Le Muy
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Le Muy est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Muyois.
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
Le Muy est située dans l'est du département du Var, à 13 km de Draguignan, 20 de Fréjus et 75 de Nice.
Intercommunalité
Le Muy fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-communauté d'agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan<ref>Le Muy en Dracénie</ref> de Modèle:Nombre en 2017<ref>Les Comptes des Groupements à Fiscalité Propre (GFP) : CA Dracénoise – Var</ref>, créée le Modèle:Date-. Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2017 sont (par ordre alphabétique) :
- Communes fondatrices
- Draguignan ; Châteaudouble ; Figanières ; La Motte ; Les Arcs ; Lorgues ; Taradeau ; Trans-en-Provence.
- Communes ayant adhéré ultérieurement
- Ampus ; Bargemon ; Bargème ; Callas ; Claviers ; Comps-sur-Artuby ; Flayosc ; La Bastide ; La Roque-Esclapon ; Le Muy ; Montferrat ; Saint-Antonin-du-Var ; Salernes ; Sillans-la-Cascade ; Vidauban.
Urbanisme
Typologie
Le Muy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Draguignan, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fréjus dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme<ref>PLU, sur Géoportail de l'urbanisme</ref>.
Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) arrêté par le préfet le Modèle:Date- épouse le périmètre de la communauté d’agglomération dracénoise qui en a donc la charge<ref>Le SCOT de la Dracénie : Diagnostic et enjeux</ref>. La commune dépend donc du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Dracénie<ref>Schéma de cohérence territoriale, État d’avancement dans le département du Var Périmètre SCOT Dracénie</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,3 %), forêts (27 %), zones urbanisées (11,7 %), cultures permanentes (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), terres arables (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %), prairies (0,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Géologie et relief
Le Muy est située dans un rift d'âge permien, à sa bordure sud se trouve une faille qui sépare les Maures (massif métamorphique) du bassin permien (argiles, grès).
Sur la bordure nord se trouve le massif du Rouet, qui est une gigantesque coulée de lave (rhyolite ignimbritique) provenant d'un volcan aujourd'hui éteint du massif de l'Esterel.
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou à son aval<ref name="eaurmc 83086">L'eau dans la commune</ref> :
- Le fleuve Argens et ses affluents<ref>Alluvions de l'Argens</ref>,
- rivière la Nartuby<ref>Fiche signalétique : Nartuby à La Muy</ref>,
- rivière l'Endre,
- ruisseaux de la Tuilière, le Couloubrier, de la fontaine des Anguilles, la Capelle, des Flacs, de la Fontaine des Arnoux, du Golf, de la Source,
- vallons des Baguiers, de Serrelong, de la Bonne Eau, des Charles, de l'Argentière, des Valettes, des Déguiers, des Preyres, de la Mare Règue, de la Doux, du Rabinon, de Bennet, des Laquets, des Hubriagues, de la Péguière<ref name="eaurmc 83086" />,
- vallats le gros, le Marri.
Réservoirs du Collet Redon<ref>Réservoir du Collet Redon</ref>.
Voies de communication et transports
Les communes avoisinantes sont : La Motte, Callas, Roquebrune-sur-Argens, Sainte-Maxime et Les Arcs.
La commune est desservie par les voies de communication suivantes :
- la route nationale 7 ;
- la route RD 1555 vers Draguignan ;
- l'autoroute A8 ;
- la ligne SNCF Paris-Vintimille (N.B. : la gare du Muy étant désaffectée, les deux arrêts les plus proches sont la gare des Arcs - Draguignan à l'ouest et la gare de Fréjus à l'est).
Les bus de la ligne 10 des Transports en Dracénie relient la commune à Draguignan.
Climat
Selon la classification de Köppen-Geiger, le climat est de type Csa<ref>Table climatique</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Modius en 1178, de Modio vers 1200, de Amodio en 1383, lo Muy au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lo Muei au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Ernest Nègre">Modèle:Ouvrage (lire en ligne) [1].</ref>.
Il faut noter qu'un texte de 1532, rédigé partiellement en provençal, mentionne un « luoc del muy ». Le nom du Muy était donc utilisé dans la langue courante.
