fut pas possible à l'ennemi d'en approcher »<ref name="JBOgee">Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, volume 2, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og</ref>.
Saudecourt<ref>Henri Busson écrit en 1923 qu'il n'a retrouvé du château de Saudecourt, totalement détruit, qu'un mur avec un enfoncement supposé être l'entrée d'un souterrain, une margelle de puits et une pierre portant les armes de Guy III d'Espinay et de Louise de Goulaine</ref> était un château qui était la principale seigneurie de la paroisse : en 1477 le duc de Bretagne permit au seigneur de Saudecourt de rétablir « sa justice patibulaire, carrée et gibet à quatre pots »<ref name="rVIS5CT">M. Etasse, Documents inédits concernant la baronnie de Vitré, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f144.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=21459;2</ref>. Cette seigneurie disposait donc des droits de haute, moyenne et basse justice, dont dépendait alors un certain nombre de métairies et de moulins en Louvigné, Bais, Piré, Chaumeré et Domagné<ref>Henri Busson, "Charles d'Espinay, évêque de Dol: son œuvre poétique (1531?-1591)", 1923, consultable https://books.google.fr/books?id=5rr1PCsvUwYC&pg=PA9&lpg=PA9&dq=Ch%C3%A2teau+de+Saudecourt&source=bl&ots=w5EG3oaWe-&sig=acW71-Yq_1FGIXZipBVn3g1QYXk&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjVnYCw5onSAhVJVhoKHR-8DmcQ6AEIIzAA#v=onepage&q=Ch%C3%A2teau%20de%20Saudecourt&f=false</ref>. Des lettres patentes en date du Modèle:Date précisent que le seigneur de Saudecourt est « seigneur fondateur de l'église de Louvigné», ce que le seigneur de Fouesnel, qui le contestait, est contraint de reconnaître le Modèle:Date<ref name="rVIS5CT" />. La seigneurie de Saudecourt était possédée par la famille d'Espinay.
La maison forte de Lentillère, entourée de douves, fut ruinée par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans. Un portail et un bâtiment servent de cellier étaient encore visibles à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Guy Geffrard, sieur de Lentillère, marié en 1573 avec Renée Le Corvaisier, puis en 1588 avec Marie Thomas et en 1591 avec Marie Malherbe fut un Ligueur<ref>Édouard Frain, Tableaux généalogiques, notices et documents inédits au soutien du Mémoire où il est fait mention de plusieurs familles établies à Vitré et paroisses environnantes aux {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }}, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }}, {{#switch: XVIII
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}}, 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k74143x/f51.image.r=louvign%C3%A9-de-bais?rk=858373;2</ref>.
Époque moderne
À partir de 1495 (cette année-là, André de Poix, seigneur de Saint-Romand et de Lié, épousa Jeanne Le Vayer, dame de Fouesnel), la famille de Poix posséda la seigneurie de Fouesnel ; successivement Michel de Poix (marié avec Renée du Hallay, puis Catherine du Han), Christophe de Poix (qui épousa vers 1560 Michelle Le Sénéchal, dame de La Valette), René de Poix, Renaud de Poix (mort à Fouesnel en 1669), Gilles de Poix (aussi seigneur de la Massais, en Guichen) en furent les seigneurs, avant que la seigneurie ne passe en 1704 aux mains de René-François de Visdelou<ref>René-François de Visdelou, né le Modèle:Date au château de Bienassis en Erquy, décédé le Modèle:Date à la Tourneray en Goven</ref>, seigneur de Bienassis et conseiller au Parlement de Bretagne, en raison de son mariage en 1704 avec Marguerite-Isis de Poix, fille de Gilles de Poix<ref>Xavier de Bellevue, Généalogie de la maison Fournier, actuellement représentée par les Fournier de Bellevüe, 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57280229/f452.image.r=domagn%C3%A9</ref>. Le seigneur de Fouesnel avait sa propre chapelle dans l'église de Louvigné, dans laquelle se trouvait l'autel du Rosaire et un enfeu dans lequel furent inhumés Renaud de Poix en 1669 et son épouse Marie d'Espinose en 1693<ref name="rGVCUQD">Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f116.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais</ref>.
Les seigneurs de la Touche disposaient aussi d'un enfeu dans l'église de Louvigné, dans lequel on déposa les corps de René Busnel, seigneur de la Touche, en 1726, et de son épouse Anne de L'Espinay en 1749<ref name="rGVCUQD" />.
