Servon-sur-Vilaine
Modèle:Infobox Commune de France
Servon-sur-Vilaine est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>.
Géographie
Situation
La Modèle:Selon qui de la commune entre Rennes et Vitré, avec un accès routier facile, permet à beaucoup de gens de venir s'y installerModèle:Référence souhaitée. Au sud de la commune se trouve l'axe ferroviaire majeur Paris-Rennes-Brest et la voie express Paris-Rennes (RN 157). Au nord, se trouve la forêt de Chevré, limite nord de la commune et qui, au lieu-dit de la Croix Jalus, est le point le plus haut de Servon. À l'est se trouvent les communes de Châteaubourg et Broons-sur-Vilaine, à l'ouest Brécé, Noyal-sur-Vilaine et Acigné.
Communes limitrophes
Rose des vents | Acigné | La Bouëxière | Rose des vents | |
Noyal-sur-Vilaine, Brécé | Modèle:Abréviation discrète | Châteaubourg | ||
Modèle:Abréviation discrète Servon-sur-Vilaine Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Domagné | {{#if:| | |||
Enclave : }} |
Hydrographie
La commune est traversée d'est en ouest par la Vilaine. Ce fleuve qui prend sa source à l’ouest du département de la Mayenne, et qui se jette dans l’océan Atlantique, se situe au sud du bourg.
Une rivière traverse le bourg de Servon selon un axe nord-sud, que l'on nomme le Vallon, mais qui est invisible dans la partie du bourg car situé dans des terrains privées ou canalisée. Elle apparaissait avant au niveau de l'ancien lavoir à côté de la Chapelle Notre-Dame de l'étang dans le centre bourg au carrefour vers la route d'Acigné. D'autres petits ruisseaux constituent le réseau hydrographique de Servon, ainsi que des puits dans la campagne.
Urbanisme
Typologie
Servon-sur-Vilaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Servon-sur-Vilaine, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'organisation du bourg de Servon est constituée de deux routes principales qui se croisent devant la place de l'Église. La route nord-sud Châteaugiron-La Bouëxière qui suivrait le tracé d'une ancienne voie romaine et la route est-ouest Châteaubourg-Acigné. Le bourg est organisé autour de son église avec deux rues principales de part et d'autre de celle-ci, une au sud et une au nord.
L'église et la Poste forme un rond-point autour duquel sont agglomérées les plus anciennes maisons de Servon mais aussi les commerces. Hormis les deux axes nord-sud, est-ouest, une route nord-est part de derrière la Poste en direction de Broons-sur-Vilaine. Une route au croisement avec la route d'Acigné permet de rejoindre Brécé et Noyal-sur-Vilaine en traversant la Vilaine sur un pont de fer.
Le développement urbain de la commune ne s'est pas fait de façon harmonisée et on trouve donc des lotissements plus ou moins récents de chaque côté du bourg. Les quartiers sud, sauf la Vignourie, sont séparés du bourg par la Vilaine. Au nord le lotissement de la Rue Creuse et la ZAC du Vallon, au sud, la Vignourie, de l'autre côté de la Vilaine : la Goronnière et le Coq Rouge, à l'est la Janaie et le Douet-Morin, à l'ouest Bellevue.
Le long des routes sortant du bourg, on trouve d'anciens bâtiments de fermes ou manoirs et des lieux-dits regroupés en hameaux dans la campagne servonnaise. Les plus importants sont la Croix Texier, la Bilouyère et Colline vers le nord, la Goronnière, la Pampille et le Coq Rouge au sud, Lebretin, la Richardière-le Four Richard à l'est, la Rue Creuse, Tatoux et les Forges vers l'ouest.
