La Bouëxière
Modèle:Infobox Commune de France
La Bouëxière est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>.
Géographie
Situation
La Bouëxière est l'une des [[Liste des communes d'Ille-et-Vilaine|Modèle:Nobr]] d'Ille-et-Vilaine. Située à Modèle:Unité au nord-est de Rennes<ref name="labouexiere.fr-presentation">Présentation de la commune sur le site La Bouëxière.fr</ref>, dans le canton de Liffré, elle est entourée par les forêts de Liffré, au nord, et de Chevré, au sud, cette dernière étant située sur le territoire de la commune.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont, dans le sens horaire et en commençant par l'ouest, Liffré, Dourdain, Val d'Izé, Marpire, Châteaubourg, Servon-sur-Vilaine et Acigné.
La Bouëxière est située au nord-nord-est de la Liffré-Cormier Communauté et à la limite est du pays de Rennes.
Hydrographie
- La Veuvre, rivière qui traverse la commune et sur laquelle se trouvent l'étang de Chevré et l'étang de la Vallée qui forme la limite avec la commune de Liffré.
- La Noironde, ruisseau.
Paysages
La quasi-absence de remembrement sur le territoire de la commune a préservé une grande diversité physionomique et écologique où coexistent rivières, zones humides, massifs forestiers et prairies de bocage. Ce bocage se caractérise par des haies avec un maillage dense, diversifiées en espèces avec une dominance de chênes et de châtaigniers, les parcelles étant elles-mêmes souvent plantées de pommiers aux abords des fermes<ref name="Gaudin-Onnée-Paris" />.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feins Sa », sur la commune de Feins, mise en service en 2005<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
La Bouëxière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de La Bouëxière, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31 %), prairies (24,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), terres arables (19 %), zones urbanisées (3,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia de Buxeria en 1165, Busseria en 1173, Buxeria en 1516<ref name=Ofis/>.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ière, précédée du mot buis sous sa forme locale bus, bous. Le graphe x note à l'origine le double s. Le sens global est donc celui de « lieu où pousse du buis » ou « lieu planté de buis ».
En gallo, langue traditionnelle des habitants de La Bouëxière, la commune est appelée La Bouéçierr <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1943, Théophile Jeusset crée un premier nom de la localité en breton : Beuzeg Roazon<ref>Modèle:Article</ref>. La forme bretonne proposée actuellement par l'Office public de la langue bretonne est Modèle:Langue<ref name="Ofis"> Modèle:Lien web.</ref>.
Villages, hameaux, écarts et lieux-dits
la Baillée – la Baillée Olivier - la Baronnière - Le Bas-Sevailles - la Basse-Voix - la Basse-Plardais - Beau-Chêne - Bel Air - Bellevue - la Berthelière - la Blandinière - la Bonnerie - le Bouessay - le Bois de Chevré - le Bois du Gué - le Bouessay - le Bout du Bois - la Brémaudais - la Bronais - la Brosse - le Buisson - la Butte aux Sangliers - la Chagaudière - le Carrefour - le Champ des Pruniers - le Châtaignier - le Chêne de la Vierge - Chevré - le Clos du Désert - la Coulée du Buisson - les Cours - le Creux de l'Écuelle - la Croix du Loup Pendu - la Croix Jallu - le Cueillerais ou le Ceuillerais - le Domaine de Sevailles - le Désert - le Dioger - le Drugeon - le Grand Drugeon - le Petit Drugeon - l'Épine Rouge - l'Étang de la Chaîne<ref>Modèle:Lien web.</ref> - la Féranderie - la Fontenelle - Forges - les Forges de Sérigné - la Fredeussais ou la Fordeussais - la Frelonnais - la Gaillardière - Gasnier - la Gâteillais - la Giraudais - la Grande Fontaine - le Grétay - le Gué de la Ragée ou le Gué de la Rangée - la Hairie - le Haut-Champ - le Haut de la Lande - le Haut-Bertry - le Haut-Sevailles - le Haut du Taillis - la Haute Touche - la Havardière - la Haye - les Loges - la Malécotais - la Marre Noire - la Marre Plate - la Martinière - les Métairies de Sérigné - Mi-Forêt - la Millerais - Montoussaint - le Moulin de Trapeau - le Moulin de Bertry - Monbouvon - le Moulin Ory - la Pagerie - la Paveillais - la Perrière - le Petit-Drugeon - le Petit-Gasnier - la Petite-Brémaudais - le Plan - le Pré - le Pré Guérin - la Provostais - la Plardais -Rallion - la Ribertière - le Rochelet - les Rochers - la Rosière - le Saudray - Sevailles - la Talotière - la Tannerie - Tarouanne - Tatoux - la Térionerie - la Tigeardière - la Touche Melet - la Touche Ory - la Touche-Ronde - la Vallée - la Vieille-Tarouanne - la Vigne - Villeray - Villory.
