Saint-Aubin-du-Pavail

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Saint-Aubin-du-Pavail est une ancienne commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, devenue le Modèle:Date- une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Châteaugiron, avec Ossé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref group="Note">Population municipale Modèle:Dernière population commune de France, légale en {{#expr:Modèle:Dernière population commune de France+3}}.</ref>.

Géographie

Saint-Aubin-du-Pavail est à une altitude de Modèle:Nobr. La commune est située dans le Pays de Rennes, à Modèle:Unité au sud-est de la capitale bretonne. Elle est bordée par plusieurs communes : Ossé au nord (à Modèle:Unité), Châteaugiron à l'ouest (à Modèle:Unité), Piré-sur-Seiche au sud (à Modèle:Unité), et Domagné à l'est (à Modèle:Unité). Elle appartient au canton de Châteaugiron.

Communes limitrophes

Hameaux et lieux-dits

  • L'Aubriais, La Cour Verte, Le Gacel, La Guinais, Piolaine, Tayée, Tèbry. La Hazais

Toponymie

Modèle:Section à sourcer

Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia Sancti Albani (en 1050), Sanctus Albinus de Pavello (en 1516)<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. Saint-Aubin-du-Pavail vient de saint Aubin, évêque d'Angers au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Amedée Guillotin de Corson, il est "formellement question de Saint-Aubin-du-Pavail" dans un acte daté de 1245<ref name=":1" />.

Le terme « Pavail » désigne éventuellement le pavé de la voie gallo-romaine qui traversait la commune<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":1" />. Son tracé prit plus tard le nom de "Chemin des Saulniers" (à cause des contrebandiers de sel) et constituait probablement la limite entre les (futures) communes de Chaumeré et Saint-Aubin-du-Pavail<ref>Modèle:Article</ref>.

En gallo, langue locale, la commune se nomme S-t-Aobin. L'Office public de la langue bretonne propose Sant-Albin-ar-Pavez en breton, bien que la localité se situe hors de la zone d'expansion maximum de la pratique traditionnelle du breton.

Histoire

Préhistoire

En 2011, un important trésor monétaire est mis au jour sur le territoire de la commune. Contenant plus de 1 000 statères gauloises, le dépôt est daté du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle et attribué au peuple des Riedones<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Moyen Âge

Lorsqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Brient, premier seigneur de Châteaubriant, fonde près de son château le prieuré de Béré en faveur des moines de Marmoutier, il donne entre autres choses à ces religieux deux métairies en Piré et la dîme de l'église de Saint-Aubin, située dans ce même Piré, « duas mediaterias apud villam quoe nuncupatur Piriacus, decimam quoque ecclesioe Sancti Albani quoe est in ipsa villa »<ref>Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 401.</ref>. Cette donation est confirmée en 1217 par Geoffroy, baron de Châteaubriant. Néanmoins, Saint-Aubin ne semble pas in parochia (dans la paroisse), mais in villa. Ce mot villa doit être pris dans le sens de « fief », et indique simplement la position de Saint-Aubin-du-Pavail dans le fief de Piré, appartenant au seigneur de Châteaubriant.