Il existe assez peu de maisons ou de fermes isolées. La ferme d'Olivet est une des rares fermes isolées de la commune. En revanche, la majorité des constructions est située dans des hameaux, plus ou moins importants, il en existe d'ailleurs une trentaine sur le territoire de la commune. Le bâti est implanté de manière relativement uniforme sur le territoire de la commune. Il n'existe pas de zones vierges de construction. Pourtant dans certains secteurs, les constructions sont moins denses qu'ailleurs, c'est le cas dans le nord-ouest de la commune (secteur de Tatoux ou du Vionay) ou bien à l'est du bourg également (secteur de la Richardière).
Les zones où les constructions sont les plus denses sont situées à proximité du bourg et dans le sud de la commune. En ce qui concerne les fermes, la majorité des bâtiments rencontrés sont des logis à fonctions combinées, c'est-à-dire que le logis et les dépendances sont construits dans le même alignement. Le second cas le plus fréquent est celui où le logis est situé dans un bâtiment et où chaque dépendance est installée dans un bâtiment indépendant sans réelle organisation. Enfin, dans de nombreux cas, il existe une dépendance en alignement avec le logis, souvent l'étable, et les autres sont éclatées autour du logis.
Zones d'activités
Plusieurs zones d'activités sont présentes sur le territoire de Servon, notamment au Coq Rouge, à Olivet de l'autre côté de la quatre-voie et le long de la quatre voie au nord vers Châteaubourg.
Plate forme de ferroutage
Un projet de plate forme de ferroutage a été envisagé sur les communes de Châteaubourg, Domagné et Servon-sur-Vilaine. Ce projet de Modèle:Unité, pour un coût évalué à Modèle:Nobr d'euros était notamment porté par le conseil régional de Bretagne, le conseil général d'Ille-et-Vilaine et Vitré Communauté. Il a rencontré de fortes oppositions de la société civile<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et lors de consultations il est ressorti<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Domagné et la communauté de communes du Pays de Châteaugiron étaient favorables au projet ;
- Servon-sur-Vilaine et Châteaubourg y étaient opposées.
Aussi, en Modèle:Date-, le Syndicat d'étude a été dissous et le projet abandonné<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Economie et industrie
- société Bridor, briocherie industrielle, 900 p. (groupe Le Duff, créé en 1976)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Transport
- Desservie par le réseau BreizhGo :
- Ligne 14a Rennes - Noyal-sur-Vilaine - Servon-sur-Vilaine du lundi au samedi.
- Accès par 4 voie rapide Rennes - Paris.
- Desservie par le TER Bretagne Rennes - Vitré.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia de Servun au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, parochia de Servonio aux {{#switch: XVI
| e | er | = {{#switch: XVI
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}.
Servon-sur-Vilaine vient du romain Cervonius et du suffixe onem, ou du latin servus (esclave, serviteur).
« Sur Vilaine » a été rajouté au dix-neuvième siècle.
En gallo, langue traditionnelle des habitants de Servon-sur-Vilaine, la commune est appelée Servon prononcé [sɛrvɔ̃]<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Antiquité
On a retrouvé des vestiges romains le long de la route de Rennes à Paris sur le territoire de Servon. Une autre hypothèse est le tracé des voies romaines traversant le territoire de la commune. Le territoire de Servon était situé sur la voie romaine de Nantes à Avranches, actuellement la route de Châteaugiron à La Bouëxière et sur celle de Paris à Rennes qui passait au niveau du chemin du Gros Chêne, ce qui explique la largeur du chemin et son empierrement par endroits. Ce chemin arrivait à Rennes par les ponts de Cesson-Sévigné. On peut retrouver son tracé et le suivre à pied grâce à une carte bien qu'il disparaisse dans les champs par moments.
Moyen Âge
La commune de Servon était un fief au Moyen Âge, appartenant aux seigneurs de Servon. On n'est pas sûr de l'emplacement de leur château, certaines thèses proposant un emplacement au niveau de la Bretonnière, point assez haut du village, d'autres thèses soutiennent qu'il était à l'emplacement du château du Gué pour protéger ce passage vital pour le village. Mais le territoire du château ne faisant pas partie de la commune de Servon mais de Noyal jusqu'au dix-neuvième siècle. Plusieurs propriétés agricoles étaient également rattachées au couvent de Saint-Melaine à Rennes.