Ernest Nègre émet l'hypothèse d'une fixation toponymique d'un nom commun de la langue d'oc, à savoir muei, mui « mesure de capacité pour les grains et les liquides », il suggère le fait qu'il a pu avoir le sens du terme d'oïl mui « mesure agraire, étendue de terrain ensemencée avec un muid de grain »<ref name="Ernest Nègre"/>. En français moderne, la mesure de capacité s'orthographie muid selon l'étymon latin<ref>Muid sur le site du CNRTL (lire en ligne)</ref>. Rien n'indique par ailleurs que mui ait eu en ancien français le sens que cet auteur lui prête.
En occitan provençal Lo Muei selon la norme classique ou Lou Muei selon la norme mistralienne.
Histoire
Plusieurs sites du paléolithique ont été identifiés et fouillés sur la commune, en plaine et dans le massif du Rouet<ref>Entités archéologiques recensées sur la commune du Muy</ref>.
De nombreux oppidums de l'âge du fer parsèment le Rocher de Roquebrune et le massif du Rouet et témoignent de la présence de tribus ligures sur le futur territoire de la commune<ref>Centre Archéologique du Var Toulon</ref>.
L'époque gallo-romaine marque également le territoire par les nombreux vestiges prospectés ou fouillés, de la grande villa à la petite exploitation agricole, de la stèle funéraire à la borne milliaire, tout atteste la présence romaine au début du premier millénaire<ref>Centre Archéologique du Var. Toulon</ref>.
Vers l'an 1000 était le castrum de Marsens. Situé à San Luen<ref>San Luen, un îlot de nature, Revue du Conseil départemental du Var, n°4 Hiver 2017-2018, pp. 82 à 84</ref>, au Muy, il comprenait déjà tout le territoire du futur castrum de Modio. La famille de Marsens donne, par différentes chartes, à l'abbaye Saint-Victor de Marseille des terres et une église<ref>Guérard 1857 cartulaire de Saint-Victor chartes 569 570 571</ref>.
En 1023, un plaid se déroule « in loco quem vocant Modio » (Le Muy)<ref>POLY 1976 : Provence et société provençale</ref>.
En 1065, on retrouve « Modio » lié à la présence d'un pont « infra pontes ad Modium »<ref>charte 572 du cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède Notre-Dame-de-Lauzade, d’abord église rurale puis église paroissiale<ref>Patrimoine "non-jacquaire" du Var : Le Muy, pp. 22 à 24</ref>, dont elle percevait les revenus<ref>Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}} », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. Modèle:ISSN, Modèle:ISBN, p 223</ref>.
En 1235, le comte de Provence Raymond Béranger (de la famille de Barcelone) obtient la possession de Marsens après échange avec Raymond, évêque de Fréjus<ref>[Archives Départementales 13, côte B 326]</ref>.
En 1245, mort de Raimond Beranger. Mariage de sa dernière fille et héritière, Beatrix, avec Charles d'Anjou, frère du roi Saint Louis<ref>[Histoire des comtes de Provence, Antoine de RUFFI Modèle:P.]</ref>.
En 1252, première description du terroir de Modio dans « l’enquête sur les droits et revenus de Charles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Anjou en Provence »<ref>a.d.13 côte B169</ref>
En 1278, Guillaume de Saint Auban (famille Balb) devient seigneur en partie du Modio après échange avec [[Charles Ier de Sicile|Charles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], comte de Provence (de la famille d'Anjou)<ref>Archives Départementales 13, côte B23 f°138</ref>.
En 1363, Foulques de Pontevès était servi par son juge, Étienne Salas, juge de Nice (1363-64)<ref>AD du 13, série B1855f49v</ref>.
En 1385, confirmation par la reine Marie de la donation à Foulques de Pontevès du quart restant de la seigneurie du Muy<ref>Archives Départementales 13, côte B8 F° 21</ref>.
En 1393, reprise de Modio et du castrum de Malcens sur les ennemis (Raimond de Turenne ?) par le sénéchal de Provence<ref>Comptes trésoraires de Brignoles AA1 F° 172s</ref>.
En 1430, Monet de Rascas épouse Alayette Balb et devient ainsi co-seigneur du Muy pour trois-quarts.
En 1524, lors de la première invasion de la Provence par les troupes de l'empereur Charles Quint, Le Muy est sur le passage de ces troupes à l'aller comme au retour.
En 1526, le marquis de Villeneuve, seigneur de Trans et co-seigneur de la Motte, donne la permission à Guillaume de Rascas co-seigneur du Muy de dériver les eaux de la Nartubie vers un canal pour l'arrosage des terres du Muy.
