L'intérêt du ketch est la division de la voilure par rapport à un sloop, ce qui permet une plus grande souplesse d'utilisation. Ainsi, par vent frais un bon équilibre sous voile est trouvé en naviguant sous foc et artimon, la grand-voile étant amenée. De même, l'allure de cape est facilitée sous cette configuration. Par contre, le rendement de l'artimon allié à la grand-voile est relativement médiocre aux allures près du vent.
En Europe du Nord et sur de longues distances, le ketch est souvent préféré au sloop, puisque la voile supplémentaire permet un meilleur équilibre, et une voile plus facile à manipuler plus petit. En cas d'augmentation soudaine de la force du vent, un avantage du ketch est que la grand-voile peut être abandonnée rapidement, ce qui réduit très fortement la voilure tout en laissant les petites voiles pour équilibrer le navire et maintenir la propulsion.
Les ketchs anciens pouvaient disposer de flèches ou de huniers. Les ketchs peuvent n'avoir aucune flèche (voile aurique au-dessus des voiles basses), une flèche sur le grand-mât (ketch à flèche) ou un(e) flèche par mât (ketch à double flèche). Comme pour les goélettes, il est possible de rencontrer des huniers (voile carrée) en sommet de mâts. Cette configuration est rare, elle se rencontre sur les ketchs anciens.
Comparaison avec les gréements à deux mâts (grand-mât à l'avant)
Le yawl est proche du ketch, la différence est liée à la position de la voile d'artimon par rapport au safran<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans un ketch, l'artimon est positionné en avant du gouvernail (pour stabiliser et augmenter la surface de voile), dans un yawl, l'artimon est en arrière du gouvernail (pour stabiliser le navire).
Une goélette franche est aussi un voilier à voiles auriques et deux mâts. La différence est la position du grand-mât, situé à l’arrière sur une goélette franche et à l'avant sur un ketch.
L'utilisation des premiers ketchs remonterait en 1775, où ils étaient utilisés comme navires de guerre par le Sultanat de Mysore pendant le règne d'Haidar Ali. Au cours des {{#switch: e
}}, les ketchs aurait été couramment utilisés comme petits navires de guerre, jusqu'à leur remplacement dans ce rôle par les bricks au cours de la dernière partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le ketch a continué à être utilisé comme un bateau spécialisé pour le transport des mortiers lors des guerres napoléoniennes. Dans cet usage, il a été appelé « galiote à bombe ».
Le mot « ketch » est emprunté à l'anglais, déformation de Modèle:Langue, lui-même venant du moyen anglaisModèle:Langue, qui vient à son tour du français<ref>Modèle:CNRTL</ref>. Cette configuration de gréement étant très utile pour la manœuvre du navire lors des opérations sur filets.
En anglais le mot Mizzen est un faux-ami. Mizzen désigne l'artimon<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>, tandis que mât de misaine se traduit en anglais par Foremast. Les noms des voiles et mâts en anglais sont<ref name=":1" /> :
Aile Blanche (1939) est un ketch Bermudien construit par Camper & Nicholson, de Modèle:Unité actuellement en cours de restauration au nord Mexique à Ensenada.
Pen Duick II est à l'origine un ketch, configuration dans laquelle il fut utilisé par Éric Tabarly lors de sa victoire dans la course transatlantique en solitaire en 1964.
Pen Duick VI est un ketch français célèbre conçu pour la course autour du monde en escale et en équipage, la Whitbread de 1973, sur lequel Éric Tabarly a remporté la Transat anglaise en solitaire en 1976, après avoir essuyé trois tempêtes.
Wyvern (1897) : ketch aurique norvégien de 18 m construit en 1897. Il a fait naufrage en 2013, renfloué et restauré, il navigue à nouveau.
Wyvern av Aalesund : ketch aurique norvégien de 24 m construit en 1995, réplique du Wyvern de 1897.
L'Excelsior : ketch aurique britannique en bois de 31 m de long, construit en 1921 (Lowestoft smack). Il est classé bateau historique depuis 1999 par le National Historic Ships UK.