Nénuphar

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Modèle:Biohomonymie à corriger Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Biohomonymie

Le Modèle:Terme défini<ref name="TLFI">Modèle:Cnrtl (consulté le 5 février 2016).</ref> ou Modèle:Terme défini<ref name="Académie">Modèle:Académie (consulté le 5 février 2016).</ref>,<ref group="N">Selon les rectifications orthographiques du français en 1990 : Modèle:Lien web.</ref> est une plante aquatique<ref name="TLFI" />,<ref name="Académie" />,<ref name="Littré">Entrée Modèle:Lien web dans Modèle:Ouvrage Modèle:Lire en ligne.</ref>, dicotylédone<ref name="TLFI" />, de la famille des Nymphéacées<ref name="TLFI" />,<ref name="Académie" />,<ref name="Littré" />, de l'ordre des Nymphéales (contrairement au lotus qui fait partie des Nélumbonacées), à rhizome<ref name="TLFI" />, pourvue de larges<ref name="Académie" /> feuilles arrondies flottantes<ref name="TLFI" /> et de grandes<ref name="Académie" /> fleurs solitaires blanches, jaunes, violacées ou rougeâtres<ref name="TLFI" />, se développant à la surface des eaux stagnantes ou à débit très lent dans les pays chauds et tempérés<ref name="TLFI" />.

Ainsi défini, nénuphar est un nom vernaculaire ambigu en français car il est employé pour désigner tant des espèces du genre Modèle:Langue Modèle:Incise que des espèces du genre Modèle:Langue Modèle:Incise, ou encore du genre Victoria, nénuphars géants d'Amazonie, Victoria amazonica<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et Victoria cruziana<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par analogie avec le lis, le nénuphar est parfois désigné sous les appellations lis d'étang<ref name="TLFI lys">Modèle:Cnrtl (consulté le 5 février 2016).</ref>,<ref>Modèle:Académie (sens onglet « LIS, n. m. », 1, consulté le 5 février 2016).</ref> ou lis d'eau<ref name="TLFI lys" />.

Par métonymie, nénuphar désigne le rhizome ou la fleur de la plante<ref name="TLFI" />.

Faux-nénuphar désigne des Nymphoïdes tels que le Limnanthème faux-nénuphar ou Petit nénuphar pelté (Modèle:Langue<ref>Modèle:INPN.</ref>).

Terminologie

Étymologie

Le substantif masculin<ref name="TLFI" /> nénufar est emprunté, par l'intermédiaire du latin médiéval Modèle:Langue<ref name="TLFI" />, à l'arabe nainūfar, nīnūfar, nīlūfar<ref name="TLFI" />, du persan Modèle:Langue / nīlūfar<ref name="TLFI" />, lui-même emprunté au sanskrit Modèle:Langue / nīlōtpala (« lotus bleu »), composé de Modèle:Langue / nīlah (« bleu-noir ») et utpalam (« fleur du lotus »)<ref name="TLFI" />.

D'un autre côté, les égyptologues offrent une autre étymologie. Le mot nufar en arabe égyptien signifie une plante d'eau connue sous le nom de « lotus blanc », le Nymphaea lotus. Le mot nufar remonte au « lotus blanc » nfr égyptien, qui, bien que non mentionné dans le dictionnaire de Berlin, apparaît, au pluriel, dans deux textes hiéroglyphiques tardifs. Il pourrait avoir une forme différente de pluriel Modèle:Incise n3 nfrw; cette forme ne nous est pas parvenue. Cependant, il s'agit d'une forme qui respecte pleinement les lois de la grammaire égyptienne. La forme n3 nfr correspond au français nénuphar<ref>Modèle:Article</ref>.

Orthographe

L'Académie française a initialement écrit « nenufar<ref>Modèle:Ouvrage</ref> », puis « nénufar » de 1762<ref>Modèle:Lien web.</ref> jusqu'en 1935 (huitième édition de son Dictionnaire) et les rectifications orthographiques du français en 1990 préconisent de revenir à cette orthographe du fait de l'origine « arabo-persane » du mot (nīnūfar), car le digramme ph serait conforme à une translittération du phi (φ) du grec ancien mais pas du fāʾ (ﻑ) arabe.

