Les Arcs (Var)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Bandeau homonymie Modèle:Infobox Commune de France
Les Arcs (Var) ou Les Arcs-sur-Argens<ref group=Note>Cette commune de France est l'une des communes qui disposent d'un « nom d'usage », nom d'usage différent de la graphie officielle indiquée par le code officiel géographique.</ref> est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Arcois et font partie de la Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise) comprenant 23 communes.
Géographie
Localisation
La commune est située à Modèle:Unité au sud de Draguignan<ref>Itinéraires</ref>, Modèle:Unité de Le Muy et 18 de Le Luc.
Lieux-dits et hameaux
La commune compte quelques hameaux, dont celui de la Baume. Celui des Nourradons est le plus important.
Géologie et relief
Traversée par l'Argens, au sud le massif forestier des Maures.
Les Arcs a la particularité d'avoir un quartier médiéval qui surplombe le centre-ville et Modèle:Unité de forêt communale au cœur du massif des Maures. L'origine de la signification du mot « Arcs » viendrait du mot « arcus » (arc, arches de pont), les arches d'un pont sur l'Argens qui deviendra au fil du temps Les Arcs-sur-Argens.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité faible<ref>Risques naturels et technologiques</ref>.
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau à Les Arcs ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- La commune est arrosée par l'Argens, fleuve côtier de Modèle:Unité de long, ainsi que par deux de ses affluents, l'Aille et le Réal.
- ruisseaux le réal, de l'arguillet, la blaquière, la Condamnine, Florieye,
- vallons de l'arène, de lambiscoti, de sainte-cécile, du verne, de la coucourelle, du purgatoire, de bozole, des valettes, des déguiers.
Les Arcs-sur-Argens dispose d'une station d'épuration d'une capacité de Modèle:Nb<ref>Description de la station Les Arcs-sur-Argens</ref>.
Communes limitrophes
Voies de communication et transports
La commune est accessible par les routes départementales 57 et 91. Elle est également traversée par la route nationale 7 et l'autoroute A8 (entre la sortie Le Muy et la jonction avec l'autoroute A57).
La commune est desservie par le réseau Transport en Dracénie (TEDBus) avec la ligne 5 (Draguignan - Halte Routière <> Les Arcs - Gare SNCF par Trans-en-Provence); la ligne 9 (Draguignan - Collège Sainte-Marthe <> Vidauban - La Péade par Trans-en-Provence et Les Arcs); et la ligne 13 (La Motte - Écoles <> Lorgues - Parking Jean Moulin par Le Muy, Trans-en-Provence, Les Arcs et Taradeau).
La commune est également desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib) avec les lignes 2801 (Les Arcs <> Toulon); 4201 (Brignoles <> Draguignan); et 7201 (Les Arcs <> Ste-Maxime <> Le Plan-de-la-Tour); ainsi que la Ligne Express Régional 36 (LER36) qui relie l'Aéroport de Marseille, la Gare TGV d'Aix-en-Provence à Le Muy au Rond-Point Gastinel.
Lignes SNCF
Elle dispose d'une gare SNCF (gare des Arcs-Draguignan) desservie par le TGV, qui irrigue le haut pays varois, la Dracénie et le golfe de Saint-Tropez et dessert environ Modèle:Nombre. La gare des Arcs - Draguignan est desservie par le TGV vers Gare de Nice-Ville, Gare de Marseille-Saint-Charles et Paris, ainsi que par les TER PACA.
Transports aériens
Nom | Destinations | Distance |
---|---|---|
Toulon | France Europe |
Modèle:Unité |
Nice | France Europe Amérique-du-Nord |
Modèle:Unité |
Ports
- Ports en Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- Rade de Toulon,
- Port Lympia (port de Nice),
- Port Hercule (Port de Monaco).
Toponymie
L'antique Castrum de Arcubus (château des Arcs) fait référence aux arches d'un pont, comme ses homonymes Arcs, Ars, Arques ou Arches qui désignent une vingtaine de communes en France.
