Saint-Vaast-la-Hougue
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Vaast-la-Hougue (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref>Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.
Elle a la particularité de présenter sur son territoire un site majeur de l’œuvre de Vauban : les tours observatoires de Tatihou et de la Hougue, inscrites en 2008 au patrimoine mondial de l'humanité dans le cadre de l'ensemble « fortifications de Vauban »<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Saint-Vaast-la-Hougue fait partie des villes et villages classés « 2 fleurs » au label villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune de Saint-Vaast-la-Hougue est élue « Village préféré des Français 2019 » lors de l'[[Le Village préféré des Français|émission du Modèle:Date-]] diffusée sur France 3.
Géographie
Situé sur la côte est du Nord-Cotentin, Saint-Vaast-la-Hougue abrite un port de plaisance.
À environ un kilomètre de la côte, l'île Tatihou fait partie de la commune. Elle est accessible à pied à marée basse et un bateau amphibie assure une liaison régulière avec le port. Une tour y a été érigée en 1694 par Benjamin de Combes, élève de Vauban.
Au sud, le fort de la Hougue, aussi construit en 1694 par Benjamin de Combes, est une base militaire ouverte une fois par an au public lors des journées du patrimoine.
La commune est traversée par la Saire.
Tout comme les grands chalutiers amarrés au port, les parcs à huîtres visibles à marée basse entre Tatihou et la côte témoignent de la prédominance de l'activité maritime à Saint-Vaast qui est le plus ancien bassin ostréicole de Normandie<ref>Pascal Leygoute, « À la pointe du Cotentin », L'Express du Modèle:Date-.</ref>.
Saint-Vaast-la-Hougue fait partie des Modèle:Nobr françaises identifiées comme gravement menacées par la montée des eaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en raison du réchauffement climatique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gonneville », sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Vaast-la-Hougue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Vaast-la-Hougue, une agglomération intra-départementale regroupant deux communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,1 %), zones urbanisées (26,1 %), terres arables (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), zones humides côtières (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sancto Vedasto de 1159 à 1189<ref name="De Beaurepaire">Modèle:Ouvrage.</ref>, [Ricardus de] Hoga 1216 (personnage)<ref name="De Beaurepaire"/>, Hougua de Sancto Vedasto au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="De Beaurepaire"/>, La Hougue ou Port la Hougue en 1789, Port la Hougue en 1793, Saint-Vaast en 1801, Saint-Vaast-la-Hougue en 1888<ref name=Cassini/>.
La paroisse est dédiée à Vaast d'Arras, évêque d'Arras<ref name="De Beaurepaire"/> puis de Cambrai au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, religieux vénéré à l'abbaye de Fécamp en pays de Caux et dont Saint-Vaast constituait un fief<ref name="Leroux">Jules Leroux, Histoire de Saint-Vaast-la-Hougue, ancien fief de l'abbaye de Fécamp, Fécamp, Imprimerie réunies de M.-L. Durand, 1897 [1].</ref>. L'abbaye était en autre bénéficiaire du patronage de la paroisseModèle:Sfn.
Le déterminant complémentaire la-Hougue représente l'appellatif toponymique Hougue, commun en Cotentin, et qui est une variante de Hogue<ref name="De Beaurepaire"/>, fréquent ailleurs en Normandie. Il est issu du vieux norrois haugr et désigne en général un tertre, une hauteur<ref name="De Beaurepaire"/>,<ref name="lepelley">Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans le cas présent la Hougue désigne un promontoire qui domine le port<ref name="De Beaurepaire"/>.
Dans les chartes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la paroisse est appelée la Hougue de Saint-Vaast en l'Isle du CotentinModèle:Sfn. Sous la Convention nationale (1792-1795), lors de la période révolutionnaire, la commune porte les noms de La Hougue et de Port-la-Hougue. Elle reprend le nom de Saint-Vaast jusqu'en 1888, date à laquelle elle devient Saint-Vaast-la-Hougue<ref name="Cassini"/>.
La prononciation est Modèle:MSAPI<ref name="lepelley" />.
Le gentilé est Saint-Vaastais.
L'ancienne paroisse de Rideauville a été rattachée en 1793<ref name="De Beaurepaire"/>. Il s'agit d'une formation en -ville au sens ancien du « domaine rural », précédée du nom de personne Ridel fréquent dans la Manche et plus généralement en Normandie.