Fichier:Waterhouse Hylas and the Nymphs Manchester Art Gallery 1896.15 n2.jpg
Nymphes et nénuphars (John William Waterhouse, Hylas et les Nymphes, 1896).

En adoptant la graphie « nénuphar » dans la huitième édition de leur Dictionnaire (achevée en 1935), les académiciens se seraient laissés aller à un rapprochement sémantique avec les nymphes (ces dernières partageant avec les nénuphars un attrait certain pour l’eau), mais également avec le genre Nymphaea, qui est celui de certains nénuphars. Dans son propre dictionnaire, Émile Littré a comme entrée principale « nénufar », mais cite également « nénuphar » « d'après l'usage des botanistes »<ref name = Littré_2>Voir l'article correspondant sur Gallica ; on notera par ailleurs que Littré, de manière contradictoire, emploie successivement les deux orthographes dans le corps de l'article !</ref>. Cette dernière graphie figurait déjà dans divers dictionnaires tels que celui de Thomas Corneille, celui de Jean Nicot, l'édition posthume (Modèle:Date) du Dictionnaire universel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> d'Antoine Furetière (Modèle:Date--Modèle:Date-), son édition revue et corrigée (Modèle:Date) par Henri Basnage de Beauval (Modèle:Date--Modèle:Date-) et l'édition lorraine (Modèle:Date) du Dictionnaire de Trévoux<ref>Entrée Modèle:Lien web dans Dictionnaire de Trévoux (consulté le 6 février 2016).</ref>.

Un autre genre de nénuphar est Nuphar, nommé en 1809 par le britannique James Edward Smith. L'orthographe du nom de ce genre laisse penser que la chose n'est pas simple, ainsi qu'il apparaît déjà chez Littré<ref name = Littré/>.

Par plaisanterie, onModèle:Qui a appelé « guerre du nénufar » ou « guerre du nénuphar » les polémiques qui ont agité la France au début de l'année 1991 à propos des rectifications orthographiques<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En 2005, une brochure exposant l'orthographe de 1990 a été éditée sous le titre Le millepatte sur un nénufar<ref>Modèle:Lien web</ref>.Modèle:Refnec

Dans l'évolution

Les nénuphars (Nymphaea et Nuphar) comptent parmi les plus primitives des dicotylédones comme le montrent une organisation en spirale et un nombre important de feuilles florales<ref name=NatGate/>, cependant ils sont également très spécialisés pour ce qui concerne leurs feuilles flottantes et leur production subaquatique de graines<ref name=NatGate>Nénuphar blanc, NaturGate, consulté 20 aout 2018</ref>.

Origine des hybrides colorés

Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il n'existe en Europe qu'une seule espèce de nénuphar, le nénuphar blanc, Nymphaea alba. C'est un horticulteur du Lot-et-Garonne, Joseph Bory Latour-Marliac, qui a l'idée de créer des hybrides colorés en croisant l'espèce autochtone avec des espèces tropicales achetées à des collectionneurs. Il en expose Modèle:Unité dans les bassins du Trocadéro à l'Exposition universelle de Paris de 1889. C'est là que Claude Monet découvre la splendeur de ces fleurs nouvelles. Il décide alors d'acheter la propriété de Giverny dont il est locataire et de faire aménager des « jardins d'eau » plantés des nénuphars commandés à Monsieur Latour-Marliac. C'est ainsi qu'il contribuera à rendre ces plantes célèbres en leur consacrant plus de Modèle:Unité, dont les plus célèbres sont Les Nymphéas exposés au musée de l'Orangerie des Tuileries à Paris<ref>Modèle:Article</ref>.

Langage des fleurs

Dans le langage des fleurs, le nénuphar symbolise l'indifférence<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>.

Galerie

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Modèle:Portail

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