Saint-Aubin-des-Landes

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Aubin-des-Landes est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref> (les Saint-Aubinois).

Géographie

Site, situation et transports

Fichier:Map commune FR insee code 35252.png
Carte de la commune de Saint-Aubin-des-Landes

Saint-Aubin-des-Landes est situé à l’est du bassin de Rennes, entre Châteaubourg et Vitré, au sud de la Vilaine et nettement au nord de la voie express route nationale 157 (l'ancienne RN 157, elle-même ancienne route royale de Paris à Rennes et ancienne Route nationale 12 jusqu'à son déclassement en 1952), désormais simple RD 857 d'Ille-et-Vilaine, passe par contre un peu au nord du territoire communal. La commune est traversée dans sa partie nord par la voie ferrée allant de Paris à Rennes et Brest et possède une halte ferroviaire, la gare des Lacs, non prévue initialement lors de la construction de la ligne ferroviaire, mais demandée en 1874<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", octobre 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5568437r/f598.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=665239;2</ref>, construite après l'accident ferroviaire de 1878 pour remercier Modèle:Mme Hue Beaulieu d'avoir accueilli chez elle de nombreux blessés, et où s'arrêtèrent notamment pendant longtemps les pèlerins fréquentant la chapelle de Notre-Dame-de-la-Peinière (située en Saint-Didier). Un vœu du Conseil général d'Ille-et-Vilaine demanda que la gare soit dénommée "Les Lacs-Saint-Aubin-des-Landes" fut refusé par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest en 1907 « en raison du peu d'importance du commerce de Saint-Aubin-des-Landes »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", août 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5861470x/f270.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=386268;0</ref>.

Le finage communal se trouve sur la rive gauche (rive sud) de la Vilaine, qui forme sa limite nord avec les communes de Saint-Jean-sur-Vilaine, Marpiré et Pocé-les-Bois ; sa limite nord-est est formée par le ruisseau de la Valière, autre affluent de rive gauche de la Vilaine, qui forme aussi limite avec Pocé-les-Bois ; sa limite ouest est formée par le ruisseau de la Bichetière, affluent de la Vilaine, qui sépare Saint-Aubin-des-Landes de la commune voisine de Cornillé. La Vilaine forme un obstacle aux communications nord-sud, seuls deux ponts l'enjambent à hauteur de la commune, celui de Brétigneul sur le CD 116 à l'ouest de la commune en direction de Marpiré et celui de la Courbe sur le CD 34 à l'est de la commune en direction de Pocé-les-Bois et Vitré.

Modèle:Communes limitrophes

Fichier:HaltedesLacs.jpg
La halte ferroviaire des Lacs ; à l'arrière-plan, l'usine de transformation des débris d'ardoise

Le bourg, excentré dans la partie sud du territoire communal, est au nord de la confluence des ruisseaux de Ginette et de la Bichetière. Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en hameaux et fermes isolées.

Relief

La majeure partie du territoire communal est formé par un bas plateau situé entre Modèle:Unité et Modèle:Unité d'altitude, les seuls escarpements de modeste ampleur étant formés par le versant sud de la vallée de la Vilaine et les vallons des ruisseaux affluents précités. La Vilaine coule à une cinquantaine de mètres d'altitude.

