Plougar
Modèle:Infobox Commune de France
Plougar {{#ifeq:1|0|[plugaʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
Modèle:Communes limitrophes Plougar est une commune située dans le Léon, dans le nord du département du Finistère. Un petit fleuve côtier, le Guillec, a l'essentiel de sa partie amont à l'ouest du bourg de Plougar (même si sa source est dans le bois de Tréanton, situé en Saint-Vougay) ; avec plusieurs de ses petits affluents, il draine la partie nord du finage communal ; un de ses affluents de rive droite, le Stang, sépare la commune de Plougar de sa voisine orientale, Plougourvest. Un autre petit fleuve côtier, la Flèche et un de ses affluents de rive droite lui servent de limite occidentale avec la commune voisine de Saint-Derrien.
Le territoire communal est formé par un morceau du plateau du Léon, en pente douce vers le nord (les altitudes maximales sont au sud de la commune, vers 115 mètres aux alentours de Ty Nevez et Spernen), s'abaissant vers 90 mètres dans la partie nord de la commune ; ce plateau est échancré par les vallées des cours d'eau précités qui s'abaissent jusque vers 70 mètres d'altitude à leur sortie du territoire communal.
L'habitat rural traditionnel est dispersé en de nombreux hameaux et fermes isolées ; le bourg est excentré dans la partie ouest de la commune et est à l'écart des principales voies de communication, la D 30 passant à l'est et la D 229 à l'ouest du bourg, ces deux axes routiers venant pour le premier cité de Landivisiau via Bodilis, pour le second cité de Landivisiau via Saint-Servais et Saint-Derrien se rejoignant au-delà de la limite nord de la commune en direction de Saint-Vougay et Plouescat.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Plougar est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Landivisiau, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), zones agricoles hétérogènes (34,7 %), zones urbanisées (4,4 %), prairies (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploegar vers 1330 et en 1467<ref name="fiche infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>, Ploecar en 1426<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Plougar vient du breton ploe (paroisse) et de Car, nom d'un saint breton<ref name="fiche infobretagne" />.
Histoire
Moyen Âge
Plougar est une ancienne paroisse de l'Armorique primitive. Selon Jean-Baptiste Ogée, « Saint Paul-Aurélien, premier évêque de ce diocèse en 514 fonda le monastère appelé Mouster-Pol (désormais en Bodilis), lequel fut ruiné par les guerres en 878. On rebâtit avec des pierres provenant de ses ruines l'église de Plougars [Plougar], qui fut érigée en paroisse sous le règne du duc Alain Barbetorte »<ref name=ogee>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Au sein de l'ancien diocèse de Léon, Plougar et sa trève Bodilis faisaient partie de l'archidiaconé du Léon<ref>"Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2081934/f250.image.r=Plougar?rk=42918;4</ref>.
Époque moderne
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie de Penhoët, sise en Saint-Thégonnec, s'étendait alors sur huit paroisses : Saint-Thégonnec, Taulé, Plouvorn, Plougar, Guiclan, Pleyber-Christ, Plounéour-Ménez et Commana<ref>Arthur de La Borderie, La vicomté ou principauté du Léon, Revue de Bretagne et de Vendée, 1889, Gallica</ref>.
Le manoir de l'Étang [l'Estang] fut construit par la famille éponyme<ref>La famille de l'Estang, fondue avec la famille du Rusquec (dénommée dès lors de l'Estang du Rusquec), fut maintenue d'extraction noble par un arrêt du Modèle:Date, voir René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 12-13,ENA-EVE", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58167704/f106.image.r=Plougar?rk=1373397;2 et Gustave Chaix d'Est-Ange, "Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. XVI. Eas-Eys. - 1918", 1903-1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112009c/f248.image.r=Plougar?rk=1738206;0</ref> en 1481 et restauré en 1670 : long de 17 mètres et haut de 13 mètres, il est décrit dans son état de 1876 dans un article qu'une partie du manoir était à cette date démolie et que la chapelle est alors en ruines. D'autres manoirs ont existé : celui du Creac'h, disparu déjà en 1876, avait sa chapelle (une parcelle voisine a gardé le nom de Tossen-ar-Chapel) et avait été construit sur des ruines romaines (des murs et des monnaies d'époque romaine ont été retrouvés lors de fouilles) ; celui du Tourellou avait déjà totalement disparu en 1876<ref>Simon (instituteur à Plougar), Monuments et traditions des communes de Roscoff (section de Santec), de Saint-Divy, de Plougar, de Plouescat et de Carantec, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1876, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207555g/f59.image.r=Plougar</ref>, ainsi que ceux de Tronjoly et Kercoadou<ref name="fiche infobretagne" />.
