Lanfains

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Modèle:Infobox Commune de France

Lanfains {{#ifeq:1|0|[lɑ̃fɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Ses habitants sont appelés les Lanfinois et les Lanfinoises.

Géographie

Localisation

La commune de Lanfains est située dans le centre des Côtes-d'Armor. Le bourg de Lanfains se trouve à vol d'oiseau à Modèle:Unité au sud de Quintin, la ville la plus proche, à Modèle:Unité au sud-ouest de Saint-Brieuc, sa préfecture de rattachement et à Modèle:Unité au sud-est de Guingamp.

Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 22099.png
Carte en couleurs de la commune et des communes voisines.

Topographie

Fichier:Col de Lanfains 02.jpg
Le col routier de Lanfains (322 mètres).

La commune de Lanfains présente un relief vallonné. Son bourg est le plus haut de Bretagne. Il se trouve sur une butte à une altitude de plus de Modèle:Unité. Le point culminant de la commune est à Modèle:Unité et est situé au lieu-dit de Bel Air-Porpaire. Le col routier de Lanfains (Modèle:Unité), est situé sur la commune. Il était au programme de la Bretagne Classic en 2020. Pour arriver au col, il faut gravir une côte longue de Modèle:Unité avec une pente moyenne à 6% et maximale à 14%<ref>Lanfains , la petite côte pour la Bretagne Classic, Ouest-France, 24 août 2020</ref>.

Modèle:Images

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploeuc-sur-Lie », sur la commune de Plœuc-L'Hermitage, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Lanfains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (53,1 %), terres arables (36,7 %), forêts (3,8 %), prairies (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), zones urbanisées (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

On trouve les attestations suivantes : Lanfaen en 1257, Lanfain en 1428<ref name="r0TOD11">Modèle:Lien web.</ref>, Lanfains en 1516, Lanfains en 1516<ref name=Ofis/>, Lanfaign en 1536<ref name="r0TOD11" />, Lanfin en 1630<ref name=Ofis/>, Lenfeins en 1642, Lenfains en 1663, Lenffains en 1671<ref name="r0TOD11" />, Lanfains en 1676<ref>archives des Côtes d'Armor, 1E 2358</ref>.

Lanfains vient du breton lann (ermitage) et, semble-t-il, du latin fanum (temple)<ref name="r0TOD11" />.

Le nom de la commune traduit en breton est Modèle:Langue<ref name=Ofis>Modèle:Lien web.</ref>. En gallo, le nom s’écrit Lanfaen<ref>Fiche descriptive de la commune de Lanfains sur Geobreizh.</ref>.

Villages, hameaux, écarts, lieux-dits

Les principaux lieux-dits sont (du nord au sud et d’ouest en est) :

  • la Touche ;
  • la Ville Auray ;
  • Milhars ;
  • la Deude ;
  • Carestiemble ;
  • La Houssaye ;
  • Le Tertro ;
  • La Corniche ;
  • La Ville Auray ;
  • la porte Burlot ;
  • le Bas des Landes ;
  • le Morboux ;
  • Porpair ;
  • le Haut Rôma ;
  • les Burons ;
  • la Ville d’en Haut ;
  • les Rozieux.

Le village de Carestiemble a la particularité de se situer sur les communes de Lanfains et de Saint Brandan, la route le traversant étant la limite. C'était un village de boulangers. Le dernier boulanger Monsieur Jago a éteint le four au début des années 1980. De cette époque subsiste la fête du Pain Chaud, festivité ancienne qui se tenait le deuxième dimanche de février et qui lançait le début des fêtes mises en sommeil pour l'hiver. À cette occasion était fait le pain mirrau, à mie serrée, sous forme de boule que l'on achetait pour manger tiède. Il s'agit d'un pain dit sucré. La fête comprenait également des stands forains, un bal populaire. Cet événement important drainait toute la population alentours. Cette fête subsiste de nos jours, toujours avec une vente de pain mirrau mais dans une forme actualisée avec un trail en nocturne dans les landes qui attire plusieurs milliers de participants. Carestiemble avait sa propre école : ce grand bâtiment, aujourd'hui salle des fêtes, a gardé sa façade avec, à sa droite surmonté d'une croix, la maison des sœurs. Il s'agissait de l'école Saint Joseph propriété du marquis de Robien. Cette école primaire a fermé début des années 1980. Ce village, dans le pôle d'activités de Quintin jouit toujours d'une forte dynamique. La construction d'un lotissement dans les années 1980 en en fait un des principaux pôles démographiques de la commune, à 5 minutes de Quintin et 30 minutes de Saint-Brieuc. Attractivité renforcée avec la présence de l'échangeur routier qui permet un accès aux voies rapides en direction de Saint-Brieuc et de Loudéac.

