Morvan Marchal
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Maurice Marchal, dit Morvan Marchal, est un architecte français actif dans le mouvement breton, né le Modèle:Date de naissance à Vitré en Ille-et-Vilaine, et mort le Modèle:Date de décès à Paris. Il est surtout connu pour être le créateur du Modèle:Langue, drapeau à bandes noires et blanches de la Bretagne.
Cofondateur du Groupe régionaliste breton en 1918, il se rallie aux idées fédéralistes au début des années 1920. Il s'oppose régulièrement à la montée du courant nationaliste d'Olier Mordrel au sein du GRB. Après l'échec de la transformation du GRB en Parti autonomiste breton, il fonde en 1931 la Ligue fédéraliste de Bretagne.
Ses activités pendant la Seconde Guerre mondiale le font condamner à une peine d'indignité nationale à la Libération. Selon certains travaux récents, celles-ci auraient été destinées à fournir une couverture à des activités de résistance.
Premières années en Bretagne
Formation et débuts
Maurice Charles Marchal nait à Vitré<ref name="Déniel 1976 P56">Modèle:Harvsp</ref>. Son père est contrôleur des postes, et il grandit dans une famille de droite conservatrice et maurrassienne<ref name="Déniel 1976 P430">Modèle:Harvsp</ref>.
Marchal commence après-guerre des études d'architecture, et va à Rennes préparer le concours d'entrée à l'École des Beaux-Arts de Rennes<ref name="Déniel 1976 P56"/>. Il rencontre Job de Roincé, encore mobilisé, lors d'une réunion de l'Action française avec qui il sympathise. Ils décident de fonder le Groupe régionaliste breton, et déposent les statuts de cette association le Modèle:Date-<ref name="Carney 2015 P50"/>. Celle-ci doit alors selon ces statuts participer au « relèvement de la patrie bretonne » en dynamisant sa culture (langue, costume, traditions) par le biais du régionalisme, du fédéralisme, et de l'interceltisme<ref name="Déniel 1976 P59">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="Carney 2015 P50"/>. Ce groupe est rejoint par une dizaine de proches des deux fondateurs<ref name="Carney 2015 P50"/>. Le recrutement est jeune, et cette association attire à elle en 1919 Debeauvais (16 ans) ou Mordrel (18 ans)<ref name="Carney 2015 P50">Modèle:Harvsp</ref>. Lui et Mordrel prennent rapidement la direction, et ils se fréquentent en dehors des réunions du groupe, et effectuent des tours de Bretagne ensemble<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Marchal joue alors un rôle majeur dans l'initiation de Mordrel à la culture bretonne<ref>Modèle:Harvsp</ref>, ainsi qu'avec d'autres militants. Sa connaissance de la langue bretonne lui confère une certaine légitimité au sein du groupe<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Activités au sein du Groupe régionaliste breton
En Modèle:Date-, Marchal lance le journal mensuel Modèle:Langue alors que Roincé est encore mobilisé<ref name="Carney 2015 P50"/>. Marchal écrit dans ce premier numéro viser Modèle:Citation<ref name="Déniel 1976 P59"/>, mais dès le numéro de juillet annonce vouloir rompre avec Modèle:Citation, pour suivre Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Marchal est aussi lecteur de Proudhon dès le début des années 1920, et il convertit alors au fédéralisme Debeauvais et Mordrel, avant que ce dernier dès 1923 ne prenne ses distances avec les idées fédéralistes de Marchal<ref>Modèle:Harvsp
Modèle:Citation</ref>. Marchal a déjà rompu avec les idées de l'Action française et se rapproche de la franc-maçonnerie<ref name="Carney 2015 P88"/> (il est initié entre 1921 et 1924<ref name="Déniel 1976 P430"/>) et des idées socialistes<ref name="Carney 2015 P88">Modèle:Harvsp