« Entouré de marais et de chemins impraticables de tous côtés, Plougar n'a presque aucune correspondance pendant cinq à six mois de l'année » écrit son recteur en 1774 ; « on ne peut pas y accéder à cheval, il faut passer par les talus » précise un autre prêtre en 1792<ref name="Rohou 2005" />.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plougar en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Tanguy Lichou<ref group=alpha>Tanguy Lichou, né vers 1747 à Saint-Vougay, habitant à Tronjoly, décédé le Modèle:Date à Kermorvan en Plouzévédé.</ref> fut le délégué représentant la paroisse de Plougar à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Lesneven le Modèle:Date afin d'élire les députés représentant cette sénéchaussée aux États généraux de 1789<ref>J. Mavidal et E. Laurent, "Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises, imprimé par ordre du Corps législatif. 1e série, 1787-1799. SER1, T3", 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k480097g/f496.image.r=Plougar?rk=2124474;0</ref>.
En 1792, en réponse à une enquête, la municipalité de Plougar répond que le nombre de personnes « qui ont besoin d'assistance » est de 130 (sur Modèle:Nombre)<ref name="Rohou 2005" />.
Tanguy Leyer fut élu recteur constitutionnel de Plougar le Modèle:Date ; il refusa sa charge, alléguant : « J'y ai été vicaire, et j'ai du me résoudre ou à quitter ou à périr (...) tant les chemins y sont mauvais et impraticables, ne pouvant me servir de chevaux [à cause des multiples] crevasses »<ref name="Rohou 2012" />.
Jean Pinvidic<ref group=alpha>Jean Pinvidic, né le Modèle:Date à Lanneunvret en Plougar, décédé le Modèle:Date à Lanneunvret en Plougar, cultivateur.</ref>, syndic de la paroisse de Plougar, cacha chez lui Daniel Nicolas de Kerdanet pendant la Terreur.
En 1799, il n'y a plus que 46 marchands de toiles à Saint-Thégonnec (mais c'est encore la commune où ils sont les plus nombreux), 26 à Guiclan, 23 à Plouvorn, 16 à Bodilis, 10 à Landivisiau, 4 à Saint-Servais et 3 à Plougar<ref name="Rohou 2005" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plougar en 1853 : Modèle:Citation bloc Le pourcentage de conscrits illettrés à Plougar entre 1858 et 1867 est de 64 %. En 1863, l'école de Plougar a des « poutres pourries » et le plafond « menace de s'effondrer » ; le sol est en terre battue. En 1873 on installe un plancher<ref name="Rohou 2007" />.
Jean-Marie Picart<ref group=alpha>Jean-Marie Picart, né le Modèle:Date à Creach Iller en Bodilis, décédé le Modèle:Date au monastère de Kerbénéat.</ref> fut recteur de Plougar avant de devenir moine bénédictin dans le monastère de Kerbénéat qu'il contribua à fonder<ref>http://mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/collections/bibliotheque/presse/4MI035/FRAD029_4MI_035_1897_05_01_001_1897_05_29_004.pdf</ref>.
Claude Georges<ref group=alpha>Claude Georges, né le Modèle:Date à Leurbos en Plougar.</ref>, soldat du [[19e régiment d'infanterie (France)|Modèle:19e de ligne]], blessé à Borny (Moselle pendant la Guerre de 1870, fut amputé de la jambe gauche<ref>Jean-Charles Chenu, " Rapport au conseil de la Société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer, sur le service médico-chirurgical des ambulances et des hôpitaux, pendant la guerre de 1870-1871", tome 2, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6115174x/f76.image.r=Plougar?rk=1995718;0</ref>.