En 1531, pris-faict de sept vitraux figurés pour la nouvelle église du Muy<ref>A.D. B.D.R. 309 E 829 F° 177-179</ref>.
En 1532, l'église actuelle est en construction sous le vocable de « Notre-Dame-de-la-Lause ». Elle est construite à l'extérieur des remparts. Le portal damont ou portal dhault sert de base au clocher . Pour terminer sa construction on utilise les pierres de l'ancienne église « Notre Dame de la Lauzade située près du portal dabas<ref>Archives Départementales du Var, 3E 3177, f°54-57</ref> ( place Gambetta ) ».
En 1536, Modèle:2e de la Provence par les troupes conduites par l'empereur Charles Quint. Lors de sa retraite, des Muyois, enfermés dans la tour, essayent de le tuer. Ils ne réussissent qu'à blesser mortellement le poète Garcilaso de la Véga
En 1540, Louis de Rascas épouse Anne de Pontevès. À la mort de cette dernière, en 1570, les Rascas sont seuls seigneurs du Muy.
En 1558, quatre miracles se produisent à la chapelle Notre-Dame du Pasme (Notre-Dame de la Roquette) et sont enregistrés par le notaire<ref>Archives départementales 83, 3E3187</ref>.
En 1565, Antoine de Loubières, seigneur de La Motte et Valbourgès vend le droit de prendre l'eau de la rivière Nartuby pour la conduire au territoire du Muy<ref>Archives départementales 83, E dépôt 72 FF2</ref>.
En 1588, Jean Baptiste de Rascas, seigneur du Muy, est assassiné par les habitants. Son château est détruit<ref>Gaufradi - Histoire de Provence T2 p.645</ref>.
En 1592, Le Muy est assiégée, canonnée et prise, pour le compte du roi Henry IV, par le duc de Lesdiguières. L'église est en partie détruite<ref>Actes et correspondance du connétable de LESDIGUIERE, Vol. 3, Gallica B.N.F.</ref>.
En 1669, Charles Emmanuel de Simiane, marquis de Pianesse, acquiert la seigneurie du Muy.
En 1689, Jean-Baptiste de Felix, seigneur de la Reynarde, nouveau seigneur du Muy.
En 1707, les troupes du duc de Savoie envahissent la Provence. Au Muy, « les portes de l'église ont été rompues et brisées ». Le château est entièrement brulé (archives du service historique de l'armée de terre A1-2043 f° 105). En 1708, la commune ne peut payer les impositions du roi " a cauze du pillement et brullement qui feur fait l'année dernière".
En 1746, invasion de la Provence par les troupes austro-sardes. Une contribution est payée par les Muyois pour les « huzards et pandoures » de sa Majesté Impériale Royale la reine de Hongrie et de Bohème.
En 1793, le château seigneurial est partiellement incendié par des volontaires et des habitants du Muy.
En 1851 lors du coup d'état de Louis Napoléon, des Muyois tentent d'investir la mairie. Repoussés par le maire ils se joignent aux insurgés de la colonne Duteil.
Le Modèle:Date, parachutage des troupes alliées, dont un Muyois Claude Jacquemet, dans le cadre de l'opération du débarquement en Provence : ANVIL/opération Dragoon.
Le Modèle:Date, libération du Muy.
La commune est durement touchée lors des inondations dans le Var en juin 2010.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 14,00 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,00 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,37 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Politique environnementale
La commune dispose d'une station d'épuration de 6300 équivalent-habitants.<ref>Station d'épuration</ref>,<ref>Le Muy Ferrage Capo : Description de la station</ref>.
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Les élèves du Muy poursuivent l'intégralité de leurs études, jusqu'au niveau baccalauréat, sur la commune, qui dispose de deux écoles primaires<ref>école primaire</ref>, d'un collège et d'un lycée polyvalent <ref>Lycée du Val d'Argens</ref>. La municipalité met à disposition des étudiants, au sein de la médiathèque, des facilités d'apprentissage, accès internet et documentations scolaires<ref>médiathèque et scolarité</ref>.
