Tresbœuf

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Modèle:Infobox Commune de France

Tresbœuf Modèle:API-fr est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne.

Géographie

Le territoire communal n'est pas d'un seul tenant ; il comporte une exclave comprenant le hameau de Haut Verrion à Modèle:Unité du centre du village.

Fichier:Map commune FR insee code 35343.png
Carte de la commune.

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été, augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit variables pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>
  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La-Noe-Blanche », sur la commune de La Noë-Blanche, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Tresbœuf est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover, est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,3 %), zones agricoles hétérogènes (38 %), prairies (14,9 %), zones urbanisées (1,6 %), forêts (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'institut national de l'information géographique et forestière met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Trebo en 1158<ref name="bsaf 130 429">Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 2001, Volume 130, Page 429 .</ref>, Tresbou en 1170, Trebou en 1185<ref name="bsaf 130 429" />, Tresbou en 1240<ref name="KerOfis">Site de KerOfis / Office de la langue bretonne : Générique - formes anciennes [1]</ref>, Treboyum en 1516<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Trebeu en 1731<ref name="KerOfis"/>.

Il s'agit peut-être d'une formation toponymique en Tré-. L'élément Tré- est issu du breton trev « paroisse »<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>, comprendre vieux breton treb « lieu habité » (moyen breton treff > breton trev, tre[o])<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise (approche linguistique du vieux celtique continental), éditions Errance, Paris, 2003, Modèle:ISBN, p. 300</ref>. La graphie Tres- est inspirée de l'ancien français tres « au-delà » (même mot que très « beaucoup », issu du latin trans). D'après les formes anciennes, le second élément ne représente pas le gallo-roman BOVE (du latin bos, bovis) > « bœuf » attesté dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en français sous la forme buef, mais un élément -(b)o. La forme actuelle relève d'une analogie avec tres bœufs « trois bœufs ». La forme néo-bretonne Trevo<ref name="KerOfis"/>, non attestée, rapproche implicitement ce toponyme de Trévoux. Quoi qu'il en soit, le toponyme le plus proche bien identifié comme étant d'origine bretonne est Pléchâtel situé à Modèle:Unité à l'ouest.

Tresbœuf se dit Trébeu en gallo (prononcé [trebœ])<ref>Régis Auffray, Le Petit Matao, Broché, 2007, page 953</ref>,<ref>Bulletin de la Société archéologique du Finistère, Volume 130.</ref>. La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Trevo<ref name="KerOfis"/>.

Histoire

Modèle:...

Moyen Âge

En 1152, la paroisse de Tresbou est donnée à l'abbaye Saint-Melaine de Rennes. Celle-ci y installe un prieuré et y envoie ses moines.

En 1218, l'abbaye de Rennes fait connaître un accord conclu avec le seigneur voisin, Alain Giffart seigneur du manoir de La Roche-Verrion (et probablement propriétaire du fief de la Bosse). Les religieux et le seigneur s'accordent sur la possession des terres, des moulins ainsi que la jouissance des dîmes et de la juridiction seigneuriale.