Géologie

Le gisement ardoisier (des schistes datant du briovérien supérieur<ref>L'industrie des carrières en Bretagne, " Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 2006, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96870331/f61.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=21459;2</ref>) des Lacs (dénommé initialement "Les Las") est exploité depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Ollivier Croizé ; en 1854, on y installa une machine à vapeur de la force de 12 chevaux pour faciliter l'extraction des ardoises<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1854, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5714584m/f428.image.r=Saint-Aubin-des-Landes</ref> ; en 1859, la carrière employait 136 ouvriers et sa propriétaire d'alors, Modèle:Mme Hue Beaulieu<ref>Le Modèle:Date, Rosalie Victorine Hue Beaulieu s'est mariée à Saint-Aubin-des-Landes avec Louis Eugène Pierre Despréaux</ref>, reçut une médaille de reconnaissance des mains de l'empereur Napoléon III ; en 1862 « l'ardoisière du Las (...), appartenant au sieur Beaulieu, occupe vingt-cinq ouvriers »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55620630/f104.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=879832;4</ref>. En 1866, l'exploitation de la carrière fut temporairement abandonnée en raison de « deux éboulements considérables survenus »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564631q/f87.image.r=Saint-Aubin-des-Landes</ref> et la carrière se remplit d'eau<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Rouverte en 1960 par la famille Hériau (les ardoises extraites ont été utilisées entre autres pour la couverture de nombreux monuments historiques), la carrière a à nouveau fermé en 1999, mais une activité de broyage des pertes d'ardoises (nombreuses, 95 % des ardoises extraites devaient être mises au rebut pendant la période d'exploitation) en schiste, pour fabriquer notamment des parpaings, perdure, employant 35 salariés<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/vitre-35500/la-carriere-des-lacs-expliquee-par-ivan-heriau-788740</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Aubin-des-Landes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49 %), prairies (39,1 %), mines, décharges et chantiers (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), zones urbanisées (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes capella Sancti Albini en 1158<ref>Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine.</ref>, Modèle:Langue en 1516Modèle:Refnec.

La commune doit son nom à saint Aubin, qui fut évêque d'Angers au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Modèle:Style <ref>Jean-Yves Le Moing - Noms de lieux de Bretagne - Page 150.</ref>Modèle:Référence non conforme.

Histoire

Moyen Âge

Dans des chartes datant de 1158, 1170 et 1185 qui confirment l'abbaye Saint-Melaine de Rennes en la possession de Saint-Aubin, celle-ci est dénommé capella Sancti Albini et disposait donc d'une simple chapelle ; il faut donc en conclure qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Aubin-des-Landes n'était pas encore une paroisse, mais dépendait de celle de Cornillé<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f738.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=42918;4</ref>.

Saint-Aubin-des-Landes fut érigée en paroisse distincte de celle de Cornillé dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; cette création coïncida peut-être avec l'abandon par les moines de l'abbaye Saint-Melaine de leur prieuré de Cornillé<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f739.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=42918;4</ref>.

Une chapelle frairienne existait dans le village de Brétigneul, lequel doit son nom à l'existence d'un prieuré de Brétigneul, dont l'existence est attestée en 1411 dans la paroisse voisine de Saint-Didier. Une chapelle Saint-Julien existait à Brétigneul ; elle fut détruite dans la décennie 1850 lors de la construction de la ligne de chemin de fer. Une autre chapelle, elle aussi détruite, existait au manoir des Fresnais<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f800.image.r=saint-jean-sur-vilaine</ref>.

Époque moderne

En 1516 est citée l'Modèle:Langue. Le registre des comptes de la fabrique de la paroisse de Saint-Aubin est conservé depuis 1533. Une école de garçons fut créée en 1537 à Saint-Aubin par son recteur Guillaume de Beaucé<ref>Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", 1880, volume 5, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f742.image.r=Saint-Aubin-des-Landes</ref>.

Selon un aveu en date du Modèle:Date de la baronnie de Vitré, le seigneur de la Charonnière dispose du droit de sergentise<ref>Les sergents féodés étaient des nobles chargés par leur suzerain de percevoir certains impôts</ref> en la paroisse de Saint-Aubin-des-Landes<ref name="bpt6k207795g/f86">M. Etasse, Documents inédits concernant la baronnie de Vitré, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f86.image.r=Saint-Aubin-des-Landes</ref>.