Quoi qu'il en soit, il est formellement question de la paroisse de Saint-Aubin-du-Pavail dans la charte suivante, datée du mois de Modèle:Nobr : à cette époque, Mathieu du Teil, sénéchal de Bonabes, seigneur de Rougé, constate que Geffroy Lainé renonce en faveur des moines de Béré au huitième de la dîme de la Gillerie, levée par ces religieux dans la paroisse de Saint-Aubin-du-Pavail. Geffroy ne fait cet abandon qu'à la condition, toutefois, qu'il jouisse de ce huitième de dîme tant qu'il vivra, et que les moines lui fournissent chaque année trois miches de pain, « tres panes qui miche vocantur », et une demi-bouteille de vin. Après sa mort, ces religieux jouiraient de toute la dîme et ne devraient plus ni pain, ni vin<ref>Archives départementales de la Loire-Inférieure, fonds de Béré.</ref>. L'abbaye de Marmoutier unit ce qu'elle possède en Saint-Aubin-du-Pavail à son prieuré de la Franceule en Amanlis), annexe du prieuré de Béré. Aussi est-il dit en 1681 que le prieur de Béré et de la Franceule perçoit seul en Saint-Aubin le trait de dîme dit « trait de Béré », mais ne lève que deux tiers des autres traits, nommés la Guinais, Mardeau et le Bourg ; le dernier tiers de ces dîmes appartient au recteur, qui lève, comme les moines, la onzième gerbe. En 1790, le recteur de Saint-Aubin déclare que son tiers de dîmes est estimé Modèle:Nobr, et qu'il jouit en outre du presbytère et de son pourpris, contenant sept journaux de terre labourable et trois journaux de prairies, valant Modèle:Nobr. C'est donc un revenu total de Modèle:Unité de rente, dont il faut vraisemblablement déduire les charges<ref>Archives nationales, Modèle:P. - Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 25.</ref>.

La seigneurie de Saint-Aubin-du-Pavail relevait de la baronnie de Châteaugiron. Elle passe par alliance à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle aux seigneurs du Boisorcan, qui l'unissent à leur châtellenie en 1583.

Époque moderne

Le chemin des Saulniers

Un chemin des Saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle), passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine. Son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales 93, 104, 35, à nouveau 104 et enfin 3<ref>Paul Banéat, Étude sur les voies romaines du département d'Ille-et-Vilaine, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122073r/f98.image.r=Domagn%C3%A9</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Saint-Aubin-du-Pavail en 1851

Lors du recensement de 1851 la commune a Modèle:Nobr répartis en fermes isolées et en une dizaine de hameaux dont deux (La Guinais et La Hazais) sont plus peuplés que le bourg, qui compte seulement une vingtaine d'habitants ; ceux-ci vivent pour l'essentiel en autarcie, chaque famille ou presque fabriquant par exemple son beurre et son cidre. L'été est consacré à l'agriculture et aux récoltes ; l'hiver on émonde les arbres, on fait des fagots et on ramasse les feuilles mortes dont on fait de la litière pour le bétail.

Les hommes travaillent surtout dans l'agriculture : c'est le cas de 127 d'entre eux (7 propriétaires, 44 fermiers, 2 métayers, 29 journaliers (dont 10 ont aussi une autre profession) et 45 domestiques). Les chiffres sont analogues pour les femmes, la seule différence étant la présence de 55 domestiques parmi elles.

Les Modèle:Nobr ne travaillant pas dans l'agriculture étaient tisserands ou travailleurs du textile pour 60 d'entre eux ; 9 étaient rentiers, 5 charrons, 6 mendiants, 1 prêtre et 1 transporteur ; les chiffres sont voisins pour les femmes : 63 travaillant dans le textile, 3 seulement étant rentières. La commune comptait par ailleurs Modèle:Nobr <ref>Jean Ollivro, "Bretagne. Modèle:Nobr d'évolution démographique", 2005, Presses Universitaires de Rennes, Modèle:Isbn</ref>

Politique et administration

Administration municipale

Élections municipales 2014

Jean-Pierre Petermann est élu au premier tour aux élections municipales de 2014. Figurant sur la seule liste en présence, il obtient Modèle:Nobr sur Modèle:Nobr exprimés. Le conseil municipal se compose de quinze membres, dont quatre adjoints<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Élections municipales 2008

Jean-Luc Poussier est élu au premier tour aux élections municipales de 2008. Figurant sur la seule liste en présence, à l'exception d'un candidat présenté hors liste, il obtient Modèle:Nobr sur Modèle:Nobr exprimés. Le conseil municipal se compose de quinze membres<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Budget municipal

Budget 2010

Le budget municipal s'élève à Modèle:Unité en fonctionnement (Modèle:Unité).

Les recettes de fonctionnement sont fournies par les impôts et taxes pour Modèle:Unité et Modèle:Unité de dotation globale de fonctionnement.

