Dourdain

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Modèle:Infobox Commune de France

Dourdain est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>.

Géographie

Situation

Dourdain est l'une des 333 communes d'Ille-et-Vilaine. Située à Modèle:Unité au nord-est de Rennes, à Modèle:Unité au sud-ouest de Fougères et à Modèle:Unité de au nord-ouest de Vitré, la commune présente un paysage de bocages<ref name="pays-liffre">Page « Dourdain » sur le site web de la communauté de communes du Pays de Liffré.</ref>.

Fichier:Map commune FR insee code 35101.png
La carte de la commune.

Hydrographie

La Veuvre (affluent de rive droite de la Vilaine) limite au nord le finage communal, traversé par le ruisseau de la Barbotais (affluent de la Veuvre), dont le ruisseau de Chevré forme la limite sud et le ruisseau de la Fontaine de la Cibonnière (tous deux affluents du ruisseau de la Barbotais) la limite est<ref name="pays-liffre" />.

Relief

Les altitudes varient de Modèle:Nobr pour le point culminant (entre le bourg et le hameau de la Corblais) au centre-nord du territoire communal, et Modèle:Nobr (à la confluence de la Veuvre et du ruisseau de la Barbotais, à l'extrême ouest du finage communal. Le bourg avoisine les Modèle:Nobr d'altitude.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fougeres », sur la commune de Fougères, mise en service en 1966<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Dourdain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,2 %), terres arables (26,4 %), zones agricoles hétérogènes (23,5 %), zones urbanisées (2,7 %), forêts (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Dourdan au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Dorden en 1136<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Il s'agit d'un type toponymique gaulois ou pré-gaulois basé sur un thème *dord- de sens obscur. Cette racine est identifiée dans la toponymie et l'hydronymie de la France cf. Dourdan (Essonne, Dordincum en 956) ; Dordives (Loiret, *Dordiva)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Comme le montre la forme la plus ancienne de Dourdain, Dourdan au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est probable qu'il s'agisse du même type toponymique que Dourdan (Essonne, Dordincum en 956), c'est-à-dire Dord-incum<ref>ibidem</ref>, le suffixe -incum (-inco) ayant régulièrement abouti à la terminaison -an, évoluée par la suite en -ain dans le cas de Dourdain (cf. panem > pan> pain, etc.).

En gallo, langue traditionnelle des habitants de Dourdain, la commune est appelée Dourdin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Dourdan<ref>Résultats concernant « Dourdain » dans la base KerOfis</ref>.

Histoire

Premières occupations

Des traces d'occupation néolithiques ont longtemps subsisté : l'inventaire du patrimoine cite un tumulus existant « au début du siècle » au Haut-Sérigné ou Haut-Ligné<ref name="patrimoine.region-bretagne">Fiche de la commune sur le site patrimoine.region-bretagne.fr/</ref>, Les mégalithes du département d'Ille-et-Vilaine mentionne des menhirs à La Bédouannerie, sur le coteau de la Veuvre, détruits au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Jacques Briard, Loïc Langouët, Yvan Onnée, Les Mégalithes du département d'Ille-et-Vilaine, Institut culturel de Bretagne, 2004, Modèle:P..</ref>.

Moyen Âge

La fiche d'inventaire du patrimoine indique que la paroisse existait au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et que durant les guerres de Religion, la paroisse et le château du Plessis-Pillet (qui appartient depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle aux Montbourcher, devenus à l'époque l'une des grandes familles protestantes bretonnes) sont pillés par les ligueurs<ref name="patrimoine.region-bretagne" />.

Elle mentionne également l'existence d'une léproserie au Moyen Âge, dont l'emplacement est inconnu<ref name="patrimoine.region-bretagne" />.

Époque moderne

En 1639, Paul Bouan, seigneur de Châteaubourg et du Plessis-Pillet est indiqué comme étant « seigneur patron et fondateur de l'église et du presbytère de Dourdain ; il avait droit aux prières nominales après le seigneur de Sévigné »<ref>Émile Évellin, Excursion de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1928, consultable en ligne sur Gallica.</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Dourdain en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

La population de la commune, qui devient chef-lieu de canton lors de la Révolution française<ref name="patrimoine.region-bretagne" />, est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795<ref>Modèle:Article.</ref>.

La commune fut prise d'assaut par les chouans lors du mois de Modèle:Date. Modèle:Article détaillé

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le comte de Châteaubourg, châtelain du Plessis-Pillet, fut lieutenant de louveterie et maire de Dourdain<ref>Christian Estève, Les tentatives de limitation et de régulation de la chasse, "Revue historique", janvier 1997, consultable en ligne sur Gallica.</ref>. En 1851, le journal La Presse écrit : Modèle:Citation bloc A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Dourdain en 1843 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Dourdain porte les noms de trente-et-un soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, deux au moins (François Chesnais, Eugène Riaudel) sont morts en Belgique ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français. Pierre Rocher<ref>Pierre Rocher, né le Modèle:Date à Dourdain, canonnier au 50e régiment d'artillerie de campagne, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date- à Mourmelon-le-Grand (Marne)</ref> a été décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; Joseph Boucherie<ref>Joseph Boucherie, né le Modèle:Date- à Dourdain, soldat au 150e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi au Mont Sapigneul en Cormicy (Marne)</ref>, Aimé Guérin<ref>Aimé Guérin, né le Modèle:Date- à Dourdain, soldat au 41e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à l'hôpital auxiliaire de Sainte-Menehould (Marne)</ref> et Francis Lecoq<ref>Francis Lecoq, né le Modèle:Date- à La Bouëxière, soldat au Modèle:41e d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Vierzy (Aisne)</ref> de la Croix de guerre<ref name="memorialgenweb.org">Modèle:Lien web.</ref>.

Trois frères originaires de la commune sont morts pendant ce conflit : outre Pierre Rocher, déjà cité, ses frères Alfred<ref>Alfred Rocher, né le Modèle:Date- à Dourdain, soldat au [[47e régiment d'infanterie|Modèle:47e d'infanterie]], tué à l'ennemi le Modèle:Date à Neuville-Vitasse (Pas-de-Calais)</ref> et François Rocher<ref>François Rocher, né le Modèle:Date à Dourdain, prêtre, soldat à la [[10e section d'infirmiers militaires|Modèle:10e d'infirmiers militaires]], mort de maladie contractée en service le Modèle:Date- à Chaumont (Haute-Marne)</ref>, tous les trois fils de Pierre et Jeanne Marie Monnerie.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Dourdain porte les noms de deux soldats (J. Betton, F. Rabault) morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorialgenweb.org"/>.

L'après Seconde Guerre mondiale

En avril 1949, l'une des toutes premières CUMA de France, dénommée L'entraide paysanne de Dourdain fut créée de fait (la création officielle datant de 1952) par sept agriculteurs de la commune, dont Paul Havard, un jaciste, est le principal animateur. En 1958, Paul Havard devint le délégué de la Fédération nationale des CUMA pour les régions Bretagne, Basse-Normandie et Pays de la Loire<ref>Robert Fort, Ils ont révolutionné le monde rural. L'aventure de la JAC en Bretagne (1930-1970), éditions Le Télégramme, 2001 [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

En 2023, des élections municipales auront lieu afin d'élire un nouveau conseil à la suite de la démission de la maire précédente. Cédric Denoual, premier adjoint, assure les fonctions de maire par intérim.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique En 2017, Dourdain était, selon l'INSEE, la commune d'Ille-et-Vilaine où les retraités avaient le plus faible revenu imposable (Modèle:Nobr euros).

Lieux et monuments

Fichier:Dourdain (35) Église 01.jpg
L'église Saint-Pierre.

La commune ne compte aucun monument historique mais deux monuments inventoriés :

  • l'église paroissiale Saint-Pierre date des {{#switch: XVI
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}}, et a subi des remaniements réguliers depuis cette époque. Elle porte les armes de la famille Montbourcher<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;

Personnalités liées à la commune

  • Gilles Fournel, poète et ancien instituteur ayant exercé à Dourdain.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Archives

Notes

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Cartes

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Références

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Liens externes

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