La commune possédait alors plusieurs manoirs : la Blanchardière (qui appartenait par exemple en 1513 à Auffray Le Vayer, prieur de la collégiale de Notre-Dame de Vitré), la Poupardière (propriété des seigneurs de la Charonnière au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), de Boisramé, de la Bonnelaye, de la Grande et de la Petite Fresnais, de la Motte-au-Vayer, de Brétigneul, de la Maçonnière<ref>http://www.infobretagne.com/saint-aubin-des-landes.htm</ref>.

Le Modèle:Date, Georges de Cadelac, écuyer, seigneur de La Motte, résidant en sa maison noble de Bonnelaye (désormais écrit Bonnelais), paroisse de Saint-Aubin-des-Landes, épousa Claude de l'Épronnière (ou Esperonnière), fille d'Arthur de L'Esperonnière, seigneur du dit-lieu (situé en Princé)<ref>Théodore Courteaux, "Histoire généalogique de la maison de L'Esperonnière, de ses alliances et des seigneuries qu'elle a possédées", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5530580s/f118.image.r=Saint-Aubin-des-Landes</ref>.

Des actes de la baronnie de Vitré datant de 1635 et 1636 concernent l'afféagement des landes de la Vesquerie, un tiers de ces landes l'étant au profit du seigneur de la Charonnière « à charge de cinq deniers monnoye de rente annuelle par chacun journal (...) »<ref name="bpt6k207795g/f86" />.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le recteur de Saint-Aubin-des-Landes était grand décimateur de sa paroisse, et devait payer, grâce à l'argent de la dîme qu'il percevait de ses paroissiens, chaque année 160 boisseaux de seigle et 96 boisseaux d'avoine au prieur de Notre-Dame de Vitré (qui dépendait de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes). En 1790, cette rente en grains est remplacée par une somme de 440 livres ; il devait alors aussi payer 350 livres son vicaire, 10 livres au seigneur d'Espinay (en Champeaux), 63 livres pour les décimes, etc.<ref name="3120 - rennes.catholique.fr">Modèle:Lien web.</ref>. Le seigneur du Bois-Bide (en Pocé-les-Bois), qui possédait aussi la Charonnière (en Saint-Aubin-des-Landes), disposait du droit de prééminence dans l'église paroissiale<ref name="bpt6k75001z/f741">Amédée Guillotin de Corson, "Pouillé historique de l'archevêché de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f741.image.r=Saint-Aubin-des-Landes</ref>.

La Moinerie, qui selon Jacques-Xavier Carré de Busserole, serait un lieu-dit de Saint-Aubin-des-Landes (mais l'auteur s'est probablement trompé, un lieu-dit "La Moinerie" existant par contre à Saint-Aubin-des-Bois) appartenait aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'abbaye de Fontaine-les-Blanches, proche de Tours<ref>Jacques-Xavier Carré de Busserolle, "Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine", tome III, 1878, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k210042r/f94.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=21459;2</ref>.

En 1740, Françoise Onffroy, veuve de Charles Piquet de Montreuil, seigneur du Bois-Bide et de Saint-Aubin-des-Landes, ayant en cette dernière qualité droit de soule le jour de Noël, après vêpres, en cette paroisse, renonça à ce privilège, voulant éviter les inconvénients du jeu de soule « tels que ivrogneries, coups, inimitiés et vengeances »<ref>Un pré voisin du bourg est encore appelé le pré de la soule</ref>, qu'elle remplaça par « deux cierges de cire blanche d'une honneste grandeur » qui brûleraient pendant le saint office et que lui offriraient les derniers mariés de la paroisse<ref name="bpt6k75001z/f741" />.

