Trégastel

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Modèle:Infobox Commune de France

Trégastel Modèle:MSAPI est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. Station balnéaire de la côte de granit rose, Trégastel compte environ Modèle:Nombre. La population est multiplié par cinq en saison estivale. Un logement sur deux est une résidence secondaire.Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Trégastel est située entre Perros-Guirec et Pleumeur-Bodou sur la Côte de granit rose à Modèle:Unité de la préfecture Saint-Brieuc et Modèle:Unité de Lannion la sous-préfecture.

La côte, où alternent rochers de granite rose, douze plages de sable fin aux orientations diverses et chapelets d’îlots pittoresques, s’allonge sur Modèle:Unité.

Fichier:Tregastel Brittany France.jpg
Vue depuis une des plages de Trégastel, Toul-Bihan, et au fond, la petite « grève des curés ».

Cadre géologique

Fichier:Carte géologique de Ploumanac'h.png
Carte géologique.

Sur la Côte de granit rose, des formations sédimentaires et volcano-sédimentaires plus ou moins métamorphiques du briovérien<ref>Le socle ancien icartien de la région est caractérisé par le gneiss de Port Beni et de Trébeurden constitué par des roches variées (leptynites, gneiss granitiques et granodioritiques, gneiss œillés, micaschistes, amphibolites) résultant du métamorphisme de séries d'origine essentiellement volcanique (calco-alcalines, depuis les basaltes jusqu'aux rhyolites) ou plutoniques (granites et granodiorites porphyroïdes)</ref> sont recoupées par l'immense batholite granitique intrusif cadomien de Bréhat-Perros-Guirec. À l'ouest, s'est mis en place le massif granitique de Ploumanac'h, de dimension modeste (ellipse de Modèle:Dunité en prenant en compte le plongement progressif en mer d'une plate-forme à écueils)<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce massif trégorrois montre une remarquable disposition des différents ensembles lithologiques en trois auréoles concentriques<ref>Carte géologique du complexe granitique de Ploumanac'h d'après Michel Barrière (1976) – Dessin de Jean Pllaine</ref>. Constituées de l’intrusion successive de trois corps magmatiques elles réalisent ce que l’on nomme un « complexe centré »<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce massif granitique est accessible dans toutes ses composantes grâce au découpage du rivage, à l'importance de l'estran et au nombre d'îlots granitiques proches de la côte. La variété pétrographique et structurale (foliation, enclaves) des roches magmatiques constitue ainsi un véritable musée à ciel ouvert pour les géologues amateurs et professionnels<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:781 Trégastel.jpg
Trégastel : le Rocher tremblant (carte postale, vers 1920).

L'estran présente des chaos granitiques constitués de la « monzogranite des Traouiéros » et du granite rose à gros grain de type la Clarté. Sculptés par les agents météoriques selon des systèmes de diaclases subhorizontaux et subverticaux, ces chaos donnent des reliefs qui surprennent par leurs arrangements défiant les lois de l'équilibre et leurs formes, et qui ont fécondé l'imaginaire populaire, d'où leurs microtoponymes locaux : tire-bouchon, couronne du roi Gradlon<ref>Cette couronne apparaît ornée de cabochons de gabbros, ces enclaves ovoïdes issues de la dilacération de masses gabbroïques sous la forme de gouttelettes, étant mises en relief par l'érosion différentielle. La majorité de ces enclaves ont une orientation grossièrement N100°E (comme les mégacristaux d'orthose), ce qui traduit la fluidalité magmatique. Au niveau de la Grève Rose, on retrouve cette monzogranite et ces enclaves mais elles sont parfois accompagnées de larges enclaves sédimentaires (cornéennes constituées d'une alternance de niveaux sombres greywackeux et de niveaux plus clairs arkosiques). Le développement de cordiérite et de grenat dans ces enclaves implique un métamorphisme de contact lié à l'intrusion magmatique qui est montée très haut (8-10 km). Cf P. Guennoc et al., Notice explicative de la feuille de Perros-Guirec à 1:50 000, éditions du BRGM, 2015, p. 172</ref> au niveau de la Grève Blanche<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au Nord de la grève Rose, et à l'Ouest de la grève Blanche, un cisaillement se traduit par un filon de granodiorite écrasée qui recoupe un filon plus ancien de diorite quartzique indemne de toute déformation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les rubans sombres sur les granites de la plage de Tourony évoquent des schlieren mais sont à rattacher à des cumulats magmatiques. Ils traduisent des écoulements plus ou moins visqueux de minéraux ferromagnésiens noirs (principalement de la biotite et accessoirement de l'amphibole) en fusion à l'intérieur du réservoir magmatique, juste avant que cette matière ne se fige définitivement au cours de son refroidissement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au niveau de l'anse de Sainte-Anne, affleurent des roches basiques, de composition gabbroïque à noritique à deux pyroxènes<ref>Il est possible d'observer une variété de pyroxène, la bronzite.</ref>, qui présentent des textures d'altération profonde en boules (faisant penser à tort à des pillow lavas) et d'altération superficielle en pelure d’oignon. En se rapprochant de ce massif, on observe des gabbros ocellaires (ocelles de quartz) puis des roches hybrides (granodiorites, roches hybrides entre gabbros et granites) résultant de la mise en place de deux magmas, acide (donnant le granite porphyroïde) et basique (donnant le gabbro) caractérisés par leur immiscibilité<ref>Cette immiscibilité est confirmée par l'existence, au sein des enclaves basiques, de xénocristaux isolés de feldspath potassique « mantelé » (structure rapakivi), et des ocelles (gouttes de liquide magmatique acide injectées mécaniquement dans le magma basique et entourées par d'une auréole réactionnelle noire de pyroxène).</ref>, faisant ainsi une sorte d'émulsion<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le plus beau contact est situé au N.-W. de l'anse : de grosses boules de gabbro et de roches sombres hybrides sont séparées par de minces cloisons claires à gros microclines mantelés d'oligoclase (texture « rapakivi<ref>Cristaux entourés par une fine couronne d'oligoclase blanc laiteux</ref> »)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Hydrographie