Le maire de Plougar, Yves-Marie Poder, est révoqué en 1874 (la France est alors en pleine période d'Ordre moral) pour avoir voulu construire une école publique de filles<ref>Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55647045/f619.image.r=Plougar</ref> ; à l'initiative du recteur, une école privée catholique est alors ouverte avec deux religieuses enseignantes, les sœurs Hénaff et Le Coz. Quelques années plus tard, la municipalité de Plougar laissa volontairement l'école laïque, fréquentée en 1894 par 110 garçons, se délabrer, en dépit de plusieurs mises en garde du préfet. Pendant l'hiver 1894-1895, il pleut dans la classe et le préfet fait fermer l'école. « La municipalité tarde à faire les travaux nécessaires afin de nuire au recrutement de l'école au bénéfice des écoles congréganistes des communes voisines » écrit l'inspecteur<ref name="Rohou 2007" />.
Benjamin Girard décrit ainsi Plougar en 1889 : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Répondant en 1904 à une enquête de l'inspection académique, l'instituteur de Plougar écrit : « Il y a encore plusieurs, surtout parmi les personnes âgées, qui sont complètement illettrées et ne comprendraient pas l'instruction religieuse en français »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'inventaire de l'église de Plougar le Modèle:Date provoqua quelques incidents : une cultivatrice de la commune fut poursuivie et condamnée par le tribunal correctionnel de Morlaix à 8 jours de prison avec sursis pour « outrages aux gendarmes »<ref>Journal L'Ouest-Éclair du 7 avril 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641031v/f4.image.r=Plougar?rk=965670;0</ref>.
L'ouverture imposée en 1906 par une mise en demeure du préfet d'une école publique de filles à Plougar est difficile : le Conseil municipal renâcle à sa construction, les deux institutrices laïques nommées ne trouvent pas à se loger ; le préfet suspend le maire qui avait refusé de faire retirer les crucifix des salles d'école<ref>Journal La Croix, n° du 4 novembre 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2565965/f2.image.r=Plougar?rk=85837;2</ref>. Les Sœurs qui tenaient l'école privée furent expulsées manu militari le Modèle:Date « au milieu des protestations indignées de la population et des cris de "Vivent les Sœurs !Vive la liberté ! » ; la commune se retrouve sans local scolaire, l'immeuble occupé par l'école étant la propriété d'une des religieuses<ref>Journal La Croix, n° du 2 juin 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k256772k/f1.image.r=Plougar?rk=64378;0</ref> ; mais les « deux religieuses tiennent une école clandestine » écrit l'inspecteur d'académie en Modèle:Date-. La réouverture d'une école privée de filles en Modèle:Date- entraîna la désertion de l'école publique qui n'eut plus que Modèle:Nombre en 1923 et ferma en 1931<ref name="Rohou 2007" />.
En 1909, le curé de Plougar fut débouté de sa requête devant le Conseil d'État qui visait à faire annuler un arrêté du préfet du Finistère en date du Modèle:Date le mettant en demeure d'évacuer son presbytère<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 25 décembre 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642389t/f5.image.r=Plougar?rk=364808;4</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plougar porte les noms de 57 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name="MGW 47325" />. Parmi eux 2 au moins sont morts sur le front belge dès le Modèle:Date (Jean Deniel lors des combats de Maissin et Alain Péron à Rossignol) ; deux au moins sont morts dans les Balkans dans le cadre de l'expédition de Salonique (Jean Porhel en Serbie le Modèle:Date (décoré de la Croix de guerre) et Émile Floch en Bulgarie le Modèle:Date, morts tous les deux de maladie après l'armistice) ; Salomon Cadiou est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français (parmi eux Hervé Georges, marsouin au [[21e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:21e régiment d'infanterie coloniale]], tué à l'ennemi le Modèle:Date à Vauxaillon (Aisne), a été décoré à titre posthume de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=108763</ref>.
Hervé Grall<ref group=alpha>Hervé Grall, né le Modèle:Date à Tronjoly en Plougar, décédé le Modèle:Date à Sarzeau (Morbihan)</ref>, né à Plougar, fut un pionnier de l'aéronautique navale pendant la Première Guerre mondiale, combattant notamment en Égypte contre l'Empire ottoman, puis en Grèce ; devenu un pilote d'hydravions très expérimenté, il encadra à partir de la fin de l'année 1917 les équipages américains basés à l'Île-Tudy et finit sa carrière à la base d'hydravions de Saint-Raphaël (Var)<ref>http://www.plougar.fr/assets/files/herve-grall.pdf</ref>.
L'Entre-deux-guerres
En 1923, l'école publique de filles de Plougar n'avait que 7 élèves (dont 5 provenant de la commune voisine de Saint-Vougay) ; toutes les autres filles étant inscrites à l'école privée catholique<ref>" École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille", décembre 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784974j/f6.image.r=Plougar?rk=300430;4</ref>.
Plougar était réputée pour l'élevage des chevaux comme en témoigne cet article publié en 1930 : « La campagne entre Landerneau et Plougar (...) Très peu de bêtes à cornes au pâturage. Nous sommes au pays de l'élevage hippique dont Landivisiau est le centre (...). La visite des haras de Lanjoguer, en Plougar, va nous montrer que les éleveurs du Léon et les produits de leur savante industrie méritent la vogue qu'ils connaissent. En s'adonnant à l'élevage hippique, M. Jean-Pierre Cueff<ref group=alpha>Jean-Pierre Cueff, né le Modèle:Date à Plougar, décédé le Modèle:Date à Plougar.</ref>, propriétaire des haras de Lanjoguer, a simplement respecté la tradition de sa famille (...) L'élevage landivisien exporte partout nous dit-il : en Europe, en Afrique, aux Amériques. (...) »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 19 avril 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6581579/f8.image.r=Plougar?rk=278971;2</ref> : par exemple, Quod-Vadis, un trait breton, appartenant à ce propriétaire, fut vendu Modèle:Nobr francs à l'exposition internationale de Buenos Aires en 1926<ref>E. Frouin, "Le cheval breton", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65791452/f92.image.r=Plougar?rk=1072966;4</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plougar porte les noms de trois hommes (Albert Gallou, François Guillerm, Victor Moal) morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="MGW 47325" />.
L'après Seconde Guerre mondiale
En 1957, l'école privée catholique de filles devint mixte, accueillant 46 garçons ; du coup, il n'y en eût plus que 8 à l'école publique<ref name="Rohou 2007" />.
Henri Le Roux est mort pour la France pendant la guerre d'Algérie<ref name="MGW 47325" />.
Événements
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Démographie
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Évolution du rang démographique
En 2017, Plougar était, selon l'INSEE, la commune du Finistère où les retraités avaient le plus faible revenu imposable (Modèle:Nobr euros).
Monuments
- L'église paroissiale Saint-Pierre : elle date de 1635, mais a été restaurée en 1681 et en 1840 ; en forme de croix latine, elle comprend une nef de trois travées ainsi que des bas-côtés, un transept, un chœur, deux chapelles et un chevet droit ; son clocher est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dans l'enclos paroissial se trouve un ossuaire datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="fiche infobretagne" />. À l'intérieur se trouvent des statues de sainte Barbe (en kersanton), saint Jean Baptiste, saint Yves, saint Sébastien, saint Eloi (en fait saint Alar), saint Pierre, saint Paul, saint Roch, saint Edern et un Ecce Homo<ref>http://www.plougar.fr/patrimoine</ref>.
-
L'église paroissiale Saint-Pierre, vue extérieure.
-
L'église paroissiale Saint-Pierre, vue extérieure partielle.
-
L'église paroissiale Saint-Pierre, le clocher et la façade.
-
L'ossuaire.
- Trois fontaines, celles de Trémagon, Languéoguer et Saint-Edern, sont décrites dans leur état en 1876 dans un article du Bulletin de la Société archéologique du Finistère<ref>Simon (instituteur à Plougar), Monuments et traditions des communes de Roscoff (section de Santec), de Saint-Divy, de Plougar, de Plouescat et de Carantec"Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1876, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207555g/f59.image.r=Plougar</ref>.
Légende
- Jeanne Cozic : un mort, qui avait demandé à sa sœur d'être enterré à Lanhouarneau, et dont celle-ci n'avait pas respecté les dernières volontés, ouvre sa tombe et se fait porter, sur le dos de sa sœur, du cimetière de Plougar, où il avait été enterré, à celui de Lanhouarneau (récit par Louis-François Sauvé)<ref>"Revue des traditions populaires", 25 juin 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58330636/f27.image.r=Plougar</ref>.
Voir aussi
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Notes
Cartes
Références
Modèle:Palette Communauté de communes du Pays de Landivisiau Modèle:Portail