En 1759 a lieu la bénédiction de la grosse cloche de l'église paroissiale : Modèle:Citation bloc

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi la paroisse de Saint-Aubin-des-Landes vers 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Saint-Aubin-des-Landes fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794<ref>Jean-Baptiste Kléber et Henri Baguenier-Desormeaux, "Kléber en Vendée (1793-1794) / documents publiés, pour la Société d'histoire contemporaine", 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111939x/f461.image.r=Saint-Aubin-des-Landes</ref>. Pierre Geslin<ref>Pierre André Geslin, né le Modèle:Date à La Mazure en Saint-Aubin-des-Landes</ref>, laboureur à La Mazure en Saint-Aubin-des-Landes, membre de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères, fut blessé le Modèle:Date lors du combat du Pont de Cantache qui opposa des Chouans et des Bleus (membres de l'armée révolutionnaire française)<ref>Bibliographie des ouvrages et des écrits publiés sur les guerres de la Vendée et sur la Chouannerie, "Société d'émulation des Côtes-d'Armor ", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5802817k/f100.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=21459;2</ref>. Modèle:Article détaillé Un épisode de ce combat concerne Saint-Aubin-des-Landes : Modèle:Citation bloc

Six chouans furent fusillés en 1795 sur la lande de Saint-Aubin au chemin de la Housselais<ref name="3120 - rennes.catholique.fr" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En Modèle:Date-, un détachement de soldats envahit la cour du presbytère de Saint-Aubin-des-Landes à la recherche d'un déserteur susceptible d'y être caché et malmena quelque peu le curé, suspecté d'être hostile au nouveau régime de la Monarchie de Juillet<ref>"Revue judiciaire, civile, criminelle, administrative et commerciale. Journal des audiences de la Cour de cassation, des cours royales, des tribunaux civils et de commerce et du Conseil d'État", n° du 5 mai 1831, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1233674/f61.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=21459;2 et "Des visites domiciliaires", 1831, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5525498d/f27.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=536483;2</ref>.

En Modèle:Date-, lors de l'insurrection légitimiste de 1832, une révolte chouanne, soutenant les légitimistes, considérant [[Henri d'Artois|Henri Modèle:V]] comme roi légitime, contre la Monarchie de Juillet (le roi Louis-Philippe étant considéré comme un usurpateur), nécessita la présence de détachements de troupes du [[46e régiment d'infanterie|Modèle:46e ligne]] et de la Garde nationale à Châteaubourg, Saint-Jean-sur-Vilaine, Saint-Aubin-des-Landes, Pocé-les-Bois, etc. ; le Modèle:Date, un combat oppose les chouans commandés par Alexandre Courson de la Villevalio et Jean-François Le Nepvou de Carfort d'une part, et les forces de l'ordre commandées par le général de Castres sur la lande de Touchenault, près de la ferme de la Gaudinière en Vergéal<ref>Journal des débats politiques et littéraires, n° du 5 juin 1832, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4377044/f2.image.r=Ch%C3%A2teaubourg?rk=729617;2 et J. Crétineau-Joly, "Histoire de la Vendée militaire", tome 4, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=vNNgAAAAcAAJ&pg=PA497&lpg=PA497&dq=lande+de+Touchenaux&source=bl&ots=zUkChGKJBB&sig=4Nzz4UtimpFDeeQiWyYt9uTGXiY&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiKk4jwrePPAhVG1RoKHfa2DWcQ6AEIJTAA#v=onepage&q=lande%20de%20Touchenaux&f=false</ref>.

En 1845, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Aubin-des-Landes : Modèle:Citation bloc Le Modèle:Date, le train express allant de Paris-Montparnasse à Saint-Malo dérailla au Modèle:Nobr au lieu-dit les Lacs entre Vitré et Châteaubourg<ref>Journal Le Figaro, Modèle:N° du 15 juillet 1878, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k276792r/f2.image.r=Ch%C3%A2teaubourg?rk=1180263;2</ref>. L'accident fit cinq morts (le chauffeur et un conducteur du train, ainsi que trois voyageurs) et neuf blessés graves<ref>Journal La Lanterne, Modèle:N° du 15 juillet 1878, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7500382h/f2.image.r=Ch%C3%A2teaubourg?rk=1673828;0</ref>. L'enquête qui suivit montra que le train roulait beaucoup trop vite<ref>La Science française : revue populaire illustrée, Modèle:N° du 6 août 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k116378f/f8.image.r=Ch%C3%A2teaubourg?rk=21459;2</ref>.