Certains noms doivent leur origine à un élément du lieu. La Deude, par exemple, vient du patois deux doué à savoir deux lavoirs. Ce qui suggère un village d'importance pour avoir deux lavoirs. Le dernier d'entre eux, comblé récemment, se situait en bordure de la route allant à la Houssaye. Le village avait également sa sage femme, fin 18ème, début 19ème :les registres d'état civil font état d'une sage femme : Catherine Pleven, épouse EOUZAN (1781-1812). De cette époque rien ou presque ne subsiste sauf deux corps de ferme. Sur la droite en descendant, une ferme rénovée de conception récente puis, plus bas, le ferme de La Deude dont on a trace dès 1690 avec la famille Eouzan dont les descendants sont toujours les occupants et dont les bâtiments actuels ont été rénovés en 1918 par le propriétaire de l'époque au retour de la guerre de son fermier Jean François Eouzan.

Histoire

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au début du siècle de nombreux jeunes de la commune étaient recrutés par des familles de chiffonniers hors des Côtes d'Armor. Ils allaient à vélo de ferme en ferme acheter surtout des peaux de lapins. A l'été, ils revenaient à Lanfains. D'où l'appellation de pillotous pour qualifier les habitants de Lanfains.

Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le monument aux morts porte les noms de 73 soldats morts pour la Patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les parcs éoliens

Un parc éolien comprenant 5 éoliennes dont les mâts culminaient à 58 mètres de haut et même en considérant les pales de 32 mètres à 90 mètres, a été installé sur la commune en 2005 ; il est exploité par « Kallista Energy ». Ces éoliennes sont en cours de démantèlement en novembre 2021 (avec une obligation de recycler plus de 90 % des matériaux des mâts ; les pales, non recyclables, vont étre transformées en combustible)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elles vont être remplacées par 6 nouvelles éoliennes qui vont développer une puissance installée de 12 MW, contre 7,5 MW pour l’ancien parc<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire linguistique

Modèle:Refnec

Activités économiques

L’agriculture représente la principale activité économique de la commune. Elle est essentiellement orientée vers l’élevage de bovins, volailles et porcs et la polyculture ensuite. La superficie de la commune est de Modèle:Unité.

Deux entreprises agroalimentaires sont présentes sur la commune : l’abattoir LDC et la laiterie L’Armoricaine. L'unité d'abattage de poulets LDC a été créée dans les années 1960 par Alain Serandour, un jeune entrepreneur local. Principal employeur de la commune pendant longtemps, sa fille Gaelle lui a succédé et a contribué à l'intégration de l'unité de production dans le groupe LDC étant l'épouse d'un membre de la famille Doux.

La laiterie de l'Armoricaine a débuté dans les années 1950 au bourg de Lanfains à l'initiative d'Eugène Le Liard, qui collectait le lait que son épouse Marie Thérèse barattait à leur domicile. L'activité se développant et se modernisant, la laiterie s'est déplacée au lieu dit La Corniche, Eugène Le Liard a construit sa maison juste en face. La laiterie de l'Armoricaine produit surtout des fromages avec un savoir faire reconnu qui implique un cahier des charges strict pour les exploitants (camembert, pâtes pressées) mais également des yaourts à boire.

L’artisanat est représenté par un couvreur, un plombier chauffagiste, une scierie, une pisciculture, une coiffeuse, et un atelier de transformation du lait à la ferme<ref>http://www.craulois.co</ref>. Il existe aussi quelques commerces dans le bourg : un café et un bar alimentation, une crêperie, un garagiste, une entreprise de travaux publics et une société de transport de volailles.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Directeur des Fonderies du Pas Modèle:Élu Modèle:Élu Directeur des Fonderies du Pas Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Directeur laiterie Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Lieux et monuments

Fichier:Fonderies du Pas 22 Lanfains.JPG
Plaque d'égout des fonderies du Pas.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

  • Eugène Le Liard, entrepreneur créateur de la laiterie de L'Armoricaine et maire de la commune.
  • Alain Serandour, entrepreneur créateur de l'abattoir de volaille Serandour qui fait maintenant partie du groupe LDC.

Sources

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

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