Gévezé

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Modèle:À sourcerModèle:Infobox Commune de France

Gévezé est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>. Elle est située à environ Modèle:Unité au nord-ouest du centre de Rennes.

Géographie

Localisation

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

La Flûme est la rivière principale. Elle a pour affluent de nombreux ruisseaux :

  • du Foiraux ;
  • de la Chaussée ;
  • du pont du Biardel ;
  • de la fontaine ;
  • de la Cotardière ;
  • du pont des Basses-Mardelles ;
  • de l'étang du Saut-Bois ;
  • de la Planche-Maignée ou de la Pérouze.

Transports

Desservie par les bus du réseau du service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole via la Modèle:Nobr (52 les vendredis et samedis soir et les dimanches et jours fériés).

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feins Sa », sur la commune de Feins, mise en service en 2005<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Gévezé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Gévezé, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,2 %), zones agricoles hétérogènes (31,3 %), prairies (17,2 %), zones urbanisées (6,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement

Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Gévezé et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017<ref name="logement" group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="logement35" group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Gévezé en 2017
Gévezé Ille-et-Vilaine
Parc immobilier total (en nombre d'habitations) 2 278 546 440
Part des résidences principales (en %) 93,8 86,2
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 6,9
Part des logements vacants (en %) 5,5 6,9
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 65,8 59,8

Morphologie urbaine

Modèle:...

Gévezé dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du 19 décembre 2019<ref>Un Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) pour 43 communes, sur metropole.rennes.fr</ref>. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.

Toponymie

Modèle:Section rédaction à revoir Modèle:Section à sourcer

Attestations anciennes

Le nom de la localité est mentionné sous les formes suivantes : Modèle:Colonnes

Étymologie

La première école veut<ref>D’après Pierre Billy, Origine des communes, Famiot Editeur.</ref> que le nom Gévezé proviendrait d’un nom gallo-romain Gavisius, variante de Gavidius.

La seconde école voudrait que dans le nom Gévezé on perçoive gevre (chèvre) et seih (bois). Dans son livre de toponymie celtique, François Falc'hun mentionne que de 950 à 1200 environ, Gévezé s'appelait Gevre-Seiho (le bois de la chèvre ou du chevreuil). Gévezé signifierait donc le Bois aux biches. Ainsi, le nom de Gévezé proviendrait donc d’un ancien nom gaulois Gabro-Ceton qui s'est altéré par la suite en Gévezé<ref>François Falc'hun, Les noms de lieux celtiques, Éditions Slatkine, 1982, Modèle:P..</ref>.

L'Office public de la langue bretonne a appelé la commune Modèle:Langue<ref name="Ofis">Modèle:Lien web.</ref> en breton. Jean-Yves Le Moing a estimé à 5,3 % le pourcentage de toponymes d'origine bretonne présents sur le territoire de la commune<ref name=gallica>Modèle:Lien web.</ref>. Le nom s’écrit Jebze (écriture Moga)<ref>Noms de lieudits et de personnes à Rennes (35), Bèrtran Ôbrée et Mathieu Guitton, Chubri, Modèle:P..</ref>, Jaebezae<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Modèle:Référence souhaitée en gallo.

Les archives gévezéennes remontant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ne comportent aucun texte en langue bretonne<ref>A. Visset, CDHLAE.</ref>.

Histoire

Modèle:Travail inédit À la suite du débarquement du Modèle:Date- en Normandie, Leslie Fischer, sergent mitrailleur américain dont le bombardier B 24 a été touché par un chasseur allemand et la DCA allemande de la Belle-Épine à Vezin-le-Coquet (Ille-et-Vilaine), saute sur Gévezé le Modèle:Date-. Il tombe près de la ferme du Casnuel où il est recueilli par Justine Rué qui prévient aussitôt le boulanger de Gévezé, Denis MorelModèle:Référence nécessaire.

Celui-ci, en compagnie de Roger Rouault un réfugié rennais et de Modèle:M. représentant de commerce anglophone, de passage à Gévezé se rend aussitôt à la ferme du Casnuel, pour récupérer l'aviateur. D'après les souvenirs de Leslie FischerModèle:Refnec, Roger Rouault va alors convoyer l'aviateur par des chemins détournés depuis la ferme du Casnuel jusqu'au bourg de Gévezé.

