Cornillé

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Cornillé est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>.

Géographie

Cornillé est situé dans la partie orientale du Bassin de Rennes est relativement plate, comprise pour l'essentiel entre 80 et Modèle:Unité d'altitude (Modèle:Unité pour l'altitude maximale près de la Hardonnière), s'abaissant toutefois à une cinquantaine de mètres dans la partie aval de la vallée du ruisseau de la Bichetière et la vallée de la Vilaine. La commune est limitée au nord par le ruisseau de la Bichetière, affluent de rive gauche de la Vilaine et même un peu par la Vilaine elle-même ; sa limite orientale suit le tracé du ruisseau de l'Étang des Vaux, petit affluent de rive gauche du ruisseau de la Bichetière ; sa limite sud suit l'ancien chemin des Saulniers, correspondant à cet endroit au tracé du CD 104. La commune possède un bois assez étendu (le Bois de Cornillé), situé au sud du bourg, et un étang, celui du château de la Bichetière.

Son paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec habitat dispersé en de nombreux écarts (hameaux et fermes isolées), mais fortement remanié par le remembrement.

Située au sud-ouest de Vitré et à l'est de Rennes, la commune est traversée par la voie rapide route nationale 157 qui relie Rennes à l'autoroute A 81 en direction Laval, Le Mans et Paris à partir du péage de La Gravelle. Elle est desservie par l'échangeur de Vitre-Ouest, situé au carrefour entre la RN 157 et la D 777, ancienne RN 777, en empruntant ensuite à partir du carrefour des Quatre-Chemins le CD 33. La LGV Bretagne-Pays de la Loire passe au sud de la commune, mais sur le territoire des communes voisines de Louvigné-de-Bais et de Domagné.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 35087.png

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Cornillé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,8 %), zones agricoles hétérogènes (24,8 %), prairies (15,8 %), forêts (4,2 %), zones urbanisées (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Cornillé est nommé, dans un titre de 1160, Cornildeium<ref name="books.google.fr">A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=KZIPAAAAQAAJ&pg=PA471&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&source=gbs_selected_pages&cad=2#v=snippet&q=Cornill%C3%A9&f=false</ref> et en 1516 Cornelleyum. Le nom proviendrait, mais cela reste très incertain, de cornulier<ref name="fiche Infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>. Une ancienne tradition, rapportée par S. du Haillant, historiographe du roi de France Henri III, dit que la famille du Cornulier, dont le nom se trouve fréquemment écrit Cornillé, était issue de Grégoire de Cornillé, très grand et très habile chasseur de cerfs, et qu'en 1381, le duc de Bretagne Jean IV changea les armes de cette maison qui étaient d'argent à trois corneilles de sable, pour celles que porte actuellement cette famille<ref>O. de Bessas de La Mégie, "Légendaire de la noblesse de France", 1865, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5416052t/f193.image.r=Cornill%C3%A9</ref>.

Histoire

Moyen Âge

Le cartulaire de Saint-Melaine indique que du temps de Main, évêque de Rennes entre 1049 et 1076, Modèle:Citation étrangère [l'église de Cornillé et Saint-Aubin] appartenait aux moines de Saint-Melaine, ne faisait partie d'aucun doyenné et ne devait point de redevances au synode diocésain ; ce privilège fut confirmé vers 1160 par Étienne, un autre évêque de Rennes, en présence notamment de Thomas, prieur de Cornillé, d'Odon, prêtre de Saint-Aubin<ref>Il existait alors deux lieux de culte, l'un à Cornillé, l'autre à Saint-Aubin, mais formant une seule paroisse</ref>, et de Guillaume de Cornillé. Ceci prouve également l'existence à cette date d'un prieuré de Cornillé, mais qui ne dût pas subsister longtemps car il ne figure pas dans les listes des prieurés dépendant de l'abbaye Saint-Melaine<ref name="0X0WYO">Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f739.image.r=Cornill%C3%A9?rk=85837;2</ref>.