Histoire
Préhistoire
Des fouilles, dirigées par Gérard Fosse (1948-2019), ont révélé une occupation humaine datée du Moustérien sur le site du Fort de Saint-Vaast-la-Hougue<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Dès 1832, A. Bigot avait démontré l'occupation ancienne de Saint-Vaast avec la découverte d'un gisement de silex à la HougueModèle:Sfn. Sur l'île de Tatihou, c'est un gisement datant du bronze ancien qui fut découvert au Clos du LazaretModèle:Sfn.
Moyen Âge
À l'origine, le village avant de s'appeler Saint-Vaast, ne comprend que quelques masures dressées autour d'une église bâtie près du port aux dames, devenue ultérieurement la Porte-aux-dames<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Vers l'an mil<ref>Modèle:Chapitre.</ref>, près de Saint-Vaast-la-Hougue, Modèle:Noble repousse un débarquement anglo-saxon du roi Æthelred le Malavisé : l'invasion anglo-saxonne, échoue grâce à l'énergie de Néel de Saint-Sauveur qui vainc les envahisseurs à la bataille du Val de Saire. Guillaume de Jumièges explique que ce débarquement visait à capturer la personne du duc de Normandie Richard<ref>Guillaume de Jumièges, Histoire des Normands, éd. Guizot, 1825, p.114-115.</ref>. L'historien François Neveux émet quelques doutes concernant cette affirmation, constatant l'éloignement de Rouen du champ de bataille. Pour lui, il s'agit juste d'un raid de pillage en représailles des expéditions vikings dans le royaume anglo-saxon<ref>François Neveux, La Normandie des ducs aux rois ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}), Éd. Ouest-France, Rennes, 1998, Modèle:P..</ref>.
La paroisse médiévale, fief de l'abbaye de Fécamp, est sous le patronage de saint Vaast, qui n'est jamais venu en Normandie, car c'est dans les Flandres qu'il exerça son sacerdoce, comme évêque d'ArrasModèle:Sfn. C'est probablement lors de la construction au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la première église, l'actuelle chapelle des Marins, que les moines de l'abbaye de Fécamp choisirent saint Vaast pour patronModèle:Sfn. Pour Éric Barré, la dédicace de l'église de la Hougue à saint Vaast, et par extension le nom de la paroisse serait le fruit de rencontre des pêcheurs du lieu avec les pêcheurs d'Artois et de Picardie en baie de Seine<ref>Modèle:Article.</ref>. Selon une tradition locale la région aurait été évangélisée par Vaast d'Arras, évêque d'Arras et saint Vigor, évêque de Bayeux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Alors qu'ils se rendaient vers ce qui deviendra Quettehou, les évêques durent franchir la Bonde sur une planche de bois qui céda au passage de saint Vaast. La Bonde sert toujours de limite entre les deux paroissesModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
En 1296, lors de la guerre d'Aquitaine, Saint-Vaast fournit douze navires de guerre<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1340, lors de la bataille de L'Écluse, de nombreuses nefs de la Hougue furent coulées : le Saint-Jehan, le Saint-Jame, la Nostre-Dame, le Saint-Esperit, la Jehannète, la Pélerine, la Mignolète, la Sainte-MarieModèle:Sfn.
Dans le cadre de la guerre de Cent Ans, Modèle:Noble, en 1346, entreprend une campagne ayant pour but de prendre Paris. Il prépare un nouveau débarquement, qu'il ne sait encore où fixer. Son adversaire, le roi de France, lui épargne de trop longues hésitations en condamnant à l'exil un grand seigneur normand, Geoffroy d'Harcourt, sire de Saint-Sauveur-le-Vicomte, lequel court se réfugier à la cour d'Angleterre, offrant ainsi à Modèle:Édouard III le prétexte idéal d'un libre accès en Cotentin. Le Modèle:Date-, le roi d'Angleterre réunit un millier de navires dans les rades de Portsmouth, Southampton et de l'île de Wight et met à la voile. Le lendemain, le mercredi Modèle:Date-, la baie n’étant pas fortifiée, vers midi, il débarque à Saint-Vaast-la-Hougue avec Modèle:Unité portée par plus de mille navires. La bourgade et ses environs sont pillés puis incendiés. Le Modèle:Date-, selon la Chronique de Cambridge, cinq cents garde-côtes, probablement des archers génois engagés par le roi de France, étaient restés dix semaines à surveiller les abords de Saint-Vaast, et n'ayant pas reçu leurs soldes s'étaient tous retirés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En Modèle:Date-, c'est également à la Hougue que le duc de Lancastre débarque avant de ravager la NormandieModèle:Sfn. En 1357, une garnison anglaise commandée par Robert de Ewes s'installe à la HougueModèle:Sfn.