Époque moderne
La population servonnaise était majoritairement paysanne, les cultures étant faites de blé, orge, avoine et seigle. On trouvait également des plantations de chanvre. Ce qui indiquait peut-être des manufactures de tissu et de voiles que l'on appelle « noyales » dans la région.
- Des carrières de schiste se trouvaient sur le territoire de la commune, notamment à la Pampille et à la Chapelle. La majorité des bâtiments construits avant la fin du dix-neuvième siècle sont effectivement construits en schiste bleu-vert. Les maisons plus récentes ont été construites en schiste graniteux provenant de La Bouëxière.
- La commune n'a eu de pont pour traverser la Vilaine qu'assez tardivement, et le seul passage possible avant cela était le passage par le gué de Servon, encore visible dans une haie d'arbres descendant vers la Vilaine à l'angle sud-est du château du même nom. La position du château démontre que ce gué était un passage stratégique. On pouvait également traverser la Vilaine au Pas Davy où était construit un moulin seigneurial et trois ponts enjambant la Vilaine. D'où le « par les trois ponts » utilisé par les randonneurs servonnais.
En 1782, les généraux [assemblées paroissiales] de Saint-Jean-sur-Vilaine, Saint-Didier, Domagné, Châteaubourg, Broons, Servon et Brécé se plaignent : « la corvée des grands chemins [la route de Rennes à Paris] est un fardeau d'autant plus onéreux pour les habitants des campagnes qu'ils y sont les seuls assujettis, qu'ils sont forcés de se livrer à un travail qu'elle exige dans les tems [temps] de l'année les plus précieux pour eux »<ref>J. Lecatonnoux, Le régime de la corvée en Bretagne au XVIIIème siècle, revue "Annales de Bretagne", 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1153183/f605.image.r=Saint-Jean-sur-Vilaine</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1851, le journal La Presse écrit : Modèle:Citation bloc
Servon est également connu pour la fonderie Brisou installée depuis le milieu du dix-neuvième siècle sur le territoire de la commune. On trouve encore des plaques d'égout sur les trottoirs et des gouttières estampillées Brisou à Rennes. La fonderie a fermé dans les années 1990, mais elle existait depuis plus d'un siècle à côté de la gare au lieu-dit la Pampille, ancienne carrière de Servon.
L'église de Servon date de la fin du dix-neuvième siècle et fut construite grâce à l'effort des Servonnais pour remplacer l'ancienne église trop vétuste et dont le cimetière alentour était trop petit. L'emplacement de la nouvelle église fut également sujet à controverse. Initialement comme on peut le voir sur des plans préparatoires, elle devait être construite sur un territoire au nord de l'actuelle mairie sur un promontoire où fut construite l'école publique. La nouvelle église devait être la plus haute église paroissiale d'Ille-et-Vilaine avec une flèche sur le clocher, mais faute de moyens, la flèche ne put être construite et l'église est donc restée « amputée ». Les vitraux de l'église sont classés monument historique. Un tableau représentant saint Martin et probablement d'un peintre très connu a été envoyé en restauration au musée de Bretagne récemmentModèle:Quand.
Les limites du territoire de Servon furent sujet de controverse avec la commune de Noyal jusqu'à la fin du dix-neuvième siècle. En effet, toute la partie ouest de Tatoux, château du Gué et sud de Servon (ferme d'Olivet) étant rattachée à Noyal sur Vilaine. Cette dernière ne voulait pas céder ces territoires très excentrés par rapport à elle à Servon qui les jouxte.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Le Journal officiel du Modèle:Date indique que Louis Félix Ollivier, député des Côtes-du-Nord, a déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale une pétition hostile à la politique menée par le gouvernement d'Émile Combes signée entre autres par 175 habitants de Servon<ref>Journal officiel de la République française, n° du 13 mars 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64666920/f15.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:...