Saint-Aubin-des-Landes fut érigée en paroisse distincte de celle de Cornillé dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; cette création coïncida peut-être avec l'abandon par les moines de l'abbaye Saint-Melaine de leur prieuré de Cornillé<ref name="0X0WYO" />

Une branche de la famille de Cornillé, qui serait issue en juveigneurie de Grégoire de Cornillé, l'habile chasseur de cerfs précédemment évoqué, habitait le manoir de la Bichetière<ref>Modèle:Lien web.</ref> depuis au moins la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (mais Hamelin de Cornillé<ref>Hamelin de Cornillé serait probablement un puîné de la maison des Biards dans le comté de Mortain</ref> est cité en 1060, ainsi que ses deux fils majeurs, dans une charte signée cette année-là au château de Vitré<ref>"Généalogie de la maison de Cornulier, autrefois de Cornillé, en Bretagne", 1884, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55215387/f10.image.r=Domagn%C3%A9</ref>). Ses principaux membres connus furent :

Il existait à Cornillé une chapellenie de Châtenay [ou Chastenay], à présentation du sire de Fouesnel (en Louvigné-de-Bais).

Époque moderne

Vers 1500, Cornillé possédait plusieurs manoirs : la Bichetière (ou Bicheptière) et la Revelais [Recoulais] (appartenaient alors à Pierre de Cornillé), la Croix (possédé avant 1475 par la famille la Touchardière, en 1500 à Jean de Cornillé), la Ricoulays, la Guichardière (à Amaury de la Guichardière en 1513 ; ce manoir disposait alors d'une chapelle), la Clarté (ce fut une châtellenie qui appartint notamment à Jean Le Vayer en 1391, puis à François de Maure en 1513 et à Jean Busnel en 1621 ; aux États de Bretagne tenus à Vannes en 1451 et 1455, le sire de la Clarté siégeait parmi les bannerets du duché ; sa juridiction disposait du droit de haute justice et s'étendait alors sur neuf paroisses<ref name="fiche Infobretagne" />), la Herpinière (appartenait en 1513 au sieur de Lamé), la Gorgère (possédé par Christophe de Poix, seigneur de Fouesnel), la Brunelière, la Chevalerie (appartenait alors à Mathurin d'Auvergne), le moulin des Vaux (à Julien du Bouchet)<ref>Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", volume 1, 1773, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist01og et http://www.infobretagne.com/cornille.htm</ref>.

L'église paroissiale Saint-Melaine date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et possède deux chapelles : celle de la Clarté, construite par les seigneurs éponymes, et celle du Rosaire : selon une inscription qui s'y trouve, la chapelle du Rosaire a été construite entre 1646 et 1662 par Raoul Ringues (membre d'une famille de riches marchands de toiles possédant un hôtel particulier de style Renaissance à Vitré), puis son gendre René Mahé, seigneurs de la Fleuriais.

En 1589, des habitants de 53 paroisses de la baronnie de Vitré participèrent, au côté des troupes du duc de Mercœur, au siège de Vitré, alors une place-forte calviniste. Parmi eux, Pierre Gommelé, tailleur à Cornillé<ref>F. Jouon des Longrais, Information du Sénéchal de Rennes contre les Ligueurs, 1589, revue "Mémoires de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine", 1911, cité par "Revue d'histoire moderne et contemporaine", juillet 1976, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5446239g/f84.image.r=louvign%C3%A9-de-bais?rk=901292;0</ref>. En 1624, Jean Guy, seigneur de la Besnardais, et son épouse Jeanne Picquelier font construire une chapelle à la Besnardais et y établissent une fondation de trois messes par semaine. En 1649 Guillaume Artur, seigneur de la Motte, et son épouse Jeanne Guillaudeu, possèdent le manoir de la Bichetière. Nicolas Guillaudeu, frère de cette dernière, prêtre, fait alors construire la chapelle de la Bichetière. Par un acte daté du Modèle:Date, Guillaume Artur et son épouse fondèrent une messe pour tous les dimanches et fêtes et dotèrent cette chapellenie de 60 livres de rente. Michel Gendron, recteur de Cornillé entre le Modèle:Date et sa mort survenue le Modèle:Date (il fut inhumé dans le chœur de l'église paroissiale), fit construire dans le cimetière la chapelle Sainte-Anne<ref>Toutes ces chapelles citées ont disparu, sauf celle de la Bicheptière</ref>. Parmi les autres recteurs de Cornillé, Henri-Jean Andrieu (recteur entre le Modèle:Date et sa mort survenue le Modèle:Date) fut inhumé sous le chapitreau de l'église<ref name="bpt6k75000m">Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 4, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75000m/f484.image.r=Bicheti%C3%A8re?rk=429186;4</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs confréries existaient à Cornillé : la confrérie du Rosaire, la confrérie du Saint-Sacrement, la confrérie de Sainte-Anne. Les dîmes étaient alors partagées entre les Bénédictins de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes et ceux de Notre-Dame de Vitré, un prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Melaine<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 4, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75000m/f482.image.r=Bicheti%C3%A8re</ref>.