En 1010 : Arcos.
En latin : Archus, Arci, Arch, Arcs.
Les Arcs s'écrivent en provençal et selon la graphie mistralienne Leis Arc, mais aussi Lous Arc.
Lous est la forme classique en langue d'oc de l'article défini pluriel ; il a évolué et se maintient en « lei » (« leis » devant voyelle) en provençal maritime (li en provençal rhodanien). Selon la Grammaire du provençal varois<ref>Grammaire du provençal varois. La Farlede : AVEP, 199.</ref> du professeur et félibre Jean-Luc Domenge, Lous Arc est la version locale et donc conservatrice du nom. En conséquence, on dira « Lous Arcs » aux Arcs et environs mais on rétablit la forme en « lei » ailleurs en Provence maritime parlant des Arcs.
L'équivalent de Leis / lous Arc en graphie classique est : Leis Arcs / Los Arcs, cette dernière rétablissant le pluriel qui n'est pas prononcé.
On peut donc dire que le blason (voir article ci-après) a été créé sans tenir compte de cette étymologie car il ne s'agit pas de l'arme ; un pont avec arche(s) aurait été plus approprié.
Frédéric Mistral explique que le toponyme provient "d'un ancien pont sur lequel la Voie Aurélienne franchissait l'Argens"<ref>Lou Tresor dou Felibrige, 1878, voir Arc, Arque, https://www.lexilogos.com/provencal/felibrige.php?p=10122</ref>.
Histoire
Préhistoire
La présence humaine sur la commune remonte à la Préhistoire. Des fouilles, dans les marais du Thouar, ont mis au jour les traces de deux cabanes, datant de l'âge du bronze. Vers 900 Modèle:Av JC, un habitat permanent a été retrouvé, dans un milieu plus sec, non loin des premières fouilles.
Antiquité
Des découvertes de sépultures et cimetières ruraux en Provence orientale à l'époque romaine ont été relevés sur la commune<ref>Sépultures et cimetières ruraux en Provence orientale à l'époque gallo-romaine</ref>.
Autres vestiges : La villa gallo-romaine des Laurons (Quartier Saint-Pierre)<ref>La villa gallo-romaine des Laurons (Quartier Saint-Pierre) Les Arcs-sur- Argens, Var, par Jacques Bérato, Marc Borréani, Martine Leguilloux, Documents d'Archéologie Méridionale Année 1990 13 pp. 221-247</ref>.
Moyen Âge
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : construction en 1038 de l'abbaye de la Celle-Roubaud. Elle comporte une chapelle, monument historique classé.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la famille de Villeneuve, venant de Catalogne, garda la seigneurie jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le château est construit pendant cette période par Arnaud II de Villeneuve. Construction de l'église Notre-Dame, devenue la chapelle Saint-Pierre du Parage : église romane utilisée actuellement comme salle de concert et d'exposition. Des fouilles dans cette chapelle attestent une présente humaine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : construction du donjon appelé « Tour Sarrasine » qui servira de salle commune, de « Trésor »<ref>c'est-à-dire d'archive de documents officiels</ref>,<ref>Donjon du château des Villeuve</ref>. En 1201, le premier seigneur des Arcs, Géraud de Villeneuve, s'établit au château. Naissance de sainte Roseline en 1263.
Renaissance
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : en 1612, la baronnie devient un marquisat selon la volonté du roi Louis XIII en faveur d'Arnaud de Villeneuve de Bouliers. Le campanile de la tour de l'Horloge date de 1662<ref>la tour de l'horloge aux Arcs sur Argens à Arcs (Les)</ref> ; il est à peu près concomitant de celui de la tour de l'horloge de Draguignan.
Période moderne
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : destruction du château pendant la Révolution sur ordre de Barras ainsi que de la porte des miracles et de la salle des corps de garde. Mais la tour sera sauvée de la destruction par son secrétaire, Victor Grand, originaire des Arcs.