En 1360, le traité de Brétigny rend à la France toutes les places fortes du Cotentin, à l'exception de celle de Saint-Vaast et de Saint-Sauveur qui restent anglaises<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le fortin ne sera finalement évacué qu'en 1361, et après un versement d'une rançon de Modèle:UnitéModèle:Sfn.
En Modèle:Date-, le duc de Lancastre, futur roi d'Angleterre sous le nom d'Modèle:Noble, débarque à la Hougue ; Saint-Pierre-Église et Modèle:Nobr sont pillées<ref>Modèle:Article.</ref>,Modèle:Note.
Le Modèle:Date-, plusieurs vaisseaux anglais abordent à la Hougue et leurs occupants ravagent et incendient une trentaine de villages aux alentours dont Vaudreville, Fontenay, Saint-Floxel, Quinéville, Saint-Martin-d'AudouvilleModèle:Sfn. Selon Dom Lenoir, les Anglais Modèle:Citation, donnant lieu à l'octroi par le roi de France d'un secours de Modèle:Unité aux paroisses sinistréesModèle:Sfn.
Légende
Selon une légende, saint Vigor accompagnait l'évêque d'Arras venu évangéliser le Val de Saire vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce dernier devait résider dans la petite agglomération sur la colline au milieu de vastes forêts, qui deviendra le bourg de Quettehou, plus hospitalier que le littoral. Alors que les deux évangélistes traversent, sur un tronc d'arbre, le ruisseau séparant les futures paroisses de Quettehou et Saint-Vaast-la-Hougue, Vigor laissa passer son maître, et par une feinte maladresse renverse la passerelle improvisée, et de ce fait s'installa à QuettehouModèle:Sfn.
Droit ecclésiastique
Les droits des religieux de Fécamp, dans les limites de la paroisse, consistaient dans le droit de patronage et de la perception d'une part des dîmesModèle:Sfn. Ainsi, l'évêque de Coutances, Hugues de Morville, le deuxième dimanche proche de l'Ascension 1232, sur présentation de l'abbé et du couvent de Fécamp, confère l'église de Saint-Vaast à Godefroy de Saint-Vaast, qui en prend possession dans son intégritéModèle:Sfn. En 1269, après la mort de Geoffroy, Jehan Picot contesta ce droit mais fut débouté par Jehan de Chevreuse, bailli du Cotentin de 1269 à 1271, qui demanda à l'évêque de Coutances de collationner le candidat des religieux de Fécamp, Richard de VerModèle:Sfn.
En 1458 comme rapporté par l'abbé de Fécamp, la paroisse, sis en la vicomté de Valognes, au bailliage du Cotentin était la possession de l'abbayeModèle:Sfn.
Époque moderne
Lors de la cinquième guerre de Religion (1574-1576), Montgommery, réfugié en Angleterre après le massacre de la Saint-Barthélemy, débarque à Saint-Vaast avec une armée forte de Modèle:Unité afin de reprendre le CotentinModèle:Sfn.