Temps modernes

En 1513, la seigneurie des Cours (famille Grameaux) détenait deux importants manoirs en Tresboeuf. Le premier se nommait le "Manoir des Cours" (il existe encore trois villages juxtaposés, nommés la Cour-Jambot, la Cour-Landais et les Cours-Audouart) et le second 'Manoir de la Rivière-Garmeaux" et sa chapelle. Cette famille de nobles était également propriétaire des Garmeaux en Janzé. Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les deux terres nobles des Cours et de la Rivière passèrent aux mains d'une famille de riches bourgeois malouins, les de Launay.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Tresboeuf fait partie du territoire de la famille Bourbon-Conde (baronnie de Chateaubriant) et du marquis de Brie qui étaient les seigneurs supérieurs de la région, mais le seigneur de la Rivière ou Rivière-Garmeaux ou Rivière-Tresboeuf.<ref>Modèle:Lien web.</ref> était regardé comme seigneur absolu de Tresbœuf et prenait le titre de seigneur de la paroisse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1743, René Augustin Patier (recteur de Tresboeuf) et la riche demoiselle Yvonne Lunel, font des donations pour établir dans le bourg de Tresboeuf un bureau de charité et deux ou trois pieuses filles s'occupant de visiter et de soigner les pauvres malades de Tresboeuf, et leur fournissant gratuitement "bouillons et remèdes". L'évêque de Rennes, Henri des Nos, approuve ce projet et règle cette institution charitable le Modèle:Date- qui œuvra pendant plusieurs décennies pour les pauvres de Tresboeuf.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Tresbœuf en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1848, les quatre chapelles en Tresboeuf (trois frairiennes et une domestique) sont malheureusement toutes détruites pour utiliser leurs matériaux pour construire l'église actuelle "Saint-Martin". (Chapelles de Lossac, St-Étienne de Monceaux, de la rivière et Verrion)<ref name="bpt6k750029">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:Description de Tresboeuf 1845 .png
Description de Tresboeuf 1845 - Dictionnaire de Bretagne.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Tresbœuf en 1853 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Première Guerre mondiale

Fichier:Tresboeuf monument aux morts.jpg
Tresbœuf : le monument aux morts.

Le monument aux morts de Tresbœuf porte les noms de 66 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name="MémorialGenWeb Relevé v21">Modèle:Lien web.</ref> ; parmi eux deux sont morts sur le front belge (Victor Choquené, dès le Modèle:Date- à Rossignol et Julien Robert en 1915) ; un (Pierre Guéguené) est mort en Serbie dans le cadre de l'expédition de Salonique ; tous les autres sont morts sur le sol français ; parmi eux deux au moins (François Bigot et Victor Choquené) ont été décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et deux (François Albert et Marie Joseph Baffel) de la Croix de guerre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Tresbœuf porte les noms de 5 personnes (Albert Bizeul, Francis Gautier, Auguste Marsollier, Eugène Melaine et Aristide Messu) mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="MémorialGenWeb Relevé v21" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

Deux soldats originaires de Tresbœuf (Robert Boudet et André Hersant) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie<ref name="MémorialGenWeb Relevé v21" />.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments<ref>Modèle:Lien web.</ref>

  • le manoir du Haut-Verrion ({{#switch: -
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq:  - |-| – |  -  }}Modèle:S mini- siècles

}}).

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq:  - |-| – |  -  }}Modèle:S mini- siècles

}}).

  • le bureau de poste ({{#switch: -
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq:  - |-| – |  -  }}Modèle:S mini- siècle

}}).

  • l'ancienne école privée ({{#switch: -
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 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq:  - |-| – |  -  }}Modèle:S mini- siècles

}}).

Monuments disparus

  • 4 chapelles de Tresboeuf ont été démolis pour construire l'actuelle église "Saint-Martin"<ref name="bpt6k750029" />.
  • Les menhirs situés près de Verrion et près du village du Plessis (dans le Champ de la Pierre, détruit vers 1880).
  • Dans l'enceinte de l'ancien manoir de Verrion, sa chapelle frairienne et son cimetière.
  • Plusieurs autres domaines seigneuriaux ont entièrement ou partiellement disparu (les Manoirs de la Jousselinière, de la Haultaye, des Cours, de la Rivière, de la Jousselière...)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • L'ancien abri de diligences ({{#switch: -
 | e | er | = 
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 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq:  - |-| – |  -  }}Modèle:S mini- siècles

}}).

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Archives

  • Seigneurie des Cours et la Hautais, en Tresbœuf, 15 J 73 à 15 J 78 > Fonds de Langle (15 J), Archives I&V.
  • Seigneurie du Plessix de la Couyère : La Couyère, Tresbœuf, 15 J 37 à 15 J 55 > Fonds de Langle (15 J), Archives I&V.

Liens externes

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