Santé
Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref>,<ref>Les établissements de santé</ref> :
- Médecins,
- Pharmacies,
- Le Centre hospitalier de la Dracénie se trouve à Draguignan, à 17 km<ref>Centre hospitalier de la Dracénie</ref>. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines<ref>Modèle:Lien web.</ref> : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
Cultes
La paroisse Saint-Joseph du Muy, de culte catholique, dépend de la doyenné de Draguignan, diocèse de Fréjus-Toulon<ref>Paroisse Saint Joseph</ref>.
Économie
Au Modèle:Date, Modèle:Nombre sont installées sur la commune du Muy, tous secteurs d'activités confondus : 5,3 % dans l'agriculture, 7,2 % dans l'industrie, 21 % dans la construction, et près de 23 % dans le commerce. Près de 30 % des entreprises de la commune comptent de Modèle:Unité/2<ref>Entreprises sur la commune selon l'INSEE</ref>.
Agriculture
La viticulture est la principale activité agricole, avec notamment le château du Rouët<ref>Château du Rouët</ref>,<ref>L'accueil au Château du Rouët</ref>, le château du Collet Redon<ref>Château Collet Redon</ref> et le domaine du Thouar.
- Côtes-de-provence Fréjus
- Maures (IGP)
- Coopératives vinicoles :
- Coopérative vinicole L'Ancienne, actuellement Les Vignerons de L'Ancienne<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- Coopérative vinicole L'Amicale Muyoise<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Industrie
Plusieurs zones industrielles et commerciales sont installées au Muy, dont la zone des Ferrières, au début de la route de Draguignan, près de l'accès de l'autoroute A8.
Commerce et Artisanat
En plus des marchés hebdomadaires des jeudis et dimanches<ref>les marchés</ref>, très fréquentés tant par les touristes que par les habitants de la région, et des commerces de proximité du centre-ville, deux enseignes de moyenne surface, dont une avec galerie marchande, proposent leurs services aux consommateurs du Muy<ref>galerie marchande</ref>.
Tourisme
- Six Campings<ref>Campings Le Muy</ref>.
- Hôtels et restaurants.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Musée de la Libération : situé près de la tour Charles-Quint<ref>Musée de la Libération</ref>, il expose les souvenirs des Muyois du parachutage des troupes aéroportées U.S. et anglaises sur la commune le 15 aout 1944.
- La tour Notre-Dame dite tour Charles-Quint (tour des moulins au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) existait vraisemblablement en 1252. Le castelet qui lui est accolé a été construit ultérieurement<ref>BARATIER : Enquête sur les droits et revenus du comte Charles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Anjou en Provence Paris 1966</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Maison forte appelée à tort "château Ponteves" située rue Taxil. Elle date vraisemblablement du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Association Provence-Alpes-Côte d'Azur-Corse des amis des chemins de Saint Jacques de compostelle et de Rome : Guide du Chemin Menton-Arles Via Aurelia de Menton en Arles (vers St Jacques de Compostelle), Édition 2015, 3ème partie : parcours dans le Var Patrimoine Le Muy, Modèle:P..</ref>.
- La villa Navarra située au Muy et imaginée par Rudy Ricciotti<ref>Modèle:Article.</ref>, non visitable.
Patrimoine religieux :
- L'église paroissiale Saint-Joseph était en construction en 1532 sous le vocable Notre-Dame-de-la-Lause. Construite à l'extérieur des remparts son clocher a été bâti sur une des portes du village <ref>Église paroissiale Saint-Joseph à Le Muy, sur le site Monumentum</ref>: le portal Dhault. Elle est inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques <ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le vitrail commandé en Modèle:Date- par Bernard ou Bernardin de Rascas, chanoine d’Aix et vicaire du Muy, a été réalisé par le maître-verrier Didier de Laporte<ref>Bernard ou Bernardin de Rascas</ref>.
- La cloche de l'église Notre-Dame-de-la-Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, de 1700, est classée au titre des objets mobiliers<ref>Modèle:Base Palissy cloche de l'église Notre-Dame de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie</ref>.
- Les ruines de la chapelle Notre-Dame-de-la-Roquette (anciennement Notre-Dame du Pasme)<ref>A.D.83 3E3181 F° 65</ref> et du couvent des trinitaires au pied du rocher de Roquebrune-sur-Argens 31 La chapelle Saint-Pons sur la route de Callas. Citée en 1597 sous le nom de Saint-Geoffroy, elle a donné son nom au quartier où elle est située.