En 1686, Modèle:Louis XIV, préoccupé par l'évolution de la situation en Angleterre, chargea Vauban d'inspecter les côtes normandes. C'est à la suite de ces inspections effectuées à partir de 1686, dont deux notamment sur le site de la Hougue, que Vauban préconisa la réalisation de différents ouvrages indispensables afin de protéger les côtes normandes dont la fortification de la Hougue et le projet d'un grand port de guerre dans cette rade Modèle:CitationModèle:Sfn. Le roi décida de ne faire que quelques travaux sommaires au petit havre de Saint-Vaast et le long de la côte de la Hougue. L'absence de ce grand port de guerre de la Manche contribua à la perte des douze vaisseaux de Tourville venus se réfugier dans la baieModèle:Sfn. Le jeudi Modèle:Date-, la bataille de la Hougue voit s'affronter au large de Barfleur, entre le cap de la Hougue et la pointe de Barfleur, à sept lieues au largeModèle:Sfn, la flotte française menée par l'amiral de Tourville et la flotte anglo-hollandaise. Au terme d'une rude bataille, et du fait d'une marée défavorable, en particulier dans le raz de Barfleur, puis dans le raz Blanchard, douze vaisseaux français ne purent regagner Saint-Malo et seront échoués puis brûlés près de la Hougue et de l'île de Tatihou, ainsi que trois autres près de Cherbourg.
À la suite de cette défaite, dés Modèle:Date-, Vauban présenta au roi, les premières esquisses des tours défensives prévues sur l'île Tatihou et sur la presqu'île de la Hougue, ainsi qu'un projet d'un grand port qui devait s'étendre entre le village de Saint-Vaast et l'île Tatihou, qui aurait pu abriter une armée navale toujours à flots du fait de sa position et de la construction de digues en merModèle:Sfn. De même, Vauban signala l'importance des îles Saint-Marcouf qui commandaient l'une des extrémités de la rade de la Hougue, et qu'utilisaient les corsaires britanniques pour surprendre les navires marchandsModèle:Sfn. Après quelques travaux de terrassement, faute de crédits le chantier fut arrêté et ne reprit qu'en 1694.
Les deux tours fortifiées seront construites à partir de Modèle:Date- par l'ingénieur du roi, Benjamin de Combes, collaborateur de Vauban, et sous la direction de ce dernierModèle:Sfn, sur la butte de la Hougue et sur l'île de Tatihou, comme le nota l'historien Pierre Mangon du Houguet : Modèle:Citation. Elles devaient permettre de défendre les baies de Saint-Vaast et de Morsalines contre les agresseurs. De Combes préconisa aussi la création d'un port de guerre dans la baie dont Vauban avait à maintes reprises souligné la vulnérabilitéModèle:Sfn. Malgré l'appui de Vauban, qui plaida à nouveau pour la création du port lors d'une inspection hivernale qui le mena des côtes normandes aux côtes picardes, en Modèle:Date- et Modèle:Date-, et une dernière fois les côtes normandes en Modèle:Date-, séjournant onze jours à la Hougue, le port de guerre ne verra jamais le jourModèle:Sfn,Modèle:Note. C'est ainsi que pendant de long mois, construction et entretien nécessitèrent la présence à Saint-Vaast la présence d'ingénieurs et d'entrepreneurs, ce que les registres d'état civil de la paroisse attestent comme un Jean-Louis Rolland, logé dans la maison de Mangon du Houguet, ou un Antoine de Monsure qui épouse Marie Thin, une saint-vaastaiseModèle:Sfn.
En 1756, Antoine Alexis Perier de Salvert (1691-1757) et Antoine Choquet de Lindu (1712-1790) publient, après de longs travaux, un Mémoire sur l'établissement d'un port et d'un arsenal de la marine à La Hougue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le service des vaisseaux du roi, obligatoire pour les populations du littoral, une année sur quatre est en temps de guerre un grand consommateur d'homme. Ainsi Rivière, commissaire aux Classes en poste à la Hougue écrit Modèle:Citation
Époque contemporaine
Les travaux de fortifications se poursuivent jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, période à laquelle le port de Saint-Vaast-la-Hougue est aménagé par l'ingénieur des Ponts et Chaussées Charles-Félix Morice de la Rue (1800-1880)<ref>Modèle:601 communes de la Manche.</ref>. La grande jetée est construite de 1828 à 1845 puis les quais de 1846 à 1852<ref>Constructeurs de navires à Barfleur et Saint-Vaast-la-Hougue, Musée maritime de l'île de Tatihou, 2002.</ref>. Des brise-lames sont ensuite ajoutés pour délimiter le port. Avant cette période, Saint-Vaast ne disposait que d'un port naturel d'échouage à l'ouest de la pointe de la Hougue, qui était encore utilisé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
Lors du Débarquement, devant l'avance des troupes alliées, les allemands quittèrent Saint-Vaast le Modèle:Date- en mettant le feu aux casernes de l'île Tatihou et détruit les lignes du central téléphonique des P.T.T.Modèle:Sfn Le Modèle:Date-, le port de Saint-Vaast-la-Hougue est le premier port de la Manche libéré par les AlliésModèle:Sfn. Le capitaine Brooks O. Norman, de la Modèle:Nobr du Modèle:24e de reconnaissance de cavalerie mécanisée est accueilli chaleureusement par la populationModèle:Sfn. Pendant Modèle:Nobr, le port va connaître une très forte fréquentation ; le port de Cherbourg n'est pas encore libéréModèle:Sfn. Opérationnel à partir du Modèle:Date- il va permettre aux Alliés de débarquer Modèle:Unité de matérielModèle:Sfn.