Transport
La commune est desservie par les cars du réseau interurbain BreizhGo :
Histoire
Préhistoire
La présence sur le territoire de la commune de monuments mégalithiques atteste d'une occupation ancienne. Dans son Inventaire des monuments mégalithiques d'Ille-et-Vilaine de 1883, P. Bézier mentionne un premier ensemble, désormais disparu, de trois menhirs situés le long de la rivière de la Chèvre, en amont de l'étang de Chevré. Un second ensemble, les menhirs de la Mancellière, est toujours visible mais sa compréhension est rendue difficile par la configuration boisée des lieux<ref name="Gaudin-Onnée-Paris">Modèle:Article.</ref>.
Antiquité
La présence à l'époque romaine est attestée par des toponymes, notamment celui de la commune actuelle.
Pour Adolphe Orain, La Bouëxière tire son origine du prieuré d'Allion, à Rallion<ref name="Orain">Adolphe Orain, Géographie pittoresque du département d'Ille-et-Vilaine, Rennes, 1882, Modèle:P..</ref> (ou d'Allion, ou d'Alliou), fondé vers 595<ref name="Patrimoine p783">Patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine, Modèle:P..</ref> pour commémorer la victoire des Bretons de Waroch sur les Francs de [[Childebert II|Childebert Modèle:II]] à cet endroit en 594, sur les bords de la Noironde<ref>Chronologie des évêques de Rennes.</ref>.
- La seigneurie de Chevré
Sur la paroisse de La Bouëxière est une belle et ancienne seigneurie baillée en partage au sire de Vitré par un duc de Bretagne, Modèle:Citation<ref>Archives départementales de l'Ille-et-Vilaine, fonds de Vitré.</ref>. La baronnie de Vitré, créée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par [[Geoffroi Ier de Bretagne|Geoffroy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], pour Riwallon, semble avoir possédé la seigneurie de Chevré dès sa création.
Moyen Âge
Entre 1141 et 1156, [[Alain Ier (évêque de Rennes)|Alain {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] donne la chapelle de la Motte de Sevailles qu'il possède aux moines cisterciens de l'abbaye de Savigny<ref>Michel Brand'honneur, Manoirs et châteaux dans le comté de Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015, 327 p., note n°117 : AN, L 968, 289.</ref>.
Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la paroisse est donnée par l'évêque de Rennes Étienne de La Rouchefoucauld (1157-1166) à l'abbaye de Saint-Sulpice-des-Bois, qui y établit un prieuré de Condonats et de moniales<ref name="baneat p173">Paul Banéat, Le département d'Ille-&-Vilaine : Histoire, archéologie, monuments, t. 1, Modèle:P..</ref>. Située au confluent des zones d'influence des comtes de Rennes, des ducs de Bretagne et des seigneurs de Vitré, elle voit à cette époque se dérouler plusieurs conflits, et la construction des mottes de Sérigné et de Chevré<ref name="Patrimoine p781">Patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine, Modèle:P..</ref>.
En 1173, l'évêque Étienne de Fougères et son archidiacre Pierre confirment la donation de l'église de la Bouëxière aux religieux<ref>Bibliothèque nationale de France, ms, lat, Modèle:N°, : ecclesiam de Busseria sanctismonialibus Sancti Sulpicii.</ref>. Les frères condonats de Saint-Sulpice-des-Bois, bénédictins, gouvernent la paroisse à partir de cet acte et prennent le titre de prieur de La Bouëxière. C'est l'abbesse de Saint-Sulpice qui a le droit de présenter le prieur-recteur. Elle conservera ce droit jusqu'à la Révolution, pour les réguliers comme pour les séculiers. Les prêtres séculiers n'apparaîtront seulement que vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Sous l'Ancien Régime, le territoire de la commune est partagé entre de nombreuses seigneuries, dont les biens sont vendus au titre de biens nationaux sous la Révolution.