Le cours d'eau Kerougant traverse la vallée des Traouïéro et délimite la commune avec Perros-Guirec à l'est. Un lac artificiel a été aménagé à Poul-Palud.

Climat

En raison de sa situation sur le littoral de la Manche, le climat de Trégastel est tempéré océanique. La ville est soumise aux influences maritimes toute l'année, aux étés et hivers doux. La neige est rare et les pluies modérées.

La station d'observation la plus proche pour la météorologie à Trégastel est celle de Ploumanac'h, sur la commune limitrophe de Perros-Guirec.

Modèle:Climat

Voies de communication et transports

La commune est desservie par la RD 11 en venant de Lannion et par la RD 788 en venant de Pleumeur-Bodou ou de Perros-Guirec.

La ville est accessible grâce aux bus du réseau TILT<ref>Modèle:Lien web.</ref> - par la ligne E, « Lannion - Perros-Guirec - Trégastel ».

L'aéroport de Lannion-Côte de granit est à Modèle:Unité, la gare de Lannion est elle, à Modèle:Unité.

Le GR 34 suit le littoral de la commune, empruntant en grande partie l'ancien chemin de douaniers.

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Urbanisme

Typologie

Trégastel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lannion, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (60,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (59,9 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), forêts (9 %), terres arables (3,3 %), zones humides côtières (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Tregastel en 1225, ecclesia de Trecastell à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Tregastell en 1426, Tregastel en 1461<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il signifie littéralement « la trève du château »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Le territoire de la commune présente plusieurs vestiges archéologiques : deux allées couvertes (Kergüntuil et île Renote), un dolmen (Kergüntuil), deux menhirs (Sainte Anne et Trémarc'h) et une stèle gauloise (déplacée à l'Office de tourisme). À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les bretons christianisés guidés par des chefs religieux, chassés de Grande-Bretagne par les raids Irlandais ou les Anglo-Saxons débarquent en masse sur les côtes armoricaines et créent de nouvelles implantations témoins de leur organisation religieuse (plou-, lan(n)-, tre(f)-) : ainsi naît Trégastel (« lieu habité avec un château »). Trégastel a acquis le statut de paroisse au Modèle:S mini ou Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

La première municipalité voit le jour le Modèle:Date.

Quelques repères

Modèle:À délister

Avant la création de la commune

Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

  • 1789 : les Trégastellois délèguent François Le Calvez et Yves Le Tensorer pour procéder à l'élection des deux députés du Tiers état aux États généraux de Versailles, au cours de l'assemblée tenue en avril en l'église des Ursulines à Lannion.
  • 1790 : élection de la première municipalité le Modèle:Date.
  • 1794 : ouverture de la première école publique le Modèle:Date. Le premier instituteur public fut Joseph Lissillour.

Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

  • 1833 : une école communale de garçons est construite au bourg (même année que la loi Guizot sur l'enseignement primaire).
  • 1861 : l'instituteur affirme qu'à Trégastel, « on parle le français et le breton presque indifféremment », mais « le breton domine, notamment chez les femmes »<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN.</ref>.
  • 1869 : la statue du Bon-Sauveur est érigée à la demande de l'abbé Bouget au sommet d'un amas rocheux de Coz Pors<ref>Coz-Pors signifiant en breton vieux port.</ref>. Elle est bénie le Modèle:Date. Elle prendra par la suite - à tort - le nom de statue du Père Éternel, son nom actuel.
  • 1872 : construction du calvaire du Bourg, commandé par l'abbé Bouget. Cette même année, on commence à louer des meublés pour les « baigneurs » avec vue sur mer.
  • 1874 : l'abbé Bouget ouvre une école religieuse dans une chambre de la maison Ti Bras, au bourg. Cette maison devient le siège de l'école congrégationniste de filles, tenue par les Filles du Saint-Esprit de Saint-Brieuc, appelées encore les Sœurs blanches.
  • 1876 : cette école prend place dans un nouveau bâtiment construit près du calvaire au bourg, et prend le nom d'école libre des filles.
  • 1884 : construction du Castel Sainte-Anne (aujourd'hui utilisé par les VVF) sur les plans de l'architecte Paul-François Courcoux (1839-1912). La communauté du Castel Sainte-Anne reçoit ses premiers pensionnaires, installe les premières cabines de bain sur la dune de Coz Pors à laquelle un accès direct est aménagé.
  • 1889 : un ouvroir est créé au Castel Sainte-Anne. C'est en réalité une école primaire clandestine.
  • 1895 : construction du château de Costaérès par Bruno Abakanowicz dit Abdank, un ingénieur polonais.
Fichier:Château de Costaeres.JPG
Le château de Costaérès.
  • Dès 1896 Perros-Guirec fait pression pour empêcher une desserte ferroviaire de Trégastel, Pleumeur-Bodou et Trébeurden par crainte de promouvoir des stations balnéaires concurrentes<ref>E. Mazé, "Trégastel. Le passé retrouvé", Les Presses Bretonnes, Saint-Brieuc, 1994</ref>.
  • 1899 : pose de la première pierre des bâtiments dits fondation Foucher de Careil composés d'un Sanatorium afin d'accueillir les enfants anémiés et de l'Hospice pour accueillir des adultes convalescents. Ce centre a été édifié à l'entrée de Picherel par la comtesse Amélie Foucher de Careil, veuve du comte Louis-Alexandre Foucher de Careil - ancien préfet des Côtes-du-Nord (1871) qui fut aussi ambassadeur de France en Autriche.

Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

  • 1900 : une école privée est construite à proximité du Castel Sainte-Anne.
  • 1902 : construction de la première poste de Trégastel, à Sainte-Anne (actuelle rue Général de Gaulle).
  • 1910 : construction de la digue à Coz Pors<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
  • 1912 : la commune est érigée en station climatique. L'école communale de garçons s'installe dans l'école neuve de Golgon, laissant la place au bourg à l'école des filles.
  • 1918 : la nouvelle route de la corniche passe par Sainte-Anne sonnant le début du déclin du Bourg.
  • 1920 : un autel du souvenir des morts de la Première Guerre mondiale est érigé dans l'église et porte les noms de quarante-quatre soldats et marins « morts pour la France ».
  • 1921 : la commune est déclarée station touristique le Modèle:Date.
  • 1925 : la chapelle Sainte-Anne (celle du Castel Sainte-Anne) est édifiée sur les plans de l'architecte Auguste Courcoux pour la congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie.
  • 1928 : le premier guide touristique de Trégastel voir le jour. On y dénombre onze hôtels-restaurants.
  • 1930 : un syndicat d'initiative indépendant de celui de Lannion est mis en place le Modèle:Date. Construction de l'Armoric Hôtel par l'architecte Jean Le Corre pour Yves Le Guern, et de l'Hôtel Bellevue pour Ernest Le Dauphin.
  • 1945 : déménagement de la Mairie dans un ancien hôtel de voyageurs (le « Homard Bleu »), route de Poul Palud.
Fichier:Tombe Charles le Goffic.JPG
Les 2 tombes.
Fichier:La côte de granit rose à Trégastel - 001.JPG
Coz Pors avec, à gauche, le dôme en verre de la piscine.
  • 1993 : construction du Forum de Trégastel, un espace aqualudique (piscine, jacuzzi, sauna, salle de fitness…) situé à Coz Pors en bord de mer (à dix mètres de la plage).

Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

  • 2002 : transformation du statut de l'office de tourisme de Trégastel le Modèle:Date qui passe d’ « association loi de 1901 » en « EPIC » sous le giron de la mairie<ref>Recueil des actes administratifs, Préfecture des Côtes-d'Armor, 12 décembre 2002.</ref>.
  • 2006 : agrandissement et réaménagement de l'aquarium marin. Déplacement de la mairie dans le quartier de Wazh-Veur.
  • 2007 : le Modèle:Date-, une tempête détruit, sur une longueur de Modèle:Unité, le mur de protection de Coz Pors qui datait de 1899.
  • 2008 : une tempête frappe la commune le Modèle:Date. Elle détruit en partie le Forum de Trégastel, les cabines de la plage de la grève blanche et plusieurs digues de protection. La commune est placée en état de catastrophe naturelle.
  • 2010 : mise en place du centre de formation et d'intervention départemental des nageurs sauveteurs de la SNSM à Trégastel.
  • 2013 : À l'occasion du Modèle:150e de la naissance de Charles Le Goffic, un médaillon, œuvre du sculpteur Michel Sprogis, est posé sur un rocher près de la chapelle Sainte-Anne.
  • 2018 : Le Modèle:Date-, lors d'une conférence de presse, les maires de Trégastel, Perros-Guirec, Louannec et Saint-Quay-Perros annoncent le projet d’une commune nouvelle regroupant les quatre municipalités. Ce projet sera abandonné quelques mois plus tard.

Politique et administration

Administration municipale

Le conseil municipal est constitué de 19 élus.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Finances locales

Taux de fiscalité directe en 2010

Taxe Taux moyen de la strate Taux voté à Trégastel
d'habitation 12,47 % 14,58 %
foncière sur le bâti 17,65 % 21,08 %
foncière sur le non-bâti 51,32 % 85,57 %
foncière des entreprises au profit de l'État 0 % 0 %
Sources des données : Les comptes des communes - Trégastel<ref name="Budget2010">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.

Taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale

En 2010, l'annuité de la dette représentait Modèle:Unité par habitant. Le taux d'endettement est supérieur à l'endettement moyen des villes de la même strate qui s'élève à Modèle:Unité par habitant. Le budget pour l'année 2010 est de Modèle:Unité pour le fonctionnement et de Modèle:Unité pour l'investissement<ref name="Budget2010"/>.

Jumelages

Fleurissement

Ville fleurie : la ville possède trois fleurs.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Avant les premiers recensements, Trégastel comprenait 68 ménages au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dont 3 nobles et 3 métayers<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'évolution du nombre d'habitants depuis les premiers recensements est en progression constante. Depuis le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la population a pratiquement doublé. Depuis 1968, le solde migratoire est positif de 1 à 2 % par an, alors que le solde naturel est négatif de 0,2 à 0,8 %. Il est à noter qu'entre 1968 et 1975, l'augmentation de +16 % est due à l'arrivée d'entreprises sur Lannion et la création de nouveaux logements (notamment la construction de 60 maisons dans le nouveau quartier Picherel).


Modèle:Population de France/section

Pyramides des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 21,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 48,6 % la même année, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,58 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,7 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Fichier:Trégastel - Bibliothèque.jpg
La bibliothèque de Trégastel.

L'école de la commune dépend de l'Inspection académique des Côtes-d'Armor, dans l'académie de Rennes. Pour le calendrier des vacances scolaires, Trégastel est en zone A.

Le groupe scolaire de Picherel accueille 226 élèves depuis 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref> répartis dans 9 classes ½ (de la maternelle au CM2), dont 2 bilingues, section créée en 1989<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le collège le plus proche est situé à Pleumeur-Bodou et le lycée le plus proche à Lannion.

Quatre anciens bâtiments scolaires sont encore visibles sur la commune : deux au Bourg (route du Bourg et route du calvaire), l'école de Golgon et l'école privée de Sainte-Anne.

Marché

Événements sportifs et culturels

Fichier:24h voile 2010-1.JPG
24 heures de la voile.

