Bargème
Modèle:Infobox Commune de France
Bargème est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Bargémois<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
À Modèle:Unité d'altitude, Bargème est le plus haut village du Var<ref>À Bargème, cheminez sur le toit du Var, Balades dans les Alpes-Maritimes et le Var, Nice-matin / Var-matin juin 2012, Modèle:P. à 20</ref>.
Après avoir été rattachée à la communauté de communes Artuby Verdon, la commune a rejoint la Communauté d'agglomération dracénoise<ref>Rattachement de la commune à la CAD</ref> devenue Dracénie Provence Verdon agglomération.
Voies de communications et transports
Voies routières
La commune de Bargème est accessible par la route départementale RD 21, entre Comps-sur-Artuby et La Bastide et La Roque-Esclapon.
Transports en commun
Les transports urbains sont gérés par la communauté d'agglomération dracénoise (TED Bus). Les collectivités territoriales ont mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou !<ref>Réseau régional de transports en commun</ref>.
Les lignes interurbaines :
- Lignes de transports Zou ! La Région Sud est la collectivité compétente en matière de transports non urbains, en application de la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République).
Lieux-dits et hameaux
En dehors du village, la commune compte huit hameaux : Modèle:Colonnes
Communes limitrophes
Intercommunalité
Bargème fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise)<ref>Bargème en Dracénie</ref> de Modèle:Nombre en 2019<ref>Les Comptes des Groupements à Fiscalité Propre (GFP) : CA Dracénoise – Var</ref>, créée le 31 octobre 2000. Les communes composant la communauté d'agglomération en 2019 sont (par ordre alphabétique) :
- Communes fondatrices
- Draguignan ; Châteaudouble ; Figanières ; La Motte ; Les Arcs ; Lorgues ; Taradeau ; Trans-en-Provence
- Communes ayant adhéré ultérieurement
- Ampus ; Bargemon ; Bargème ; Callas ; Claviers ; Comps-sur-Artuby ; Flayosc ; La Bastide ; La Roque-Esclapon ; Le Muy ; Montferrat ; Saint-Antonin-du-Var ; Salernes ; Sillans-la-Cascade ; Vidauban
Relief, géologie, espaces naturels, faune et flore
Bargème est membre du Parc naturel régional du Verdon.
La protection des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique de la commune témoigne de la qualité de l’environnement<ref>Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement de la commune</ref> :
- ZNIEFF (zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique)
- ZNIEFF terrestres de type I
- ZNIEFF terrestres de type II
- Zones spéciales de conservation (ZSC)
Le périmètre de protection autour de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence a été étendu au territoire des communes de Bargème, Le Bourguet, Châteauvieux, Comps-sur-Artuby, La Martre et Trigance (Var)<ref>Arrêté préfectoral n°89-527 du 15 mars 1989</ref>.
- Protections au titre des sites :
- Site classé : le village de Bargème
- Sites inscrits : parcelles du village de Bargème
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :
- rivières l'Artuby, la Bruyère (Artuby),
- vallons de Cuiros, de Don, Saint-Laurent, de la Clue, des Termines, de la Planquette,
- ruisseau la Rébeiroune.
Sismicité
Il existe trois zones de sismicité dans le Var :
- Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
- Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel.
- Zone Ib : Risque faible. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.
La commune de Bargème est en zone sismique de faible risque Ib<ref>sismicité du Var sur le site de la préfecture</ref>.
Climat
Bargème est soumis à un climat méditerranéen d'intérieur, classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger. Les hivers sont frais (Modèle:Unité de moyenne minimale en février), avec des gelées fréquentes (moyenne de 50 jours de température minimale en dessous de Modèle:Unité), avec une influence du mistral et des vents glaciaux venant des Alpes. Tandis que les étés sont très chauds et secs (Modèle:Unité de moyenne maximale en juillet et août), avec souvent des orages. La température moyenne varie entre Modèle:Unité en janvier et Modèle:Unité en juillet, avec Modèle:Unité de température moyenne annuelle.
La moyenne annuelle des précipitations est de Modèle:Unité<ref>Les données climatiques ne sont pas libres d'accès. Les seules données accessibles concernent la pluviométrie moyenne annuelle en France</ref>.
Bargème n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Draguignan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Bargème est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), prairies (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
La mention du nom la plus ancienne, Bergemulu, semble venir de la composition de deux racines anciennes d'origine indo-européenne.
- Berg qui se rapporte à une hauteur présentant une position sécuritaire, propice à mettre un fort,
- Mol/mul qui se rapporte à la forme d'une grosse pierre, ou à un tas de pierre.
Ces racines se retrouvent dans plusieurs langues de peuples pouvant avoir donné le nom du lieu. Il est donc difficile de dire la langue d'origine. Par exemple celtique : *berg-o + *mello; ou grec ancien : *byrgos/pyrgos + molos.
