Bais (Ille-et-Vilaine)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Bais Modèle:API-fr est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref> (les Baiséens).

Géographie

Bais se situe à l’est de l’Ille-et-Vilaine, à une quinzaine de kilomètres au sud de Vitré.

La commune est traversée du nord au sud par la D 95 (Louvigné-de-Bais-La Guerche-de-Bretagne) et la Quincampoix.

Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 35014.png
Carte de la commune de Bais.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Bais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,4 %), terres arables (40,9 %), prairies (7,2 %), zones urbanisées (2,6 %), mines, décharges et chantiers (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia Beisci en 1157, Baes en 1164, Bais en 1212, Bedeseum en 1213, Baiscum en 1516<ref name="EHDB">Modèle:Lien web.</ref>.

Bais vient semble-t-il d’un dérivé du mot Abbaye<ref name="EHDB" />, du gaulois bedo- (fosse) ou betu- (bouleau), et suffixe ligure –iscum.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Une statuette sculptée dans un microgranite de provenance locale, représentant dans un style primitif trois personnages ithyphalliques, datant probablement de la fin du deuxième âge du fer ou du début de l'époque gallo-romaine, a été découverte dans une mare au début de la décennie 1970<ref>Jean-Claude Meuret, L'antique statuette tricéphale et ithyphallique de Bais (Ille-et-Vilaine), "Revue archéologique de l'Ouest", 1970, consultable https://www.persee.fr/doc/rao_0767-709x_1990_num_7_1_951</ref>.

La villa gallo-romaine du Bourg Saint-Père atteste d’une présence dès l’Antiquité. Ce site présente la particularité de posséder trois édifices religieux (deux fana et un laraire)<ref>Un grand domaine gallo-romain sur le site de l’INRAP.</ref>.

Moyen Âge

La légende raconte qu'un saint anachorète, nommé Marse, naquit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la paroisse, au village du même nom, où il mourut.Il aurait été un disciple et compagnon de saint Melaine, la tradition le donne pour évêque de Nantes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les hagiographes ne confirment pas cette tradition, mais plusieurs documents anciens attestent que de temps immémorial les reliques de saint Marse étaient vénérées à Bais. En 1427 la crainte d'une invasion anglaise fit transporter le corps du saint dans l'une des tours du château de Vitré, où ses reliques restèrent jusqu'en 1750 avant d'être transférées dans l'Église Notre-Dame de Vitré et enfin de revenir à Bais en 1843. G. Corbe atteste qu'en 1847 (et probablement aussi bien plus tard) deux processions annuelles étaient organisées à Bais, l'une en mémoire du départ des reliques du saint patron de la paroisse, l'autre pour fêter leur retour<ref>G. Corbe, "Guide historique et statistique du département d'Ille-et-Vilaine", Imprimerie Landais et Oberthur, 1847, https://books.google.fr/books?id=BUJiAAAAcAAJ&pg=PA319&lpg=PA319&dq=architr%C3%A9giron&source=bl&ots=iUR7_iAUoJ&sig=ACfU3U3NjTu-BiE-VN8W9bQKs8ovjMYWpA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiW4s3o-8fsAhWt8uAKHWVlBr8Q6AEwAHoECAEQAQ#v=snippet&q=Bais&f=false</ref>. Un cimetière datant des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, situé à proximité de la chapelle Saint-Pierre<ref>Philippe Guigon et Jean-Claude Meuret, La chapelle Saint-Pierre, revue "Archéologie médiévale", 1988, consultable https://www.persee.fr/doc/arcme_0153-9337_1988_num_18_1_1221_t1_0375_0000_2</ref>, a été fouillé : il se composait de 23 sarcophages en calcaire, 70 coffres en schiste ardoisier et 18 sépultures en pleine terre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des perles en verre, des boucles et des fibules ont été découverts<ref>Yves Ménez et Stéphane Hinguant, "Fouilles et découvertes en Bretagne", éditions Ouest-France, 2010 Modèle:ISBN.</ref>.

La famille d'Espinay, de Champeaux, mais qui possédait également le château de Saudecourt en Louvigné-de-Bais, avait dans la paroisse de Bais plusieurs métairies, une closerie et disposait dans l'église de prééminence, banc, et armoiries<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La paroisse de Bais dépendait autrefois de la châtellenie du Désert, qui appartint aux barons de Châteaubriant, puis à ceux de Vitré à partir de 1542, et disposait du droit de haute justice<ref>http://www.infobretagne.com/bais.htm.</ref> Le chef-lieu de la châtellenie du Désert se trouvait au manoir de la Rivière du Désert, en Visseiche, et s’étendait sur le territoire des paroisses d'Availles, Bais, Brielles, Chancé, Domalain, Gennes, Moulins, Moutiers, Le Pertre, Saint-Germain-du-Pinel, Vergéal et Visseiche<ref>http://www.infobretagne.com/visseiche.htm</ref>.