Sports

Principales associations sportives<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Secteur privé :

Médias

  • Site internet de la ville : www.tregastel.fr
  • Newsletter édité par la mairie (abonnement sur simple demande à : communication@tregastel.fr)
  • Cityall : messagerie instantanée gratuite par notification sur smartphone : téléchargez l’application CITYALL (pour android ou iphone) et sélectionnez la ville "Trégastel". "Cityall : les informations de votre commune dans la poche"
  • Journaux avec pages locales : Le Trégor, Le Télégramme, Ouest-France.
  • Radios :

Cultes

Le culte pratiqué est le catholicisme.

La commune de Trégastel relève de la paroisse de Pleumeur-Bodou<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui est une subdivision du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier<ref> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>, lequel relève de la Province ecclésiastique de Rennes.

Le culte est pratiqué à l'église Sainte-Anne et à la chapelle Sainte-Anne-des-Rochers.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Mégalithes

Stèle gauloise

La stèle gauloise de Trégastel est un des rares témoins du second âge de fer ; elle daterait de la fin du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle. C'est un monument haut de Modèle:Unité, de type conoïdo-quadrangulaire, dont chaque arête est rabattue pour former trois cannelures. Sur toute une face, sont gravés des motifs sans doute symboliques : deux spirales en « S » et une spirale en corne de bélier.

Cette stèle, dite aussi stèle de Sainte-Anne, se trouvait à l'origine sur les terres de la ferme (disparue) du Peulven, située près de la chapelle Sainte-Anne-des-Rochers. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un cultivateur juge bon de fendre la stèle en deux dans le sens de la hauteur, pour faire des poteaux de barrière. Le sénateur, M. Charles Huon de Penanster, se hâte alors d'acheter les deux morceaux du monument afin de le sauver. Il le fait restaurer et l'érige dans sa propriété. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la stèle est déplacée à l'office de tourisme (Modèle:Coord).

Patrimoine religieux

L'église Sainte-AnneModèle:Ancre
Fichier:Église du bourg.JPG
L'église Sainte-Anne.

Édifice à chevet plat construit entre {{#switch: XIX

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}}. C'est un édifice où tous les siècles de cette période sont représentés. L'ossuaire semi-circulaire du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classé en 1909 (Choeur, transept et ossuaire) et 1916 (nef) , présente une élégante galerie à balustres et un toit surmonté d’une tourelle à coupole en granite. L’ossuaire recueillait les ossements des sépultures du cimetière car ce dernier n’étant pas extensible ; il fallait faire de la place aux nouveaux décédés tous les cinq ans environ. Cet ossuaire constitue l’originalité de l’église de Trégastel.

Le mobilier se compose, entre autres, d'un bénitier roman à figures grotesques, la chaire à prêcher du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une poutre de gloire, d'une ancienne mesure à blé en pierre du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Cette dernière servait à mesurer les offrandes en grains. La coutume voulait que les moissonneurs viennent y tremper et aiguiser leurs faucilles avant de commencer la moisson. De plus, quelques statues anciennes représentant Notre-Dame de Délivrance, sainte Anne, sainte Marguerite, saint Nicolas et saint Yves entre le Riche et le Pauvre. Après avoir été sous le patronage de saint Laurent, l’église de Trégastel est placée actuellement plutôt sous le patronage de sainte Anne, dont la fête est en juillet, date à laquelle est célébré le pardon. Sous la conduite des monuments historiques, une belle restauration de l'église mais aussi de son environnement s'est terminée en 2001<ref>Patrimoine religieux de Trégastel, panneau d'explication dans l'enceinte de l'église</ref>. C’est ainsi que les niveaux initiaux du sol ont été retrouvés.

Fichier:Église du bourg2.JPG
La façade principale et les 2 cloches.

Le pignon ouest, issu d’un premier remaniement, présente un portail de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La façade sud comporte un porche carré et voûté, de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une restauration, en granite de l'Île-Grande, fait disparaître l’ancien campanile à trois ouvertures, pour le remplacer par une arcature supportant deux cloches. La nef plafonnée est flanquée de collatéraux formant six travées séparées par des arcs brisés. Sur la maîtresse-vitre dont le remplage date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les vitraux sont plus récents et datent de 1869. Saint Brieuc et Saint Tugdual, les patrons de l’évêché, sont représentés au centre du vitrail.

Modèle:Classé MH : Cette église fait l'objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêtés des Modèle:Date et Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> (Modèle:Coord).

Chapelle Sainte-Anne-des-Rochers

Le site où se trouve la chapelle Sainte-Anne-des-Rochers était depuis très longtemps dédié à la vie spirituelle. Ce lieu de la commune était marécageux avec une fontaine et un lavoir. Il y eut aussi un dolmen qui, aujourd’hui détruit, était une dépendance de la ferme du Peulven. Après la fin de l’occupation romaine, c’est un groupe de moines venus de l’outre-Manche qui y installèrent un ermitage avec une petite chapelle en bois. Ce lieu prit alors le nom de Langastel.