Période contemporaine
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : construction de l'église du Martyre de Saint-Jean-Baptiste en 1850, qui possède un polyptyque daté de 1501 de Louis Bréa. L'église mesure Modèle:Nobr de long, et Modèle:Nobr de hauteur ainsi que de largeur. Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : en 1948, le 11 novembre la commune des Arcs-sur-Argens est citée par le secrétaire d’État aux forces armées Max Lejeune à l'ordre de la brigade et comporte l'attribution de la Croix de guerre avec étoile de bronze grâce à la magnifique conduite et à l'esprit de sacrifice au cours des combats du 16 août 1944 lors du débarquement de Provence<ref>Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 : Arcs (les)</ref>.
En 1960 débute la restauration du quartier du Parage<ref>« Parage » viendrait du mot occitan du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle paratge utilisé pour différencier la partie du château et celle des habitations. Le mot qui signifiait anciennement « de qualité » pourrait aussi désigner un quartier habité par des personnes de bonne extraction.</ref>.
En janvier 2019, Nathalie Gonzales est élue maire à la suite de la démission d'Alain Parlanti<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit de la première femme à accéder à cette fonction aux Arcs-sur-Argens.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Les Arcs-sur-Argens fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan<ref>Les Arcs-sur-Argens en Dracénie</ref> de Modèle:Nombre en 2017<ref>Les Comptes des Groupements à Fiscalité Propre (GFP) : CA Dracénoise – Var</ref>, créée le 31 octobre 2000. Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2017 sont (par ordre alphabétique) :
- Communes fondatrices
- Draguignan ; Châteaudouble ; Figanières ; La Motte ; Les Arcs ; Lorgues ; Taradeau ; Trans-en-Provence
- Communes ayant adhéré ultérieurement
- Ampus ; Bargemon ; Bargème ; Callas ; Claviers ; Comps-sur-Artuby ; Flayosc ; La Bastide ; La Roque-Esclapon ; Le Muy ; Montferrat ; Saint-Antonin-du-Var ; Salernes ; Sillans-la-Cascade ; Vidauban
Urbanisme
Typologie
Les Arcs est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Draguignan, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Draguignan dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme<ref>PLU, sur Géoportail de l'urbanisme</ref>.
Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) arrêté par le préfet le Modèle:Date- épouse le périmètre de la communauté d’agglomération dracénoise qui en a donc la charge<ref>Le SCOT de la Dracénie : Diagnostic et enjeux</ref>. La commune dépend donc du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Dracénie<ref>Schéma de cohérence territoriale, État d’avancement dans le département du Var Périmètre SCOT Dracénie</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %), cultures permanentes (27,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,9 %), zones urbanisées (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), prairies (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Budget et fiscalité municipales
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 12,02 % | 0,00 % | 6,15 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 21,20 % | 0,00 % | 7,43 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 69,69 % | 0,00 % | 23,44 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 18,28 % | 0,00 % | 8,55 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name=loifin2010>Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).
Budget et fiscalité 2019
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 13,02 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,20 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 69,69 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignements
Une crèche, le Greou, est ouverte depuis septembre 2005, pour les enfants de 2 mois et demi à 6 ans.
Deux écoles primaires<ref>Les groupes scolaires</ref> :
- École Jean-Jaurès, avec une école maternelle de 7 classes et une école primaire de 15 classes ;
- École Hélène-Vidal, depuis mars 2009, avec 3 classes de maternelle, et 3 classes de primaire.
Enseignement secondaire<ref>Lycée et collège</ref> :
- Le nouveau collège Jacques-Prévert, ouvert depuis 2000 ;
- Le lycée professionnel agricole des Magnanarelles ;
- CFA (centre de formation des apprentis).
Manifestations culturelles et festivités
- Tous les deux ans, l'association Les Médiévales et la commune organisent en juillet des spectacles payants. Les rues sont décorées. Des défilés et des animations sur le thème du Moyen Âge sont organisés.
- Le Festival des Chapelles (musique) est organisé en avril et en mai (association Gloriana en partenariat avec la commune).