Le prieur-recteur Joachim Nivet déclare le Modèle:Date que le bénéfice de sa paroisse lui procure Modèle:Unité de rente ; la municipalité minore la somme à Modèle:Unité. Le détail de ce compte est précisé : presbytère et pourpris : Modèle:Nobr ; grosses et menues dîmes : Modèle:Unité ; dîmes novales : Modèle:Nobr. Les charges par ailleurs s'élèvent à : la pension du vicaire, Modèle:Nobr de décimes et pour entretenir les bâtiments Modèle:Nobr<ref>Pouillé de Rennes.</ref>.
Dans le même temps, la fabrique de la paroisse possède pour Modèle:Nobr et Modèle:Nobr de rente, la bourse des défunts se monte à Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 28.</ref>.
Ambroise-Gervais-René Gougeon de la Thébaudière<ref>Il fut adjoint au maire de Vitré, conseiller général d'Ille-et-Vilaine en 1806 et sous-préfet par intérim de Vitré en 1814</ref> fonda à la Vallée en La Bouëxière des hauts-fourneaux qu'il dirigea jusqu'à sa mort en 1818<ref>René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, livre premier, Les bretons. 16, GER-GOUR, 1886 (en ligne).</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1851, le journal La Presse écrit : Modèle:Citation bloc
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, des carrières et les forges du Drugeon et de Sérigné sont ouvertes, ce qui favorise un accroissement de la population de La Bouëxière, qui profite également de sa situation sur l'axe Liffré - Vitré pour développer ses activités agricoles et commerciales<ref name="Patrimoine p781" />, bien que le marché de Chevré périclite à cette époque.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
L'Entre-deux-guerres
En 1921, Alexis Rey<ref group="Note">Industriel, alors maire de Montreuil-sur-Ille.</ref> fait don du château du Carrefour à la Société des colonies de vacances des écoles publiques de Rennes, alors dirigée par Oscar Leroux<ref group="Note">Qui était également adjoint au maire de Rennes.</ref>. La Société aménage alors le bâtiment pour en faire un centre de vacances pour les Modèle:Citation. En 1929, Oscar Leroux exprime le souhait d'adjoindre, à côté de la colonie de vacances, un préventorium ainsi qu'une école de plein air, afin de pouvoir accueillir des enfants toutes l'année. Le préventorium Rey ouvre donc en 1931<ref>Quelques notes…, Modèle:P..</ref>. Il porte aujourd'hui le nom de Centre Rey-Leroux.
Dans la décennie 1930, une ligne d'autobus allant de Liffré à Vitré passait par La Bouëxière, Marpiré et Champeaux<ref>Ouest-Éclair, Modèle:N°, 22 septembre 1932 (en ligne).</ref>.
Le Modèle:Date-, un grave incendie se déclara en forêt de Chevré ; Modèle:Citation<ref>Paris-soir, Modèle:N°, 13 avril 1933 (en ligne).</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le Modèle:Date-, 12 résistants furent tués et 16 arrêtés à La Bouëxière par la 2ème unité de marche de la Milice française<ref>Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Administration sous l'Ancien Régime
Administration civile
- seigneuries
- Les seigneuries du Bertry et de la Teillaye étendent leurs droits sur le territoire de la paroisse de La Bouëxière. La seigneurie de Sérigné, exerçait sa haute justice au bourg jusqu'en 1704 et sera transféré à Ercé-près-Liffré. La paroisse dépendait de l'ancien évêché de Rennes.
Administration religieuse
- Curés
- 1125 : Robert, prieur-recteur, rencontra à cette date des difficultés avec les religieuses de Saint-Sulpice qui souhaitaient faire de Sérigné une paroisse.
- 1330 : Pierre, prieur-recteur, moine Condonat de Saint-Sulpice, il refusa à cette date de rendre à l'abbesse les comptes de son prieuré de La Bouëxière.
- 1481 : Guillaume de la Piguelaye, prieur-recteur, moine.
- 1522 : Robert Levesque, prieur-recteur, présenté à l'abbesse le Modèle:Date-.
- 1590 : Bertrand Touchais, présenté vers cette date à l'abbesse.
- 1596-1645 : Pierre Gicquel, fut inhumé dans le chœur de l'église où se trouve sa pierre tombale.
- 1647-1661 : Guillaume Malescot, mort le Modèle:Date, inhumé dans l'église, sa tombe y est encore visible.
- 1661-1667 : Julien de Servaude.
- 1668-1672 : Julien Primaignier.
