Armoiries

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Modèle:Article court Modèle:Éléments des armoiries

Fichier:Codex Manesse Hartmann von Aue.jpg
Illustration du poète Hartmann von Aue représenté en chevalier dans le Codex Manesse (1305-1315). L'adoption du haubert et du heaume rend le combattant méconnaissable lors d'une guerre ou d'un tournoi, d'où l'intérêt de l'identifier grâce à des armes ornant son écu, sa bannière, la housse de son cheval ou son cimier.

En héraldique, les armoiries sont des emblèmesModèle:Note, en couleurs, soumis dans leur disposition et dans leur forme à des règles spéciales (celles du blason). Ces marques distinctives ont pour fonction initiale de dire l'identité d'une personne physique ou morale (famille, corporation, collectivité, État) qui les portent puis deviennent des marques de propriété apposées sur des biens meubles ou immeublesModèle:Note possédés par leurs porteurs<ref name="Pastoureau">Modèle:Ouvrage</ref>.

Les armoiries, peintes, gravées ou sculptéesModèle:Note, peuvent être représentées sur un écu, un sceau, une armure, une bannière, un tabar, un bâtiment…

Le blason est l'ensemble des couleurs, des figures et des règles qui régissent la composition des armoiries, c'est en quelque sorte la « grammaire » du langage héraldique.

En français, le mot armoiries et son doublet armes (certains héraldistes réservent ce deuxième mot à la seule représentation de l'écu et appellent armoiries l'écu accompagné d'ornements extérieurs) présentent l'inconvénient de n'exister qu'au pluriel, si bien que des héraldistes ont décidé dans les années 1970 d'employer le mot armoirie au singulier et, Modèle:Citation.

Histoire

En Europe occidentale, [[Naissance des armoiries|les armoiries se développent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]]. Essentiellement représentées sur des écus, elles sont marquées par une grande évolution de leur adoption, de leur port, de leur répertoireModèle:Note et de leur emploi par les différentes classes sociales (héraldique nobiliaire et roturière). Elles atteignent leur apogée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Note et connaissent depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un certain déclin (notamment en France et en Angleterre), devant de plus affronter la concurrence de formules emblématiques auxquelles elles ont souvent donné naissance (badges, devises, formules identitaires qui ornent livres et vêtements à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis initiales, chiffres et monogrammes)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Parallèlement à la renaissance de l'héraldique communale, on assiste à un lent renouveau des armoiries depuis la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle alors qu'elle sont discréditées par leur association à une aristocratie déclinante. Communes et régions redécouvrent la valeur des armoiries qui sont l'expression de l'identité et de l'autorité d'un territoire face à l'interventionnisme de l'État. Des érudits redonnent un essor à l'héraldique. Au siècle suivant, l'héraldique familiale reprend sa place grâce à ces signes d'identité, ces marques de distinction<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

En France, les armoiries ont théoriquement été abolies à la Révolution française par l'Assemblée le Modèle:Date- en même temps que tous les symboles de la noblesse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sous la restauration, Louis XVIII émet une ordonnance le 26 septembre 1814, qui restaure les armoiries municipales, à charge pour les villes de se pourvoir devant la commission du Sceau. La suppression du Conseil du Sceau en 1872 Modèle:Citation.

Les armoiries ont Modèle:Citation.

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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