Les charges de fonctionnement sont réparties sur Modèle:Unité de charges de personnel (27,43 % des charges), Modèle:Unité d'achats et charges externes, Modèle:Unité de charges financières (soit Modèle:Unité).

Le montant des subventions versées se monte à Modèle:Unité (Modèle:Unité).

La commune dégage un résultat comptable positif de Modèle:Unité.

L'encours total de la dette est de Modèle:Unité (Modèle:Unité). Ce qui correspond à 106,14 % du budget de fonctionnement.

Pour l’ensemble des communes françaises de 500 à Modèle:Unité, la dette s'élève en moyenne à Modèle:Unité.

La capacité d'autofinancement brute est de Modèle:Unité, inférieure à la moyenne de la strate, qui s'élevait à Modèle:Unité<ref>Site du Ministère des Finances et de l'Économie – Le compte des communes</ref>.

Budget 2011

Le budget municipal s'élève à Modèle:Unité en fonctionnement (Modèle:Unité).

Les recettes de fonctionnement sont fournies par les impôts et taxes pour Modèle:Unité et Modèle:Unité de dotation globale de fonctionnement.

Les charges de fonctionnement sont réparties sur Modèle:Unité de charges de personnel (40,12 % des charges), Modèle:Unité d'achats et charges externes, Modèle:Unité de charges financières (soit Modèle:Unité).

Le montant des subventions versées se monte à Modèle:Unité (Modèle:Unité).

La commune dégage un résultat comptable positif de Modèle:Unité.

L'encours total de la dette est de Modèle:Unité (Modèle:Unité). Ce qui correspond à 122,02 % du budget de fonctionnement.

Pour l’ensemble des communes françaises de 500 à Modèle:Nombre, la dette s'élève en moyenne à Modèle:Unité.

La capacité d'autofinancement brute est de Modèle:Unité, supérieure à la moyenne de la strate, qui s'élevait à Modèle:Unité<ref name="alize2.finances.gouv.fr">Site du Ministère des Finances et de l'Économie – Le compte des communes</ref>.

Budget 2012

Le budget municipal s'élève à Modèle:Unité en fonctionnement (Modèle:Unité).

Les recettes de fonctionnement sont fournies par les impôts et taxes pour Modèle:Unité et Modèle:Unité de dotation globale de fonctionnement.

Les charges de fonctionnement sont réparties sur Modèle:Unité de charges de personnel (41,06 % des charges), Modèle:Unité d'achats et charges externes, Modèle:Unité de charges financières (soit Modèle:Unité).

Le montant des subventions versées se monte à Modèle:Unité (Modèle:Unité).

La commune dégage un résultat comptable positif de Modèle:Unité.

L'encours total de la dette est de Modèle:Unité (Modèle:Unité). Ce qui correspond à 140,50 % du budget de fonctionnement.

Pour l’ensemble des communes françaises de 500 à Modèle:Nombre, la dette s'élève en moyenne à Modèle:Unité.

La capacité d'autofinancement brute est de Modèle:Unité, inférieure à la moyenne de la strate, qui s'élevait à Modèle:Unité<ref name="alize2.finances.gouv.fr"/>.

Endettement

Endettement de la commune pour la période 2000-2012

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Encours de la dette
en milliers d'euros
145 126 106 90 369 335 300 484 504 470 622 615 562 508 451
annuité
en milliers d'euros
26 26 29 20 28 44 45 49 45 52 267 176 72 71 71
Encours de la dette
par habitant en euros
240 208 175 130 533 484 408 658 684 612 801 798 742 682 608
Moyenne de la dette pour commune de 500 à 20000
par habitant en euros
518 498 505 507 521 541 559 588 597 583 587 592 596 601 596
annuité
par habitant en euros
43 43 42 29 41 63 61 88 61 67 344 229 95 95 96
Sources des données : Ministère des finances<ref>[1]</ref>

La dette a augmenté de 591 % de 2003 à 2010. Par contre, elle a diminué de 9,64 % de 2010 à 2012.