Henri Busson<ref>Henri Busson, né en 1886 , décédé en février 1971 à Bordeaux, linguiste et historien de la littérature, professeur au petit séminaire de Châteaugiron, puis à l'université d'Alger</ref> a décrit dans un long article la paroisse et l'église de Louvigné-de-Bais entre 1536 et 1563<ref>Henri Busson, L'église et la paroisse de Louvigné-de-Bais (1536 - 1563), revue Annales de Bretagne, 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115330r/f313.image.r=domagn%C3%A9</ref>.
En 1589, des habitants de 53 paroisses de la baronnie de Vitré participèrent, au côté des troupes du duc de Mercœur, au siège de Vitré, alors une place-forte calviniste. Parmi eux, Guillaume Layer, marchand de toiles à Louvigné-de-Bais<ref>F. Jouon des Longrais, Information du Sénéchal de Rennes contre les Ligueurs, 1589, revue "Mémoires de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine", 1911, cité par "Revue d'histoire moderne et contemporaine", juillet 1976, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5446239g/f84.image.r=louvign%C3%A9-de-bais?rk=901292;0</ref>.
En mars 1604, Henri IV accordait à Charles d'Épinay (le marquisat d'Épinay se trouvait en Champeaux) des lettres patentes portant union de la terres de Saudecourt en Louvigné-de-Bais, à son marquisat. Vers 1680, le duc de La Trémoille, ou plus probablement son fils Louis Maurice de La Trémoille, vend le fief de Chaumeré, qui dépendait de la terre de Saudecourt, à Christophe de Rosnyvinen, seigneur de Piré<ref>Séance du 26 août 1868, "Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562095z/f364.image.r=Chaumer%C3%A9</ref>.
Un chemin des saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle, passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis, après avoir traversé Domagné, passe à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine ; son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales D 93, D 104, D 35, à nouveau D 104 et enfin D 33<ref>Paul Banéat, Étude sur les voies romaines du département d'Ille-et-Vilaine, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122073r/f98.image.r=Domagn%C3%A9</ref>.
Aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église était desservie par des prêtres séculiers et non plus par des bénédictins. Le recteur percevait le tiers des dîmes, la fabrique un tiers, le dernier tiers étant versé aux bénédictins de Vitré, qui dépendait de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes<ref name="EHDB"/>. Deux confréries existaient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la confrérie du Saint-Rosaire et celle de Notre-Dame-de-Pitié, érigée en 1665. La paroisse possédait alors cinq chapelles : la chapelle Saint-Job (construite vers 1620 dans le cimetière) ; la chapelle Notre-Dame et Saint-Jacques de Fouesnel (la chapellenie avait été fondée par les seigneurs de Fouesnel ; la chapelle était de style ogival) ; la chapelle Notre-Dame et Saint-Eutrope de la Touche (elle existait déjà en 1630 ; cette chapelle bénéficia d'une fondation par Georges Busnel et Françoise Lambaré, seigneur et dame de la Touche le Modèle:Date, renouvelée par Jacques Busnel, seigneur de la Touche le Modèle:Date) ; la chapelle de Saudecourt, mentionnée en 1711 et 1723 ; la chapelle de la Proulais (en 1691, le fief de la Proulais, qui disposait du droit de basse justice, appartenait au recteur de la paroisse)<ref name="rGVCUQD" />.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Louvigné-de-Bais en 1778 : Modèle:Citation bloc
Le manoir de la Touche, probablement un ancien prieuré bénédictin, qui avait été pillé par les Ligueurs en 1589, resta propriété de la famille Busnel jusqu'à la Révolution française pendant laquelle son dernier représentant fut assassiné<ref>http://fr.topic-topos.com/manoir-de-la-famille-busnel-louvigne-de-bais</ref>.
Révolution française
Hyacinthe Porteu de la Morandière<ref>Hyacinthe Porteu de la Morandière, né le Modèle:Date à Saint-Jean-sur-Vilaine, décédé le Modèle:Date à Louvigné-de-Bais</ref>, procureur fiscal de la baronnie de Vitré, fut l’un des signataires du cahier de doléances rédigé dans la sacristie de Louvigné-de-Bais en 1789.