La chapelle est fondée par Jean de Lannion, seigneur des Aubays. Vers 1630, il est lieutenant de la maréchaussée de Bretagne, gouverneur de Lannion, capitaine du ban et de l’arrière-ban de l’évêché de Tréguier, chargé de surveiller les côtes. Il a, en outre, une grande dévotion pour sainte Anne, patronne de la Bretagne, ce qui explique la dédicace de cet édifice. La chapelle est reconstruite en 1787. Avant 1928, la chapelle était un simple rectangle de seize mètres sur quatre. Ce n’est qu’en 1928, avec l’arrivée de la mode des bains de mer, que la chapelle fut agrandie avec la réalisation d’un transept avec le chœur dans l’aile nord. Son cachet ancien est préservé grâce au réemploi de pierres provenant du hameau de Keravel. En 1933, le pignon fut avancé et la sacristie réalisée.

La pierre d’autel provient de la chapelle Saint-Marc à l’Île-Grande qui avait été détruite par la foudre une trentaine d’années auparavant. Sur l'un des piliers de l’entrée de la chapelle se trouve le torse sculpté d’un Christ mutilé, en granite de Kersanton, provenant du calvaire du bourg, édifié en 1872. C’est tout ce qu’il reste de la grande croix frappée par la foudre en 1912, issue des ateliers d’Yves Hernot de Lannion.

Le pardon est célébré à la fin du mois de juillet. (Modèle:Coord).

Chapelle Saint-Golgon
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Chapelle de Golgon.

La chapelle est située sur un chemin à droite de la route qui descend de l'église du bourg à la chapelle Sainte-Anne. Elle est située dans un enclos surplombant le chemin. La chapelle a été fondée par le seigneur de Lannion au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (partie est-ouest). À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un seigneur de Launay-Nevet fait construire une aile en pierre de taille sur le côté nord du bâtiment. La chapelle possède un clocher-mur à lanternon et est entourée d'un mur d’enclos. À proximité, on peut découvrir une croix ainsi qu’une fontaine. Mise hors d'eau en 1952, la chapelle a été vidée de son intéressant mobilier, mis en lieu sûr. Grâce à l'action d’une association de sauvegarde, elle a fait l'objet d'une restauration complète en 2006.

Cette chapelle est dédiée à saint Gorgon (la mutation du « r » en « l » est fréquente en breton et en particulier dans le Trégor) et saint Dorothée, officiers romains en poste en Bithynie, martyrs torturés puis étranglés sous Dioclétien, en 303. Les fidèles viennent demander à saint Gorgon de prendre leurs chevaux sous sa protection.

Le pardon est célébré à la fin du mois d'août.

Modèle:Inscrit MH : Cette chapelle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> (Modèle:Coord).

Le calvaire
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Calvaire du bourg Modèle:Inscrit MH.

Construit en 1872 à l'initiative de l'abbé Bouget, qui le fit édifier sur la butte de Krec'h Lest, non loin de l'église du bourg (Modèle:Coord).

Ce monument de pierres sèches est constitué d'une chapelle-crypte, dédiée à Notre-Dame-de-Pitié, entourée d'un étroit chemin en spirale qui monte jusqu’à une plate-forme supérieure sur laquelle est implanté le socle de la croix. Dans une première niche se trouve la statue en granite d'un paysan à genoux tenant une bêche ; dans une deuxième, au sud, une statue du Sacré Cœur, en bois. Les niches suivantes abritent les statues de Saint Laurent, saint Joseph, saint Yves et enfin saint François Xavier. Des sentences en breton jalonnent le parcours. Le calvaire est inscrit au titre des monuments historiques en 2020<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Le Père Éternel
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Le Pére Éternel.

En réalité, il s'agit de la statue du Bon-Sauveur, appelée par la suite « statue du Père Éternel ». Cette statue est commandée par l'abbé Jean-Jacques Bouget (Modèle:Coord).