- 1672-1706 : Jacques de Mieux, il fit en 1678 une transaction avec dom Georges Louvel, prieur de Notre-Dame de Vitré, au sujet des dîmes de La Bouëxière. En 1696, fonde une messe du jeudi dans son église. Sa tombe est visible dans l'église.
- 1706-1732 : Jean de la Haye, inhumé dans l'église.
- 1733-1782 : Jean-Maturin Beaudouin.
- 1783-1789 : Joachim Nivet.
Administration après la Révolution
Administration religieuse
- Curés
- 1803-1806 : François-Yves Le Breton.
- 1806-1812 : Jean-Baptiste Cramoul.
- 1812-1818 : N. Pourial.
- 1818-1823 : Jacques-Marie Buron.
- 1823-1849 : Jean-Baptiste Posson.
- 1849-1851 : Jean Baulieu.
- 1851-1876 : Clément Marchand.
- 1876-? : Pierre Tostivin.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Patrimoine
Lieux et monuments civils
Un seul monument historique protégé se situe sur la commune : les ruines d'un donjon et motte féodale de Chevré. Le site, datant du {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
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| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}, et formé par l’ensemble fortifié, la chapelle et le pont est un monument historique inscrit par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
La Bouëxière possède cependant un important patrimoine, notamment de nombreux châteaux et manoirs inventoriés :
- château du Bertry, remontant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Glad.</ref> ;
- château du Carrefour, remontant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Glad.</ref> ;
- manoir de La Bouëxière, il appartenait aux seigneurs de La Bouëxière au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, à la maison de Lancé en 1427 et en 1513 est uni à la seigneurie de la Dobiays ;
- ancien manoir de la Dobiays ;
- manoir du domaine de Sevailles, (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Porte la date de 1610.</ref>, appartient en 1427 aux Taillis et vers 1490 au sieur Veneur, baron de Tillières, puis aux seigneurs de la Prévalaye et du Bertry en 1506. Sa chapelle est fondée en 1668, les propriétaires successifs furent Ivette, seigneur de Boishamon en 1417, Launay vers 1617, Davy, sieurs de la Pommeraye en 1716, Bürg père au {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXX
}}s, Bürg fils, les héritiers de ce dernier vendent à leur fermier les Lehuger père, puis fils. La Motte féodale rasée, se trouvait sur une parcelle de Modèle:Dunité, liée à Hervé de Sevailles, miles vers 1209.
- Domaine du Bas-Sevailles :La chapelle appartenait en 1141-1156 à Alain Ier, évêque de Rennes qui la donna pendant son épiscopat aux moines cisterciens de l'abbaye de Savigny. Cette chapelle n'existe plus<ref>Michel Brand'honneur, Modèle:Opcit.</ref> ;
- Domaine du Haut-Sevailles
- manoir de la Jandinière<ref>Modèle:Glad.</ref> ;
- manoir de la Houssaye, en 1427, aux Benast ; aux Uguet, seigneurs du Bois-Boterel, en 1681 ;
- manoir de la Haie Noëronde, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, transformé en exploitation agricole ;
- manoir de la Havardière, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis reprises au Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles ;
- manoir de la Porte (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) ;
- manoir de la Gendrignère (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) ;
- ancien manoir de Ganeschier ou de Goprechier, à la maison de Beaumont en 1427 ;
- manoir de la Teillais ou Teillaye (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) ;
- manoir du Carrefour (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) ;
- manoir le Dioger, milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ;
- manoir de la Colinière ;
- manoir de la Rosière, début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ancien hôpital de Chevré, maison de repos durant la Première Guerre mondiale.
- manoir de la Bonnerie (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ;
- ancien manoir de la Maison-Neuve (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) ;
- manoir de la Vallée, a appartenu successivement aux Le Gac, sieurs de Kerbrezel, Penchoadic, Marbeuf, en 1677 ;
- manoir de Villeray, 1427 à la maison Laval, puis aux Launay en 1513, Servaude, Satin, en 1627 et à l'époque de la Révolution à la Maison de la Teillaye.
Patrimoine industriel
- Les forges de la Vallée<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Glad.</ref>.
- Les forges de Sérigné<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Glad.</ref>.
- Sept moulins à eau : Chevré, de Trapeau, de Bertry, de la Teillaye, de Forge, des Hauts Fourneaux de Sérigné, de la Vallée.