Il est caché pendant 54 jours rue du Luth, dans la réserve à grain du boulanger Morel, où habitent des réfugiés rennais Roger Rouault et sa femme Yvonne, coiffeuse à Rennes, qui va lui préparer des repas, financés par le boulanger Morel.

Au début de sa clandestinité il est promené prudemment la nuit dans la campagne gévezéenne par Roger Rouault et Denis Morel. À la suite du départ des troupes allemandes stationnées à Gévezé, il commence à sortir en journée. Il précise lui-même dans le film qui lui est consacré, que deux semaines avant l'arrivée des troupes américaines, il est sorti en plein jour de sa cachette. Des photographies ont même été prises pendant ces sorties. Finalement il reste caché pendant 54 jours, moins ses deux semaines de semi liberté. Il est totalement libéré à l'arrivée des troupes américaines le Modèle:Date-. Il est alors fêté par la population gévezéenne et les nombreux réfugiés présents dans le bourg.

Le lendemain Modèle:Date-, il se rend à Rennes pour prendre contact avec les autorités américaines. Dirigé aussitôt vers l'Angleterre, et sans pouvoir revenir à Gévezé, il rejoint les États-Unis où il est immédiatement démobilisé. Il va effectuer alors pendant 35 ans, une carrière de facteur à Marlin au Texas.

Le Modèle:Date-, Angèle et Denis Morel, les boulangers de Gévezé, ainsi que de leurs enfants Denis et Jean, et leur fille Léone. Eux-mêmes accompagnés de leurs propres enfants, sont nommés citoyens d’honneur de la ville de Marlin et la semaine où ils viennent est appelée « Semaine Denis et Angèle Morel ».

Leslie Fischer revient à Gévezé le Modèle:Date-, ainsi que le Modèle:Date-. Il meurt en 1996. Le Modèle:Date-, en présence de sa veuve, un rond-point, portant le nom de Rond-point de la Libération-Leslie Fischer, est inauguré à Gévezé<ref>A. Visset, CDHLAE, Gévezé, Modèle:Date- (leblogducdhlae.canalblog.com).</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Circonscriptions de rattachement

Gévezé appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Melesse, créé lors du redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune appartenait aux cantons suivants : Rennes-Nord-Ouest (1801-1973 puis 1985-2015) et Rennes-III (1973-1985).

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis Modèle:Date par Claudia Rouaux<ref>Elle remplace François André décédé en cours de mandat.</ref> (PS-NUPES). Sous la Troisième République, elle appartenait à la première circonscription de Rennes et de 1958 à 1986 à la [[première circonscription d'Ille-et-Vilaine|Modèle:1re circonscription]] (Rennes-Nord).

Intercommunalité

Depuis le Modèle:Date-, la commune appartient à Rennes Métropole (anciennement Rennes District). Par ailleurs, elle est membre du Syrenor (Syndicat de recherche et d'études du Nord-Ouest de Rennes), établissement public de coopération intercommunale créé en 1999, regroupant les communes de Clayes, La Chapelle-des-Fougeretz, Montgermont, Pacé, Parthenay-de-Bretagne, Saint-Gilles et Vezin-le-Coquet.

Enfin, Gévezé fait partie du Pays de Rennes.

Institutions judiciaires

Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le Modèle:1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Conseil municipal

Les Modèle:Nombre composant le conseil municipal ont été pourvus le Modèle:Date- lors du premier tour de scrutin. Actuellement, il est réparti comme suit :

Groupe Effectif Statut
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| « Agir ensemble pour Gévezé » (LR-DVD) 29 majorité
Fichier:Gévezé CM2020.svg

Gévezé fait partie des communes de la métropole rennaise où aucune opposition n'est présente au conseil municipal.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe Modèle:...