Époque moderne

Marie de Rieux (plus connue sous le nom de Guyonne de Rieux ou de Guyonne de Laval), née en 1524, décédée le Modèle:Date, , épouse de Guy XVIII de Laval, dame de Bais, était ralliée à la Réforme protestante<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1584, 251 personnes meurent de la peste à Bais<ref>Dominique Belœil et autres auteurs, "Journal de la Bretagne", éditions Larousse, 2011, Modèle:ISBN.</ref>.

En 1766 une émeute se produisit à Bais en raison du manque de grains. Le Parlement de Bretagne poursuivit les émeutiers.

Révolution française

Des gardes nationales de Bais furent très actifs en 1791 et 1792, associés à d'autres venus d'autres communes, faisant fouillant par exemple le Modèle:Date le presbytère d'Étrelles, puis ils visitèrent le château du Plessis en Argentré, y commettant de gros dégâts. Le Modèle:Date le presbytère d'Étrelles est à nouveau visité et cette fois entièrement saccagé par eux ; le Modèle:Date, ils firent irruption à Vergeal et Cornillé pour les débarrasser de leurs prêtres réfractaires ; le Modèle:Date ils firent irruption à Argentré pour piller les maisons des habitants réputés aristocrates<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La "Légion de Vitré", commandée par Henri du Boishamon, membre du groupe chouan Chevaliers catholiques, fut très active dans la région. Le combat de Bais opposa Chouans et Républicains pendant la Chouannerie, en février 1796. Modèle:Article détaillé

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

« Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Domalain, la commune la plus réactionnaire d'Ille-et-Vilaine, a pour voisine Bais, l'une des plus libérales »<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

En 1866, quelques cas de choléra sont observés à Bais, ainsi que dans des communes voisines, particulièrement dans la commune d'Étrelles où, du 18 août au 3 novembre, 60 personnes, dont 40 femmes, ont été atteintes. 3 personnes ont succombé à cette épidémie<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564631q/f192.image.r=Cornill%C3%A9?rk=987129;2</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Selon le journal La Croix, en 1891, 6 élèves sont inscrits à l'école laïcisée contre 130 à l'école "libre", congréganiste<ref>Journal La Croix du 26 avril 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k212678g/f1.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>.

La ligne de tramway allant de Rennes à La Guerche et passant par Bais fut mise en service en juin 1904<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 16 juin 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640371w/f3.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=4828350;0</ref>. La ligne ferma en 1947.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Bais porte les noms de 113 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, 18 ont reçu à la fois la Médaille militaire et la Croix de guerre et 7 la Croix de guerre ; 13 sont morts en Belgique, deux dans les Balkans (un en Grèce, Paul Hervagault, un en Serbie, Jean Gallier) dans le cadre de l'Expédition de Salonique et un (Jean Jenuit) alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; les autres sont décédés sur le sol français<ref name="IPLWUE">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Monument aux morts Bais.jpg
Le monument aux morts.

L'Entre-deux-guerres

Fichier:Bais La place de l'église vers 1920.jpg
Bais : la place de l'église vers 1920

Dans la nuit du 6 au Modèle:Date, un ouragan fit des dégâts importants à Bais, abattant notamment de nombreux pommiers<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 10 janvier 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658058c/f6.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=1609450;0</ref>.

La "Société coopérative agricole de Bais et des environs" fut dissoute le Modèle:Date<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:1er novembre 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660698n/f6.image.r=Louvign%C3%A9-de-bais?rk=2489282;4</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Bais porte les noms de sept personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles l'abbé Jules Pouchard, officier de la Légion d'Honneur, Croix de guerre, résistant arrêté par la Gestapo le Modèle:Date et mort d’épuisement à cause des mauvais traitements qu'il subit le Modèle:Date à Saint-Mandé<ref name="IPLWUE" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat originaire de Bais (Roger Bédier) est mort en captivité le Modèle:Date pendant la Guerre d'Indochine<ref name="IPLWUE" />.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Modèle:…

Transports

La commune est desservie par la ligne de bus no 7 de Vitré Communauté. Modèle:Article connexe

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La commune compte un monument historique :

Modèle:Article détaillé

Autre monument :

  • Chapelle Notre-Dame d'Alliance, bénie par Claude-Louis de Lesquen le 18 mai 1828<ref>Patrick Delon, Monseigneur de Lesquen (1770-1855) au Bignon-Guy, dans Le Pays de Dinan, 1998, Modèle:P..</ref>.
  • Chapelle Saint-Marse, au village de Marsé.

Activité culturelle et manifestations

Modèle:…

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail