Plouider

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Modèle:Infobox Commune de France

Plouider {{#ifeq:1|0|[pluidɛʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Description

Fichier:Map commune FR insee code 29198.png
Carte de la commune de Plouider.

Plouider est située à environ Modèle:Unité au sud de la grève ou baie de Goulven, située en bordure de la Manche, et à Modèle:Unité au nord-nord-est de la ville de Lesneven. Son finage communal est limité au sud par le Quillimadec<ref>Le Quillimadec est un petit cours d'eau long de Modèle:Unité, qui prend sa source sur les hauteurs de Plounéventer et forme la limite entre les communes de Ploudaniel, Trégarantec, Lesneven, Kernouës, Saint-Frégant et Guissény, situées sur sa rive gauche, et celles de Saint-Méen, Lanhouarneau, Plouider et Kerlouan, situées sur sa rive droite. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, selon Jean-Baptiste Ogée, il faisait tourner 14 moulins.</ref>, petit fleuve côtier qui se jette dans la Manche entre Kerlouan et Guissény. Un autre tout petit fleuve côtier, en fait un ruisseau, la Flèche, traverse la commune, passant en particulier par le gros hameau de Pont-du-Châtel. Les altitudes varient entre Modèle:Unité à l'ouest, là où le Quillimadec quitte le territoire communal à Modèle:Unité près de Coat Menac'h. Le bourg de Plouider est très décentré vers le nord au sein du finage communal, le territoire de la commune voisine de Goulven s'étendant jusqu'à la limite nord du bourg de Plouider. Runéven et le Mouster à l'est, Coat Menac'h et Pen ar Creach au sud, Dourmap, Kersava et Kéréolé à l'ouest sont les autres hameaux principaux de la commune.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes À l'ouest, Plouider est séparée des communes voisines de Lesneven, Saint-Frégant, Kernouës et Guissény par un petit fleuve côtier, le Quillimadec.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brignogan », sur la commune de Plounéour-Brignogan-plages, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Plouider est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,3 %), zones agricoles hétérogènes (33,8 %), prairies (16,9 %), zones urbanisées (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebs Desiderii aux {{#switch: XIII

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}}<ref name=":a">Modèle:Lien web.</ref>, Ploedider vers 1330<ref name=":b">Modèle:Ouvrage.</ref> et en 1467, Plouedider en 1426, Ploezider en 1470, Guic Ider, Ploedider en 1481, Guictider en 1486, Guicdider en 1491, Ploe Uyder en 1534<ref name=":a" />.

Plouider vient du breton ploe (paroisse) et de Ider/Dider : « La paroisse de Ider »<ref name=":b" />.

Le nom breton de la commune est Plouider<ref name=":a" />.

Histoire

Étymologie et origines

La devise de Plouider est "Plouider, atao huelloc'h", signifie en français "Plouider toujours plus haut"

Plouider (Ploe Ider ou Guic Ider, puis Ploe Dider ou Guicdider ou Ploe Uyder) est une grande paroisse de l'Armorique primitive de l’évêché de Léon, fondée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (?). Aux Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’appellation de Plebs Désiderii explique que le saint éponyme de la paroisse (plou en breton) fut dès cette époque assimilé à saint Didier, patron de l’église où il est statufié en évêque<ref>Selon A. Marteville et P. Varin, cette statue a échappé au vandalisme pendant la Révolution française; son buste et sa chappe sont en argent doré couvert de pierreries ; celle-ci porte les figures des apôtres, couronnés en filigranes d'or. Les cheveux du saint sont en or et frisés à l'extrémité. L'Annonciation est gravée sur le derrière de la chappe, et la Vierge y est représentée vêtue de lourds habits d'évêque, voir https://books.google.fr/books?id=361CAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwins7-l7IXXAhXQaVAKHbcbBukQ6wEIOTAD#v=onepage&q=Plouider&f=false</ref> ; mais l’anthroponyme Ider est aussi attesté, notamment dans un acte de 1230 ; il existe, par exemple, des villages de Kerider à Plounéventer et Cléder.

Plouider s’étendait à l’origine sur un très grand territoire, englobant les paroisses voisines de Goulven, Languengar et même Plounévez-Lochrist, Tréflez et Lanhouarneau, et débordant sur le territoire actuel d’autres paroisses comme Kernouës, Lesneven ou Saint-Méen (rectification de limites de communes en 1948 et 1954). De nombreux calvaires et croix témoignent de ce passé paroissial. Plouider avait pour trève Pont-du-Châtel où se trouve la chapelle Saint-Fiacre, ancienne église tréviale.

Le peuplement de ce territoire remonte à la Préhistoire comme en témoignent quelques dolmens comme celui de Kerbervas. Il ne subsiste pas de traces particulières de l’occupation romaine mais la proximité de la cité de Vorganium (Kerilien en Plounéventer) ou la légende du roi Izur (du château de Morizur) permettent d’envisager la présence des Romains dans la région.

Moyen Âge

Le début du Moyen Âge est marqué par les invasions des Vikings qui cherchent à pénétrer dans le territoire, notamment en remontant les vallées de La Flèche et du Quillimadec : la tradition situe au village de Runéven sur la Flèche la bataille opposant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (936) le comte Even (ou Neven) aux envahisseurs normands. C’est aussi l’époque de la construction des mottes castrales dominant le cours des deux rivières pour surveiller la côte et protéger l’arrière-pays (Morizur, Roudoushir, Trever, Pont ar Chalvez). La base du donjon de Morizur et des restes de fortification étaient encore visibles dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle selon le Chevalier de Fréminville<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le « Pont Gaulois » sur la Flèche doit aussi trouver son origine à cette époque.

À la fin du Moyen Âge, les dangers d’invasion étant écartés et le calme rétabli à l’intérieur des terres autour du château de Lesneven, les familles nobles commencent à descendre de leurs mottes pour construire à leur pied des manoirs-résidences plus confortables et organiser l’exploitation du domaine seigneurial. La plupart des villages de Plouider possèdent encore des traces ou le souvenir de ces manoirs : Beuzit, Kerouriou, Mesperennez, Morizur, Coat Menach, Lestevenoc, Dourmap…

Les archives ont gardé la trace de Guéguen Kerlouan, qui vivait en 1365, qui eut un fils, Alain de Kerlouan, marié avec Péronelle de Coëtivy (Coetivi), et qui habitait le manoir de Brenbuzual (actuellement Brondusval, dans la commune de Plouider)<ref>http://memoire.plouider.infini.fr/IMG/article_PDF/Le-manoir-de-BRONDUSVAL_a93.pdf</ref>. Leur fille Adélice (Adeline) de Kerlouan épousa en 1392 Tanguy de Parecevaux, seigneur de Mézarnou en Plounéventer<ref>Comtesse du Laz, "Généalogie de la maison de Saisy de Kerampuil", 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55351888/f290.image.r=kerlouan.langFR</ref>.

Époque moderne

À l’époque moderne, Plouider est une grande paroisse agricole vivant de la culture des céréales mais aussi de celle du lin, à côté de l’élevage (les chevaux et les bovins). L'église paroissiale Saint-Didier fut reconstruite en 1771. Un ossuaire, daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se trouvait à proximité, mais il a été détruit vers 1935.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plouider de fournir 53 hommes et de payer 347 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan</ref>.

Une épidémie de fièvre typhoïde sévit, comme dans la plupart des paroisses voisines, à Plouider en 1775, y faisant cette année-là 84 morts<ref>A. Dupuy, Les épidémies en Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, revue "Annales de Bretagne" , novembre 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f47.image.r=Kerlouan.langFR</ref>.

Fichier:Louis Le Guennec Manoir de Mespérennez.jpg
Le manoir de Mespérennez (dessin de Louis Le Guennec)

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plouider en 1778 : Modèle:Citation bloc

La liste des manoirs fournie par Jean-Baptiste Ogée est incomplète : plusieurs autres existaient alors (27 manoirs ont été recensés à Plouider) : Creac'h Mellic<ref>http://memoire.plouider.infini.fr/spip.php?article166&lang=fr</ref>, Kervasdoué<ref>http://memoire.plouider.infini.fr/spip.php?article160&lang=fr</ref>, Kerozet<ref>http://www.plouider.fr/decouvrir/patrimoine/manoirs/234-kerozet.html</ref>, Kertanguy<ref>http://www.plouider.fr/decouvrir/patrimoine/manoirs/232-le-manoir-de-kertanguy.html</ref>, Rodalvez<ref>http://www.plouider.fr/decouvrir/patrimoine/manoirs/231-rodalvez.html</ref>, Dourmap<ref>http://www.plouider.fr/decouvrir/patrimoine/manoirs/229-dourmap.html</ref>, Kerivin<ref>http://www.plouider.fr/decouvrir/patrimoine/manoirs/227-kerivin.html</ref>, Torraneac'h<ref>http://www.plouider.fr/decouvrir/patrimoine/manoirs/226-torraneac-h.html</ref> et Beuzit<ref>http://www.plouider.fr/decouvrir/patrimoine/manoirs/224-beuzit.html</ref>. Mais aucun de ces manoirs n'était plus habité par les familles nobles, mais par leurs fermiers ou de riche bourgeois<ref>http://www.plouider.fr/decouvrir/patrimoine/manoirs.html</ref>.

Le manoir de Mespérennès (Mespérennez), construit entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se trouvait alors dans la paroisse de Plouider (il est désormais dans la commune de Saint-Méen à la suite d'une modification des limites communales survenue en 1954) ; il a appartenu successivement aux familles de Saint-Denis, de Touronce, de Kersauzon et de Trécesson<ref>http://memoire.plouider.infini.fr/spip.php?article31</ref>.

Révolution française

Le cahier de doléances de Plouider est le seul de la sénéchaussée de Lesneven qui demande la suppression des justices seigneuriales par leur réunion « à la cour royale d'où elles releuvent [relèvent] en proche fief »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors de la Révolution de 1789, la nouvelle commune de Plouider a la particularité d’élire son recteur, l’abbé Picart, comme premier maire en 1790. Celui-ci, prêtre réfractaire, ayant refusé de prêter serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, doit ensuite laisser sa place à des notables issus des riches familles paysannes, à commencer par Jean Bergot. Plusieurs de ces familles achètent les fermes des domaines seigneuriaux des nobles émigrés qui ont été confisqués par les autorités révolutionnaires et qui sont ensuite vendus comme biens nationaux.

Pont-du-Châtel

Pont-du-Châtel fut longtemps une trève dépendant de la paroisse de Plouider avant d'être incorporé à la commune de Plouider lors de la création des communes en 1792.

Construite en 1564, la chapelle Saint-Fiacre, ancienne église tréviale, a un clocher de style Beaumanoir, accosté de contreforts munis de niches, d'une tourelle d'escalier semi-circulaire et d'une galerie en encorbellement<ref>http://fr.topic-topos.com/chapelle-saint-fiacre-plouider</ref>. La chapelle possède un bénitier de style Renaissance et abrite de nombreuses statues : saint Fiacre, saint Jean-Baptiste, saint Pol de Léon, une Vierge à l'Enfant, une Vierge foulant le dragon, un Crucifix et un Christ attendant le supplice<ref>http://www.infobretagne.com/plouider.htm</ref>. Une fontaine, avec une statue de saint Fiacre, coule sous le chevet de la chapelle. Côté nord, un petit porche à colonnettes, daté de 1574, est protégé par un toit de pierre à double pente<ref>http://fr.topic-topos.com/porche-plouider</ref>. La chapelle est surtout connue par sa "fenêtre aux lépreux", une véritable meurtrière, se trouvant sur le bas-côté gauche, qui permettait aux "kakous", dits aussi "caqueux" du hameau voisin de Kerandraon, tonneliers ou cordiers depuis des générations, d'assister aux offices sans côtoyer les autres fidèles<ref>http://fr.topic-topos.com/fenetre-des-lepreux-plouider</ref>.

Le moulin de Pont-du-Châtel, qui date de 1788, sur la Flèche, était l'un des 14 moulins existant sur le territoire de la commune de Plouider ; ancien moulin à farine, qui fut transformé en minoterie en 1940, l'énergie électrique se substituant à celle fournie par l'eau<ref>http://fr.topic-topos.com/moulin-a-farine-plouider</ref>. Le bâtiment principal est remarquable par son apotheiz ("avancée") semi-circulaire, à l'instar de la mairie de Ploudaniel.

Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les guerres napoléoniennes auraient fait 41 victimes sur les champs de bataille de toute l’Europe (victimes dont les corps ont été identifiés et le décès signalé). Les autres guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle auraient fait 56 victimes, dont 3 lors de l'Expédition d'Espagne en 1823, 12 pendant la Conquête de l'Algérie entre 1830 et 1872, 1 en Italie en 1849 lors de l'Expédition de Rome, 13 lors de la Guerre de Crimée entre 1853 et 1856, 4 lors de l'Expédition du Mexique entre 1861 et 1867, 5 pendant la guerre franco-allemande de 1870, 5 pendant la Conquête de l’Indochine entre 1864 et 1884, 13 lors de conflits divers en Afrique et Outre-mer liés à la colonisation.

Plouider en 1853

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plouider en 1853 : Modèle:Citation bloc

Les écoles de Plouider au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Plouider se distingue encore sur le plan de l’enseignement, en créant deux écoles communales : une pour les garçons avec des instituteurs laïcs et une pour les filles confiée à des religieuses de la congrégation des Filles de la Sagesse (une maison de charité : école des filles et pharmacie). Une école privée avait été ouverte « au Pont de Chatel » par Ambroise Gac en 1859 avant d’être nommé instituteur communal en 1867. Pendant deux ans, il continua d’exercer à Pont-du-Châtel car il n’y avait pas de local convenable au bourg. Il fallut attendre la rentrée de 1869 pour l’installation de l’école communale au chef-lieu et la fermeture de celle de Pont-du-Châtel. À plusieurs reprises (en 1873, 1882, 1929 et 1946), l’administration, appuyée sur des demandes de parents, a demandé à la commune de créer une école de hameau à Pont-du-Châtel mais à chaque fois le conseil municipal a rejeté cette demande.

Après les lois Jules Ferry de 1881-1882, créant l’école publique, gratuite, laïque et obligatoire, l’administration finit par décider de laïciser l’école communale des filles de Plouider en 1897 et d’y interdire les religieuses qui sont expulsées. Mais celles-ci, avec l’appui du clergé local et de la plupart des parents d’élèves, ouvrent rapidement une école privée qui regroupe la grande majorité des filles et face à laquelle l’école publique des filles ne survit pas longtemps. La question de la fermeture de l’école des filles apparaît en 1919 et après un essai de classe mixte (géminée ?) pour les petits contre l’avis du conseil municipal, l’inspecteur primaire accepte la fermeture « sous la réserve que la classe inoccupée de l’école des filles revienne à sa destination normale en cas de besoin ». C’est finalement en 1967 que la désaffectation du bâtiment de « l’ancienne école des filles » pour y installer la totalité de la mairie qui avait ses locaux principaux dans l’école des garçons (Espace Rencontres d’aujourd’hui). Enfin, l’école publique mixte de Plouider est fermée à son tour à la rentrée de 1972 sur décision du recteur de l’Académie de Rennes.

L'épidémie de variole de 1864

En 1864, 1 517 cas de variole sont recensés dans le département du Finistère, dont de nombreux cas dans le canton de Lesneven : Modèle:Citation bloc

La fontaine Saint-Didier

Hervé Burel évoque les pratiques qui avaient cours à la fontaine Saint-Didier : « Le saint patron de cette fontaine était saint Didier, et c'est pendant les semaines de la Pentecôte qu'à lieu le pardon. Pendant ces semaines, les femmes venaient avec leurs petits enfants encore au sein faire trois fois le tour de la fontaine. Ensuite, en faisant une prière en l'honneur du saint, la mère déshabillait le bébé et le plongeait jusqu'au menton dans l'eau froide. J'ai souvent vu des mères qui, par superstition, appuyaient sur les épaules de leurs enfants pour les enfoncer dans cette eau froide (...)<ref name=burel>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Notre-Dame-des-Malades

La donation d'un terrain en 1872 permit la construction de la chapelle Notre-Dame-des-Malades, financée par les offrandes des fidèles et achevée en 1873 : de style néogothique, elle fut le lieu de célébration d'un grand pardon chaque mois de décembre, avec trois jours consécutifs de prières. Son nom serait dû à l'existence antérieure à proximité d'une vieille maison qui aurait été un asile pour les malades et les indigents et il était prévu lors de la construction de la chapelle qu'un nouvel hospice pour vieillards soit construit, mais ce ne fut pas le cas<ref>http://fr.topic-topos.com/chapelle-notre-dame-des-malades-plouider</ref>.

Pont-du-Châtel et son pardon

Hervé Burel décrit ainsi Pont-du- Châtel vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : « À l'époque où je fréquentais ce bourg, il y avait trois auberges, deux maréchaux-ferrant, un charpentier, des tailleurs et tailleuses, des vannier et des cordier, des chasseurs et des pêcheurs, des fainéants en plus ou moins grand nombre, et autant d'ivrognes ; bref, on trouvait toutes sortes d'artisans pauvres dans le bourg ». Il y avait aussi sept ou huit moulins à eau [dans la commune], dont celui de Pont-du-Châtel, qui actionnait cinq meules<ref name=burel/>.

Hervé Burel décrit ainsi le pardon de la chapelle Saint-Fiacre : « On célèbre le pardon de Pont-du-Châtel tous les ans le premier dimanche de septembre ; on l'appelé le "pardon des prunes pourries". Il vient un nombre considérable de personnes à ce pardon car la moisson est souvent rentrée pour cette date et les gens ont donc tout loisir de venir jusqu'à ce bourg, l'un des endroits les plus plaisants du canton de Lesneven »<ref name=burel/>.

Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Langue bretonne La Croix.jpg
La lutte contre l'emploi de la langue bretonne par le clergé (journal La Croix du Modèle:Date).

Le chemin de fer

Fichier:Plouider gare.jpg
La gare de Plouider vers 1910.

À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Plouider a connu l’arrivée du chemin de fer. La ligne Landerneau - Plounéour-Trez est ouverte le Modèle:Date et la ligne Lesneven - Plouider - Plouescat est créée en juin-juillet 1904. La gare de Plouider constituait donc une gare de triage avec un poste d’aiguillage au carrefour des deux lignes. Il passait plusieurs trains par jour et il pouvait y en avoir trois ou quatre ensembles à la gare, des trains de marchandises et des trains de voyageurs. La ligne est fermée une première fois en 1939 sur décision du conseil général du Finistère pour des raisons économiques mais elle est remise en service en 1941 par l’armée allemande d’occupation. Elle est définitivement fermée après la guerre en octobre-Modèle:Date-, tant pour le service voyageurs que le service marchandises.

La Belle Époque

Le clocher de l'église paroissiale fut détruit par la foudre le Modèle:Date et reconstruit sur le modèle de celui de l'église de Saint-Méen<ref>Noémie Ledouble et Colette Vlérick, Lesneven et la Côte des Légendes, Keltia Graphic, 2007 Modèle:ISBN.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plouider porte les noms de 104 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, deux au moins (Jean Favé<ref>Jean Favé était quartier-maître chauffeur à bord du cuirassé Suffren ; il est mort de maladie</ref>, Jean Jeffroy) sont des marins morts en mer ; Michel Caraës a été tué dès Modèle:Date- en Belgique à Virton ; Sébastien Bodennec est mort en captivité en Allemagne ; Paul Pennors est mort de maladie à Salonique (Grèce) le Modèle:Date, donc après l'armistice, alors qu'il était membre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont morts sur le sol français<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=29198&pays=France&dpt=29&idsource=16747&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0</ref>.

L'Entre-deux-guerres

En 1923, il y avait 4 filles à l'école publique de Ploudaniel contre 106 filles dans l'école catholique de la commune<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

La Seconde Guerre mondiale a fait 18 victimes militaires et 9 victimes civiles à Plouider.

L’armée allemande a laissé des traces de son occupation de la commune entre 1940 et 1944, notamment avec la batterie du Veuleury qui était composée de 4 canons de Modèle:Unité sous casemates, avec six bunkers et des mitrailleuses. Elle était chargée de la défense de l’anse de Goulven - Keremma et de Kerlouan - Brignogan, sites possibles de débarquement des Alliés, dans le cadre du Mur de l’Atlantique installé par les Allemands tout au long des côtes françaises. Cette batterie a bombardé la ville de Lesneven lors de l’arrivée des Américains le Modèle:Date, détruisant en particulier le dôme du clocher de l’église. Les Allemands ont évacué le site dans la nuit du 7 au Modèle:Date-, en faisant exploser leur réserve de munitions entreposée dans un des blockhaus.

Le Modèle:Date, deux soldats russes (supplétifs de l'armée allemande) tuent au village de Kerozet un paysan de 66 ans qui leur refusait du pain, des œufs et du beurre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat originaire de Plouider est mort pendant la Guerre d'Indochine et deux pendant la Guerre d'Algérie.

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Commentaire : Plouider connaît son pic démographique en 1846, mais enregistre un solde migratoire négatif de Modèle:Nb pendant les quatre décennies qui suivent<ref>Louis Elegoët et Marthe Le Clech, La vie des paysans du Léon de 1800 à 1950, éditions Bretagne d'Hier, 2006, Modèle:ISBN.</ref>.

Pyramide des âges

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Politique et administration

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Fichier:Chant harpe ar c'hraoñv kelvez - plouider.ogg
« La noisette » - chanson de Plouider, chantée par Agnès Dauneau, accompagnée à la harpe par Nolwenn Philippe.

Langue bretonne

Musique bretonne

  • « La noisette » - chanson de Plouider.

Personnalités liées à la commune

  • Hervé Burel (né en 1858 à Plouider, décédé en 1943 à Guipavas), paysan, marin, auteur de deux cahiers rédigés en breton où il raconte la vie de quatre générations de paysans de Plouider dans un livre traduit en français et publié par Nelly Blanchard<ref name=burel/>.

Notes et références

Notes

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Voir aussi

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Liens externes

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