Mais le sens devait être « grosse bosse de terrain fortifiable, ou fortifiée ». Ce nom désignait donc probablement la forme du promontoire où est le château actuel et où une première installation défensive importante a pu être installée. Donc soit à l'époque des Celtes (siècles aux environs de l'an -1000), soit à l'époque des Grecs venus s'installer autour de Nice vers l'an -600.
Selon une autre hypothèse<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Modèle:2e, Paris: Errance, 2003, Modèle:P..</ref>, le nom de Bargème serait identique à celui du mons Berigiema, dans la région de Gênes, mentionné dans une inscription latine de l'an 117 avant notre ère, et où l'on reconnaît un composé indo-européen (ligure ou celtique) signifiant littéralement « porte-neige », allusion à sa position géographique.
Bargème s'écrit Bergemulu en 814<ref>Bargème village des Préalpes de Grasse</ref>, Bargema en provençal selon la norme classique (attesté depuis 1024) et Bargemo selon la norme mistralienne<ref>Bargème, un village, une Histoire à découvrir</ref>.
Histoire
Le château est construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les Pontevès.
La seigneurie de Bargème appartient à la famille de Pontevès depuis 1220, lors du mariage de Douceline de Fouques avec Isnard II d'Agoult<ref>Histoire de Bargème</ref>. Foulques de Pontevès (?-av.1337), lieutenant du sénéchal (1317), viguier d'Avignon (1333), chevalier, conseiller et chambellan du roi Robert, fut seigneur de Cotignac, de Carcès, de Bargême, etc<ref>Cortez, les grands officiers, Modèle:P..</ref>. Fils de Foulquet II de Pontevès et Marguerite des Porcellets, il épousa de Galburge d'Agoult de Sault<ref>Baratier, Atlas, Modèle:P..</ref>. Il fut le père de Jean et de Fouquet V<ref>Ibid, Modèle:P..</ref>.
En 1342, la communauté de Bargème est rattachée à la viguerie de Castellane (actuel département des Alpes-de-Haute-Provence) par le comte de Provence<ref name="histo_sous-pref">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Histoire de la Sous-Préfecture de Castellane », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012</ref>.
Pendant les guerres de Religion, le château est occupé par Jean-Baptiste de Pontevès (1505-1579)<ref>Google Livres : Bulletin de la société d'études de la ville de Draguignan. Tome VII. 1868-1869 - Draguignan : L'assassinat du seigneur de Callas en 1579</ref>, lieutenant pour le roi en Provence, seigneur du lieu, un vieillard tyrannique n'hésitant pas à s'approprier les biens de ses sujets. En 1578, il est en procès avec les habitants de Callas, et risquait d'avoir un jugement en sa défaveur. Il fit alors appel à son cousin, le chef ligueur Hubert de Garde de Vins, pour se venger. Le bourg de Callas fut pillé par les hommes de Vins, plusieurs habitants ont été rançonnés ou égorgés. Jean-Baptiste de Pontevès et son fils menacèrent d'exterminer la population si le village ne se désistait pas au procès. Un accord fut signé sous cette contrainte par les habitants reconnaissant comme légitimes les spoliations du seigneur.
En avril 1579, les habitants de Callas, aidés par Jacques Sossy, lieutenant d'une compagnie de huguenots, pénétrèrent dans le château grâce à des complices et tuèrent Pierre de Pontevès, firent prisonnier Jean-Baptiste de Pontevès, sa femme et son fils Balthazar. Puis ils assassinèrent le 24 mai Jean-Baptiste de Pontevès. Quelques mois plus tard, deux fils, Joseph et Jean-Baptiste, sont égorgés à Bargème au cours d'un guet-apens. Deux ans plus tard, c'est Balthazar de Pontevès, nouveau seigneur du lieu après la mort de Joseph, qui est assassiné à Bargème. Le petit-fils, Antoine de Pontevès, est tué au cours d'une messe en 1595.
Les biens passent à un fils cadet, Foulques ou Fouquet VII de Pontevès-Bargème<ref>Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio</ref>. Il a d'abord été accusé d'avoir été l'inspirateur du crime de son neveu et condamné à mort par sentence du grand sénéchal avant d'être absous par le Conseil privé du roi. L'entreprise de démolition du château est commencée pendant ces évènements.
Le Modèle:Date, le parlement du Dauphiné a condamné par contumace trois des auteurs au supplice de la roue, d'autres au bannissement et la commune de Callas à perdre tous ses droits et à édifier une chapelle près du château pour y faire célébrer une messe basse tous les jours de l'année et une messe haute avec office des morts à laquelle devaient participer les consuls tous les 24 mai et à payer les frais de reconstruction du château et de ses dépendances.
Le château est resté abandonné tout en continuant à appartenir aux Sabran-Pontevès<ref>L'intervention de la Fondation du patrimoine : Préservation du Château et de l’ancienne Bergerie de Bargème</ref>.
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Pierre Jassaud a été réélu conseiller municipal avec le sixième total de 105 voix, soit 69,08 % des suffrages exprimés. La participation a été de 89,47 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour deux ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à trois journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII (Modèle:Date) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de Modèle:Nombre. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de Modèle:Nombre, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.