La création de la halte ferroviaire des Lacs est demandée pour la troisième fois en 1875 par le conseil général d'Ille-et-Vilaine<ref>Rapports et délibérations du Conseil général d'Ille-et-Vilaine, 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55759016/f26.image.r=Ch%C3%A2teaubourg?rk=1115885;2</ref> ; ce vœu est encore renouvelé en 1879. Cette halte n'avait pas été prévue lors de la construction de la ligne ferroviaire allant de Paris-Montparnasse à Brest ; sa création permit notamment de desservir le sanctuaire de Notre-Dame de la Peinière (situé dans la commune de Saint-Didier, les pèlerins parcourant à pied le trajet restant (un peu moins de Modèle:Unité).

La carrière de schiste ardoisier, mise en exploitation aux Lacs au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, profita de la proximité de la halte ferroviaire pour acheminer les matériaux qui en étaient extraits.

En 1864, le Conseil général d'Ille-et-Vilaine indique dans une délibération que l'ancien chemin reliant Saint-Aubin-des-Landes à Cornillé est « complètement impraticable et peut occasionner de très grands malheurs. Il y a donc urgence [à achever le chemin d'intérêt commun Modèle:N°]. La commune n'a pas de mairie, il serait nécessaire qu'elle en fit construire une ; mais elle est sans ressource, ayant sacrifié tout ce qu'elle possédait pour la construction de sa maison d'école »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1864, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57145302/f63.image.r=Cornill%C3%A9?rk=493564;4</ref>.

En 1867, la construction du chemin d'intérêt commun Modèle:N° entre Les Lacs et le bourg de Saint-Aubin-des-Landes est demandée par le Conseil général d'Ille-et-Vilaine<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564631q/f320.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=686698;4</ref>. Sa construction, commença en 1874 ; les tronçons allant des Lacs à Marpiré et du bourg de Saint-Aubin-des-Landes à Étrelles furent aménagés et empierrés à leur tour les années suivantes<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", octobre 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5568437r/f230.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=665239;2</ref>.

En 1879 et 1881, une école congréganiste mixte existait à Saint-Aubin-des-Landes<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", août 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5569883p/f480.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=429186;4 et août 1881, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6125463f/f412.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=214593;2</ref>.

Le Modèle:Date, un cyclone [en fait un orage violent] ravagea Saint-Aubin-des-Landes, ainsi que les communes avoisinantes : « (...) Plus de 5 000 arbres ont été déracinés ou brisés. Les toitures de beaucoup de fermes ont été enlevées. Près des Lacs, la route de Rennes, sur une longueur de Modèle:Unité, était jonchée d'arbres ne laissant aucun passage aux voitures. (...) Jamais pareils désastres ne s'étaient vus dans la contrée »<ref>Journal L'Univers Modèle:N° du 22 août 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k707082v/f4.image.r=Saint-Jean-sur-Vilaine?rk=42918;4</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Par arrêté du Modèle:Date, l'école des filles de Saint-Aubin-des-Landes est laïcisée en vertu de la loi sur les congrégations<ref>Journal L'Univers Modèle:N° du 29 mars 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k710683d/f2.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=64378;0</ref>. Le Modèle:Date, le journal Ouest-Éclair écrit, peu avant le moment où les Sœurs durent partir car elles étaient menacées d'expulsion<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 21 février 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6398900/f1.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=3004306;4</ref> : Modèle:Citation bloc

En 1904, une épidémie de fièvre typhoïde sévit à Saint-Aubin-des-Landes et Étrelles<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 25 février 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640259x/f2.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=2060096;0</ref>.

Le Modèle:Date, deux habitants de la commune, Jean-Marie Texier et Jean Delalande, sont condamnés à 15 jours de prison et Modèle:Unité d'amende chacun par le tribunal correctionnel de Vitré pour injures et voies de fait lors de l'inventaire des biens d'église à Saint-Aubin-des-Landes<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 5 avril 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641029j/f3.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=2424904;4</ref>.

En 1908, le conseil municipal, qui avait précédemment refusé l'installation d'une cabine téléphonique au bourg, demande par contre l'installation de celle-ci à la halte ferroviaire des Lacs<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", août 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55693955/f613.image.r=Saint-Aubin-des-Landes</ref>.

Par décret en date du Modèle:Date est autorisée la création d'un bureau de bienfaisance dans la commune de Saint-Aubin-des-Landes dont la dotation est constituée des biens ayant appartenu à la fabrique de l'église<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 27 juillet 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63366777/f3.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=128756;0</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Saint-Aubin-des-Landes (35) Monument aux morts.jpg
Saint-Aubin-des-Landes : le monument aux morts

Le monument aux morts de Saint-Aubin-des-Landes porte les noms de 28 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux Edmond Balluas<ref>Edmond Balluas, né le Modèle:Date à Saint-Jean-sur-Vilaine, soldat au [[4e régiment de zouaves|Modèle:4e régiment de marche de zouaves]], tué le Modèle:Date dans la tranchée de Calonne aux Éparges (Meuse)</ref> décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et son frère Pierre Emmanuel<ref>Pierre Emmanuel Balluas, né le Modèle:Date à Saint-Jean-sur-Vilaine, soldat au [[4e régiment de zouaves|Modèle:4e régiment de marche de zouaves]], mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à l'hôpital d'évacuation Modèle:N° à Vadelaincourt (Meuse)</ref>, décoré lui aussi de la Croix de guerre. Deux autres soldats, également frères et portant aussi ce même nom de famille sont aussi morts pendant cette guerre : Louis Balluas<ref>Louis Balluas, né le Modèle:Date à Saint-Didier, cavalier au 5e régiment de chasseurs à cheval, mort le Modèle:Date à l'hôpital temporaire Modèle:N° de Dunkerque</ref> et Pierre Marie Balluas<ref>Pierre Marie Balluas, né le Modèle:Date à Saint-Didier, soldat au 72e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Servon-Melzicourt (Marne)</ref> ; parmi les autres soldats morts, Henri Schwend<ref>Henri Schwend, né le Modèle:Date à Rennes (son père Émile Schwend, décédé en 1928, voir journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 4 août 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657534f/f5.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=1974258;4, était propriétaire à la Gavouyère), mort des suites de ses blessures dans l'ambulance le Modèle:Date à Septmonts (Aisne)</ref> était capitaine au 45e régiment d'infanterie<ref name="MémorialGenWeb 23761">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=23761</ref>. Gilles Châtelais<ref>Gilles Châtelais, né le Modèle:Date à Saint-Aubin-des-Landes, soldat au 241e régiment d'infanterie</ref>, mortellement blessé le Modèle:Date à La Vallée-aux-Bleds (Aisne), fut décoré de la Médaille militaire à titre posthume en 1922<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 10 décembre 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6471195/f5.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=3240359;2 et http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/detail_fiche.php?ref=275317&debut=0</ref>, de même que Pierre Lemée<ref>Pierre Lemée (et non Jean-Marie comme indiqué à tort sur le monument aux morts de la commune), né le Modèle:Date à Saint-Aubin-des-Landes, soldat au 267e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date au Camp de César en Berry-au-Bac (Aisne)</ref> la même année<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 4 novembre 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647448r/f5.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=3755383;2 et http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/detail_fiche.php?ref=785277&debut=0</ref> et François Gaudin<ref>François Gaudin, né le Modèle:Date à Vergéal, soldat au 270e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Sillery (Marne)</ref> en 1923<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 16 mars 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647215z/f5.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=3497871;2 et http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/detail_fiche.php?ref=543428&debut=0</ref>.

Isidore Rubin<ref>Isidore Rubin, né le Modèle:Date à Cornillé, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Vienne-le-Château (Marne), voir http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/detail_fiche.php?ref=1147000&debut=0</ref>, non inscrit sur le monument aux morts de la commune (mais inscrit sur celui de Cornillé), mais dont la famille habitait Saint-Aubin-des-Landes, soldat au 70e régiment d'infanterie, reçut la Médaille militaire à titre posthume en 1923<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 15 mars 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647214k/f4.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=2446364;0</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Le pont de la Courbe, sur la Vilaine, entre Saint-Aubin-des-Landes et Pocé-les-Bois, est reconstruit en 1920<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", janvier 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6125470k/f935.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=42918;4</ref>. Une photographie du moulin de la Motte et du vieux pont est disponible sur le site des Archives départementales d'Ille-et-Vilaine<ref>http://archives-en-ligne.ille-et-vilaine.fr/thot_internet/FrmLotDocFrame.asp?idlot=261483&idfic=0111648&resX=1600&resY=900&init=1</ref>.

Des fêtes populaires étaient alors organisées chaque année dans la commune<ref>Voir par exemple les journaux Ouest-Éclair Modèle:N° du 27 août 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6429991/f4.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=515024;0 et Modèle:N° du 2 octobre 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6575934/f6.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=944210;4</ref>.

Selon un article publié en 1926, l'école laïque de Saint-Aubin-des-Landes n'aurait eu à cette date aucun élève, mais conservait un enseignant titulaire<ref>Union des associations catholiques des chefs de famille, Écoles laïques sans élèves, "École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille", juillet 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784375w/f124.image.r=Marpir%C3%A9?rk=21459;2</ref>.

En 1931, l'écroulement du pont de la Courbe sur le CD 34 entre Saint-Aubin-des-Landes et Pocé-les-Bois, permettant le franchissement de la Vilaine, rendit temporairement la circulation impossible jusqu'à sa reconstruction<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 9 janvier 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6584229/f6.image.r=Poc%C3%A9?rk=13004356;0</ref>.

Saint-Aubin-des-Landes connaissait alors un solde naturel largement positif : par exemple, pour l'année 1934, la commune enregistrait 12 naissances et 3 décès, ainsi que 5 mariages<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 22 janvier 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660049f/f9.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=3948517;2</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Aubin-des-Landes porte les noms de trois soldats morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : J. Chesnais ; Louis Esnault, minotier au moulin de Brétigneul<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 26 avril 1940, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661968t/f5.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=1072966;4</ref> ; P. Hery<ref name="MémorialGenWeb 23761" />

L'après Seconde Guerre mondiale

L'électrification des hameaux s'achève dans les deux décennies d'après-guerre et les routes sont alors bitumées. Le terrain de football est créé en 1969 à son actuel emplacement.

Le premier lotissement communal, celui du "Point du Jour", est créé en 1979. La salle communale est rénovée en 1980 ; une salle polyvalente est construite en 1989 et une halle des sports en 1994. L'assainissement collectif est mis en place dans le bourg entre 1995 et 1999.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La polémique à propos du déplacement du monument aux morts