- Les métairies de Sérigné, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Lieux et monuments religieux
- Église Saint-Martin-de-Tours de La Bouëxière (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Prieuré d'Allion à Rallion (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).
- Chapelle frairienne<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Chapelle de Chevré (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).
- Chapelle Saint-Pair (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), au milieu de la forêt de Chevré, sûrement construite par les bûcherons.
- Chapelle du manoir du domaine de Sevailles (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).
- Presbytère paroissial Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:4e du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Croix de chemin, sur la route de Mi-Forêt, plaque de marbre sur le socle : souvenir d'une mission 1923.
- Croix de chemin, à le Châtaignier, daté du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, en moellon sans chaîne en pierre de taille, bois, métal et ciment.
- Croix de chemin, à la Bouessay du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, inscription non communiquée.
- Croix de chemin, à Bellevue, moellon sans chaîne en pierre de taille, bois et grès datée de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Croix de chemin à Beauchêne, du second quart du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à la mémoire de l'abbé Chevreul, recteur de la paroisse, 1926-1933.
- Croix du cimetière, dans le bourg, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, granit et pierre de taille, socle de trois niveaux.
- Tombeau du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à Chevré dans un champ, en granit et pierre de taille.
Milieu naturel
Autour de Chevré, on trouve trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF, pour un total de Modèle:Unité) de première génération :
- l’étang de Chevré, lieu de pêche assez important et ZNIEFF de Modèle:Nobr de Modèle:Nobr où l’on trouve notamment Canard colvert (Anas platyrhynchos), Foulque macroule (Fulica atra) et Grèbe huppé (Podiceps cristatus) <ref>Modèle:ZNIEFF.</ref> ;
- l’étang de la Pagerie, un des principaux étangs oligodystrophes d'Ille-et-Vilaine<ref>Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, Modèle:P..</ref>, ZNIEFF de Modèle:Nobr de Modèle:Nobr<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref> ;
- la forêt de Chevré, ZNIEFF de Modèle:Nobr de Modèle:Unité<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Julien Pierre Marie Hévin (1763-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), avocat et entrepreneur, né à la Bouëxière en 1763. Reçu avocat au Parlement de Bretagne en 1787, administrateur du directoire du département d'Ille-et-Vilaine, puis receveur particulier des finances de l'arrondissement de Vitré, il fut maire de La Bouexière. Au début du XIXe siècle, il exploitait les forges de la Vallée et s'occupait d'une fabrique de métiers à tisser. Il est le grand-père maternel de Waldeck et Arthur de la Borderie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Charles Tillon (1897-1993), mutin de la mer Noire en 1919, ancien député de la Seine. Résistant et communiste, il fut ministre de l'Air, de l'Armement puis de la Reconstruction (1944-1947) ; il a vécu la majeure partie de la fin de sa vie à La Bouëxière à partir de 1975.
- Raymonde Tillon (1915-2016), sa femme, ancienne députée des Bouches-du-Rhône. Résistante, déportée, syndicaliste et communiste, elle fut l'une des trente-trois femmes élues à la première Assemblée constituante de la [[Quatrième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} République]], dès que les femmes eurent le droit de vote en France.
- Charles Tillon habita La Bouëxière dans les dernières années de sa vie, avec sa femme Raymonde<ref name="F3B">Modèle:Article.</ref>.
- Les frères Patrick et Laurent Delamontagne, footballeurs professionnels, sont originaires de la commune.
- Laetitia Meignan (1960-), championne d'Europe, médaillée mondiale et olympique de Judo, habita La Bouëxière de 1996 à 1998<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, Rennes, éd. Fougeray Libraire., Paris: René Hatton, libraire, éditeur, 1882-1886, t.II, Modèle:P.,728 à 734.
- Véronique Orain et coll., Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France, région Bretagne, Ille-et-Vilaine, Églises et Chapelles, Rennes Association pour l'Inventaire de Bretagne, 1996.
- Jean-Baptiste Ogé, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, nouvelle édition 1778-1780 revue et augmentée, Rennes, Molliex, 1845.
- Jean-Yves Coulon, La statuaire commémorative des monuments aux morts de la Première Guerre mondiale en Ille-et-Vilaine, D.E.A.: Histoire. Art., Rennes 2, Université de Haute-Bretagne, 1991.
Sources
- Modèle:Ouvrage
- Site de la mairie de La Bouëxière : www.mairie-labouexiere.fr <ref>Modèle:Lien web.</ref>
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du Modèle:1er mars 2015)