Charles-Anne Gobil de Villeray, recteur de Louvigné-de-Bais depuis 1757, prêta serment de fidélité à la Constitution civile du clergé en 1791, devenant donc prêtre assermenté, mais se rétracta en 1796. Il mourut en 1799, âgé de Modèle:Nobr<ref>René Kerliver, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, livre premier, Les Bretons, 6, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5835417z/f244.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=493564;4</ref>. Pierre Bouthemy, chapelain de Fouesnel (en Louvigné-de-Bais), recteur de La Valette en 1783, de Piré en 1787, fut prêtre insermenté en 1791, incarcéré à la prison Saint-Melaine de Rennes en 1792, s'exila à Jersey, puis fut nommé en 1803 recteur de Vergéal<ref>René Kerliver, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, livre premier, Les Bretons, 6, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816057v/f95.image.r=louvign%C3%A9-de-bais?rk=107296;4</ref>.
La population de la commune était, paraît-ilModèle:Passage évasif, favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795<ref>Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, Modèle:P..</ref>. À la suite de la prise de pouvoir de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], ce serment a disparu en 1802 et sur les ordres du Consulat, fut remplacé par un serment de fidélité à la Constitution.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Jean-Baptiste Dubourdieu, nommé recteur de Louvigné-de-Bais en 1804, avait auparavant émigré en Espagne en 1792. Il fut nommé chapelain des Ursulines de Vitré en 1819 et mourut en 1849<ref>René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, livre premier, Les Bretons, 12-13, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816149n/f85.image.r=louvign%C3%A9-de-bais?rk=128756;0</ref>.
Un soldat originaire de Louvigné-de-Bais, Guy Raymond Baron, est décédé des suites de ses blessures sur le champ de bataille de Blida le Modèle:Date dans le cadre de la conquête de l'Algérie par la France.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Louvigné-de-Bais en 1843 : Modèle:Citation bloc Alexandre Pettier<ref>Alexandre Pettier, né le Modèle:Date à Domagné, décédé le Modèle:Date à Louvigné-de-Bais</ref> fut médecin dans la commune pendant le troisième quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; son fils, dénommé aussi Alexandre Pettier<ref>Alexandre Pettier, né le Modèle:Date à Louvigné-de-Bais, sergent au Modèle:2e régiment de tirailleurs tonkinois, décédé le Modèle:Date à Saïgon</ref>, fut lui aussi médecin, mais décéda jeune à Saïgon, victime du paludisme. En 1902, la commune recherche un médecin<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k639837k/f4.image.r=Domagn%C3%A9?rk=8412058;4</ref>.
Isidore Bourgine<ref>Isidore François Joseph Bourgine, né le Modèle:Date à Louvigné-de-Bais</ref> engagé volontaire en 1855, lieutenant en 1870, prisonnier de guerre en Allemagne, capitaine en 1879, fut décoré de la Légion d'honneur en 1881<ref>René Lerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, livre premier, Les Bretons, 6, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816057v/f29.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=107296;4</ref>.
La chapelle du couvent des Filles de la Sagesse fut bénite le Modèle:Date par le recteur M. Mons<ref name="rGVCUQD" />.
En 1882, un rapport du conseil général d'Ille-et-Vilaine indique que la commune de Louvigné-de-Bais a présenté 30 cas de diphtérie et que 14 décès ont été enregistrés<ref>Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine, 1882, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5578892m/f531.image.r=Balaz%C3%A9?rk=987129;2</ref>.
J. Gilliéron décrivit le patois (le gallo) parlé à Louvigné-de-Bais en 1887<ref>J. Gilliéron, Patois de Louvigné-de-Bais (près Vitré), Revue des patois gallo-romans, tome 1, 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k929839/f179.image.r=louvign%C3%A9-de-bais</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
En 1902, Louvigné-de-Bais recherchait un médecin-pharmacien grâce à une petite annonce parue dans le journal L'Ouest-Éclair, avançant notamment comme arguments l'absence de médecin dans les communes limitrophes, la ligne de tramway allant de Rennes à La Guerche, alors en construction (il fut mis en service en Modèle:Date-<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 16 juin 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640371w/f3.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=4828350;0</ref>) et le fait que la commune était un "pays riche"<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 24 décembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6398319/f4.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=1351938;0</ref>. Le détour de trajet de la ligne de tramway afin de la faire passer par Louvigné-de-Bais, au prix d'un allongement de parcours par rapport au trajet direct Rennes-La Guerche, suscita une polémique, mais fut obtenu<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 25 août 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k639347c/f2.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=5515048;4</ref>. La ligne ferma en 1947.
Ernest Perrel, fils d'un ancien maire de Louvigné-de-Bais, cultivateur à la Croix-Méance, fut tué par un voyageur inconnu à qui il refusait l'hospitalité le Modèle:Date<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6410552/f2.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=6373422;0</ref>.