- Monuments commémoratifs<ref>Monument aux Morts du cimetière cimetière communal, Monument aux Morts allée Victor Hugo, Plaque commémorative</ref>.
-
Église Saint-Joseph du Muy.
-
Chapelle Saint-Pons, route de Callas.
-
Notre-Dame-de-la-Roquette au Muy.
-
Chapelle Saint-Jean, façade.
Personnalités liées à la commune
- Bertrand de Marsens, (?-?), évêque de Fréjus de (1044-1091) sous le titre de Bertrand Modèle:1er<ref>(Albanes Gallia Christiania Modèle:P.)</ref>.
- Bernardin Rascas
- Guillaume Geoffroy du Muy<ref>Geoffroy du Muy (Guillaume). 1202 : Commandeur des Templiers de Nice</ref>, commandeur des templiers de Nice en 1202<ref>(Laurent Dailliez, "les templiers en Provence" Alpes Méditerranée, édition Nice, 1972)</ref>.
- Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières (1711-1775), comte du Muy, maréchal de France et secrétaire d'État à la Guerre sous Louis XVI, né à Marseille. Il est le frère de Jean Baptiste de Félix seigneur et marquis du Muy.
- Maurice Lachâtre (1814-1900) éditeur, lexicographe socialiste. Il s'installa au Muy où il travaille comme menuisier en donnant des cours du soir qui lui vaudront une condamnation pour ouverture d'une école sans autorisation administrative.
- Louis de Geofroy (1822-1899), ambassadeur de France aux États-Unis puis en Chine, auteur de la Revue des Deux Mondes<ref>Revue des Deux Mondes/1849-1855</ref>, vers 1850<ref>Louis de Geofroy</ref>.
- Médecin inspecteur général Henry Fournial (1866-1932) (mission Foureau-Lamy).
- Victor Ardisson (1872-1944), nécrophile surnommé le « Vampire du Muy ».
- Henry Sénès (1877-1961), homme politique, résistant et sénateur y est né et mort.
- René Savatier (1892-1984), universitaire, propriétaire-exploitant du domaine du château du Rouët.
- Robert Aymard (1920-2012), homme politique et résistant, directeur de l'usine de Liège des Ferrières, maire du Muy pendant 30 ans de 1947 à 1977 et élu en 1973 premier conseiller général du canton du Muy. L'école élémentaire du Muy porte son nom.
- Louis Go (1934-2011), né à la rue Marceau. La base de loisirs du Muy au bord de l'Argens, porte son nom. Sorti major de l'Institut national des sports en 1955, il choisit d'être affecté à Cayenne pour ne pas être envoyé en Algérie. À la fin des années 1960, il devint entraîneur de l'équipe de France d'athlétisme, et membre du Comité international olympique. Il fut adjoint au maire du Muy Hubert Zékri pendant deux mandats (1995-2007), à la fin de sa vie : il disait vouloir consacrer ses dernières années à la jeunesse de son village.
- Jean-Michel Couve (1940-), cardiologue et homme politique, député de la quatrième circonscription du Var y est né.
- Cyprien Iov (1989-), vidéaste a grandi au Muy.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune La signification de l'écu des armoiries du Muy n'est pas à rechercher dans l'histoire, même idéalisée, du village. Une dizaine de particuliers provençaux possèdent les mêmes armes (avec des couleurs différentes), les éléphants et les croix se comptent par dizaines ! Il faut plutôt voir la pression des employés du fermier chargés de collecter les armes (souvent en les créant eux-mêmes) des villes, bourgeois ou confréries contraints ou attirés par vanité à se pourvoir de cette « distinction ». La commune du Muy paiera Modèle:Nombre Modèle:Nombre en 1706 pour l'enregistrement de son écu au Grand Armorial de France. (Armorial Général de France volume 29 Provence)<ref>Étude héraldique</ref>,<ref>Héraldique</ref>.
Voir aussi
Bibliographie
- Le Muy, sur le site Provence 7
- Le haut Var d'antan : Le Muy
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Bourg castral de la Roquetaillade (?)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Bourg castral de la Roquette du Muy<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Bourg castral de Marsens<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'équipe paroissiale : Un peu d'histoire..., Communauté Mère du Divin Amour du Var.
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Cavités souterraines naturelles
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Liens externes
- Site de l'office du tourisme
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)
- Système d’information géographique du Var (SIG Var) : Le Muy