Un chemin des saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle) passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis, après avoir traversé Domagné, passe à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine ; son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales D 93, D 104, D 35, à nouveau D 104 et enfin D 33<ref>Paul Banéat, Étude sur les voies romaines du département d'Ille-et-Vilaine, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122073r/f98.image.r=Domagn%C3%A9</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Cornillé en 1773 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Le Modèle:Date, des gardes nationales de Bais et de La Guerche font irruption dans les communes de Vergéal et Cornillé pour les débarrasser de leurs prêtres réfractaires<ref>Roger Dupuis, "De la Révolution à la Chouannerie", Nouvelle bibliothèque scientifique, Flammarion, 1988 [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>. Guillaume Vallet, recteur de Cornillé depuis le Modèle:Date, prêtre réfractaire, émigra en Angleterre en 1791, rentra à Cornillé en 1796, décéda le Modèle:Date et fut inhumé sous le chapitreau de l'église<ref name="bpt6k75000m" />.

Dans la seconde quinzaine de novembre 1793, des rassemblements suspects sont signalés à Argentré, Balazé, Champeaux, Châtillon, Cornillé, Étrelles, Montautour, Le Pertre, Taillis et Vergéal<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, cité par Roger Dupuis, "De la Révolution à la Chouannerie", Nouvelle bibliothèque scientifique, Flammarion, 1988,[[[:Modèle:ISBN]]].</ref>.

Cornillé fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794<ref>Jean-Baptiste Kléber et Henri Baguenier-Desormeaux, "Kléber en Vendée (1793-1794) / documents publiés, pour la Société d'histoire contemporaine", 1907, consultable sur https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111939x/f461.image.r=Saint-Aubin-des-Landes</ref>. Une compagnie chouanne exista à Cornillé ; elle était membre de la "colonne de Saint-Didier et Pocé", qui elle-même dépendait de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères ; elle fut dirigée par Pierre Rossignol, puis par Louis de Chabert<ref>Il s'agit probablement de Louis Gabriel de Chabert, né le Modèle:Date à Sainte-Marie-Laumont, dont le frère Pierre-Louis Chabert fut emprisonné au château de Thorigny comme "parent d'un chef de chouans", voir http://www.normannia.info/pdf/jourdan1907.pdf, page 174</ref>. La "colonne de Saint-Didier et Pocé" était divisée en plusieurs compagnies : la compagnie de Cornillé (dont le capitaine était Gilles Méret, les lieutenants Nicolas Gicquel, Georges Freuraux, Pierre Ollivier et François Cosson), la compagnie de Saint-Didier, la compagnie de Torcé, la compagnie de Pocé. D'autres compagnies existaient à Saint-Jean-sur-Vilaine, à Domagné, etc<ref>Alain Racineux, "Histoire d'Acigné et ses environs", 1999, voir http://www.lemoulinet.net/index.php?option=com_content&view=article&id=81&Itemid=127</ref>.

Le 4 floréal an II (Modèle:Date), le général Kléber donne ordre aux troupes stationnées à Vitré, en « laissant les routes garnies [ = surveillées] », de se porter « sur Vergéal, en passant par Cornillé et Torcé »<ref>Jean-Baptiste Kléber, "Kléber en Vendée (1793-1794) / documents publiés, pour la Société d'histoire contemporaine", 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111939x/f453.image.r=Cornill%C3%A9?rk=2060096;0</ref>.

Un combat entre Chouans de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères et les troupes républicaines s'y déroula le Modèle:Date. Modèle:Article détaillé

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Cornillé en 1843 : Modèle:Citation bloc

En 1864, le Conseil général d'Ille-et-Vilaine indique dans une délibération que l'ancien chemin reliant Saint-Aubin-des-Landes à Cornillé est « complètement impraticable et peut occasionner de très grands malheurs. Il y a donc urgence [à achever le chemin d'intérêt commun Modèle:N°]. La commune [de Saint-Aubin-des-Landes] ayant sacrifié tout ce qu'elle possédait pour la construction de sa maison d'école »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1864, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57145302/f63.image.r=Cornill%C3%A9?rk=493564;4</ref>.

En 1866, quelques cas de choléra sont observés à Cornillé, ainsi que dans des communes voisines, particulièrement dans la commune d'Étrelles où, du 18 août au 3 novembre, 60 personnes, dont 40 femmes, ont été atteintes. 3 personnes ont succombé à cette épidémie<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564631q/f192.image.r=Cornill%C3%A9?rk=987129;2</ref>.

En 1872, on construit à Cornillé « pour Modèle:Unité une maison d'école pour 80 enfants, quoique que les pierres fussent à Modèle:Unité »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5658741n/f608.image.r=Cornill%C3%A9</ref>, déclare Waldeck Lemoyne de La Borderie<ref>Waldeck Le Moyne de La Borderie, né en 1823, décédé en septembre 1903, voir le compte-rendu de ses obsèques dans le journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 3 septembre 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640084f/f3.image.r=Cornill%C3%A9?rk=386268;0</ref>, alors propriétaire du château de la Bicheptière, qui fut maire de Vitré à partir de 1860 et conseiller général du canton de Vitré-Ouest à partir de 1861. De nouveaux locaux pour une école des filles furent construits en 1905<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", août 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5732447x/f805.image.r=Cornill%C3%A9</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Le Journal officiel de la République française du Modèle:Date indique qu'une pétition signée par 140 habitants de la commune de Cornillé et protestant contre la Loi de 1901 a été remise par Louis Félix Ollivier, député des Côtes-du-Nord, sur le bureau de la Chambre des députés<ref>"Journal officiel de la République française, n° du 11 mars 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64666905/f20.image.r=ch%C3%A2teaubourg?rk=85837;2</ref>.

En mars 1906, les paroissiens de Cornillé opposent une vive résistance à l'inventaire de l'église : « À Cornillé, 125 soldats et 18 gendarmes n'ont pu vaincre l'obstination des manifestants. Un de ceux-ci a eu le bras traversé par un coup de baïonnette » écrit le journal La Lanterne<ref>Journal La Lanterne du 19 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75050769/f2.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>. Le Modèle:Date, deux habitants de la commune, Jean-Marie Lemonnier et Jean Delalande, sont condamnés par le tribunal correctionnel de Vitré pour injures et voies de fait à l'encontre des gendarmes et du commissaire de police de Vitré lors de l'inventaire des biens d'église à Cornillé, le premier à 15 jours de prison sans sursis et Modèle:Unité d'amende, le second à 15 jours de prison sans sursis et Modèle:Unité d'amende<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 5 avril 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641029j/f3.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=2424904;4</ref>. Le maire, Pierre Dauvier, inculpé de violences légères et voies de fait vis-à-vis des agents de la force publique lors des mêmes opérations d'inventaire, est par contre acquitté<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 27 avril 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641051j/f2.image.r=Cornill%C3%A9?rk=3090144;0</ref>.

Un article du journal L'Ouest-Éclair du Modèle:Date évoque le sort pitoyable de Jules Jeuland, ancien maire de la commune : « (...) Il a 58 ans, il est usé, son bras droit est à peu près ankylosé. (...) Son père<ref>L'article indique que son grand-père fut aussi maire de Cornillé, ce qui est faux, Joseph Jeuland, maire entre 1852 et 1864 n'étant pas son grand-père</ref> fut maire de Cornillé, et les pauvres d'alors, qui habitaient la commune, peuvent tous se souvenir de lui, car il n'en oublia aucun. Il obéra sa fortune en suivant les impulsions de son bon cœur. Sa main droite ignora toujours ce que sa main gauche avait donné. Elles s'ouvraient largement l'une et l'autre et... le bien de ses ancêtres s'en allait. Le père mourut. Jules Jeuland fut maire à son tour. (...) Tant qu'il lui resta de l'argent à dépenser, il trouva des pauvres pour lui tendre la main et des amis d'un jour pour l'aider à consommer sa ruine. On criait "Vive Monsieur le Maire !". Quand M. le Maire n'eut plus rien , on n'en voulut plus pour administrer la commune ; on se détacha de lui bien vite, on le laissa dans l'isolement et l'indigence, on rougit même de l'avoir connu. (...) Le 23 avril dernier, jour du terme [de son loyer], Jeuland dut abandonner le modeste logement qu'il occupait. N'ayant plus rien, absolument rien, et personne ne voulant le recevoir, il transporta les quelques meubles qu'il n'avait pas encore vendu sous le préau de l'école des filles, et c'est là qu'il achève de mourir. On parle de ses largesses et de sa dissipation [de sa fortune] et l'on va répétant (...) "C'est de sa faute". Et l'on presse le pas vers l'église, et l'on change de conversation pour ne pas être mordu par un sentiment de remords »<ref>"Le dénûment d'un ancien maire du pays de Vitré", journal 'L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 23 mai 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6439999/f2.image.r=Cornill%C3%A9?rk=815454;4</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Cornillé-FR-35-monument aux morts-05.jpg
Le monument aux morts de Cornillé

Le monument aux morts de Cornillé porte les noms de 36 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux, trois (Henri Beaugendre, Emmanuel Faucheux, Joseph Jeuland) sont décédés en 1914-1915 en Belgique ; un (Jean Georges) est mort en captivité en Allemagne ; tous les autres sont décédés sur le sol français<ref name="memorialgenweb.org">Modèle:Lien web.</ref>.

Parmi eux, deux frères, Paul<ref>Paul Jeuland, né le Modèle:Date à Cornillé, mort le Modèle:Date à Agny (Pas-de-Calais)</ref> et Augustin Jeuland<ref>Augustin Jeuland, né le Modèle:Date à Cornillé, mort le Modèle:Date à Puisieux-et-Clanlieu (Aisne)</ref>, tous deux soldats au 2e régiment d'infanterie, reçurent en 1923 la croix de guerre avec étoile de bronze à titre posthume<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 28 juillet 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647349t/f5.image.r=Cornill%C3%A9?rk=858373;2</ref>, leur frère Henri est mort au combat en en 1916. Isidore Rubin<ref>Isidore Rubin, né le Modèle:Date à Cornillé, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Vienne-le-Château (Marne), voir http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/detail_fiche.php?ref=1147000&debut=0</ref>, soldat au 70e régiment d'infanterie, reçut la Médaille militaire à titre posthume en 1923<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 15 mars 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647214k/f4.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=2446364;0</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Selon un article datant de 1926, pendant plus de 20 ans l'école laïque de Cornillé, qui conservait un enseignant titulaire, n'aurait eu aucun élève (jusqu'en 1914, il y avait même deux écoles laïques, l'une pour les garçons, l'autre pour les filles, toutes les deux sans élèves)<ref>Union des associations catholiques des chefs de famille, Écoles laïques sans élèves, "École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille", juillet 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784375w/f124.image.r=Marpir%C3%A9?rk=21459;2</ref>.

Pierre Gacoin fut directeur de l'école libre [privée] de Cornillé et secrétaire de mairie à Cornillé pendant 36 ans. Il décéda le Modèle:Date. « La population de Cornillé gardera précieusement le souvenir de cet instituteur qui a élevé avec tant de zèle plusieurs générations » écrit le journal L'Ouest-Éclair<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 4 mars 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660090r/f8.image.r=Cornill%C3%A9?rk=171674;4</ref>.

Une société de gymnastique, l' Espérance de Cornillé a existé dans la décennie 1930<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 6 mai 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661612w/f11.image.r=Cornill%C3%A9?rk=10557992;0</ref>. C'est toujours le nom de l'actuelle association sportive de Cornillé.

Le Modèle:Date, un violent incendie se déclara dans les dépendances de la ferme de la Herpinière appartenant au général Tabouis mais exploitée depuis plusieurs siècles par des membres de la famille Desrues. Les pompiers de Cornillé, aidés de ceux de Louvigné-de-Bais, équipés de leur auto-pompe "Maryvonne", parvinrent à préserver la maison d'habitation; l'incendie aurait été provoqué par l'imprudence d'un jeune pâtour âgé de 9 ans, employé dans la ferme depuis un an déjà pour garder les animaux<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 11 octobre 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659428v/f10.image.r=Louvign%C3%A9-de-Bais?rk=9206054;0</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Cornillé porte les noms de trois soldats de Cornillé morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorialgenweb.org"/> : Julien Bailleul<ref>Julien Bailleul, né le Modèle:Date à Pocé-les-Bois, décédé le Modèle:Date à Amiens (Somme)</ref>, Henri Duchemin<ref>Henri Duchemin, né le Modèle:Date à Saint-Aubin-des-Landes, décédé des suites de ses blessures le Modèle:Date à Baden (Allemagne)</ref> et Joseph Geslin<ref>Joseph Geslin, né le Modèle:Date à Saint-Aubin-des-Landes, tué le Modèle:Date et inhumé dans la nécropole nationale de Floing (Ardennes)</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