Le dimanche Modèle:Date furent inaugurés l'école publique et la mairie de Louvigné-de-Bais<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 24 septembre 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643027b/f3.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=10751126;0</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Louvigné-de-Bais porte les noms de 52 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; si la plupart sont décédés sur le sol français (par exemple Gabriel Venisse<ref>Gabriel Venisse, né le Modèle:Date au bourg de Louvigné-de-Bais, prêtre, sergent au [[41e régiment d'infanterie|Modèle:41e d'infanterie]], décédé le Modèle:Date à Vassogne (Aisne)</ref> et son frère Joseph Venisse<ref>Joseph Venisse, né le Modèle:Date au bourg de Louvigné-de-Bais, ouvrier menuisier, soldat au Modèle:41e régiment d'infanterie, décédé le Modèle:Date à Sains-Richaumont (Aisne)</ref>, Ernest Douin<ref>Ernest Douin, né le Modèle:Date à Vauzé en Louvigné-de-Bais, cultivateur, soldat au 47e régiment d'infanterie, décédé le Modèle:Date à Habarcq (Pas-de-Calais)</ref> et son frère Théophile Douin<ref>Théophile Douin, né le Modèle:Date à Gaudinais en Louvigné-de-Bais, cultivateur à Vauzé, soldat au 3e régiment de zouaves, décédé le Modèle:Date à Fleury-devant-Douaumont (Meuse)</ref>, Marie Joseph Batais<ref>Marie Joseph Batais, né le Modèle:Date à l'Étang en Louvigné-de-Bais, étudiant ecclésiastique, soldat au 71e bataillon de tirailleurs sénégalais, décédé le Modèle:Date à Beaumont (Meuse)</ref> et son frère Pierre Batais<ref>Pierre Batais, né le Modèle:Date à l'Étang en Louvigné-de-Bais, cultivateur, soldat au [[8e régiment de zouaves|Modèle:8e de zouaves]], décédé le Modèle:Date des suites de ses blessures de guerre à l'hôpital militaire de Rennes</ref>, Jean-Marie Neveu<ref>Jean-Marie Neveu, soldat au Modèle:2e d'aviation, atteint par une bombe d'avion et mort le Modèle:Date à l'hôpital militaire du camp de Mailly, voir journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 26 décembre 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647135b/f3.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=321890;0</ref>, etc.), quelques-uns (par exemple Augustin Baganier, François Davenel, Edmond Mazéas) sont décédés en Belgique dès l'année 1914 ; Henri Halleux est décédé en Macédoine dans le cadre de l'expédition de Salonique en 1917. Isidore Taupin<ref>Isidore Taupin, né le Modèle:Date à Louvigné-de-Bais, soldat au [[47e régiment d'infanterie|Modèle:47e d'infanterie]], tué à l'ennemi le Modèle:Date à Mareuil-le-Port (Marne)</ref> a été décoré de la croix de guerre<ref name="Q">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=34473</ref>.
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Monument aux morts
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Église Saint-Patern : plaque commémorative des morts de la Première Guerre mondiale
L'Entre-deux-guerres
En 1923, l'école publique de filles était fréquentée par trois élèves alors que l'école privée catholique de filles en avait 62 d'inscrites<ref>"École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille", décembre 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784974j/f7.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=21459;2</ref>. Le patronage catholique "Jeanne d'Arc" fut très actif pendant l'Entre-deux-guerres, faisant pratiquer notamment à ses membres théâtre et gymnastique et disposant d'une fanfare<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 15 janvier 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660773c/f9.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=4098732;4 et Modèle:N° du 6 avril 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661218x/f10.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=5214618;0</ref>. Une amicale laïque existait également.
Le dimanche Modèle:Date, vers 7 heures du soir, alors que la fête locale se déroulait, une fusée partie d'un établissement forain installé sur la place de l'église dans le but d'atteindre une lanterne vénitienne perchée en haut d'un mât à une dizaine de mètres de hauteur atteignit le pailler de la ferme voisine du Bourg-Joly qui s'enflamma aussitôt, le feu gagnant quelques dépendances ; la maison d'habitation fut préservée grâce à l'action des pompiers locaux et de ceux de Domagné ; cet incendie mit fin brutalement à la fête<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 18 septembre 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657579q/f5.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=42918;4</ref>. Une fête locale était alors organisée chaque année au mois de septembre<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 11 septembre 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6568419/f6.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=1137344;4 et Modèle:N° du 6 septembre 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660642n/f9.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=171674;4</ref> (des photos de celle organisée en 1931 ont été publiées dans le journal L'Ouest-Éclair<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 22 septembre 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658678x/f7.image.r=louvign%C3%A8-de-bais?rk=15450720;0</ref>), celle de 1937 étant particulièrement réussie si l'on en croit le même journal<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 13 septembre 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661013d/f9.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=236052;4</ref>.
En 1929, une vive polémique éclate entre un journaliste du journal L'Ouest-Éclair, Paul Loury, qui a critiqué vivement dans un article de son journal le maire de Louvigné-de-Bais, François Poirier, et ce dernier qui obtint un droit de réponse dans ledit journal<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 14 juillet 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6578788/f8.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=4699594;0 et Modèle:N° du 28 juillet 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657892p/f7.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=278971;2</ref>.
La nouvelle auto-pompe des pompiers de Louvigné-de-Bais fut inaugurée le dimanche Modèle:Date <ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 2 novembre 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658354s/f7.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=12832682;2</ref> ; surnommée "Maryvonne", elle devint vite célèbre dans la région<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 11 octobre 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659428v/f10.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=9206054;0</ref>.
Des accidents survenaient périodiquement dans la carrière de Louvigné-de-Bais, qui était déjà en exploitation, par exemple en 1932<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 8 juillet 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658968h/f9.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=4055814;0</ref>.
En 1933, le chemin de grande communication Modèle:N° est bitumé dans la traversée de Louvigné-de-Bais, ainsi que la route nationale 777 entre Louvigné-de-Bais et Piré-sur-Seiche<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 20 juillet 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6593453/f9.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=1523612;4</ref>.
Les religieuses de l'ordre des Filles de la Sagesse, qui tenaient un hospice à Louvigné-de-Bais depuis environ 200 ans, quittèrent la commune en 1933<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 12 mars 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659215r/f9.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=13283328;2</ref>.
Une nouvelle école privée catholique de garçons, l'école Saint-Paterne, fut inaugurée le Modèle:Date en présence de [[René-Pierre Mignen|Modèle:Mgr Mignen]], archevêque de Rennes<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 24 septembre 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659776r/f7.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=8218924;4</ref>.
Francis Porteu de la Morandière<ref>Francis Porteu de la Morandière, né en 1871 à Talensac</ref> (fils d'Armand Porteu de la Morandière, qui fut député et préfet, et frère d'André Porteu de la Morandière, qui fut lui aussi député), capitaine et décoré de la Légion d'honneur et de la croix de guerre, décéda à Louvigné-de-Bais le Modèle:Date<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 2 mai 1928, consultable en ligne et Modèle:N° du 6 février 1933, consultable en ligne.</ref>. Le domaine de la Morandière, contenant "château, dépendances importantes, trois fermes y attenant, diverses pièces de terre, carrière en exploitation, moulin, étang", fut mis en vente en 1934<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 23 septembre 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659775c/f16.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=3519330;4</ref>. Il est acheté par la famille Amyot d'Inville en 1936.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Louvigné-de-Bais porte les noms de 5 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux les trois frères Gérald<ref>Gérald Amyot d'Inville, né le Modèle:Date à Beauvais (Oise), prêtre, résistant lieutenant FFI, déporté au camp de concentration de Buchenwald, mort à Dora le Modèle:Date.</ref>, Hubert<ref>Hubert Amyot d'Inville, né le Modèle:Date à Beauvais (Oise), capitaine de frégate dans la [[1re division française libre|Modèle:1re française libre]], tué à l'ennemi le Modèle:Date à Montefiascone (Italie), décoré de la Légion d'honneur, de la Croix de la Libération, de la médaille militaire et de la croix de guerre</ref> et Jacques Amyot d'Inville<ref>Jacques Amyot d'Inville, né le Modèle:Date à Beauvais (Oise), capitaine au [[3e régiment étranger d'infanterie|Modèle:3e étranger d'infanterie]], tué à l'ennemi le Modèle:Date à Hemchir Dombda (Tunisie), décoré de la Légion d'honneur et de la croix de guerre, voir http://www.semlh35.fr/Illustres/Illustre_N31a.htm</ref> ainsi que A. Lebreton, décédé en 1941 en Allemagne et V. Roussigné, décédé en 1940<ref name="Q" />.