Liste des maires

Modèle:Article connexe

Modèle:ÉluDébut |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Jumelages

Démographie

Modèle:Article connexe En Modèle:Population de France/dernière année, la commune de Gévezé comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Gévezé château Beauvais.jpg
Le château de Beauvais.
Fichier:Gévezé église.jpg
L’église Sainte-Justine.
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}}. Son imposant porche sud du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est en mauvais état. Dans la nef, on trouve d'amusantes sablières sculptées et sa curieuse dédicace. La sacristie date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

  • Manoir de la petite Gouzée, propriété de Gilles Carré, connétable de RennesModèle:Refnec.
  • Le Bas-Sévigné : le manoir de Sévigné, à Modèle:Unité du bourg, sur le bord nord de la route de Romillé, possède des droits de Haute, Moyenne, Basse justice, qui s'exerce dans la paroisse de Parthenay-de-Bretagne. Il appartient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au seigneur de Sévigné dont il est à l'origine du nom<ref>Alexandre de Couffon de Kerdellech, La chevalerie de Bretagne, Tome II, V. Forest et E. Grimaud éditeurs, 1878.</ref>. En 1560, la terre de Sévigné était dans la possession de Joachim de Sévigné<ref>Dans un article publié dans le Bulletin de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, tome XVI, 1888, consacré aux Sévigné en Bretagne, F. Saulnier met les choses aux points au sujet du manoir du Bas-Sévigné et de ses propriétaires.

Pendant sept siècles au moins, du {{#switch: au

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}}, la seigneurie à laquelle les Sévigné ont emprunté leur nom est restée en la possession des aînés de cette famille. On affirme qu'elle était située dans la paroisse de Gévezé, à quatre lieues de Rennes, c’est ce qui sur la foi du Dictionnaire de Bretagne d'Ogée, a été écrit dans la Biographie bretonne (tome II, p. 852). C'est une erreur de cet ouvrage, où se rencontrent les plus étranges confusions.

L’erreur n'est pas probablement le fait d'Ogée ; le renseignement a été pris dans les anciennes reformations des fouages en Bretagne, où l'une des copies de la Bibliothèque Nationale écrit Sévigné en toutes lettres, au lieu de Sérigné, Mais cette seigneurie de Gévezé n’a jamais appartenu à la famille de Sévigné, ce qui n'empêche pas Ogée de les indiquer comme en ayant été possesseurs au {{#switch: et au

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et au|-| – | et au }}Modèle:S mini- siècle

}}. Cet article du Dictionnaire de Bretagne rapporte des faits historiques dont le château de Sévigné en Gévezé n'a jamais été le théâtre. Il y a eu, il est vrai, et il y a encore en Gévezé une terre de Sévigné dont les possesseurs avaient droit de haute, moyenne et basse justice à Parthenay, paroisse limitrophe. La terre et seigneurie du Bas-Sévigné, ou plus simplement de Sévigné, à laquelle vint se joindre plus tard le Haut-Sévigné, s'étendant sur Gévezé, Parthenay et d'autres paroisses, appartenait en 1427, d'après les anciennes reformations (Mss. cité, tome I, P 171), à Bertrand de Saint-Jean, et en 1513 à Pierre Brulon, seigneur de la Garouays et de Boisbriant. Olive Brùlon, dame de la Garouays, épousa avant 1573 Julien Pépin, sieur des Motais, commandant l’arrière-ban de l'évêché de Rennes, et lui apporta cette seigneurie, qui resta plus d'un siècle et demi dans la même famille. Claude Pépin et René Pépin, fils et petit-fils d'Olive Brulon, tous deux présidents aux requêtes du Parlement, portèrent le titre de seigneurs de Sévigné; un de leurs descendants, Joachim-Yincent Pépin, dernier du nom, mort à Rennes sans enfants, le Modèle:Date-, se para même de celui de marquis de Sévigné. Cette terre passa ensuite par héritage ou retrait lignager, non aux Bourgneuf de Cucé, comme l'écrit à tort Ogée, ils étaient éteints dès 1660, mais aux Boisgelin : Renaud-Gabriel de Boisgelin, marquis de Cucé, descendant direct d'Olive Brûlon par Renée Pépin, sa grand'mère, en était possesseur en 1766.

En 1793, la chanoinesse de Boisgelin de Cucé, fille de ce dernier, qui en était propriétaire, tomba sous le coup des lois révolutionnaires portées contre les émigrés. Ses biens furent vendus en détail, au profit de la nation, le 29 messidor an IV. Nous trouvons compris dans cette aliénation la métairie et la retenue de Sévigné, qui sont aujourd'hui, croyons-nous, la propriété de la famille Fénigan, le Haut-Sévigné et une autre métairie, le Marquisat de Sévigné, dont le nom s'explique difficilement, puisqu'on ne trouve aucune collation régulière du titre de marquis soit au profit des Pépin, soit à celui de leurs auteurs.