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Enseignement
Il existe deux écoles à Servon. La plus ancienne est l'école privée maternelle et élémentaire Sainte-Marie. La seconde plus récente est le groupe scolaire public Arc-en-Ciel et Les Tilleuls.
Il existe un système de Pédibus pour emmener et ramener les enfants à l'école à pied.
Les élèves de Servon sont rattachés aux collèges de Châteaubourg et aux lycées de Cesson-Sévigné ou de Vitré. La desserte se fait par bus ou par train.
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Lieux et monuments
Le patrimoine de Servon-sur-Vilaine se compose essentiellement de monuments historiques et religieux (château, église, chapelles, oratoires, croix, anciens moulins à eau) que vient souligner un important patrimoine vert (espace rural, site naturel de Pas Davy, la Vilaine, bois et bocages).
L'église Saint-Martin-de-Tours, église néo-gothique construite de 1880 à 1885 par l’architecte Aristide Folie. Censée être l'église paroissiale la plus haute d'Ille-et-Vilaine, sa flèche n'a jamais pu être construite faute de moyens financiers. Ce qui lui donne son caractère un peu « Notre-Dame à une tour ». Les vitraux de l'église sont classés et bénéficient parfois d'un éclairage de l'intérieur.
Le monument aux morts. C'est avec celui de Châteaugiron l'un des seuls monuments aux morts figuratifs du département. Il représente un soldat français appuyé sur son fusil à la croisée d'un chemin. Il date des années 1920 et a été déplacé maintes fois. La plaque qui l'accompagne de par son style est également très intéressante.
Le château du Gué<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La majeure partie du logis a été endommagée par un incendie qui lui à faire perdre sa belle toiture et un étage ainsi qu'un bâtiment accolé à l'est que l'on peut voir sur les gravures de l'époque. Le dôme de la chapelle et son campanile ont également disparu car le château avait été laissé à l'abandon. On peut toutefois voir l'allure du château à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur un plan de Servon datant de la même époque affiché en mairie et une photo en noir et blanc datant du début du siècle. En face du château se trouvent les écuries datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une date sur une pierre d'entourage de porte est gravée 1784. Mis à part qu'il fut aux {{#switch: XVIII
| e | er | = {{#switch: XVIII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} propriété de la famille De Marbeuf très influente à Rennes, le château est également lieu de certaines légendes comme celle de cette madame Courteille qui y serait morte et hantait le curé du coin. Au château eut également lieu en 1677 le mariage des parents de celui qui fondera en 1709 à Paris la congrégation du Saint-Esprit : Claude Poullart.
Le moulin du Gué (ruines) non loin du château. Ancien moulin seigneurial dont il ne reste que le logis du meunier (propriété privée) et l'ancien bâtiment dix-neuvième du moulin qui d'après la légende locale aurait été incendié à cause d'une querelle d'héritage en lien avec le moulin jumeau de Brécé.
La chapelle de l'Étang près de l'ancien lavoir. Elle a été construite par les seigneurs de Servon au retour des croisades. À côté se trouvait un petit étang, d'où son nom. Le clocheton a été remanié dans un style « breton », mais la cloche est d'origine. À l'intérieur se trouvent des mosaïques Odorico. Ouverte sur demande à la mairie.
L'oratoire Saint-Mathurin sur le chemin longeant la voie ferrée de la gare vers Pas-Davy. L'ancienne chapelle Saint-Mathurin a été détruite lors de la construction de la voie ferrée.
La forêt en face et le tracé de la voie ferrée formaient une ancienne carrière de schiste avec lequel ont été construits la plupart des bâtiments antérieurs au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Servon.
Les ruines du moulin de Pas-Davy. On peut encore voir la façade en ardoise et le système de barrage avec le fond de la rivière couvert de grosses plaques d'ardoise taillées. La ruine du moulin a été restaurée par les jeunes de Servon au début des années 2000.