Le lycée de garçons de Rennes fut évacué à Louvigné-de-Bais pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Catherine Laurent, Jean-Yves Veillard, Xavier Ferrieu, Rennes, 1940-1944 : la guerre, l'occupation, la libération, éditions Ouest-France, 1994</ref>, dans le couvent des Filles de la Sagesse.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Le groupe Pigeon
Le groupe Pigeon, entreprise de travaux publics, est fortement implanté sur la commune, il possède plusieurs entreprises sur la commune ; la carrière des Vallons, la Française des plastiques, Pigeon matériaux, Pigeon terrassement, transport Thierry Pigeon, Ouest Formation CBTP, représentant plus de 500 emplois.
Carrière des Vallons
La carrière des Vallons a été créée en 1948 et a une autorisation de production de 2,5 millions de tonnes par an, ce qui en fait une des plus importantes de Bretagne. Elle s'étend sur Modèle:Unité, dont une partie sur la commune voisine de Bais.
Lieux et monuments
La commune compte deux monuments historiques :
- La chapelle Saint-Job, construite en 1624 et restaurée en 1874. Elle a été inscrite par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'église Saint-Patern, édifiée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et dotée d’un clocher au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : elle a été inscrite par arrêté du Modèle:Date-. Cinq de ses vitraux, des Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles, avaient été précédemment classés le Modèle:Date- ; l'un d'entre eux, le vitrail de la Transfiguration, achevé en 1544 ou 1545, s'inspire très directement de gravures de l'artiste italien Antonio Fantuzzi, datant de 1543 seulement<ref>Yann Lagadec, "Pouvoir et politique en Haute-Bretagne. L'exemple de Louvigné-de-Bais", thèse, Université de Rennes 2, 2003.</ref>. Trois autres vitraux, réalisés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les verriers rennais Leconte et Colin, ont été également classés depuis, par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'église, terminée en grande partie au milieu du Modèle:S mini- siècle, est située sur le site d'un sanctuaire roman dont il reste une chapelle. Sur sa façade sud se trouve un cadran solaire daté de 1770.
Autres monuments et sites<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- La chapelle Saint-Trottin en plein champ au lieu-dit la Grée, Saint qui fait marcher (trotter),
- Château de la Morandière, ancienne propriété de la famille Amyot d'Inville,
- Manoir de Fouesnel,
- Manoir de Saud-Cour situé à l'emplacement du château féodal de Saudrecourt,
- Manoir de la Touche,
- Étang de Daniel, un des étangs méso-eutrophes d'Ille-et-Vilaine<ref>Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, Modèle:P..</ref>.
Activité et manifestations
Le Stade louvignéen fait évoluer une équipe de football en ligue de Bretagne et deux autres en divisions de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la ville
- La famille Amyot d'Inville, s'installa au château de la Morandière en 1936. Trois de leurs fils ont péri pendant la Seconde Guerre mondiale. Les deux premiers, Jacques, officier du [[3e régiment étranger d'infanterie|Modèle:3e étranger d'infanterie]], Hubert, membre des Forces navales françaises libres, sont tués respectivement en Tunisie en 1943 et pendant la campagne d'Italie en 1944. Le plus jeune, Gérald, prêtre, était responsable d'une organisation de la Résistance à Senlis. Arrêté, il est déporté à Dora, où il meurt d'épuisement en Modèle:Date-. Un aviso de la marine française, a été baptisé en leur honneur ainsi que pour leur frère, Guy qui combattit aussi durant cette guerre dans le [[7e régiment de cuirassiers|Modèle:7e de cuirassiers]].
- La principale rue de Louvigné-de-Bais porte leur nom et les trois frères sont inscrits sur le monument aux morts.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- Seigneurie de Fouesnel (Louvigné de Bais) et du Plessix-Raffray (Domagné), {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} > Modèle:Souligner, Archives I&V, fonds Modèle:Unité, (1,20 ml).
- Nathalie Raison, Louvigné-de-Bais, la vie d'une paroisse rurale au {{#switch: XVII
| e | er | = {{#switch: XVII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} à travers les comptes de fabrique, mémoire d'histoire, Rennes, 1994, (Archives d'I&V - Modèle:Unité 633).
- Yann Lagadec, Pouvoir et politique en Haute-Bretagne rurale. L'exemple de Louvigné-de-Bais ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}s), thèse, Rennes, 2003, (Archives d'I&V - Modèle:Unité 846).
- Henri Busson, L'église et la paroisse de Louvigné-de-Bais : 1536-1563, Annales de Bretagne, Modèle:N°, 3, 1925-1926, Modèle:P..