Modèle:Citation</ref>,<ref>Modèle:Harvsp
Modèle:Citation</ref>. En Modèle:Date-, il lance un appel aux Gallois, Écossais, Flamands, Corses et Basques à créer un Modèle:Citation dans un cadre fédéral qui<ref>Modèle:Harvsp</ref>, s'il ne trouve que peu d'échos, est lu par Maurice Duhamel et suscite son adhésion au groupe. Le ralliement de celui-ci, anticlérical et communisant, contribue à faire pencher davantage le groupe vers la gauche<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Le Modèle:Langue que Marchal et Mordrel dirigent est aussi pris pour cible par les autorités ecclésiastiques dès 1924 pour sa neutralité politique et religieuse affichée<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Dans le numéro d'Modèle:Date-, Marchal écrit vouloir s'opposer à « un essai de monopolisation » du mouvement breton par des tendances catholiques<ref>Modèle:Harvsp</ref> ; selon lui, le catholicisme n'est pas un élément qui différencie la Bretagne de la France, il n'y a donc pas de raison de prendre appui dessus<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Les relations commencent à se tendre dès cette période avec Mordrel<ref name="Sébastien Carney 2015 p.82">Modèle:Harvsp</ref>. Marchal quitte le bureau de l'association en 1921<ref name="rE6D89W">Modèle:Harvsp</ref> avant d'y revenir en 1924, et en 1928 Debeauvais tente de faire le lien entre Marchal et Mordrel alors qu'ils sont brouillés<ref name="Sébastien Carney 2015 p.82"/>.
Il entreprend plusieurs voyages à l'étranger en 1925. Début février, il se rend avec Mordrel en Belgique, où des liens ont été tissés l'année précédente avec les étudiants pan-néerlandais<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il en profite pour découvrir l'architecture flamande, accompagné par Modèle:Lien<ref name="rE6D89W" />. En Modèle:Date-, il se rend en Irlande avec Roparz Hemon et Mordrel dans le cadre des congrès panceltique. Le pays est alors une référence pour les militants du mouvement breton depuis l'Insurrection de Pâques 1916 puis son indépendance en 1921<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Activités au sein du Parti autonomiste breton
Un début d'agitation autonomiste touche l'Alsace à partir de 1925. Le Cartel des gauches qui arrive au pouvoir en 1924 entend revenir sur certaines spécificités de la région. Une ligue alsacienne est constituée autour du docteur Eugène Ricklin pour contrer ces projets. Marchal rencontre en 1926 des représentants du principal journal de ce mouvement, ce qui l'incite à changer la forme du Groupe régionaliste breton en prenant modèle sur ce dernier. En Modèle:Date-, le Modèle:Langue publie un texte réclamant un statut autonome pour l'Alsace, de manière à protéger ses spécificités linguistiques, scolaires, et religieuses ; Marchal fait republier le texte dans Modèle:Langue, et met en avant les similarités existants selon lui entre revendications bretonnes et alsaciennes. Il fait aussi publier un soutien aux dirigeants du mouvement alsacien lorsque ceux-ci sont poursuivis en Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp</ref>. La répression qui touche le mouvement alsacien lui apporte une certaine publicité, et le tirage de des journaux qui y sont liés connait une progression importante entre 1925 et 1926. En se rapprochant de ce mouvement, Marchal espère faire progresser l'audience du mouvement breton de la même manière<ref name="Sébastien Carney 2015 p.137">Modèle:Harvsp</ref>.
La création d'un parti autonomiste en Alsace-Lorraine est annoncée dans la presse au printemps 1927, et dès avril de la même année, Breiz Atao fait part de la création d'un parti basé sur le même modèle en Bretagne. Marchal se rend avec Mordrel en Alsace en juin et y rencontre les dirigeants alsaciens Paul Schall et Charles Roos. Le Modèle:Date-, Modèle:Langue abandonne sa revendication « nationale » pour la remplacer par une revendication « autonomiste ». Marchal se met cependant de nouveau en retrait et Mordrel assure la préparation du congrès fondateur du Parti autonomiste breton<ref name="Sébastien Carney 2015 p.137"/>. Marchal est présent lors du congrès qui se tient à Rosporden en septembre, et dans un discours donne deux axes prioritaires pour le nouveau parti : combattre le gouvernement français pour obtenir des droits pour la Bretagne, et obtenir la confiance des Bretons<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il indique vouloir aussi lancer un mouvement pour unir les partis autonomistes à l'échelle européenne<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Les liens avec les Alsaciens sont gardés, et Marchal se rend avec d'autres représentants du parti pour les soutenir lorsqu'ils passent en procès en Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il intègre aussi la direction du Parti autonomiste breton en rejoignant son comité directeur<ref>Modèle:Harvsp</ref>, duquel il démissionne en 1930. Il est réélu en 1931, mais refuse d'intégrer le comité directeur. Le parti est dissout la même année en raison de difficultés financières et de dissensions politiques internes<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Une des figures du fédéralisme breton
Modèle:Article détaillé
Morvan Marchal forme l'aile fédéraliste et de gauche du Parti autonomiste breton en compagnie d'autres membres du parti comme Maurice Duhamel<ref name="Nicolas 1982 P79">Modèle:Harvsp
Modèle:Citation ;
Modèle:Citation</ref>,<ref name="Bougeard 2011 P134">Modèle:Harvsp
Modèle:Citation</ref>. Il s'oppose ainsi régulièrement à la ligne nationaliste d'Olier Mordrel<ref name="Nicolas 1982 P79"/>,<ref name="Bougeard 2011 P134"/>.
Lorsque le Modèle:Date-, le PAB explose sous les divergences lors du congrès de Rennes, Marchal quitte celui-ci en même temps que Maurice Duhamel, et laisse la direction du parti à Olier Mordrel et François Debeauvais<ref>Modèle:Harvsp ;
Modèle:Citation</ref>. Ces derniers avaient appelé lors du congrès à Modèle:Citation le parti des Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp
Modèle:Citation</ref>
Marchal fonde alors la Ligue fédéraliste de Bretagne en 1931, avec d'autres cadres de gauche du parti, comme Mazéas et Duhamel<ref>Modèle:Harvsp ;
Modèle:Citation</ref>, groupe qui est rejoint par la majorité des anciens membres du Parti autonomiste breton. Il crée en décembre de la même année la revue La Bretagne fédérale, qui sert de publication officielle du nouveau parti. Il y publie dès les premiers numéros des articles prenant parti pour le fédéralisme européen et le panceltisme, et prône une « république fédérale française »<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il se manifeste par des prises de position. Après la crise du 6 février 1934, il affirme que « face au danger de droite, face à Paris chouan » il faut une « union des gauches, coudes à coudes » et appelle à la création de « comités de défense antifascistes »<ref>Modèle:Harvsp</ref>. La ligue fédérale de Bretagne disparaît cependant vers 1934-1935<ref>Modèle:Harvsp</ref>. En 1934, à la fin de la ligue, il rejoint le Mouvement fédéraliste breton, avec Goulven Mazéas et Rafig Tullou, avant de réintégrer le Parti radical<ref>Modèle:Harvsp ;
Modèle:Citation</ref>
Il signe en 1938 Le manifeste des Bretons fédéralistes avec Raphaël Tullou et Goulven Mazéas contre la guerre à venir. Ce manifeste affirme : Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="Henry 318">Modèle:Harvsp</ref>
Champs d'activités
Le Modèle:Langue
Il fait partie du groupe d'artistes bretons Modèle:Langue, et est l'un des cinq architectes à faire partie du groupe, avec André Batillat, Edme-Pierre Derrouch, ou encore Charles Penther<ref>Modèle:Harvsp</ref>
Marchal conçoit le [[drapeau de la Bretagne|Modèle:Langue]] de 1923 à 1925, avec la possible aide de Ronan Klec'h. Prenant une approche moderniste, il cherche à rompre avec la bannière d'hermines parfois utilisée depuis le Moyen Âge, jugée trop proche du drapeau monarchiste français, dont les fleurs de lys sur fond blanc sont souvent confondues avec les hermines sur fond blanc de la bannière bretonne<ref name="Le Coadic 2015 P.12">Modèle:Harvsp</ref>. Les quatre bandes blanches sont choisies pour représenter les régions dans lesquelles le breton est parlé, et les cinq bandes noires celles où le gallo est parlé. Le carré d'hermines est gardé comme référence à l'ancien duché<ref name="Le Coadic 2015 P.13">Modèle:Harvsp</ref>.
