Jean-Nicolas Stofflet

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Modèle:Infobox Personnalité militaire

Jean-Nicolas Stofflet, né le Modèle:Date de naissance à Bathelémont en Lorraine et mort fusillé le Modèle:Date de décès à Angers, est un militaire français et un général royaliste de la guerre de Vendée.

Biographie

Longtemps simple soldat dans un régiment suisse en France et ensuite garde-chasse au service du comte de Colbert-Maulévrier, il rejoignit les Vendéens quand ils se révoltèrent contre la Révolution pour défendre leur religion et leurs principes royalistes. Pendant la guerre de Vendée, il servit d'abord sous le commandement de Maurice d'Elbée, se battit à Fontenay, Cholet et Saumur et se distingua dans les batailles de Beaupréau, Laval et Antrain.

Il fut nommé major-général de l'armée royaliste et en 1794 succèda à Henri de La Rochejaquelein comme général en chef. Il établit son quartier général dans la forêt de Vezins. Il s'y installa en mai 1793 après la destruction de l'hôpital de charité du monastère des Frères de Saint Jean-de-Dieu<ref>Modèle:Article</ref>. Ses querelles avec un autre chef vendéen, Charette, et les revers subis par les armées vendéennes le conduisirent à faire sa soumission et à accepter les termes du traité de Saint-Florent-le-Vieil (Modèle:Date).

Cependant, il viola bientôt ce traité et, en décembre 1795, reprit les armes à l'instigation d'agents royalistes pour le compte du comte de Provence (le futur Louis XVIII) de qui il avait reçu le rang de maréchal de camp. Cette dernière tentative de Stofflet échoua complètement.

Il fut surpris par un détachement républicain du régiment de Bassigny, la nuit du 23 au Modèle:Date- dans une métairie, la ferme de la Saugrenière, près de La Poitevinière. Au moment où il se vit pris, Stofflet saisit aux cheveux le grenadier Audions, et il allait l'étrangler si son camarade Chartier ne fût venu à son secours. Conduit à Angers, Stofflet fut condamné à mort par une commission militaire et fusillé le lendemain.

La maigre troupe qu'il commandait encore fut reprise par Charles d'Autichamp.

Ses hommes le craignaient plus qu'ils ne l'aimaient. Il était intelligent, bon militaire, mais était aussi dur, froid et ambitieux. Après la mort des chefs, il chercha à devenir le nouveau généralissime. Mais la division des chefs ajoutée à son manque de qualités humaines ne lui permirent pas d'obtenir le poste tant convoité.

Regards contemporains

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Portrait de Stofflet, par Robert Lefèvre, 1826.

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Des « bons Stofflet » aussi appelés « bons de Maulévrier » ont été imprimés dans la forêt de Maulévrier dès octobre 1794 par Pierre Clambard, imprimeur de l’Armée catholique et royale<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Son crâne est exposé au musée d’Art et d’Histoire de Cholet (Maine-et-Loire)<ref>Modèle:Lienweb</ref>,<ref>Modèle:Lienweb</ref>.

Voir aussi

  • Mémoires du général d'Andigné, 2 tomes : 1765-1857, Modèle:3e, Plon éditeur 1900-1901, 2 vol. in-8, 461 & 434 pages, portrait, index. Réédition en 2001 par Adamant Média Corporation Modèle:Isbn
  • C. Loyer, Cholet sous la domination de Stofflet, dans L'Anjou historique, vol. III (1902-1903)
  • Edmond Stofflet, Stofflet et la Vendée, Plon, 1875.
  • Jean-Nicolas Stofflet, Patrick Garreau, Hervé Gobin, André-Hubert Herault, Jean-Nicolas Stofflet, Ed. Herault, 2016.
  • Louis Ouvrard, André-Hubert Herault, Histoire du Château des Colbert en Maulévrier, des origines à nos jours, Ed. Herault, 1983.

Notes et références

<references />

Liens externes

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