La CUMA L'Espérance, dont le siège se trouve à Cornillé, a été fondée en 1969<ref>http://fr.kompass.com/c/cuma-l-esperance/fr4204294/</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Cornillé fait partie depuis 2002 de Vitré Communauté, communauté d'agglomération du Pays de Vitré. Le bourg est parvenu à conserver quelques commerces, dont une supérette, un café, un salon de coiffure.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Fichier:Cornillé-FR-35-mairie-12.jpg
La mairie de Cornillé

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Elu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin


Incinérateur

Cornillé accueille une usine d'incinération, qui brûle les déchets du groupe SVA - Jean Rozé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cornillé avait aussi été pressenti pour recevoir un incinérateur de farines animales au début de l'année 2003 contre l'avis de la population locale qui avait été consulté par une consultation citoyenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Enseignement

L'école privée Sainte-Anne<ref>Modèle:Lien web.</ref> est une école primaire qui fonctionne en regroupement pédagogique avec l'école Saint-Joseph de Saint-Aubin-des-Landes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Commentaire : Après avoir lentement augmenté<ref>Le résultat du recensement de 1821 semble erroné : le chiffre de 844 (et non de 444) semble beaucoup plus probable</ref> pendant le premier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (la commune gagne 61 habitants en 38 ans entre 1793 et 1830), puis stagné au milieu du même siècle, la population communale baisse régulièrement entre 1851 et 1975, année du minimum démographique, perdant 346 habitants en 124 ans (soit une perte de 40 % d sa population) en raison de l'exode rural. Depuis 1975, l'augmentation de la population se fait à un rythme sans cesse croissant ( + 8 habitants entre 1975 et 1982, + 40 habitants entre 1982 et 1990, + 91 habitants entre 1990 et 1999, + 164 habitants entre 1999 et 2009, + 115 habitants en seulement 4 ans entre 2009 et 2013), la commune profitant du dynamisme économique du Pays de Vitré et de sa relative proximité avec la métropole rennaise.

Entre 2007 et 2015 inclus, Cornillé a enregistré 159 naissances domiciliées contre seulement 29 décès domiciliés. En conséquence, la population de Cornillé est jeune (33,2 % de 0 à 19 ans contre seulement 9,4 % de 65 ans et plus en 2013), la commune gagnant désormais des habitants à la fois grâce à un solde naturel positif (variant entre + 1,2 % et 1,9 % l'an entre 1990 et 2013) et à un solde migratoire lui aussi positif (variant entre + 0,4 % et + 1,0 % l'an entre 1990 et 1993) alors qu'il était encore négatif jusqu'en 1982. Plus des trois-quarts des logements sont postérieurs à 1971 en raison de la prolifération de nouveaux lotissements, la commune ayant de plus en plus des caractéristiques périurbaines, même si la plupart des nouveaux habitants actifs sont des migrants pendulaires allant travailler dans les villes proches. Ces logements sont en 2013 à 97 % des maisons individuelles et à 93 % des résidences principales, la commune ne comptant que 10 résidences secondaires, car ce n'est pas une commune touristique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Modèle:…

Transports

La commune est desservie par la ligne de bus no 1 de Vitré Communauté. Modèle:Article connexe

Lieux et monuments

On ne trouve aucun monument historique inscrit ou classé à Cornillé.

La base Mérimée dispose cependant de sept fiches à l'inventaire général du patrimoine culturel :

  • Le château de la Bichetière (ou Bicheptière), petit château à redents, pans coupés et tours d'angle, fut construit en 1857 pour Waldeck Le Moyne de La Borderie, frère de l'historien Arthur de La Borderie, par l'architecte Jacques Mellet, à la place de l'ancien château<ref>http://fr.topic-topos.com/chateau-de-la-bicheptiere-cornille</ref>. La façade d'entrée présente un fin décor style Renaissance, sur le thème des travaux des champs et de la chasse. Au-dessus d'un cartouche avec les initiales W. B. du commanditaire, une biche au repos en demi-relief. La façade nord donne sur trois corps de bâtiments séparés disposés en arc de cercle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'ancien manoir se trouve à proximité, ainsi que la chapelle.
Fichier:Cornillé - croix abbé Gicquel.jpg
La croix monolithe du cimetière et l'inscription à la mémoire de l'abbé Gicquel.

Activités et manifestations

  • L'Espérance de Cornillé est l'association sportive de la commune qui possède plusieurs sections (football, volley-ball, gymnastique, danse country, etc.).

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Archives

Notes

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Cartes

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Références

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Liens externes

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