L'annuité de la dette par habitant a progressé de 1086 % pendant la même période. Par contre, elle a diminué de 72 % de 2010 à 2012.

Fiscalité locale

En 2012, la commune intervient comme suit pour ce qui concerne la taxation<ref>Impôts des particuliers, données 2011</ref> :

Taxes locales (2012)
Taxe d'habitation (TH) 13,50 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 15,50 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 40,50 %

Produits des différentes taxes de 2004 à 2012

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Taxe d'habitation
en milliers d'euros
37 38 40 42 47 52 59 61 68
Foncier bâti
en milliers d'euros
24 25 29 32 33 36 40 42 46
Foncier non bâti
en milliers d'euros
15 15 12 13 13 13 14 14 15
Taxe d'habitation
par habitant en euros
53 55 55 58 64 68 76 80 89
Foncier bâti
par habitant en euros
35 36 40 43 44 46 52 54 61
Foncier non bâti
par habitant en euros
22 22 17 17 18 17 18 19 19
Sources des données : Ministère des finances<ref>[2]</ref>

Le produit de la taxe d'habitation par habitant a augmenté de 68 % de 2004 à 2012.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Structures de la population

Pyramide des âges de la commune de Saint-Aubin-du-Pavail

Modèle:Pyramide des âges

Source : Insee, RP2009 exploitation principale.

Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus selon le sexe en 2008
Ensemble Hommes Femmes
Population non scolarisée de 15 ans ou plus 495 253 242
Part des titulaires en %
- d'aucun diplôme 9,0 9,4 8,6
- du certificat d'études primaires 9,6 7,4 12,0
- du BEPC, brevet des collèges 3,1 2,9 3,4
- d'un CAP ou d'un BEP 31,2 35,2 27,0
- d'un baccalauréat 19,9 18,9 21,0
- d'un diplôme de niveau bac + 2 15,7 14,3 17,2
- d'un diplôme de niveau supérieur à bac + 2 11,3 11,9 10,7

Source : Insee, RP2008 exploitation principale.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui place Saint-Aubin-du-Pavail au 4 873e rang parmi les 31 604 communes répertoriées en France et au Modèle:29e départemental<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2008, 66,6 % des foyers fiscaux de la commune étaient imposables (222 pour 331 foyers fiscaux). Le revenu net déclaré moyen s'élevait à Modèle:Unité. L'impôt moyen était de Modèle:Unité<ref name="DT.INSEE">Modèle:Lien web</ref>.

Emploi et population active

En 2008, il y avait 386 actifs (population de 15 à 64 ans) pour 22 chômeurs. Ce qui fait un taux de chômage de 5,6 % pour la commune.Ce qui la place au Modèle:141e départemental (taux du département 8,3 %).

Transports

Patrimoine religieux

Modèle:Section à sourcer

L'église

Fichier:Saint-Aubin-du-Pavail - église.jpg
L'église paroissiale de Saint-Aubin-du-Pavail.

L'église Saint-Aubin (Modèle:S mini--Modèle:S mini--Modèle:S mini--Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles). Dédiée à saint Aubin, évêque d'Angers, l'église de Saint-Aubin-du-Pavail est bâtie en forme de croix. La nef présente intérieurement les dates de 1607 et 1620, et à l'extérieur on lit sur une porte latérale le millésime 1618 (ou 1638). La chapelle du nord semble seule un peu plus ancienne et pourrait bien remonter au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Quant au chœur actuel, il fut construit avec un chevet droit en 1763, en place d'un chanceau terminé en hémicycle. Il est très probable que ce chœur primitif fût d'architecture romane. Le clocher se trouvait à l'origine au milieu de l'église, mais en 1853 on le construisit au bas de la nef, qu'on allongea à cette occasion. Il semble qu'aux siècles derniers le baron de Châteaugiron était seigneur supérieur de cette église, dans laquelle le seigneur de Saint-Aubin prétendait avoir les autres prééminences. Il y avait quelques fondations dans cette église, entre autres celle de la messe matinale chaque dimanche faite par Jean Denys. Les deux chapelles faisant transept sont construites au nord et au sud de l'édifice respectivement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et en 1607. La nef qui porte les dates de 1607 et de 1620 a été allongée en 1853 sur les plans de l'architecte Auguste Marchand. Deux sacristies sont construites en 1863 et 1864. La cloche nommée Thérèse date de 1732 (elle a comme parrain René Jacques Louis Le Prestre et comme marraine Thérèse Pauline Le Prestre). Les fonts baptismaux, œuvre du sculpteur Mazères, datent de 1855.