En 2007, la municipalité d'Yves Gérard décide le déplacement du monument aux morts en raison d'un réaménagement du bourg, au grand mécontentement d'une partie de la population, notamment de la section locale des anciens combattants. Depuis cette date, deux célébrations ont lieu chaque Modèle:Date- et chaque Modèle:Date- : l'un, officielle, devant la mairie où a été déménagé le monument aux morts, l'autre, officieuse, devant un monument fictif à l'ancien emplacement, organisé par les anciens combattants<ref>Le Journal de Vitré, n° du 12 décembre 2013, consultable http://www.lejournaldevitre.fr/6144/saint-aubin-des-landes-quelle-place-pour-le-monuments-aux-morts/</ref>. Un référendum devait être organisé le Modèle:Date dans la commune pour faire cesser le désaccord, mais il fut finalement annulé<ref>Le Journal de Vitré, n° du 15 mars 2013, consultable Le Journal de Vitré, consultable http://www.lejournaldevitre.fr/breves/saint-aubin-des-landes-le-referendum-du-24-mars-annule_6295/</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Commentaire : La commune de Saint-Aubin-des-Landes connaît un premier pic démographique en 1861 avec 704 habitants, soit un gain modeste de 111 habitants en 68 ans entre 1793 et 1861. La population baisse ensuite pendant les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les premières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en raison de l'exode rural, le minimum démographique étant atteint en 1926 avec seulement 464 habitants, soit une perte de 260 habitants en 65 ans ; les décennies du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voient la population stagner avant de commencer à croître nettement à partir de 1975 : la commune gagne 402 habitants en 38 ans entre 1975 et 2013, le rythme de croissance le plus rapide ayant été l'intervalle intercensitaire 1975-1982 avec un rythme moyen annuel d'accroissement total de + 3 % l'an (avec à cette époque une forte immigration nette : + 1,7 % l'an) et entre 1990 et 1999 où il était de + 2,1 % l'an ; le dynamisme est moindre désormais ( + 0,3 % l'an entre 2008 et 2013) ; depuis 1982 la population croît surtout grâce à un solde naturel positif, variant de + 1,5 à 1,2 % l'an selon les intervalles intercensitaires, le solde migratoire étant même redevenu négatif depuis 1999 ( - 0,7 % l'an entre 1999 et 2008, - 1,0 % l'an entre 2008 et 2013). Entre 2007 et 2015 par exemple, la commune a enregistré 112 naissances et 22 décès. En conséquence, la population communale est plutôt jeune : en 2013 les 0 à 19 ans représentaient 29,3 % de la population totale, contre 12,3 % pour les 65 ans et plus. Cette croissance démographique depuis une quarantaine d'années s'explique par la situation de la commune qui profite du dynamisme économique du Pays de Vitré, de la proximité de la ville de Vitré (Saint-Aubin-des-Landes est désormais une commune périurbaine) et de sa position géographique en plein cœur de l'axe Vitré - Rennes, porte d'entrée principale en Bretagne depuis Paris, qui attire les investisseurs. La commune elle-même fournit peu d'emplois : en 2013, sur les 439 personnes ayant un emploi qui ont été recensées, 73 seulement étaient employées dans la commune, les 366 autres étant des migrants pendulaires<ref name="insee 35252">http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-35252</ref>.

En conséquence, le parc immobilier est récent (en 2013, 69,8 % des logements, dont 97,9 % sont des maisons individuelles, ont été construites entre 1971 et 2005) et formé quasi exclusivement de résidences principales (5 résidences secondaires seulement en 2013), la commune, qui ne possède ni hôtel ni camping, n'étant pas touristique. La commune n'est plus guère une commune agricole (20 emplois agricoles seulement subsistaient en 2014)<ref name="insee 35252" />.

Économie

Modèle:…

Transports

La commune est desservie par la ligne de bus n°1 de Vitré Communauté. Modèle:Article détaillé

Enseignement

  • L'école privée Sainte-Anne et Saint-Joseph accueille ; elle est issue du regroupement pédagogique intercommunal entre l'école Sainte-Anne de Cornillé et l'école Saint-Joseph de Saint-Aubin-des-Landes<ref>http://ecoledecornillestaubin.fr/</ref>, laquelle accueille pendant l'année scolaire 2016-2017 86 élèves <ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il n'existe pas d'école publique dans la commune

Lieux et monuments

La commune ne compte aucune monument historique mais sept fiches à l'inventaire général du patrimoine culturel :

Activité et manifestations

  • L'Étoile sportive Saint-Aubin-Cornillé<ref>http://saintaubindeslandes.footeo.com/</ref>, club de football, créé initialement par l'abbé Jouzel, décédé en 2012 et Joseph Davenel, décédé en 2010.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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