Du Modèle:Date à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de Modèle:Nombre.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de Modèle:Nombre et pour cinq ans à partir de 1855.
Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.
Modèle:Boîte déroulante début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin Modèle:Boîte déroulante fin
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Fiscalité locale
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 7,50 % | 0,00 % | 6,15 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 5,35 % | 0,00 % | 7,43 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 29,00 % | 0,00 % | 23,44 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 11,00 % | 0,00 % | 8,55 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name=loifin2010>Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).
Budget et fiscalité 2021
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 9,02 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,53 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 34,26 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 25,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 31,4 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 53,81 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,05 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Établissements d'enseignements :
- Il n'y a pas d'école publique sur la commune. Les écoles primaires les plus proches se trouvent à Comps-sur-Artuby et Trigance.
- Collèges à Castellane, Fayence, Figanières.
- Lycées à Draguignan.
Santé
- Il n'y a pas de médecin installé à Bargème<ref>Professionnels et établissements de santé</ref>.
- L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 41 km<ref>Centre hospitalier de la Dracénie</ref>,<ref>Professionnels et établissements de santé</ref>. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines<ref>Modèle:Lien web.</ref> : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
Cultes
- L'église Saint-Nicolas de Bargème, de culte catholique, fait partie du diocèse de Fréjus-Toulon<ref>fiche de l'église Saint Nicolas sur le site du Diocèse de Fréjus-Toulon</ref>, doyenné de Fayence.
Économie
Tourisme
La situation géographique de Bargème, non loin des gorges du Verdon, fait du village l'un des lieux d'hébergement des randonneurs pédestres et équestres. Plusieurs chambres d'hôtes<ref>Chambres d'hôtes à Bargème</ref> et gîtes ruraux sont proposés aux touristes.
Agriculture
L'élevage ovin et caprin est l'activité principale agricole du village et des hameaux<ref>Liste des entreprises "Élevage d'ovins et de caprins"</ref>,<ref>Rapport final d’enquête ethnologique. Le pastoralisme dans le canton de Comps s/Artuby « Les pastres d’amount, bergers du toit du Var », par Audrey Pégaz-Fiornet</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
-
Une porte du village. -
Rue centrale. -
Ruines du château. -
Le château vu de l'église. -
Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
Patrimoine civil :
- Bargème appartenait à la maison de Pontevès qui a construit le château de Pontevès dominant le village<ref>Bargème, château des Pontevès</ref>, aujourd'hui en ruines<ref>Château fort</ref>.
- Les troubles incessants dans la région ont conduit les habitants à construire les remparts<ref name="PA00081534" /> qu'il est possible de voir en partie.
- La ville était accessible par deux portes fortifiées<ref name="PA00081534">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Fortification d'agglomération, enceinte urbaine, remparts et portes</ref>.
- Fontaine-lavoir.
- Four communal.
- Le monument aux morts, conflits commémorés 1914-1918<ref>Monument aux morts</ref>.
Patrimoine religieux :
- L'église Saint-Nicolas<ref>Église paroissiale Saint-Nicolas</ref>, bel édifice roman, abrite plusieurs peintures et retables, dont celui de saint Sébastien, sculpté sur bois en 1525 avec ses trois panneaux en demi-relief<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Elle possède par ailleurs des cloches de 1504<ref>Modèle:Base Palissy église Saint-Nicolas, cloche de 1504</ref> et 1702<ref>Modèle:Base Palissy cloche église Saint-Nicolas</ref>,<ref>Modèle:Base Mémoire</ref>.
- La chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ou chapelle expiatoire datant de 1607<ref>Chapelle expiatoire ou chapelle d'Espaïme, ancienne chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs</ref>. Pendant les guerres de Religion, les habitants massacrèrent le seigneur du lieu. Le parlement de Provence a fait pendre les meneurs et les habitants ont été contraints de construire cette chapelle en expiation du massacre des Pontevès<ref name="PA00081532">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La chapelle Saint-Laurent<ref>Chapelle Saint Laurent</ref> au nord-ouest du village, domine le hameau de Saint-Laurent, à proximité de l'ancien moulin de Bargème<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>La patrimoine de Bargème</ref>.
- La chapelle romane Sainte Pétronille<ref>Bargème, Sainte Pétronille</ref>.
- La chapelle Saint-Antoine<ref>chapelle Saint Antoine</ref>.
- La chapelle Saint Romain<ref>La chapelle Saint Romain</ref>.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Bargème, paroisse, sur dignois.fr/
- Bargème, sur provence7.com/
- Artuby Verdon : La route de l'histoire et des légendes : Bargème
- Photothèque Archéologie :
- Base Patrimages :
- Ruines du château, Les Plus Beaux Villages de France
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Cahier de doléances de la communauté de Bargème
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines :
- Cavités souterraines naturelles
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Bargème sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Bargème sur le site de l'Insee
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaires et protections réglementaires de l'environnement
- Système d’information géographique du Var (SIG Var) : Bargème