Le mot Sévigné par son suffixe gné semble indiquer une origine gallo-romaine et venir du nom d'homme Sabinius. (Paul Baneat : Le Département d'Ille et Vilaine) ? L

On y voyait un puits en granit appareillé, carré à l'extérieur et circulaire à l'intérieur. Un linteau de fenêtre en granit transformé en marche et chargé d’un écusson en base arrondie, soutenu par deux lions et accosté d'une fleur de lys et d’un motif cruciforme - et enfin un petit bénitier en granit, sculpté de trois arcatures trilobées et provenant de l'ancienne chapelle.

Pour conclure : cette terre n’a jamais appartenu comme son nom peut le faire supposer à la famille de la célèbre marquise de Sévigné qui tire son nom d'une terre, située sur la commune de Cesson (actuellement Cesson-Sévigné, près de Rennes). Et de même il n'y a jamais eut de château en cet endroit, mais un manoir, qui ne connu aucune bataille, ni destruction de ses fortifications ! (Alain Visset, CDHLAE, Gévezé, Modèle:Date-).</ref>.

Fichier:Motte féodale de la Motte Marcillé.jpg
Motte féodale de la motte Marcillé

Personnalités liées à la commune

  • La famille de La Bourdonnaye, dont le berceau est Trégomar, pris racine à Gévezé où Guillaume Modèle:II de La Bourdonnaye, écuyer, né à Gévezé (1320-1385) est seigneur de Vaumarquer, de la Bourdonnaye, en Gévezé. La filiation est considérée comme établie depuis Guillaume Modèle:II de La Bourdonnaye, écuyer. Il fut le père de Robin de La Bourdonnaye qui fit construire le château de La Bourdonnaye en la paroisse de Gévezé et qui fut marié à Jeanne de la Chapelle.
  • Jean-François Huchet, fils de Michel Huchet le premier maire de Gévezé, né à Gévezé le Modèle:Date-. Célèbre curé archiprêtre de la cathédrale de Saint-Malo où sa statue en marbre est érigée grandeur nature.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Gévezé dans les arts

Gévezé est cité dans le poème de Louis Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (Modèle:2e édition). Modèle:ISBN, Modèle:P.373-375</ref>. Dans son poème intitulé « les conscrits des cent villages », dans lequel les conscrits se désolent comme tous les autres conscrits, de quitter leurs villages, il écrit : <poem> Adieu La Faloise, Janzé Adieu Saint-Désert, Jeandelize Gerbépal, Braize, Juvelise, Fontaine-au-Pire et Gévezé. </poem>

Notes et références

Notes

Modèle:Références Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Abbé Julien Pierre Maréchal et successeurs, Livre de paroisse, 5 volumes; Archives Dép. d'I et V. Visible sur C.D. Rom.
  • Charles-Tanguy Le Roux, Y. Lecerf, Découverte d'anneaux-disques à Gévezé, Annales de Bretagne, no 78, 1, 1971, Modèle:P.13–23.
  • Martial Labarre, L'Hermitage et Gévezé, deux chefs-lieux de canton pendant la Révolution, Rennes, 2001, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 792).
  • Alain Visset, L'église de Gévezé des gallo-romains au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, H.A. Éditions 1992.
  • Alain Visset, Histoire de la seigneurie de Champagné en Gévezé, H.A. Éditions Gévezé - 1989
  • Collectif - Gévezé et son passé. Lecture et Loisirs. 1986
  • Alain Visset, Dans les événements de Modèle:Date- en Ille et Vilaine - Gévezé, Édition Melesse à travers les âges. 1993.
  • Alain Visset, Histoire de la seigneurie de la Bourdonnaye - Dans Bulletin municipal de Gévezé no 29 à 32 - de Modèle:Date- à Modèle:Date-
  • Archives : Visset - Ancien Club d'Archéologie et d'Histoire de Gévezé auquel a succédé le Centre de Documentation des Historiens Locaux de Gévezé.

Article connexe

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail