Primelin

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Modèle:Infobox Commune de France

Primelin {{#ifeq:1|0|[pʁimlɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune française du Cap Sizun, dans le département du Finistère, en région Bretagne.

Son gentilé est Primelinois.

Géographie

Primelin est une commune de la baie d'Audierne, limitrophe de Plogoff, à l'ouest, Cléden-Cap-Sizun et Goulien au nord, et Esquibien, à l'est, bordée au sud par l'Océan Atlantique, sur lequel s'ouvrent les petits ports de Porstarz, au sud, et du Loc'h, à l'ouest.

Fichier:813 Primelin vu de la mer.jpg
Primelin vu de la mer.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Modèle:Images Modèle:Images

Description

Les parties intérieures

L'altitude maximale de la commune atteint Modèle:Unité au nord du finage communal, entre Kerscoulet et Kerloa.

Globalement les altitudes s'abaissent vers le sud quand on s'approche de la mer, s'élevant toutefois encore à Modèle:Unité dans le hameau du Paradis, non loin de la mer.

Le ruisseau du Loc'h sépare Primelin de Cléden-Cap-Sizun au nord et de Plogoff dans sa partie aval, qui forme un marais avant de parvenir à la mer, à l'ouest.

Le littoral

Fichier:949 Primelin.jpg
L'anse et le port du Loc'h vus depuis le GR 34 en direction de la pointe du Castel (en Primelin) ; à l'arrière-plan le village du Loc'h (en Plogoff).

Le littoral de Primelin va de l'anse du Loc'h à l'ouest à l'anse du Cabestan à l'est en passant par la pointe du Castel et la crique de Porstarz. C'est un littoral formé principalement de falaises assez découpées, s'élevant à Modèle:Unité au sud de Pors Bae et Modèle:Unité au nord de Porstarz, avec de rares anses et grèves, sauf à l'extrémité ouest où l'anse du Loc'h, d'ailleurs en bonne partie située en Plogoff, abrite une plage.

Le littoral entre le Loc'h et la Pointe du Castel
Le littoral entre la Pointe du Castel et l'Anse du Cabestan
Le port du Loc'h

L’anse du Loc'h (l'anse de l’étang, en français) est l’anse naturelle la plus importante de la baie d'Audierne. Pour cette raison, elle fut probablement depuis longtemps un port d’échouage privilégié pour les marins locaux. En 1894 l'anse du Loc'h accueillait une trentaine de bateaux de pêche. Malgré la construction d'un brise-lames en 1905, prolongé et rehaussé depuis à plusieurs reprises, notamment en 1913 et 1953 Modèle:Incise, le port, à sec à marée basse, exposé à l'ouest, est toujours resté un abri précaire. Les pêcheurs, partant à la journée ou pour deux jours par exemple jusqu'à l'Île de Sein, pêchaient principalement des crustacés au casier, mais aussi des poissons<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs des bateaux de pêche du Loc'h dans les deux premiers tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont présentés sur un site Internet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Porstarz (Pors Tarz)

Le port de Porstarz est typique des ports-abris du Cap-Sizun<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; à proximité se trouvent les anciens viviers.

Pors Tarz signifie en français "le port aux brisants" ; ce port est situé dans une anse utilisée depuis longtemps pour la récolte du goémon. Le Modèle:Date- une violente tempête détruisit 14 des 16 bateaux au mouillage dans la crique. En 1891 une jetée fut construite à l'entrée est de la crique et une plate-forme avec treuil installée au fond de la crique pour fciliter le relevage des embarcations.

En 1883 Paul Dumanoir profita de l'existence de la crique de Toul al Tanguer, juste à l'est de Pors Tarz, pour construite un vivier : la crique est barrée par un mur en maçonnerie très puissant pour en faire un réservoir d'une superficie de Modèle:Unité, alimenté en eau de mer par deux vannes, ce qui permit aux pêcheurs de crustacés du Cap Sizun (une pêche en essor à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) de ne plus être obligés de se rendre jusqu'aux Viviers d'Audierne pour livrer leur pêche. Cachés par de hauts murs, les viviers de Pors Tarz sont restés en activité jusqu'en 1985<ref>D'après une notice d'information touristique située sur place.</ref>.

Cadre géologique

Modèle:Article connexe

Fichier:Geologic map Armorican Massif FR.svg
Carte géologique du Massif armoricain.

Primelin est située sur un plateau d'altitude de moyenne de Modèle:Unité, à l'une des extrémités occidentales du Massif armoricain. Le territoire correspond au prolongement occidental du domaine centre armoricain (synclinorium médio-armoricain) et du domaine sud armoricain (domaine hercynien)<ref>Figure 9 : Les divers domaines constitutifs de la zone sud armoricaine, tiré de Carine Cartier, « Structure de l’unité de Saint-Georges-sur-Loire et du domaine ligérien (Massif Armoricain). Implications géodynamiques pour la chaîne hercynienne », Géologie appliquée, Université d’Orléans, 2002, p. 24</ref>. .

Le domaine hercynien est marqué par la phase orogénique bretonne du cycle varisque, au début du Carbonifère inférieur, ou Tournaisien, il y a environ 360 Ma. La collision continentale au cours de l'orogenèse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les gneiss et micaschistes au nord du cap Sizun, par des phases de Modèle:Lien et par la mise en place de nombreux leucogranites intrusifs (granites de teinte claire à deux micas, biotite et muscovite) au niveau de Primelin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

S'inscrivant dans le cadre géologique du cap Sizun, la commune est située au niveau du prolongement occidental du cisaillement sud-armoricain (CSA) qui constitue un « Y » horizontal dont la base du raz de Sein à Quimper se divise en deux grands accidents linéamentaires (branche nord s'étendant vers l'est en direction d’Angers, branche sud en direction de Nantes). C'est le CSA qui guide la mise en place de la ceinture des leucogranites en feuillets ou en lobes qui la jalonne, depuis la pointe jusqu'à Nantes. Sur le plan pétrographique, ce massif est ainsi constitué par un leucogranite à deux micas (biotite et muscovite) de grain très fin (millimétrique) dont le faciès varie selon la distance au cisaillement<ref>Modèle:Citation, sa nuance jaunâtre résultant de l'oxydation homogène de la surface du massif, sur plusieurs mètres voire sur plus d’une dizaine de mètres d’épaisseur. Source : Indication Géographique Granit de Bretagne</ref>. Cette roche plutonique présente une déformation très hétérogène qui se traduit notamment par un débit en lames de quelques décimètres d'épaisseur, très redressées et orientées est-ouest (orientation plus ou moins mylonitique), parallèlement au CSA<ref>M. Barrière, L. Chauris, Y. Fouquet, A. Guilcher, J.-P. Lefort, A. Pelhate, Notice explicative de la feuille Pointe du Raz à 1/50 000, éditions du BRGM ,1985, p. 10</ref>.

La côte Est de l'anse du Loc'h permet de reconnaître du Nord au Sud : Modèle:Citation.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante Modèle:Incise, répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sein », sur la commune d'Île-de-Sein, mise en service en 1977<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanvéoc », sur la commune de Lanvéoc, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transports

Primelin, en situation péninsulaire, est éloigné des grands axes de transport et n'est pas un carrefour de communications ; la commune n'a jamais été desservie par le rail, même à l'époque où Audierne bénéficiait de dessertes ferroviaires à voie métrique ; la D 784 (ancienne route nationale 784) qui, depuis Quimper , via Audierne, traverse la commune en restant à distance du bourg, dessert plus à l'ouest Plogoff et va jusqu'à la Pointe du Raz.

Habitat

La commune présente un paysage agraire de bocage (avec des parcelles encloses de murets de pierres et non d'arbres en raison de la situation maritime exposée) avec un habitat rural dispersé en hameaux (les principaux étant Kerscoulet au nord du territoire communal, Le Croazou à l'est, Kerandraon au nord-ouest, Kerdugazul et Castel au sud-ouest) et fermes isolées.

Fichier:315 Primelin Bourg.jpg
Le bourg de Primelin n'est pas en position littorale.

Le bourg était traditionnellement peu important, mais une urbanisation très lâche et sans plan cohérent a essaimé dans ses alentours et principalement selon un axe est-ouest allant de Kerven à l'est du bourg à Kermaléro et Pors Bae à l'ouest du bourg dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le littoral est relativement bien préservé de l'urbanisation, sauf aux alentours du port du Loc'h, et a donc conservé son aspect naturel en dépit de la pression touristique.

Urbanisme

Typologie

Primelin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Unité, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2020, selon l'Insee, 44,5 % des logements de Primelin étaient des résidences secondaires.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :

zones agricoles hétérogènes (48 %), forêts (17,9 %), terres arables (11,8 %), zones urbanisées (9,8 %), prairies (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,4 %), eaux maritimes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lanprimel, Primel Lan, Primelen en 1368 et enfin Primelin<ref name="rQX9Q3A">Modèle:Lien web.</ref>.

Primelin vient de saint Primel ou Primaël<ref name="rQX9Q3A" />.

Histoire

Préhistoire

Plusieurs tumuli se trouvent entre Beg-ar-Castel et Le Loc'h, prouvant une présence humaine dès le Néolithique et à l’Âge du bronze<ref name="inventaire 6bb77bf117a9">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Chevalier de Fréminville décrit un dolmen Modèle:Incise, situé à un kilomètre environ du bourg, Modèle:Citation. Édouard Vallin, dans son Voyage en Bretagne publié en 1859, évoque aussi cette Modèle:Citation constituée selon lui Modèle:Citation.

En fait, il s'agit probablement de la tombe en coffre à rainures<ref>et http://megalithes-breton.fr/29/accueil_29.php?nom=do/primelin.html patrimoine.bzh.</ref>, située à Kerven près de la chapelle Saint-Théodor qui, jusqu'en 1975, a longtemps été considérée à tort comme étant un dolmen<ref>Modèle:Lien web.</ref>. A. Marteville et P. Varin écrivaient en 1853 que Modèle:Citation.

Moyen Âge

Primelin faisait au Haut Moyen Âge partie de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Plogoff<ref name="InfoBretagne">Modèle:Lien web.</ref>.

La première mention écrite de la paroisse de Primelin, qui faisait partie de l'évêché de Cornouaille, date de 1368<ref name="InfoBretagne" />.

En 1372, l'église était si vétuste que le recteur demande au Pape, alors en Avignon, des indulgences pour inciter les paroissiens à participer à la restauration. Il obtient cinquante jours pendant dix ans, et même en 1383, le taux est porté à 100 jours, sans limitation de durée<ref name="InfoBretagne" />.

Époque moderne

Saint Dohou, ou Doccus, un saint irlandais<ref>Joseph Loth, « Saint Doccus et l'Hagio-onomastique », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, 1929 (en ligne sur Gallica).</ref>, posséda jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une chapelle et une fontaine à Primelin<ref name=duigou>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La chapelle Saint-Tugen fut construite à partir de 1535 par René du Ménez, seigneur de Primelin, qui habitait le manoir de Lézurec. Vincent du Ménez fonda en 1656 le couvent des Capucins à Audierne. Alain du Ménez, gouverneur d'Audierne et capitaine garde-côtes du Cap-Sizun, construisit l'actuel manoir vers 1626. Un de ses descendants, Gilles du Ménez, est mort en 1787 à Nantes à la suite d'un duel<ref>Serge Duigou et Jean-Michel Le Boulanger, Cap-Sizun. Au pays de la pointe du Raz et de l'île de Sein, Éditions Palantines, 2005 Modèle:ISBN Modèle:BNF.</ref>. Modèle:Article détaillé Les {{#switch: et

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}} furent à Primelin une époque de grande prospérité où l’industrie des pêcheries, des sécheries et de la navigation fut florissante. Celle-ci influença l'architecture religieuse dont un élément emblématique est encore visible sur les murs extérieurs de la chapelle Saint-Tugen : les « vaisseaux de pierre ». Ces bas-reliefs représentant des bateaux de pêche ont été, selon Daniel Bernard<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sculptés par les marins eux-mêmes Modèle:Citation.

Le Modèle:Date-, selon les archives de l'Amirauté de Quimper, quatre navires Modèle:Incise vinrent se briser lors d'une tempête sur les rochers du Loch, entre Primelin et Plogoff<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la Concorde, d'Amsterdam, un bateau de 400 tonneaux, se perdit corps et biens le long de la côte de Primelin. Le Modèle:Date-, la Thérèse, de Landerneau, coule dans l'anse du Loch ; le capitaine déclara qu'il avait été poursuivi dans le Raz par un navire corsaire et deux caiches de Guernesey et, qu'après son naufrage, les riverains lui ont volé du vin et de l'eau-de-vie. Le Modèle:Date-, le navire corsaire anglais Les Trois Frères s'échoua à Primelin : il avait deux canons, quantité de fusils et 35 hommes d'équipage (14 marins et le second capitaine furent noyés)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1759, une ordonnance de Modèle:Souverain2 ordonne à la paroisse de Primelin de fournir 18 hommes et de payer 118 livres pour Modèle:Citation.

Fichier:Carte Primelin fin XVIIIe.jpg
Carte de Primelin à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

À Keronnou en Primelin, une scène de labour est représentée sur le linteau d'une porte datée de 1776<ref>Sous la direction de Catherine Tosser et Jean-Jacques Rioult, Architecture rurale en Bretagne, Lieux-dits Éditions, 2014 Modèle:ISBN.</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Primelin en 1778 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:Date-, 31 cachalots vinrent s'échouer sur la côte de Primelin<ref>Modèle:Lien web et Modèle:Lien web.</ref>.

Révolution française

La paroisse de Primelin, qui comprenait alors 97 feux, élit lors de la réunion du tiers état de la paroisse le Modèle:Date- deux délégués, Marc Le Normant<ref group=Note>Marc Le Normant, né le Modèle:Date- à Saint-Tugen en Primelin, mort le Modèle:Date- à Primelin, menuisier sculpteur.</ref> et Michel Kerloch<ref group=Note>Michel Kerloch, né le Modèle:Date- à Primelin, mort le Modèle:Date- à Audierne.</ref>, pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages, série 1, tome 5, 1879 (en ligne sur Gallica).</ref>. Le cahier de doléances de Primelin est consultable sur le site Internet infobretagne.com<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La loi du Modèle:Date- Modèle:Citation donne à la paroisse d'Esquibien comme succursales Primelin, Audierne et l'Île-de-Sein<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pierre Herviant<ref group=Note>Pierre Herviant, né au Faouët, mort le Modèle:Date- à Scaër, âgé de 82 ans.</ref>, recteur de Primelin, devint en 1791 le premier maire de la commune, mais il refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé, devenant donc, comme son vicaire Yves Le Goardon<ref group=Note>Yves Le Goardon, né le Modèle:Date- à Primelin, mort le Modèle:Date- à Primelin.</ref>, prêtre réfractaire. Le Modèle:Date- Gloaguen, vicaire assermenté de Cléden-Cap-Sizun, fut installé recteur de Primelin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La chapelle du manoir de Lézurec abrita en 1791 des messes clandestines dites par des prêtres réfractaires de la paroisse<ref name=duigou/>.Poursuivi et traqué continuellement, l'ancien recteur Herviant s'exila en Espagne. Il fut par la suite curé de Scaër. Le vicaire Yves Le Goardon fut détenu un temps à la prison des Capucins à Landerneau, puis emprisonné sur le Washington dans les pontons de Rochefort<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis remis en liberté et à nouveau arrêté et mis en prison à Quimper ; il fut sous le Consulat et l'Empire desservant de Primelin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jean-Marie Violant, ancien commis au greffe de la juridiction du marquisat de Pont-Croix, ouvrit une école à Primelin (abandonnant celle qu'il tenait antérieurement à Beuzec-Cap-Sizun) en vertu de la loi du Modèle:Date républicaine- qui rendait l'école primaire obligatoire et gratuite. Le Modèle:Date républicaine- il déclare : Modèle:Citation.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Une circulaire du préfet du Finistère en date du Modèle:Date- indique que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Primelin en 1853 : Modèle:Citation bloc

La culture du lin principalement et du chanvre, était importante au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et déjà les siècles précédents : en 1846 la commune comptait 13 tisserands<ref>Notice d'information touristique se trouvant au moulin de Trouguer en Cléden-Cap-Sizun.</ref>.

Le Modèle:Date-, un brick complètement abandonné dont le mât de misaine était renversé sur le pont, lequel était en partie défoncé en raison du roulement des grumes que le navire transportait, vint s'échouer à la côte de Primelin. Son nom et celui de son port d'attache étaient difficilement lisibles, mais on crut déchiffrer Virago et Belfast<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pierre-Marie Gloaguen fut condamné à six jours de prison pour avoir incité un autre habitant de la commune, un certain Jaffray, à enlever temporairement l'urne lors des élections municipales du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jean-Marie Jadé<ref group=Note>Jean-Marie Jadé, né le Modèle:Date- à Primelin.</ref>, de Primelin, marin, est mort à Vermand (Aisne) lors de la bataille de Bapaume pendant la Guerre de 1870<ref>gallica.bnf.fr.</ref>.

Un rapport du conseil général du Finistère indique en Modèle:Date- que Primelin fait partie des 27 communes de plus de Modèle:Nombre du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles<ref>Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère, Modèle:Date- (en ligne sur Gallica).</ref>.

En 1885, les membres du clergé de Primelin intervinrent dans les élections ; l'un d'entre eux déclara en chaire Modèle:Citation et des incidents très graves éclatèrent le jour des élections<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1892 est décidée la construction d'un abri pour les bateaux de pêche dans le port du Loch<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1897, une requête en annulation de l'élection comme maire de Modèle:M. et comme adjoint au maire de Modèle:M., au prétexte que ce dernier était titulaire d'un bureau de tabac, fut déposée et obtint satisfaction<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Trois cas de typhus, dont deux mortels, furent constatés sur des enfants de 8, 9 et 12 ans appartenant à des familles différentes et fréquentant tous trois l'école. Le préfet demanda la fermeture du puits situé dans la cour de l'école Modèle:Citation.

Grégoire Louarn<ref group=Note>Grégoire Louarn, né le Modèle:Date- à Primelin, mort le Modèle:Date- à Audierne.</ref>, quartier-maître originaire de Primelin, fut l'un des 30 marins français qui participa, sous le commandement de Paul Henry, à la défense de la cathédrale du Pé-Tang dans la Cité interdite de Pékin en 1900 lors de son siège par les Boxers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Le Modèle:Date-, le vicomte Alain Le Gualès de Mézaubran<ref group=Note>Domicilié au Légué en Plérin (Côtes-du-Nord).</ref> demanda Modèle:Citation qui pourraient se trouver sur les communes de Cléden-Cap-Sizun, Plogoff, Primelin, Esquibien, Audierne, Plouhinec, Pont-Croix et Goulien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1901, l'élection de 11 conseillers municipaux est annulée par le Conseil de préfecture et une nouvelle élection dut être organisée en Modèle:Date- ; elle aboutit à la réélection de la liste emmenée par Yves Dagorn<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un lecteur du journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest, se plaignant que Primelin soit oublié par les secours distribués lors de la crise sardinière, écrit en 1903 : Modèle:Citation bloc

Fichier:Philippe Tassier Moulin Saint-Tugen Primelin.jpg
Le moulin de Saint-Tugen, vers 1910, photographie de Philippe Tassier.

À la suite de cette lettre, le Comité du commerce brestois envoya une aide de Modèle:Monnaie consistant en bons de pains et autres denrées au maire de Primelin, à charge pour lui de les répartir entre les familles les plus nécessiteuses<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Naufrage Primelin 1913.jpg
La disparition du langoustier Trois Républicains du port du Loch en Primelin, La Dépêche de Brest et de l'Ouest, Modèle:Date-.

Les travaux de construction d'un brise-lames dans l'anse du Loch sont décidés en 1905<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors du recensement de 1906 à Primelin, on comptait 39 patrons pêcheurs, 49 marins pêcheurs en activité, 14 marins pêcheurs au chômage, un marin de commerce en activité et deux marins de commerce au chômage ; on dénombrait aussi 16 soudeurs et deux ouvrières d'usines qui travaillaient dans les conserveries d'Audierne et de Plouhinec<ref>Archives départementales du Finistère, 6M698.</ref>.

Le manoir de Lézurec Modèle:Citation, ainsi que des taillis d'une superficie de Modèle:Unité Modèle:Unité, les moulins à eau et à vent de Penbil, en la commune d'Esquibien, trois fermes, une tenue et un ancien domaine congéable sont mis en vente en 1906<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une épidémie de variole sévit à Primelin entre juin et Modèle:Date- ; elle valut à Edmond Lécuyer, alors directeur de l'école publique de la commune une distinction pour Modèle:Citation.

Le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest écrit le Modèle:Date- que Modèle:Citation.

Un décret en date du Modèle:Date- autorise la création dans la commune de Primelin d'un bureau de bienfaisance dont la dotation est constituée par les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date- l'étrange histoire d'une enfant de quatre ans du village du Loch en Primelin qui déclara avoir vu dans une prairie à plusieurs reprises un Modèle:Citation, lequel lui aurait remis une pièce d'argent, puis d'autres pièces les fois suivantes, défraya la chronique ; l'affaire fut évoquée même dans plusieurs journaux parisiens car de nombreuses personnes vinrent d'un peu partout fouiller la parcelle Modèle:Citation.

Le Républicain, un bateau de pêche du Loch, disparût corps et biens à la fin du mois de Modèle:Date- ; des épaves furent retrouvées par des pêcheurs de Lesconil ; ce naufrage fit quatre victimes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Primelin porte les noms de 59 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; 10 d'entre eux au moins sont des marins morts en mer, dont Victor Korner et Marc Ladan, décorés de la Médaille militaire ; au moins un (Jean Normant) est mort sur le front belge à Rossignol dès le Modèle:Date- ; au moins un (Pierre Morvan) est mort en Grèce dans le cadre de l'expédition de Salonique ; François Quéré, un marin, est mort de maladie à Singapour ; au moins un (Jean Yves Kersaudy) est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français, dont Jean Michel Kersaudy et Jean Yven, décorés de la médaille militaire et de la croix de guerre, Jean Kerninon, Alain Le Corre, Clet Moullec, décorés de la croix de guerre<ref name="genweb">Modèle:Lien web.</ref>.

La récolte du goémon

Fichier:Brûlage du goémon au Loc'h.jpg
Brûlage du goémon au Loc'h au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La récolte du goémon fut les siècles précédents une activité importante dans tout le cap Sizun, et particulièrement le long du littoral de Primelin. Une ordonnance royale en date du Modèle:Date- autorisa la création d'une usine de raffinage de Modèle:Page h' de varech au lieu-dit Le Poul en Audierne afin d'obtenir de l'iode et l'autorisation de brûler du goémon le long du littoral des communes de Plozévet, Plouhinec, Esquibien et Primelin ; l'autorisation de construire de simples fours le long du littoral est également accordée la même année dans les communes précitées, ainsi qu'à Plogoff, d'où la prolifération de ces fours (plus d'un millier) un peu partout sur la côte<ref>Les fours à goémon consistaient en une tranchée de forme rectangulaire à section trapézoïdale, creusée dans le sol, longue de Modèle:Unité, large de plus ou moins Modèle:Unité, profonde de plus ou moins Modèle:Unité, dont les parois et le fond étaient dallés de pierres plates et lisses, assemblées avec de l'argile.</ref>, au point que les cultivateurs finirent par manquer de goémon pour engraisser et amender leurs terres. En 1879, la famille De Lécluse-Trévoédal met en service au lieu-dit Le Stum en Audierne une usine de produits chimiques obtenus à partir de la cendre de varech ; une autre usine est construite ensuite à Kéridreuff en Pont-Croix<ref name="canalblog 37">Modèle:Lien web.</ref>.

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Ramassage du goémon vers 1900 sur la plage du Loc'h.

La récolte du goémon d'épave, qui s'accumulait sur les grèves, parfois sur plus d'un mètre d'épaisseur Modèle:Incise, pour l'incinération commençait en avril et durait tout l'été. Le goémon ramassé l'hiver servait à engraisser les champs. Les plus courageux rentraient dans l'eau jusqu'à la ceinture pour le récolter, puis il était déposé dans des charrettes tirées par des chevaux pour le sortir de la grève, parfois même dans ds paniers posés sur la tête ou sur des civières. Là où il fallait le remonter sur des falaises escarpées, on se servait d'un dispositif de levage des paniers, avec mât, câbles et poulies<ref name="canalblog 37" />.

Le goémon était ensuite séché sur la lande, puis mis en tas, afin d'être brûlé vers la fin de l'été, l'opération durant une vingtaine de jours dans une chaleur d'enfer et en émettant des fumées abondantes et âcres ; les pains de soude obtenus étaient ensuite transportés à l'usine du Stum à Audierne. L'âge d'or de cette activité se situe entre 1900 et 1930 ; elle disparut dans les années 1950 (l'utilisation des antibiotiques freina l'utilisation de l'iode) alors qu'ellepouvait représenter jusqu'à la moitié des revenus de certaines familles. La récolte du goémon blanc (chondrus crispus)<ref>doris.ffessm.fr.</ref>, utilisé pour les préparations industrielles alimentaires et pour certains produits cosmétiques, perdura jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="canalblog 37" />.

On trouve encore de nombreux vestiges de cette exploitation, notamment à cheval entre les communes d'Esquibien et de Primelin, les murs de soutènement d'une plateforme construite par les goémoniers au sommet de la falaise. En arrière plan, on aperçoit un mât de levage permettant de remonter le goémon de l'estran<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

En 1922, la famille Hélias-Gloaguen ouvre une conserverie de petits pois au Loc'h en Primelin ; employant surtout des femmes, elle est agrandie en 1933 afin de traiter également les haricots verts. Reprise par Jean Hélias après la Seconde Guerre mondiale, l'usine ferma en 1956<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1923, le conseil général du Finistère renonça à la construction d'un nouveau brise-lames, ce qui était demandé par le conseil municipal, dans la crique de Porz-Teuz car les travaux envisagés auraient été trop coûteux. On se contenta d'exhausser le débarcadère existant et de remplacer le treuil de hissage des embarcations<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La mystérieuse disparition dans la nuit du 24 au Modèle:Date- d'une pauvre paysanne vivant à Kerloch-Hellia en Primelin, Marie-Anne Fily, alors âgée de 58 ans, probablement assassinée (des traces de sang furent trouvées par les gendarmes) fut à plusieurs reprises évoquée dans la presse locale<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; son corps ne fut jamais retrouvé mais un squelette déposé mystérieusement dans le cimetière de la commune en 1937 pourrait être le sien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les élections à Primelin étaient souvent agitées (le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest écrit en 1929 : Modèle:Citation) et les élections y furent annulées six fois en sept ans en raison des accusations de fraudes ou d'irrégularités<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; par exemple en 1925 lors des élections municipales Modèle:Citation ; le résultat des élections municipales de 1929 qui opposèrent au deuxième tour de scrutin la liste socialiste emmenée par le maire sortant socialiste Hélias et la liste radicale dirigée par Jean Jadé, député (la liste démocrate avait été éliminée à l'issue du premier tour de scrutin) fut annulé en raison de suspicions de fraude et il fallut revoter<ref>Modèle:Lien web et Modèle:Lien web..</ref>. Les élections municipales de Modèle:Date- donnèrent lieu à des incidents assez violents qui empêchèrent le déroulement normal du scrutin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, lequel dut être réorganisé et se tint grêce à un service d'ordre imposant, notamment la présence de 35 gendarmes : la liste SFIO, dirigée par Jean-Yves Hélias fut élue en entier, battant la liste de concentration républicaine dirigée par Jean-Marie Thomas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

On prélevait alors des matériaux le long du littoral : par exemple en 1934 le maire d'Esquibien reçoit l'autorisation d'extraire pendant 16 jours Modèle:Unité de galets à Lervily et au Loch et un particulier, Daniel Perrot, Modèle:Unité de graviers à Lervily<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les naufrages et échouages étaient fréquents à proximité du Loch Modèle:Citation ; par exemple les naufrages de la Marie-Thérèse, d'Audierne, près du Loch, et de La Surprise, de Paimpol, près de Port-Loubous (en Plogoff) en 1926, de l' Estrid en Modèle:Date-, échoué à la pointe de Lervily (en Esquibien), et l'échouage du vapeur norvégien Borgfred dans l'anse du Paradis, à Porz-Tarz le Modèle:Date-, temporairement abandonné dans le brouillard par son équipage avant d'être secouru par des pêcheurs du Loch<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors de la tempête du Modèle:Date-, le canot de pêche Anna fut coulé par une lame à l'entrée du port du Loch, mais les deux marins jetés à la mer purent être secourus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le bâtiment de transport pétrolier La Nièvre, de la Marine nationale, s'échoua le Modèle:Date- sur les rochers de Porstarz, près de Primelin, en baie d'Audierne et fut perdu, mais les 59 hommes d'équipage furent sauvés<ref>L'Ouest-Éclair, Modèle:N°, Modèle:Date- (en ligne sur Gallica) et Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Le canot de sauvetage Paul Lemonnier.jpg
Le canot de sauvetage Paul Lemonnier.

En Modèle:Date-, une fête de bénédiction de la mer fut l'occasion d'une sortie en mer du canot de sauvetage local, le Capitaine de vaisseau de Kerros<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce canot à moteur avait succédé en 1936<ref>Modèle:Lien web.</ref> au Paul Lemonnier, un canot de sauvetage à voiles du type Henry<ref>https://bassin-arcachon-patrimoine-naval-plaisance.fr/2021/05/25/le-canot-insubmersible-dalbert-henry-sauvetage-societe-centrale-patrimoine-naval/</ref> qui équipait le port du Loch depuis 1904 grâce à la générosité de Madame Lemonnier<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1926, le président de la station de sauvetage du Loch, Daniel Thomas<ref group=Note>Daniel Thomas, né le Modèle:Date- à Kerhas Biliec en Primelin, mort le Modèle:Date- au Loch en Primelin.</ref>, lequel commanda pendant 28 ans la station de sauvetage du Loch et reçut en 1931 la croix du Mérite maritime<ref>Modèle:Lien web.</ref>) se plaignit de ne pas avoir pu porter secours aux marins de la goélette La Surprise, de Paimpol, qui fit naufrage dans la nuit du 18 au Modèle:Date- en se brisant sur des rochers de Plogoff, mais à proximité du Loch, faute d'avoir été prévenu car la station de sauvetage ne disposait pas encore alors du téléphone<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors de sa session du Modèle:Date-, le conseil général du Finistère Modèle:Citation.

Le Modèle:Date-, le nouveau cimetière de Primelin et sa croix centrale, en kersanton (croix et Christ ont été taillés dans le même bloc), œuvre des frères Beggi de Quimper sont bénis en présence d'une foule nombreuse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le monument aux morts de Primelin, édifié par les frères Pélerin de Primelin, près de la place du bourg, fut inauguré en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a été remplacé depuis par un monument aux morts pacifiste.

La Seconde Guerre mondiale

L'ancien monument aux morts de Primelin portait les noms de 20 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; au moins 12 d'entre elles sont des marins disparus en mer. Jean Pierre Douarinou<ref>Jean Pierre Douarinou, né le Modèle:Date- à Primelin</ref> est mort en déportation le Modèle:Date- à Flensbourg (Allemagne) ; il avait alors un peu plus de 18 ans<ref name=genweb/>.

Fichier:309 Anse du Loch Primelin.jpg
Blockhaus allemand au sud du port du Loc'h.

Le canot de sauvetage du Loch (le De Kerros) dut intervenir quatre fois entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, une première fois le Modèle:Date- pour secourir 30 soldats allemands, une seconde fois pour sauver dans une mer démontée deux marins-pêcheurs, une troisième fois le Modèle:Date- pour secourir et sauver le bateau de pêche Geneviève, d'Audierne, et enfin le Modèle:Date- pour secourir le canot à moteur Yo-Yo, de Douarnenez. Mais le patron Cessou, qui commande le De Kerros, déplore que le canot de sauvetage ne puisse sortir à marée basse : Modèle:Citation.

Le Journal officiel de l'État français annonce qu'un décret en date du Modèle:Date- révoque de ses fonctions de maire Modèle:M. qui Modèle:Citation.

Un groupe de résistance, dirigé par Henri Poulhazan<ref group=Note>Henri Poulhazan, né le Modèle:Date- à Kerandraon en Primelin.</ref>, alias Messala, membre du réseau Vengeance fut actif à Primelin en 1944<ref>memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.</ref>. Parmi ses membres se trouvaient Alain Brénéol, originaire de la région de Lesneven, réfractaire du STO, qui vint se réfugier à Primelin et, membre de la compagnie FFI « Cambronne », qui prit part notamment aux combats pour la libération d'Audierne en Modèle:Date-<ref>letelegramme.fr.</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

En 1949, la station de sauvetage du Loc'h est supprimée et le bateau de sauvetage De Kerros est affecté au port d'Audierne.

Le Modèle:Date-, le Tante Maria, de Saint-Guénolé, s'éventra sur une roche devant Primelin ; le naufrage fit cinq morts parmi les sept hommes de l'équipage<ref>Modèle:Lien web et Modèle:Lien web.</ref>.

Six soldats originaires de Primelin (Jean Berriet, Marc Danzé, Henri Guillou, Émile Louarn, Barthélémy Masson, Raymond Péron) sont morts pendant la guerre d'Indochine et deux (Jean Chapalain, Simon Hélias) pendant la guerre d'Algérie<ref name=genweb/>.

Le nouveau monument aux morts de Primelin dû aux deux sculpteurs Véronique Millour et Philippe Meffroy, inauguré le Modèle:Date- est d'inspiration pacifiste. Il représente un enfant qui repousse et ébranle une pile de quatre blocs symbolisant les guerres du passé ; un cinquième bloc vierge, à terre, invite à ne pas reconstruire le mur et à ne jamais y poser le dernier bloc<ref>Modèle:Lien web.</ref> Il est devenu chaque année le lieu départemental de rassemblement de l'association pacifiste et internationaliste La Libre Pensée<ref> libre-pensee-29.blogspot.com.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 2021, la commune de Primelin a été victime d'une escroquerie de Modèle:Monnaie en devant payer deux fois l'achat d'un terrain de camping, le premier paiement ayant été effectué avec un faux RIB envoyé par un escroc<ref>20minutes.fr.</ref>.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Primelin est jumelée à Mabe (Cornouaille anglaise) depuis 1992

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Manifestations culturelles et festivités

Tous les ans, pendant trois jours à l'Ascension, Primelin héberge l'un des huit sites du Mondial Pupilles de Football.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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Austin de Croze : Le manoir de Lezurec en 1900 (« abandonné aux pourceaux » précise la légende)
  • Le manoir de Lézurec, entre les lieux-dits Loval et Croix-Denis. Une chapelle dans ce manoir est dédiée à sainte MargueriteModèle:Laquelle et désaffectée depuis longtemps. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire, avec chevet arrondi et clocheton à dôme. Construit par Alain du Ménez, il porte la date 1626 au-dessous de la niche extérieure qui abrite la statue en pierre de la sainteModèle:Référence souhaitée. Vers 1900, alors qu'il était la propriété du marquis Bizien du Lézard<ref group=Note>Depuis le mariage le Modèle:Date- à Quimper de Perrine-Joseph du Ménez (1781-1850) avec Jean-Baptiste de Bizien du Lézard (1778-1939), le manoir de Lézurec appartenait à la famille de Bizien du Lézard, successivement à Jean-Baptiste de Bizien du Lézard (1804-1856), puis à Louis du Bizien du Lézard (1815-1900).</ref>,celui-ci « le laisse tomber en ruines après l'avoir loué, chapelle comprise et transformée en grange, à des fermiers tout heureux et bien étonnés de la curiosité des touristes pour l'antique demeure »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs photographies de son colombier, datant de 1952, sont disponibles sur un site Internet, dont une étant une vue extérieure d'ensemble<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b105931973.r=Primelin?rk=128756;0</ref> et une autre une vue des boulins à l'intérieur du colombier<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10590605b.r=Primelin?rk=171674;4</ref>, et plusieurs autres. Louis Le Guennec a publié en 1929 une description et relaté l'histoire du manoir de Lézurec dans le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le manoir a été classé monument historique en 1932.
  • Le monument aux morts de Primelin est un des rares monuments aux morts d'inspiration pacifiste du Finistère. Œuvre de Véronique Millour et Philippe Meffroy, il représente un enfant qui repousse et ébranle une pile de quatre blocs symbolisant les guerres du passé ; un cinquième bloc vierge, à terre, invite à ne pas reconstruire le mur et à ne jamais y poser le dernier bloc. Il fut inauguré le Modèle:Nobr.

Modèle:Saut

Légendes et croyances populaires

Hyacinthe Le Carguet<ref>Modèle:Lien web.</ref> décrit la croyance traditionnelle des habitants du Cap-Sizun, notamment à Primelin dans les drouk-avvis (les « jeteurs de sort »), encore vivace à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Anatole Le Braz rapporte la légende concernant l'oratoire de Saint-Théodore : un saint thaumathurge de l'Émigration bretonne en Armorique aurait eu là sa maison dans laquelle il pratiquait la mortification ; il y aurait vécu « de longues années, étendu sur le dos, immobile, les mains jointes sur sa poitrine, ne mangeant ni ne buvant rien, ne parlant jamais. Il semblait de granite, comme sa dure couchette ; des mousses, des lichens avaient poussé sur ses vêtements. Seuls les yeux roulaient au fond des orbites, brillaient d'un éclat surnaturel. On s'aperçut un jour qu'ils étaient fermés, et on en conclut que le saint était mort. On transporta son cadavre rigide à l'église de Primelin où il fut enterré dans le chœur. Mais sa vertu est restée attachée à son ancien gîte ; les malades s'y viennent étendre, dans la posture qui y était chère, pour être guéris de la mauvaise fièvre par ce contact sacré »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Paul Sébillot raconte la légende suivante à propos de Saint-Tugen : Modèle:Citation bloc

Henri Gaidoz indique que la statue de saint Tugen qui se trouve dans la chapelle éponyme représente saint Tugen tenant une clef à la main et qu'une clef de fer, terminée en pointe, y est conservée ; il précise que le jour du pardon de Saint-Tugen, on pique une énorme quantité de pains avec la clef de saint Tugen, lesquels ne peuvent moisir et qu'un seul morceau de ce pain, jeté à un chien enragé, le met en fuite… Modèle:Citation précise-t-il<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Envorioù ur c'haper droch, Eugène Chalm, Hor Yezh, 1984 ("Souvenirs d'un capiste sot"), ouvrage en breton, dans lequel l'auteur, né en 1919, instituteur en retraite, raconte ses souvenirs d'enfance à Primelin dans le hameau de Kerscoulet, et rapporte aussi ceux de sa mère et de sa grand-mère. Prix Roparz Hemon en 1998.
  • Ur breizhad skolaer er Mezven 1938-1942, (un Breton, instituteur en Mayenne) Eugène Chalm, Hor Yezh, 2000, Modèle:ISBN, récits personnels, souvenirs de jeunesse à Primelin et en Mayenne, avant et pendant la guerre.
  • La chapelle Saint-Tugen en Primelin, Toscer. C., Mémoires de la Société d'archéologie et d'histoire de Bretagne, 1987.
  • Saint-Tujan au Cap-Sizun, chanoine H. Pérennès, paru en 1936, réédité en 2005 par Le Livre d'Histoire, monographies des villes et villages de France, Modèle:ISBN.
  • La Révolution au fond du Cap-Sizun de l'abbé Corentin Parcheminou, paru en 1935, réédité en 2003 par Le Livre d'Histoire-Lorisse, Paris, Modèle:ISBN.

Liens externes

Modèle:Liens

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