Comme dans la ville voisine de Barfleur, le port se vide à marée basse. Une écluse à l'entrée du port est inaugurée en 1982 pour en faire un bassin à flot, partagé entre un port de pêche et un port de plaisance.
Son activité économique s'est diversifiée du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XXI|-| – | XXI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}. Dans les années 1700-1800, le port était animé par le cabotageModèle:Note, la pêche professionnelle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, sur les bancs de Terre-Neuve, avec la morue verte, et la pêche côtière du « poisson frais », que les marins-pêcheurs revendaient sur le quai, ainsi que le dragage des huitresModèle:Sfn. Saint-Vaast serait le plus ancien bassin ostréicole de la région, et son premier véritable parc à huitre apparaît en 1558. À l'époque l'espèce locale est l'huitre plate. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les bancs naturels situés à la pointe de la Percée et aux îles Saint-Marcouf, ainsi que d'huitres ramenées de Granville et Cancale, alimentent les parcs établis sur la côte, principalement à Rideauville. Ainsi Pierre Mangon du Houguet nous parle de deux procès intentés en 1647 et 1648 par les habitants de Barfleur, Granville et Grandcamp contre un Jean Meulan qui prétendait monopoliser la vente des huitres à Paris et Rouen. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les rendements diminuant avec l'épuisement des gisements, la pêche à l'huitre disparut pour faire place à l'élevage. En 1964, l'élevage à plat sur l'estran fut remplacé par l'élevage surélevé rendant possible la mécanisation et un développement important de la filièreModèle:Sfn.
Aujourd'hui, la pêche professionnelle est toujours un axe majeur de l'économie locale, mais elle est concurrencée par le tourisme qui s'est étendu au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le port est majoritairement occupé par des bateaux de plaisance français et étrangers.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et quatre adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/introduction Saint-Vaast-la-Hougue a compté jusqu'à Modèle:Unité en 1851.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Cultes
Culture et spectacle
- Le Festival des Traversées Tatihou est une manifestation qui a lieu depuis 1995 au mois d'août. Ce festival des musiques du large a lieu à la fois sur le port, à la Hougue et sur l'île de Tatihou, avec un accès pédestre à marée basse.
- Le Festival du Livre de Saint-Vaast-la-Hougue Ancres & Encres a fêté en Modèle:Date- sa Modèle:12e<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Michel Mourlet, Jacqueline Monsigny, Jean Raspail, Jean-Paul Rouland et Jean-Pierre Thiollet figurent parmi les auteurs qui ont participé à cette manifestation.
Enseignement
L'école maternelle et l’école primaire Marcel-Lepaysant, réunies sur un seul site, le collège Guillaume-Fouace et la ferme aquacole du lycée maritime de Cherbourg qui prépare au baccalauréat professionnel Cultures marines.
Santé
La commune compte une maison de retraite médicalisée ainsi que deux médecins généralistes et deux kinésithérapeutes. Un cabinet d'infirmières libérales se situe sur le port.
Écologie et recyclage
Sports
La commune compte un club de football, un de tennis et une école de voile (Centre Nautique Est Cotentin). Les aménagements comportent un skate-parc.
Le football club du Val de Saire qui regroupe les communes de Quettehou, Réville et Saint Vaast la Hougue, fait évoluer une équipe en Ligue de Normandie et deux équipes dans les divisions de District de la Manche.
Économie et industrie
Le marché se tient rue de Verrüe le samedi matin.