Il est présenté publiquement pour la première fois lors de l'exposition des arts décoratifs de Paris en 1925<ref name="Le Coadic 2015 P.12"/>. Le drapeau est adopté la même année par Marcel Cachin et son « Association des Bretons émancipés », proche du PCF. Il est cependant largement associé aux mouvements autonomistes et nationalistes breton dans les années 1920 et 1930, et est utilisé par des résistants comme par des collaborateurs lors de la Seconde Guerre mondiale. Il est ainsi régulièrement interdit avant, pendant, et après le conflit par les autorités françaises qui le considère séditieux. Il est re-popularisé par des associations culturelles après-guerre, puis trouve une dimension politique lors de mouvements sociaux dans l'après mai-68 en Bretagne<ref name="Le Coadic 2015 P.13"/>.
L'architecte
Marchal est recruté comme professeur de composition décorative à l'école régionale d'arts et d'architecture de Rennes à la fin de ses études dans ce même établissement<ref name="Le Couëdic 1989 P.19"/>. Il s'intéresse aux architectures contemporaines d'autres pays. Il se rend ainsi dans les années 1920 aux Pays-Bas pour étudier le style Modèle:Langue ou en Tchécoslovaquie pour étudier le style Modèle:Langue<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Pour lui, l'architecture moderne n'est pas une menace, et n'est pas facteur d'uniformisation, mais permet une plus grande diversification des styles architecturaux<ref name="Le Couëdic 1989 P.19">Modèle:Harvsp</ref>.
Marchal s'intéresse aussi aux travaux d'autres architectes régionalistes en Bretagne. Il classe ainsi Arthur Regnault comme l'un des précurseurs dans le domaine, citant sa construction de l'église Saint-Pierre-ès-Liens de Montreuil-sur-Ille en 1910, qui produit alors d'Modèle:Citation, inspiré des {{#switch: e
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}} bretons<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il situe dans la période 1919-1925 le moment lors duquel ce style breton émerge véritablement, citant les réalisations de Charles-Joseph Coüasnon à Rennes, de Georges-Robert Lefort à Guingamp, de Paul-Henri Datessen et d'Adrien Grave à La Baule, et d'Yves Hémar à Saint-Malo comme exemples<ref name="Philippe Bonnet 2005 p108"/>.
Partisan de l'émergence d'un style breton, il énonce en 1942 quelques règles que devrait selon lui suivre l'architecture de la région. Elle se doit selon lui d'être adaptée au climat de la péninsule, mais aussi d'utiliser des matériaux locaux comme le granite, le schiste, le grès, et l'ardoise<ref name="Philippe Bonnet 2005 p108">Modèle:Harvsp</ref>. Il se prononce par ailleurs en faveur de l'usage du béton armé Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>. L'architecture locale doit aussi selon lui intégrer Modèle:Citation<ref name="Philippe Bonnet 2005 p108"/>. Modèle:Média externe Certains de ses projets rencontrent un écho favorable dans la presse régionale. Une proposition de chapelle de pardon en 1928 dont les lignes reprennent celles de l'ossuaire de Douaumont, et dédié à saint Judicaël, un ancien roi breton, marque plusieurs critiques de l'époque. Certains y voient alors un style celtique ayant évolué, influencé par différents styles comme roman, byzantin ou renaissance bretonne<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Autre
Marchal est initié à la Franc-maçonnerie entre 1921 et 1924<ref name="Déniel 1976 P430"/> ; lorsqu'il déménage à Laval, il intègre dans ce cadre la loge Volney<ref name="Le Coadic 2015 P.13"/>,<ref name="rault">Philippe Rault, Les drapeaux bretons des origines à nos jours, Coop Breizh, Modèle:ISBN</ref>.
Il est par ailleurs membre de la Gorsedd de Bretagne<ref>Gwenc'hlan Le Scouézec, La Tradition des Druides : les druides à l'époque moderne (1493-2001), Braspart, Beltan, 2002</ref>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>, et produit plusieurs travaux en lien avec le druidisme, notamment dans le cadre de la revue KAD à partir de 1936. Cette dernière entend remettre en question le christianisme, et prône un retour à la foi des anciens celtes<ref name="Déniel 1976 P430"/>.
Dernières années entre Laval et Paris
Prises de distance avec le mouvement breton
Marchal se rapproche à plusieurs reprises du Parti radical. Il rejoint celui-ci une première fois en 1928, après le congrès de Chateaulin du PAB, mais doit en démissionner après l'Attentat du 7 août 1932 à Rennes et ses propres prises de position à ce sujet. Il le réintègre en 1936 après l'échec de la Ligue fédéraliste de Bretagne<ref name="Déniel 1976 P430"/>.
Par ailleurs, à partir de 1935, son déménagement à Laval l'éloigne de la Bretagne, et il prend ses distances avec le mouvement politique ; il n'assure plus de responsabilité après cette date<ref name="Déniel 1976 P430"/>,<ref name="Cadiou 2013 p.278"/>.
Activités durant la Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il continue son travail comme architecte à Laval, et a pris ses distances avec les membres encore actifs du mouvement breton<ref name="Cadiou 2013 p.278"/>.
Il est le directeur de publication de la revue néodruidique<ref name="Cadiou 2013 p.278"/> Nemeton (en relation avec Rafig Tullou)<ref name="Cadiou 2013 p.278">Modèle:Harvsp</ref>. Celle-ci fait partie des revues, comme Stur, dont la diffusion est assurée par Modèle:Lien<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Au total, cinq numéros sont publiés entre mi-1942 et l'automne 1943<ref>« Nemeton », Notice de périodique, bibliothèque nationale de France, consulté sur catalogue.bnf.fr le 27 avril 2017</ref>. Il adhère aussi au Rassemblement national populaire<ref name="Cadiou 2013 p.278" />.
Après la Libération, il est accusé d'avoir maintenu des contacts avec Olier Mordrel, et d'avoir fréquenté le service de renseignement de la SS à Rennes. Lors de son procès, il reçoit le soutien de frères francs-maçons ; ceux-ci témoignent que cette activité collaborationniste aurait été faite dans le cadre d'activités liées à la Résistance<ref name="Henry 318"/>. Disculpé des principales charges, il est toutefois condamné à une peine de 15 ans d'indignité nationale, et est amnistié de cette condamnation en [[Loi du 5 janvier 1951 portant amnistie|Modèle:Date-]]<ref name="Henry 318"/>.
Selon des travaux de Kristian Hamon repris par Georges Cadiou, Modèle:Citation. Il est condamné à la Libération à une peine d'indignité nationale par la Chambre Civique de Rennes, pour appartenance au RNP<ref>Modèle:Harvsp Modèle:Citation</ref>.
Après-guerre
Après sa condamnation, il déménage alors dans la banlieue parisienne et devient employé du gaz<ref name="Henry 318"/>. Il laisse quelques contributions à des revues, dont Le Symbolisme de Marius Lepage, par ailleurs membre de la loge Volney du Grand Orient à LavalModèle:Refnec. Il adhère aussi au Mouvement pour l'organisation de la Bretagne en Modèle:Date-<ref name="Henry 318"/>.
Sa santé se dégrade, et il est en partie paralysé les dernières années de sa vie ; il meurt le Modèle:Date- à l'hôpital Lariboisière<ref name="Henry 318"/>. Enterré à Paris, ses restes sont transférés le Modèle:Date- au cimetière de Châteaugiron et sont enterrés dans le caveau familial<ref name="Henry 318"/>.
Une rue du quartier de la Poultière au nord-est de Vitré porte son nom.
Publications
- Le mouvement breton, édité par la Bretagne réelle, 1954
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
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