Argentré-du-Plessis
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Argentré-du-Plessis est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref> (les Argentréens). Modèle:Sommaire
Géographie
Situé sur les Marches de Bretagne à mi-chemin entre Rennes (pays gallo) et Laval.
Hydrographie
- le ruisseau du Hill, 12km400, est un affluent rive gauche de La Valière. Il posséde 4 affluents et un sous-affluent.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Argentré-du-Plessis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Argentré-du-Plessis, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,6 %), terres arables (27,3 %), prairies (15,4 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Le nouveau plan local d'urbanisme (PLU) a été approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'objectif est de limiter la consommation de terres agricoles. Le nouveau PLU intègre donc un objectif de non-artificialisation. La protection des espaces naturels est également un objectif important du PLU, c'est pourquoi différents éléments à ce sujet sont venus l'enrichir :
- le coefficient de végétalisation ;
- la protection des haies et des espaces boisés classés ;
- la protection des cours d'eau avec une bande inconstructible autour du ruisseau du Hill.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Argentreio en 1100<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et Argentreium au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
Issu du gaulois Argantius, dérivé de argant et du suffixe rate (forteresse)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1889, le nom de la commune d'Argentré a été modifié en Argentré-du-PlessisModèle:Refnec.
En breton, Argentré-du-Plessis s'écrit Modèle:Langue, en gallo, c'est ArjantraeModèle:Référence nécessaire.
Histoire
Héraldique
Moyen Âge
La commune d'Argentré-du-Plessis a vécu pendant cinq siècles à l'ombre du château de la famille du Plessis. La construction de ce château remonte au Moyen Âge pour sa partie la plus ancienne. Il a ensuite été modifié à plusieurs reprises au fil des siècles. Les Plessis ont réussi à conserver ce bien à la Révolution alors que les propriétaires avaient fui en Allemagne rejoindre les émigrés. Cette famille est restée propriétaire de la quasi-totalité du territoire communal jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Alain d'Argentré fut maire jusqu'en 1983.
Époque moderne
En 1574 un coup de main nocturne fut effectué par des paysans de Torcé, Argentré et Le Pertre menés par leurs seigneurs contre les protestants de Vitré. Ils participèrent aussi, avec d'autres paysans venus de 53 paroisses du pays vitréen, au siège de Vitré par les Ligueurs au printemps et à l'été 1589<ref>Michel Lagrée, La structure pérenne, événement et histoire en Bretagne orientale, XVIe-XXe siècles, "Revue d'histoire moderne et contemporaine", juillet 1976, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5446239g/f86.image.r=Pertre?rk=5600886;0</ref>.
L’existence de nombreux étangs sur le territoire d’Argentré-du-Plessis est attestée depuis plusieurs siècles. En effet, Yves Durand-Noël dans son ouvrage consacré à l’histoire de la commune cite une liste datant de l’année 1660, liste constituée en vue Modèle:Citation.
Un chemin des saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle, passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis, après avoir traversé Domagné, passe à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine ; son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales D 93, D 104, D 35, à nouveau D 104 et enfin D 33<ref>Paul Banéat, Étude sur les voies romaines du département d'Ille-et-Vilaine, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122073r/f98.image.r=Domagn%C3%A9</ref>.
Le règlement du Modèle:Date- évoque des toiles dénommées "peltres", tissées dans les régions du Pertre et d'Argentré<ref>"Mémoire concernant la fabrique et le commerce des différentes toiles comprises dans le règlement du 22 may 1736 des toiles rayées et des coutil qui se fabriquent en Bretagne", Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, C 3929</ref>. Les "peltres" ou "pertrées" étaient des toiles grossières servant essentiellement de toiles d'emballages, exportées notamment au Portugal<ref>Yann Lagadec et Delphine Pointeau, La proto-industrie textile dans les campagnes des environs de Vitré (XVI|e - XIX|e siècles), un modèle spécifique de production ?, MSHAB (Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne), 2006, pages 185-189.</ref>.
Selon Henri Sée, en 1774, le nombre des journaliers et domestiques à Argentré était de 627 sur une population totale qui s'élevait alors à Modèle:Nobr habitants<ref>Henri Sée, "Les classes rurales en Bretagne du XVIe siècle à la Révolution", 1906, page 307.</ref>.
Révolution française
Le Modèle:Date, les gardes nationales de Bais et de Vitré fouillèrent le presbytère d'Étrelles, puis visitèrent le château du Plessis, y commettant de gros dégâts<ref name="1U4A5Q">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date des gardes nationales de Bais, Louvigné-de-Bais, Moulins, Chancé, Domalain, Saint-Germain-du-Pinel, Brielles et Le Pertre font irruption à Argentré-du-Plessis où ils pillent les maisons des habitants réputés aristocrates<ref name="1U4A5Q" />. Dans la seconde quinzaine de novembre 1793, des rassemblements suspects sont signalés à Argentré, Balazé, Champeaux, Châtillon, Cornillé, Étrelles, Montautour, Le Pertre, Taillis et Vergeal. Dans un rapport daté du Modèle:Date, les autorités d'Ernée écrivent que des paysans d'Argentré, Le Pertre, Mondevert, Erbrée, La Chapelle-Erbrée, Bréal, Saint-M'Hervé, Montautour et Balazé avaient « porté leurs grain aux insurgés pendant leur séjour à Laval »<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, cité par Modèle:Ouvrage.</ref>.
Argentré-du-Plessis, alors dénommé Argentré-sous-Vitré, fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794<ref>Jean-Baptiste Kléber et Henri Baguenier-Desormeaux, "Kléber en Vendée (1793-1794) / documents publiés, pour la Société d'histoire contemporaine", 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111939x/f461.image.r=Saint-Aubin-des-Landes</ref>. La colonne ou canton d'Argentré, des chouans membres de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères, eut pour chef Toussaint du Breil de Pontbriand, secondé par Louis Hubert. Elle était divisée en plusieurs compagnies : compagnie d'Étrelles, compagnie d'Argentré-du-Plessis (capitaine : Jacques Blondiau, dit Laval, lieutenants : Louis Meneust et François Helbert, sous-lieutenant : Julien Helbert, dit La Soie), compagnie de Saint-M'Hervé, compagnie de La Chapelle-Erbrée, compagnie du Pertre, compagnie de Vitré. En 1795 eut lieu une bataille, opposant des Chouans de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères et des Républicains, qui se passa en grande partie dans les bois de la commune, elle prit le nom de bataille d'Argentré. Modèle:Article détaillé Un autre combat se produisit en 1799. Modèle:Article détaillé
La population de la commune fut toutefois en partie favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795<ref>Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, volume 21, tome 4, 1905, Modèle:P..</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Selon le journal La Croix, en 1891, 15 élèves sont inscrits à l'école laïcisée contre 140 à l'école "libre", congréganiste<ref>Journal La Croix du 26 avril 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k212678g/f1.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>.
Lors du recensement de 1901, on compte 53,4 % d'agriculteurs, 9,79 % de journaliers et en plus de nombreux domestiques parmi la population active de la commune d'Argentré-du-Plessis<ref>V. Aubin, "Étude démographique de l'arrondissement de Vitré, 1986, cité par Jean Ollivro,"Bretagne. 150 ans d'évolution démographique", Presses universitaires de Rennes, 2005, Modèle:ISBN.</ref>.
Par décret du Modèle:Date, les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église d'Argentré-du-Plessis, qui étaient placés sous séquestre, sont attribués à la commune<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 9 juin 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6254539w/f4.image.r=saint-jean-sur-vilaine?rk=107296;4</ref>.
La Première Guerre mondiale
Argentré-du-Plessis accueillit de nombreux réfugiés pendant la Première Guerre mondiale, venus notamment de Wallonie ; selon le curé « si la population avait accueilli ces infortunés avec d'autant plus de compassion qu'elle les croyait catholiques fervents », l'on déchanta rapidement ; « beaucoup de ces réfugiés belges de la partie minière de Charleroi n'étaient pas aussi chrétiens qu'on l'avait espéré »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le monument aux morts d'Argentré-du-Plessis porte les noms de 112 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name="memorialgenweb.org">https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=35006&pays=France&dpt=35&idsource=75188&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0</ref>.
L'Entre-deux-guerres
L'école privée de garçons était tenue par les Frères de Saint Jean-Baptiste de La Salle.
En 1939 encore, le curé d'Argentré-du-Plessis refusait de donner la communion aux membres des familles envoyant leurs enfants à l'école publique<ref name="pr">Pierre Rubin, Le Sillon. mémoires d'un paysan breton, Les oiseaux de papier, 2006 [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
En raison de l'arrivée de nombreux réfugiés, la commune décida de construire à la hâte tout un ensemble de logements pour les abriter. Situé à la périphérie du bourg, ce champ loti de bâtiments rudimentaires, de bois et de tôles, prit le nom de « baraques de réfugiés » et continuèrent d'être occupés plusieurs années après la guerre<ref name="pr" />.
L'école privée de garçons « dominant parfaitement l'agglomération, d'une construction relativement récente, de bonne dimension, disposant d'un étage surmonté de combles importants, convenait parfaitement à l'armée d'occupation pour y établir son quartier général, ce qu'elle ne manqua pas de faire rapidement. Les logements de fonction des maîtres furent réquisitionnés (...) De même, deux classes sur les quatre existantes (...) »<ref name="pr" />.
Le monument aux morts d'Argentré-du-Plessis porte les noms de 10 soldats morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorialgenweb.org"/>.
L'après Seconde Guerre mondiale
La domination nobiliaire persiste : « Le marquis était propriétaire des plus belles fermes de la commune, couvrant environ un millier d'hectares, de nombreuses maisons dans le bourg et d'un superbe château entouré d'un magnifique parc et de vastes prairies où se déroulait chaque année le comice agricole du canton. (...) Il faut encore ajouter le patronage construit par ses soins. (...) Mr. [Alain du Plessis d'Argentré] portait le nom de la commune (...). Au sein du conseil municipal, le maire avait plusieurs de ses fermiers. Lesquels, on peut le comprendre, étaient très mal à l'aise pour se mettre en opposition »<ref name="pr" />.
Le haras d'Argentré-du-Plessis était un dépôt d'étalons dépendant du centre d'Hennebont. Ses bâtiments spécialement adaptés étaient construits dans un site assez remarquable, abrité de la vue des curieux, parles vieux bâtiments d'un ancien moulin : le Moulin aux Moines. Ce moulin avait d'ailleurs donné son nom à l'étang qui bordait la cour du haras<ref name="pr" />.
Les dernières exploitations agricoles, les plus éloignées du bourg, à être raccordées au réseau électrique ne le furent qu'en 1956-1957<ref name="pr" />.
Un soldat originaire d'Argentré-du-Plessis est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et 3 pendant la Guerre d'Algérie.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
À la suite du décès d'Émile Blandeau, une élection municipale partielle est organisée le 2 juin 2013 et voit la victoire de la liste de Pierre Fadier, seule en lice. Ce dernier est premier édile durant neuf mois et ne se représente pas en mars 2014. Le maire élu en 2014, Daniel Bausson, démissionne en juillet 2015 et un nouveau scrutin partiel doit être convoqué, le conseil municipal étant incomplet. Le 11 octobre 2015, à l'issue du premier tour, Jean-Noël Bévière (LR) bat la liste de Christophe Dodard, maire par intérim et ancien premier adjoint, avec 50,68 % des voix contre 49,32 %<ref>Modèle:Article</ref>.
Officiellement désigné maire par le conseil municipal le 16 octobre 2015, Jean-Noël Bévière est reconduit dans ses fonctions le 4 juillet 2020<ref name="reelect2020"/>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Langues régionales
La commune est signataire de la charte Ya d’Ar Brezhoneg depuis 2012<ref>http://www.argentre-du-plessis.fr/IMG/pdf/BAT8_BulletinADP_Juillet.pdf</ref> et de la charte Du gallo, Dam yan, Dam vèr<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments
La commune d'Argentré-du-Plessis abrite trois châteaux privés : le château du Plessis, le Pinel, ancien manoir du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} siècle et le château de la Fauconnerie, des {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} siècles comprenant un manoir du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} siècle.
- Le château du Plessis, inscrit en 2000. Construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et totalement reconstruit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'habitation est en style Renaissance et la chapelle en style néo-gothique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'église Notre-Dame, construite de 1775 à 1779<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> en remplacement de la précédente, incendiée par la foudre en 1772. Tableaux, autel et retable de Nicolas Brenet (1777). À l'intérieur est conservée un tableau du peintre flamand Jacob Jordaens daté de vers 1635-1645 représentant La Trinité entourée de saints. Classé à titre d'objet monument historique depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Palissy</ref>, le tableau a été restauré dans un atelier spécialisé au cours de l'année 2022Modèle:Référence souhaitée.
- Le site archéologique du Bois du Pinel, inscrit en 1995<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Ensemble fortifié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sur un plateau boisé avec une motte de 30 mètres de diamètre et d'une basse-cour en fer à cheval de 110 m2 environ, protégés par un talus et deux fossés. Une seconde basse-cour au sud est protégée par un fossé. Deux enclos rectangulaires protégés par des fossés sont accolés à cet ensemble et semble plus tardifs. Un autre enclos se trouve à 110 mètres environ au sud de la motte<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La chapelle du Pinel et le puits voisin, monument du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle faisant partie de l'ancien manoir du Pinel Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, aujourd'hui transformé en ferme<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La chapelle Saint-Pierre est le plus ancien bâtiment de la commune. Actuellement désaffectée, elle est située rue Ambroise-Paré<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L’édifice est couvert de charpente à sablières sculptées et entraits à engoulants<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le chœur (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), plus étroit que la nef et s’achevant en abside semi-circulaire, est caractéristique de l’architecture romane. Il présente un appareillage en opus sicatum à sa base<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il possède encore deux de ses étroites fenêtres d’origine. Il a été modifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l’ouverture d’une baie de style gothique flamboyant au sud. La nef semble dater du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La façade ouest a été remaniée aux {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La chapelle Saint-Louis, Saint-Julien, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au lieu-dit de la Fauconnerie<ref>Base de données Glad</ref>.