Industrie
- Entreprise Facnor (enrouleurs de bateaux), créée en 1981 la société a été reprise en 2013 par le groupe Wichard (Thiers)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités
L'ostréiculture est une activité notoire de la ville, avec plusieurs producteurs qui vendent en France et à l'exportation. Saint-Vaast-la-Hougue, berceau de l'huître normande, dispose de Modèle:Nobr de parcs.
Le port de pêche et le port de plaisance sont en eau profonde, accessibles à marée haute, et bénéficient de l'orientation à l'est de ce côté de la côte du Cotentin. Le port de plaisance, en activité depuis 1980, comporte Modèle:Nobr.
Le tourisme est une activité importante, la ville est une station balnéaire qui compte des hôtels et restaurants et aussi un camping. Saint-Vaast-la-Hougue est dénommée « commune touristique » depuis Modèle:Date-<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web : page 20.</ref>.
Ressources agricoles de culture maraîchère.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La chapelle des Marins, inscrite au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date-, est le chœur (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et l'abside de l'ancienne église de Saint-Vaast, démolie en 1864. Son abside circulaire romane date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- L'île Tatihou et son musée maritime.
- Le fort de l'Ilet, sur l’îlot éponyme, situé à Modèle:Nobr de l'île Tatihou, et qui est entièrement occupé par l'ouvrage fortifiéModèle:Sfn.
- Les fortifications de la Hougue et de Tatihou (à partir de 1694). Les tours de Tatihou et de la Hougue sont inscrites, avec onze autres sites fortifiés par Vauban, au patrimoine mondial de l'humanité le Modèle:Date-<ref>« Les fortifications Vauban inscrites au patrimoine mondial Modèle:Lien archive », NouvelObs.com, 7 juillet 2008</ref>. Dans la typologie des fortifications de Vauban en fonction des différentes frontières géographiques à défendre, en l’occurrence en mer, le système des deux tours représente la protection d'un mouillage<ref name=":0" />. Le fort de la Hougue, toujours propriété de la marine qui autorise la commune de Saint-Vaast-la-Hougue à disposer, dans le cadre d'une autorisation d'occupation temporaire, de la partie centrale du fort où se trouve la tour inscrite parmi les œuvres majeures de VaubanModèle:Sfn.
- Le feu de Saint-Vaast-la-Hougue est placé à l'extrémité de la jetée, au sommet d'une tourelle octogonale métallique en fonte et fer de Modèle:Nobr de haut. Il a été mis en service le Modèle:Date-.
- L'église Saint-Vaast du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et son chœur néogothique, sans clocher<ref>Modèle:Lien web.</ref> par manque de ressources suffisantes, a été ouverte au culte en 1861Modèle:Sfn. Les vitraux, dont une Charité saint Martin, ont été réalisés entre 1902 et 1928 par les ateliers Lorin, dirigés par Charles Lorin<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>. À l'intérieur, notamment la chaire et les fonts baptismaux proviennent de l'église de Rideauville, ainsi que le crucifix dont la translation se fit dans la voiture d'un certain Pierre GroultModèle:Sfn.
- Les ruines de l'église Saint-Martin de Rideauville. Reconstruite entre 1730 et 1740, le clocher (1786) restauré en 1992 a perdu sa flèche le Modèle:Date-Modèle:Sfn.
- Le château de Saint-Vaast du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
- Le manoir de Dur-Écu (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), au hameau de Saint-Vaast. La maison de maître fut habité par les Beauvalet puis par François-Clément de Boyer de Choisy, ingénieur du Génie, qui fut maire de Saint-Vaast pendant dix ans à compter du Modèle:Date- et qui avait épousé la petite-fille de Jean-François de Beauvalet, seigneur de Dur-ÉcuModèle:Sfn. Le troisième fils de son neveu Honoré-Marie-Bruno de Boyer qui a reçu donation de Dur Écu, Hyacinte-Léopold-Bruno de Boyer qui sera également maire de Saint-Vaast en 1860. La famille Boyer conservera Dur Écu jusqu'en 1885Modèle:Sfn.
- Le manoir, enfoui dans son parc avec son logis du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a eu successivement deux chapelles domestiques : la première transformée en étable encore existante, remplacé par une seconde dans une pièce au rez-de-chaussée bénite en 1741, après dispense de l'évêqueModèle:Sfn. Deux mariages au moins y furent célébrés : celui de Marie-Charlotte, fille de Jean-Antoine de Beauvalet, le Modèle:Date-, avec Gilles Avice de Sortosville.
- La ferme-manoir du Thôt. Une grande allée la relie à l'ancienne église de Rideauville.
- La seigneurie fut longtemps liée aux familles Pirou et Davy d'Amfreville puis Mesnildot. Puis le domaine sera mis en faire-valoir dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le révillais Bon Jacques François Noël (Modèle:Mort en1890) qui y améliore la race NormandeModèle:Sfn.
- Motte castrale de Dur Écu. Enceinte circulaire de terre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- L'ancienne corderie à la sortie du bourg, encore couverte de schistes et dont l'activité perdura jusqu'à la Première Guerre mondialeModèle:Sfn.
- L'ancienne mairie, place de la République.
- La digue de la Longue Rive ou « le trava » d'une longueur de Modèle:Unité édifiée par l'ingénieur Benjamin de CombesModèle:Sfn en remplacement d'une ancienne langue de terre, dite des Salines, et d'une première digue qui s'était avérée insuffisante. La nouvelle digue fut financée par plusieurs généralités, surtout celle de Caen à laquelle appartenait Saint-Vaast. L'adjudicataire-entrepreneur en fut, le Modèle:Date-, Nicolas Le Gendre, de ValognesModèle:Sfn.
- Le presbytère du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Le pont de Saire, équipé de portes à flot empêchant la mer de remonter dans le cours inférieur de la Saire et d'inonder les prairies avoisinantes. Il fut construit en 1730, sur un ancien passage à gué, et en remplacement d'un pont de bois bâti en 1693Modèle:Sfn. Il sépare Saint-Vaast-la-Hougue de Réville, et fut longtemps qu'un gué avant que Vauban ne propose de construire un pont de pierre pour remplacer le pont de bois édifié à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, afin de faciliter le passage de la Saire dont les fonds changes régulièrement, Modèle:CitationModèle:Sfn.
- Le jardin de l'hôtel des Fuschias, visible sur rendez-vousModèle:Sfn.
- L'anse ouverte de la Porte-aux-Dames. Située à l'ouest des remparts de Vauban, son nom vient d'une déformation de sa forme médiévale, le Port-aux-Dames, qui était alors la possession de l'abbaye aux Dames de Caen qui en percevaient les revenusModèle:Sfn.
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La chapelle des Marins.
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Fort de la Hougue.
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Détail de la fortification de l'enceinte du fort de la Hougue.
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La Hougue, un aperçu de la tour Vauban.
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La tour Vauban.
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Le phare de Saint-Vaast-la-Hougue, au bout de la jetée.
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Le bord de mer.
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Lieu-dit la Porte aux Dames.
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Pour l'accès à Tatihou, sur roues à marée basse.
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Les ruines de l'église Saint-Martin de Rideauville. -
L'épicerie Gosselin.
Folklore populaire
Selon une légende locale, les lieux auraient été hanté par un moine damné « le moine de Saire », objet de plusieurs biographiesModèle:Sfn.
Personnalités liées à la commune
- François Durand (1796-1848), homme politique français, maire de Caen et député du Calvados, y est né.
- François Roulland (1817-1875), médecin et homme politique français, maire de Caen de 1870 à 1875, y est né.
- Louis Lacombe (1818-1884), pianiste et compositeur, y est mort.
- Eugène Boudin (1824-1898), peintre normand qui, entre 1879 et 1883, à peint à Saint-Vaast une trentaine de toiles dont : Port de Saint-Vaast, La Hougue, TatihouModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
- Antoine Guillemet (1841-1918), peintre qui séjourna souvent dans le Cotentin entre 1880 et 1905, et peignit des paysages maritimes de Saint-Vaast, de Morsalines ou de BarfleurModèle:Sfn : Tour de la Hougue, Rivage de Quettehou, Baie de Morsalines, Les moulins près de Saint-Vaast.
- Charles-Auguste Auvray (1843, Saint-Vaast - 1909), peintre. Il était le fils d'un maître au cabotage, et dont l'inspiration s'est porteé sur les bateaux et le port de sa cité natale. On lui doit notamment Le port de Saint-VaastModèle:Sfn.
- Frank Myers Boggs (1855-1926), peintre a qui l'on doit notamment les toiles : Marée basse à Barfleur, quai à Saint-Vaast, Vue de MorsalinesModèle:Sfn.
- Jean Hubert (1885-1927), concepteur d'avions et pionnier de l'aviation française, y est né.
- Jean Surin (1912-1945), résistant et inspecteur de police, y est né.
- Max-Pol Fouchet (1913-1980), écrivain et journaliste, y est né<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Albert Desile (1914-2004), journaliste, résistant, historien local, y a résidé et y est mort.
- René Lepelley (1925-2011), spécialiste de la langue normande, y a résidé<ref>Dépêche René Lepelley est décédé à Modèle:Heure, Tendance ouest du Modèle:Date-.</ref>.
- Michel Hoëllard (né en 1952), écrivain, y réside depuis 2014Modèle:Référence souhaitée.
- Patrick Massieu, (1953-2021), acteur, y est né<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Tableaux d'Eugène Boudin
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Saint-Vaast-la-Hougue, 1892
Adelaïde, musée d'Australie-Méridionale -
Marine à Saint-Vaast-la-Hougue, 1892
Collection privée, vente 2011
Dans la fiction
- L'enseigne du Soleil Royal. roman / Bruno Robert ; ill., Daniel Lordey. - Paris : P. Téqui, 2007 - (collection Défi ; 25) Modèle:ISBN
- Dans la série Les Treize Vents de Juliette Benzoni l'action se situe en partie dans la région de Saint-Vaast-la-Hougue. Quatre tomes composent le récit :
- Le Voyageur - Pocket Modèle:ISBN ;
- Le Réfugié - Pocket Modèle:ISBN ;
- L'Intrus - Pocket Modèle:ISBN ;
- L'Exilé - Pocket Modèle:ISBN.
- La série Les Six Compagnons de Paul-Jacques Bonzon compte un tome Les Six Compagnons et la Bouteille à la mer qui a pour cadre Saint-Vaast-la-Hougue et les Îles Saint-Marcouf.
- Les Foulards Rouges - F. H. Fajardie - Livre de Poche
- La ville et ses environs servent de cadre également à la série Tombelaine dessinée par Bernard Capo sur un scénario de Gilles Chaillet.
- La bande-dessinée Livret de Phamille de Jean-Christophe Menu Modèle:ISBN se déroule en partie à Saint-Vaast-la-Hougue, où l'auteur réside avec sa compagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Le roman Oraison fun de Michel Hoëllard Modèle:ISBN consacre un bon quart de ses Modèle:Nobr à Saint-Vaast-la-Hougue.
- Nadine Mousselet, Les Disparus de Tatihou, éditions Epona, 2019 Modèle:ISBN situe son action dans une colonie de vacances sur l'île Tatihou.
- Le film La Marie du Port (1949) a été tourné en partie à Saint-Vaast-la-HougueModèle:Sfn.
- Le film Le Mur de l'Atlantique (1970) a été tourné en partie à Saint-VaastModèle:Sfn.
- Le film Tumultes (1990) a été tourné en partie à Saint-VaastModèle:Sfn.
Philatélie
- En 1983, un timbre faisant partie de la série Personnages célèbres à l'effigie de Max-Pol Fouchet, rouge et noir, de valeur Modèle:Unité surtaxé de Modèle:Unité, comporte Vézelay en Modèle:2e. Ce timbre a bénéficié d'une vente en Modèle:1er le Modèle:Date- à Saint-Vaast-La-Hougue et à Vézelay. Il porte le Modèle:N° au catalogue Yvert et Tellier<ref>Catalogue Yvert et Tellier, Modèle:T..</ref>.
- En 2020, à la suite de l'élection de Saint-Vaast village préféré des Français 2019, un timbre est émis au tarif lettre verte à Modèle:Euro. Il est mis en vente officielle le Modèle:Date-, après une vente en Modèle:1er le jeudi Modèle:Date- à Saint-Vaast.
Gastronomie
L'huitre creuse de Saint-Vaast, élevée en pleine mer, iodé et charnue, caractérisé par un goût de noisette, est largement appréciée par les connaisseurs.
Héraldique
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du Modèle:1er mars 2015)