L'école privée

Après la laïcisation de l'école communale en mai 1899, la supérieure générale des Chênes de Paramé demanda au recteur Thomas de construire une école libre. Après avoir trouvé le financement (coût total Modèle:Unité). Les travaux pouvaient commencer, ils débutèrent en été 1899 et se terminèrent pour la fin de l'année. La bénédiction eut lieu le Modèle:Date- et l'école commença le lendemain avec les sœurs de Paramé et elles y restèrent jusqu'au Modèle:Date-.

Elle est typique des écoles construites à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par son décor en brique et l'utilisation du schiste ardoisier en appareillage régulier. Le logement des religieuses fut construit en novembre 1900 (les travaux durèrent trois mois), il est dans le bâtiment en retour. Son accès se fait par la porte à l'est. Son décor plus travaillé (chapiteau en brique) que les autres baies permet de connaître sa destination. Les deux autres portes en anse de panier et au décor plus sobre permettent l'accès direct aux classes qui sont éclairées chacune par une fenêtre. L'entreprise Guibourg fut le constructeur des deux bâtiments.

Les croix

  • Croix au carrefour de la Modèle:Nobr et de la route menant à Saint-Aubin. Croix en bois de Modèle:Unité de haut.
  • Croix dans le bourg, sur la droite, route d'Amanlis, après l'école Saint-Jean-Baptiste. Croix en granit de Modèle:Unité de haut sur socle double en granit avec inscription 1907 sur le socle et O Crux Ave sur la branche de la croix.
  • Croix à la Cour Verte, au deuxième carrefour de la Modèle:Nobr et de la route de Sain- Aubin. Croix en granit de Modèle:Unité de hauteur sur socle double et socle hexagonal (fût et croix cylindriques) avec les inscriptions INRI et Jubilé 1926. Avec Christ en croix. Dons des demoiselles Renoul.
  • Croix rue de la Mairie, en chêne, de Modèle:Unité de hauteur sur socle de pierre avec Christ et inscriptions Mission 1950 sur socle et INRI.
  • Croix de la Guinais, sur la Modèle:Nobr, en granit, de Modèle:Unité de haut sur socle double avec fût et croix circulaires et inscription Mon Jésus Miséricorde sur socle.

L'ancien presbytère

Le conseil municipal envisage la construction d'un nouveau presbytère en 1879, vu l'état de délabrement complet du presbytère existant. Auguste Marchand fut choisi comme architecte et les travaux commencèrent en mars 1884 et s'achevèrent en juin 1885.

Cultes

Culte catholique

La paroisse de Saint-Aubin-du-Pavail n'existe plus en tant que paroisse. Elle a été rattachée à la paroisse de Saint-Luc en pays de Châteaugiron<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cette paroisse est composée de six communautés :

  • de Châteaugiron (communauté de Sainte-Marie-Madeleine) ;
  • de Domloup (communauté de Saint-Loup) ;
  • de Nouvoitou (communauté de Saint-Martin de Tours) ;
  • d'Ossé (communauté de Saint-Sulpice) ;
  • de Saint-Aubin-du-Pavail (communauté de Saint-Aubin) ;
  • de Veneffles (communauté de Saint-Médard).