- Le manoir de Lomelay (ou l'Homlet) est une construction à deux niveaux qui possède des fenêtres avec des grilles et une porte d'entrée en anse de panier datée de 1533<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Elle serait ainsi l'une des habitations les plus anciennes recensées dans le cantonModèle:Référence nécessaire. En façade arrière, le manoir possède une tour d'escalier à vis. Lomelay signifie « lieu où se trouvent de jeunes ormes »Modèle:Référence nécessaire.
-
La chapelle Saint-Pierre.
-
La chapelle Saint-Louis.
Patrimoine naturel
- Étang de la Verrerie, exemple d'étang oligo-mésotrophe en Ille-et-Vilaine<ref name="Louis Diard 2005, p. 64">Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, Modèle:P..</ref>.
- Étang du Moulin-Neuf, étang méso-dystrophe à Carex<ref name="Louis Diard 2005, p. 64"/>.
- Étang du Moulin aux Moines : cet étang a été creusé par les moines de l'abbaye de Clermont (Mayenne). Son existence est attestée dès l'année 1500 ; sa superficie est de Modèle:Unité<ref>Yves Durand-Noël, Argentré-du-Plessis</ref>.
-
L'étang du Moulin aux Moines.
-
Le Moulin-Neuf.
Activité et manifestations
Infrastructures
La commune d'Argentré-du-Plessis est traversée par les infrastructures suivantes :
- la route nationale 157 (route nationale 12 jusqu'en 1952, qui permet de relier Rennes à Paris, avec un échangeur sur la commune voisine d'Étrelles, qui a pu contribuer au développement démographique du bourg, ainsi qu'au développement économique, avec l'implantation d'une base logistique Intermarché<ref>Modèle:Article.</ref> ;
- la ligne THT de Modèle:Unité entre Vitré et Laval ;
- la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire, en chantier courant 2013, qui est le prolongement à l'ouest de la LGV Atlantique, permettant de rapprocher Rennes de Paris ;
- l'ancienne voie ferrée qui reliait Vitré à La Guerche-de-Bretagne est transformée en voie verte. Le parcours de Modèle:Unité, utilisé par randonneurs, cyclistes et chevaux, part de Vitré, traverse le bourg d'Argentré et se termine à Moutiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- la ligne de bus n°6 de Vitré Communauté ainsi que la ligne Vitré-La Guerche-de-Bretagne.
Langue bretonne
L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 3 septembre 2012.
Le label Ya d'ar brezhoneg de niveau 1 a été remis à la commune le 21 mars 2015.
Personnalités liées à la commune
- Famille du Plessis d'Argentré.
- Pierre-Olivier Malherbe, globe-trotter vitréen, serait mort en 1637 à Argentré-du-Plessis.
- Yves Durand dit Yves Noël, artiste lyrique, baryton de l'Opéra, né et enterré à Argentré-du-Plessis.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Voir aussi
Bibliographie
- Yves Durand-Noël, Au pays de Madame de Sévigné, Argentré-du-Plessis, Rennes, 234 p.
- Pierre Sockath, Argentré-du-Plessis, 1957-2007, Cinquante années de métamorphose, Etyk 2016, 251 p.
- Pierre Rubin : Le Sillon. mémoires d'un paysan breton, Les oiseaux de papier, 2006 [[[:Modèle:ISBN]]] (l'auteur décrit sa jeunesse et la vie à Argentré-du-Pessis [la commune n'est pas nommée précisément, mais désignée par la lettre "P"] dans les décennies d'après la Seconde Guerre mondiale) ; l'auteur fut aussi maire de Monterfil.
Archives :
- Seigneurie de la Motte de Gennes, cotes 49 J 32-33 > Modèle:Souligner, Archives I&V, fonds 49 J, (9 ml). Partie des archives du château d'Argentré du Plessis (documents très variés).
- Documents seigneuriaux... (2,50 ml) : Argentré-du-Plessis, Brielles, Gennes-sur-Seiche, etc. > Modèle:Souligner, Archives I&V, fonds 19 J.