Érigée en 1869 au sommet d'un amas rocheux dominant la plage de Coz Pors, elle est bénie le Modèle:Date-. Ce jour-là, le recteur expose la raison de cette édification de ce qu’il appelle la statue du « Bon-Sauveur » : « Aider les marins du pays et les étrangers qui visitent nos grèves à élever leurs pensées vers Dieu. »<ref group="Note">Texte de la bénédiction de la statue du Père Éternel (archives du presbytère de Trégastel) :

« Considérant que nos grèves sont continuellement visitées par des étrangers et qu’un très grand nombre des habitants, surtout des pauvres, gagnent leur vie sur la mer qui souvent leur sert de tombeau, voulant élever leurs pensées vers Dieu et leur apprendre à sanctifier leurs peines, on a placé sur un rocher la statue du Bon-Sauveur devant laquelle nos bons marins se découvrent en lui adressant une prière. On a profité du passage d’un évêque missionnaire pour la bénir en présence d’un clergé et d'un grand nombre de fidèles. Sans doute nous aurions désiré la statue plus belle et plus digne de celui qu’elle représente ; mais le Bon Dieu qui regarde les intentions avec égard à la bonne volonté et à la pensée de Foi de ceux qui l'y ont placée. »</ref>.

La statue porte d'origine une croix qui - après avoir été maintes fois renouvelée à la suite de nombreux vandalismes - a été retirée définitivement.

Sous les rochers se trouve l'ancienne chapelle de Coz Ilis (vieille église), devenue aujourd’hui l'aquarium marin de Trégastel. L'abbé Bouget transforma en une sorte de sanctuaire deux grandes excavations se trouvant à la base de l'amoncellement granitique. Pour cela, il fit obstruer par une solide maçonnerie les espaces vides, aménagea une fenêtre et deux portes et sépara par un mur les pièces ainsi créées. La plus petite servit de sacristie, et la plus grande était réservée à la messe pour les fidèles.

De cette statue est venue un surnom de la ville : « cité du Père Éternel »

Le Castel Sainte-Anne
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Le Castel Sainte-Anne

En 1883, les Filles des Sacrés-Cœurs-de-Jésus et de Marie-de-Saint-Quay-Portrieux fondent à Trégastel une succursale en tous points semblable au bâtiment qu’elles possèdent déjà à Saint-Quay-Portrieux. Sur les plans de l'architecte Paul-François Courcoux, la construction du castel Sainte-Anne nécessite neuf mois de travaux, d’Modèle:Date- à Modèle:Date-. La chapelle est construite en 1923 par son fils, Auguste Courcoux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est bénie le Modèle:Date-.

En 1894, cette communauté ouvre un couvent-hôtel. Finalement, il s'agira du premier hôtel de Trégastel, attirant une clientèle essentiellement costarmoricaine bourgeoise et pratiquante<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Un chemin permet aux baigneurs d’accéder rapidement à la plage de Coz Pors où les religieuses louent des cabines de bain.

Aujourd'hui, le Castel est un club de vacances Belambra, entièrement rénové, qui a su conserver l'architecture du Castel et sa chapelle désormais est une salle de réception, mariages, animations diverses (Modèle:Coord).

Patrimoine non religieux

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Le moulin à marée.
Le moulin à marée du Grand Traouïero

Le Modèle:Date, le roi Charles V accorda au seigneur Bryan de Lannion, le droit de faire édifier un moulin à marée sur le bras de mer qui vient de Trov-Meur entre le lieu que l'on dit Toul Ar Carhent et Ploumanac'h. Le bâtiment actuel date de 1764 selon sa gravure au-dessus de la porte (Modèle:Coord).

À la fin Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'arrivée du chemin de fer et le développement du réseau routier ont mis en péril les « minotiers de la mer ». Petit à petit, les meules se sont arrêtées et, en 1936, la loi limitant la production de farine de chaque moulin a donné le coup de grâce à la profession. Son dernier meunier est Toussaint Le Brozec qui cessa son activité en 1932.

Les fontaines

Sept fontaines sont encore visibles sur la commune de Trégastel<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