La paroisse de Saint-Luc en Châteaugiron est rattachée au doyenné de Cesson<ref>Modèle:Lien web.</ref> et fait partie du diocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo<ref>http://catholique-rennes.cef.fr/?-L-Eglise-en-Ille-et-Vilaine-</ref>.

Patrimoine civil

  • Vestiges gallo-romains au Gacel, à Tébry, à Tayée et à l'Aubriais.
  • L'ancien manoir de Saint-Aubin-du-Pavail. Le manoir de Saint-Aubin-du-Pavail, relevant de Châteaugiron, appartenait aux {{#switch: XVI
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} au seigneur du Boisorcant (ou Boisorcan). Il devait se trouver dans la partie du bourg appelée encore maintenant la Salle. Propriété successive des familles de Saint-Aubin (en 1427), de Pontrouault (en 1478), Thierry, seigneurs du Boisorcan (vers 1513), d'Angennes (vers 1583), de Morais, seigneurs du Boisorcan (en 1682 et 1718), de Martigné (en 1734)<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

  • Ancien manoir de la Touche-Fouquet. Propriété de la famille de Châteaugiron (en 1427 et 1513) et de la famille Déélin (en 1660)<ref name=":0" />.
  • Ancien manoir de Mardeaux.

Mairie et maison d'école

  • La maison d'école et la mairie sont construites par l'architecte Auguste Marchand et l'entrepreneur Guibourg. L'école est inaugurée en 1875. En 1896, un préau est édifié. La mairie était dans la partie sud du bâtiment et donnait sur la route. L'école était à l'arrière, dans la partie nord. À l'origine, la façade était composée de deux portes permettant l'accès direct à la salle de mairie et à la cuisine. De la cuisine, on accédait à l'escalier qui desservait le cellier situé au nord du bâtiment et l'étage où était le logement de l'institutrice. Il se composait de deux chambres. La salle de classe était à l'arrière du bâtiment, dans la partie nord. La grille d'entrée a été créée par l'ingénieur Lenoux en 1935.

Monuments aux morts

Le monument aux morts se situe en bordure de cimetière. Il a été commandé, en 1925, par la municipalité en hommage à la mémoire de ses enfants morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale. Par la suite, les noms de ceux morts pendant la Seconde Guerre mondiale ont été ajoutés.

Il a été inauguré le dimanche 13 juillet 1925 en présence de François Guérault, conseiller général de Châteaugiron, messieurs Coureau, maire de Châteaugiron, Marchand, maire de Noyal-sur-Vilaine, Rabaux, maire de Veneffles, Piquerel, maire de Saint-Armel, Gendry, maire de Nouvoitou, Denis, maire de Domloup et Drouadaine, maire de la commune<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k648070s.r=pavail.langFR Ouest-Eclair édition de Rennes du 18 juillet 1925 - consulté le 13 décembre 2012</ref>.

Archéologie

Un trésor d'un millier de monnaies gauloises fut découvert au lieu-dit de Piolaine lors de fouilles réalisées par l'État en 2013. Il se compose de statères en alliage d'argent et de cuivre dit « billon » d'origines des peuples Vénètes (Vannes) et Riedones (Rennes), ainsi que des monnaies dites « à l'octopède » montrant un cheval androcéphale dont les jambes se dédoublent au niveau du genou pour figurer un cheval au galop. Ce trésor comportait également deux monnaies dites « hybrides » qui présentent un droit de type vénète et un revers de type riedon, avec une roue à quatre rais. Cet enfouissement est selon Laurent Olivier lié à la campagne militaire de Jules César en 56 avant notre ère. Le musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye a fait l'acquisition de la moitié de ce trésor, soit 480 pièces, qui viennent compléter le trésor découvert à quelques de mètres de là sur le territoire d'Amanlis (Ille-et-Vilaine) en 1835<ref>Laurent Olivier, « Les stratères de Piolaine, un trésor de la résistance gauloise à la conquête de César », Archéologia, Modèle:N°, novembre 2019, p.26.</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Article connexe

Liens externes

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