Le Pas-Davy : promenade et site naturel. L'endroit est également surnommé « les Trois Ponts » à cause des îles qui le forment et qui sont reliées par des ponts tous différents. Le site a été planté par les élèves des écoles de Servon et compose un ensemble naturel préservé. La faune et la flore, notamment une espèce rare d'orchidée sauvage peut y être observée.
Tatoux : le manoir de Tatoux (disparu ;les douves étaient encore visibles sur le cadastre de 1849) a été construit à proximité de l'ancienne motte féodale<ref>Sous la direction de Catherine Tosser et Jean-Jacques Rioult, "Architecture rurale en Bretagne", Lieux-dits Éditions, 2014, Modèle:ISBN.</ref>.
L'ancien site de la fonderie Brisou près de la gare. Le tertre est visible depuis la route de Châteaugiron. Les bâtiments datant de la révolution industrielle sont toujours présents, ainsi que les maisons des contremaitres et les villages d'ouvriers. L'usine où se trouve de l'amiante et dans laquelle certaines parties menacent de s'écrouler est fermée et le site est interdit d'accès par arrêté municipal.
La croix de la Chapelle en bois, restaurée.
La croix Texier.
La croix Jalus.
Le calvaire du lieu-dit la Croix.
La tombe d'Herminie Prod'homme au cimetière.
La commune contient au total Modèle:Nobr inventoriés mais aucun classé monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Dans les hameaux, on trouve également de belles longères, notamment à Lebretin, la Richardière, la Chapelle, Colline, la Noé, la Goronnière. Certaines assez anciennes pour être répertoriées sur les plans cadastraux de 1809. D'autres par leur architecture, notamment les toits très pentus et les parties de charpente apparentes sur la façade témoignent d'une architecture du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Certaines maisons du bourg possèdent des fenêtres en pierre taillée très belles qui laissent à penser qu'elles sont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Activité et manifestations
Sports
- CS Servon Football
- CS Servon Basket-Ball
- Étoile Féminine Servon Football<ref>www.etoilefeminineservonfootball.com</ref> : le premier club de football uniquement féminin créé en Ille-et-Vilaine.
Personnalités liées à la commune
Modèle:Section à sourcer La famille de Marbeuf. Le château du Gué appartint de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Claude de Marbeuf alors président à mortier au parlement de Bretagne. On trouve parait-ilModèle:Passage évasif sur le manteau d'une des cheminées du château les armoiries de cette famille influente en Bretagne sous l'Ancien Régime. L'hôtel Marbeuf à Rennes est situé en face de la préfecture.
Claude Poullart : créateur de la congrégation du Saint-Esprit, dont le mariage des parents eut lieu au château du Gué en 1677.
Charles Brisou : fondateur des fonderies du même nom. Il fut également maire de Servon de 1932 à 1952 et développa une industrie de fonderie sur le site de la Pampille à côté de la voie ferrée Paris-Brest. Sa maison est toujours visible à l'entrée du lotissement de la Goronnière<ref>Fonderie Brisou, puis fonderies du Pas et Brisou Réunies, actuellement fonderie de Servon, la Pampille (Servon-sur-Vilaine) sur le site de l'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne</ref>.
Herminie Prod'homme : résistante dont la tombe se trouve au cimetière de Servon et possède une place éponyme dans le centre-bourg.
Marie Madeleine Flambard : diplômée de l'Institut d'urbanisme de Paris, docteur en géographie de l'Université de Haute-Bretagne. Peintre renommée en Bretagne domiciliée à Servon. Elle a publié de nombreux ouvrages sur la peinture, dont des carnets de voyages aquarelles et gouaches sur la Bretagne, la Provence et la Chine (province du Yunnan).
Émile Audigier : poète, écrivain, artiste peintre. Président des Ateliers d'ArtsModèle:Référence nécessaire.
Notes et références
Notes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du Modèle:1er mars 2015)