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Fontaine de Coz Pors.
  • À Coz Pors, la Fouillée ou le Feuillet, bassin semi-circulaire au pied de la falaise. En 1771, F. Bourdais signalait à l'Intendant de Bretagne « cette source très vive ne tarit jamais ». Elle servait d'aiguade pour les pêcheurs de Coz Pors. Cette fontaine a une contenance de 2 700 litres. Elle est située dans un petit bois en bordure du chemin des douaniers vers la grève blanche à Modèle:Unité de Coz Pors.
  • À Sainte-Anne, il reste une fontaine monumentale, désaffectée depuis 1950. Il n'en reste que le mur du fond, fronton triangulaire surmonté d'une croix et percé d'une niche d'où la statue de Sainte-Anne est maintenant absente (fin Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).
  • À Poul Fich, bassin rectangulaire large, sous une construction en trou de souffleur, fermée par une porte en bois (fin Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).
  • La fontaine votive de saint Laurent, au bourg : bassin carré sous une voûte en plein cintre (très ancienne, non datée). Saint-Laurent est le patron des professions du feu ; il soulagerait des brûlures.
  • La fontaine de Woas Wenn : bassin rectangulaire étroit sous un édifice en pierres, en forme de trou de souffleur, remis en état par la commune.
  • La fontaine de Park ar Voas (route de Kerrougant) : bassin carré sous une construction maçonnée, avec linteaux de granite, en forme de trou de souffleur. Elle contient une grande réserve d'eau : Modèle:Unité.
  • La fontaine votive de saint Golgon : elle est située dans un champ au sud-est de la chapelle. Bassin carré entre trois murets, celui du fond étant porteur d'armoiries indéterminées, avec une couronne en cime et deux palmes en soutien. L'eau de cette fontaine serait souveraine contre les fièvres des animaux et des chevaux.
Le château de Costaérès

Modèle:Article détaillé

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Le château de Costaérès sur l'île du même nom.
L'aquarium marin de Trégastel
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L'aquarium en 2013 à la suite de la réhabilitation de 2006.

Dans un site unique, l'aquarium marin de Trégastel se niche sous un ensemble de blocs de granite rose. Ce site fut tour à tour chapelle de Coz Ilis jusqu'à environ 1877, habitation troglodyte pour successivement trois familles de marins-pêcheurs dont la famille Adam, dépôt de munitions pendant la guerre, musée préhistorique avant de devenir depuis 1967 l'actuel aquarium dédié aux espèces côtières de la Manche. Le toit de la première salle est d'une seule portée de Modèle:Dunité. Il pèse près de Modèle:Unité.

Il a été entièrement réhabilité en 2006. Son inauguration a été faite le Modèle:Date- en présence de ses trois parrains : Yann Arthus-Bertrand, photographe ; Michel Hignette, président de l'Union des conservateurs d'aquariums de France, Directeur du Musée des Arts Africains et Océaniens et de l'aquarium du palais de la Porte Dorée à Paris ; et Patrick Poivre d'Arvor, journaliste et écrivain.

En 2017, il a fêté ses 50 ans et propose 40 activités.

Autres lieux et monuments

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La presqu'île Renote

Modèle:Article détaillé Au nord-est de Trégastel se trouve l'île Renote, devenue presqu'île. Cette presqu'île offre une vue sur les Sept-Îles, sur le phare de Ploumanac'h ainsi que sur l'île du château de Costaérès. Un chemin d'une longueur de Modèle:Unité environ destiné aux randonneurs fait le tour des nombreuses plages et criques.

Les rochers célèbres
Phénomène naturel particulier
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La boule, phénomène géologique intéressant.

La boule se trouve dans un amas de rochers sur la Côte de granit rose, à l'extrémité est de l'île Renote face aux Sept-Îles. L'accès est peu aisé et se fait uniquement à marée basse. Ce phénomène géologique s'explique sans doute par l'érosion. Non loin de cet endroit, se trouve un rocher de plusieurs tonnes que l'on peut faire bouger à la force des bras.

Langue bretonne

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Coz Pors sous la neige en décembre 2010.

En breton, le nom de la commune s'écrit Tregastell. Les habitants se nomment en breton Tregastellad (Tregastelliz), Tregastelladez (-ed).

L'adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le Modèle:Date. La commune a reçu le label de niveau 2 de la charte le Modèle:Date.

À la rentrée 2017, 44 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 22,4 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique, devise et logotype

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Blason.

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

  • Deux dauphins supportent l’écu (le dauphin symbolise la communion pacifique entre l’homme et la mer).
  • Le projet d'armoiries de Trégastel a été proposé par E. Mazé et a été approuvé le Modèle:Date par le service des archives des Côtes-du-Nord.

La commune a pour devise Krog e-barzh (Croche dedans !).

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:Plume : source utilisée pour la rédaction de cet article

  • Mazé (E.), Trégastel. Le passé retrouvé, Les Presses bretonnes, Saint-Brieuc, 1994, 239 p.Modèle:Plume
  • Giot Pierre-Roland, Gouletquer Pierre-Louis, Mari Y., Le briquetage de Kerlavos (Trégastel), Annales de Bretagne, no 72, 1, 1965, Modèle:P..

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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