- Le château Sainte-Roseline (domaine privé) présente des manifestations artistiques et des animations (arts plastiques, concerts…).
- Le château font du broc (domaine privé) organise des manifestations culturelles, équestres et œnologiques.
- Chaque année la commune organise, toutes les semaines en juillet et août, le festival des terrasses sous forme d'apéro-concert gratuit en rendant piéton le centre-ville.
- Le théâtre du Réal, notamment lors du festival "Les Nuits du Réal", offre une large palette de manifestations culturelles et festives en extérieur (concert, théâtre, danses, chant, etc.) avec une jauge d'environ Modèle:Nombre personnes.
- Un festival de théâtre dans le quartier médiéval avec plusieurs scènes chaque été et de nombreuses pièces tout au long de l'année dans la salle l'oiseau Lyre.
- La fête de la saint Sébastien en début d'année.
- La grande fête régionale du miel le premier weekend d'octobre.
- Les illuminations de la ville et du quartier médiéval pour les fêtes de fin d'année.
- Des visites guidées sont organisées pour visiter le patrimoine historique et culturel de la ville.
Santé
Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :
- Médecins,
- Pharmacies,
- L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 11 km<ref>Centre hospitalier de la Dracénie</ref>,<ref>Professionnels et établissements de santé</ref>. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines<ref>Modèle:Lien web.</ref> : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
- Autre établissements de santé à Trans-en-Provence, à 6 km.
Cultes
- Culte catholique, Paroisse Les Arcs-sur-Argens<ref>Culte catholique</ref>, diocèse de Fréjus-Toulon.
Sports
Les installations sportives permettent la pratique des sports suivants : basket-ball, tennis, football, danse, etc.
Économie
Agriculture
La coopérative<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et une dizaine de châteaux et domaines produisent des crus de côtes-de-provence. La Maison des vins, installée le long de la RN 7, est le siège du Conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP)<ref>Les Arcs sur Argens la capitale des vins Côtes de Provence</ref>. C'est une association interprofessionnelles réunissant les opérateurs (viticulteurs, vignerons, caves coopératives et négociants) revendiquant du vin sous une AOC Provence. Elle a été officiellement reconnue par un arrêté du 19 décembre 2003<ref>Arrêté du 2 août 2012 relatif à l'extension d'un avenant à l'accord interprofessionnel triennal conclu dans le cadre du conseil interprofessionnel des vins de Provence</ref>. Le CIVP regroupe depuis le Modèle:1er janvier 2004<ref>Rapport d'activité du CIVP en 2014</ref> les trois appellations côtes-de-provence, coteaux-d'aix-en-provence et coteaux-varois-en-provence<ref>Description du CIVP sur son site officiel</ref>.
Le moulin du Thelon<ref>Modèle:Lien web.</ref> produit de l'huile d'olive.
Liste des domaines viticoles<ref>Les domaines viticoles sur la commune</ref> : Modèle:Colonnes
Commerces
La commune dispose de commerces de proximité, tant sur le plan alimentaire que dans le domaine des services (banques, assurances, services à la personne…)<ref>commerces aux Arcs</ref>.
Il existe un centre commercial « Sud Dracénie », composé d'une grande surface et d'une trentaine de commerces.
La zone logistique « le parc des Bréguières » (groupe Barjane), avec Modèle:Unité de surfaces logistiques étendues sur 65 hectares, rassemble plusieurs enseignes.
Tourisme
Avec la présence proche des gorges du Verdon au nord, et du golfe de Saint-Tropez au sud, la commune profite d'un tourisme estival et d'arrière-saison. Le tourisme vert comme fil conducteur avec trois axes principaux sur la famille, le terroir, le patrimoine historique, naturel et culturel.
Plusieurs hôtels<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, chambres d'hôtes et gîtes ruraux sont implantés aux Arcs<ref>Hébegements touristiques aux Arcs</ref>.
Une balade d'un kilomètre aménagée le long du cours d'eau le Réal, « Balade en Réal Max CARZOLI », pour vélos et piétons qui rejoindra bientôt la forêt communale du massif des Maures.
La vigne à vélo, 4,7 km de piste cyclable et piétonnière (4 mètres de large) partant du centre-ville des Arcs-sur-Argens pour rejoindre, à travers les vignes, la chapelle Sainte-Roseline et bientôt la ville de Draguignan.
Une base de canoë-kayak permettant de rejoindre Roquebrune-sur-Argens en sillonnant le fleuve Argens.
Modèle:Unité de forêt communale dans le massif des Maures avec près de 130 km de pistes de randonnée<ref>Modèle:Pdf Fiche sentier terriers sur mairie-les-arcs-sur-argens.fr</ref>, dont le sentier Apié de Raybaud déjà labellisé<ref>Modèle:PdfFiche sentier Apie Raybaud sur mairie-les-arcs-sur-argens.fr</ref>.
Le circuit des fontaines<ref>mairie-les-arcs-sur-argens.fr</ref> se fait en visite guidée.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le plus remarquable atout de ce village est la présence d'une cité médiévale dont le donjon du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'une hauteur de Modèle:Unité est sans doute le joyau. Dans le quartier médiéval du Parage, il y a un campanile datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (réalisé en 1662 par Louis Tourtonne, maître serrurier de Besse-sur-Issole<ref>La tour de l'horloge</ref>, pour recevoir la cloche fondue au même moment), une église des {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}} et l'église Notre-Dame connue aujourd'hui sous le nom de chapelle Saint-Pierre. Elle abrite aujourd'hui des manifestations artistiques et expose des vestiges du patrimoine archéologique local.
- Le monastère<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> de La Celle-Roubaud ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}), désormais plus connu sous le nom de château Sainte-Roseline<ref>Monastère de la Celle, dit aussi de Sainte-Roseline (ancien)</ref>,<ref>Monastère de la Celle, dit aussi de Sainte-Roseline aux Arcs, sur monumentum.fr/]</ref>, a été reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, restauré et réoccupé depuis<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il est au centre d'un important domaine viticole.
- La chapelle Sainte-Roseline<ref>La chapelle Sainte-Roseline qui accueille la châsse de la sainte des Arcs</ref>, édifiée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, a été classée monument historique en 1980. À l'intérieur, on peut admirer un maître-autel baroque entouré d'un retable sculpté, un autre retable attribuable à l'école de Nice des frères Brea, une mosaïque de Marc Chagall, un bas-relief d'Alberto Giacometti et d'autres œuvres. Une châsse en cristal expose une dépouille attribuée à sainte Roseline et un reliquaire ciselé du maître A. Caillat (Grand Prix de l'Exposition universelle de 1889) en conserverait les yeux miraculeusement préservés.
- La chapelle, construite sur le domaine "Château Maïme", au milieu du Moyen Âge, et dédiée à saint Maxime<ref>Le château Maïme</ref>.
- L'église du Martyre de Saint-Jean-Baptiste (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), bénie le 19 octobre 1851 et consacrée le 14 octobre 1882<ref>L'église du Martyre de Saint-Jean-Baptiste</ref>, possède un polyptyque daté de 1501, de Louis Brea. L'orgue a été construit en 1928, et inauguré le 29 décembre 1930 par le chanoine Cailler d'Aix<ref>L'orgue de l'église du Martyre de Saint-Jean-Baptiste</ref>.
- Elle a également la particularité d'avoir un monument aux morts devant l'église très symbolique (1923) avec sa statue de la Victoire, dénudée d'un sein, qui tourne le dos à l’église, ainsi que deux rues et une place qui l'entourent, portant le nom de libres penseurs (Le chevalier de la Barre torturé, décapité et brûlé pour blasphème en 1766, Etienne Dolet brûlé sur le bûcher pour athéisme en 1546 et Francisco Ferrer fusillé en 1909 accusé par le clergé catholique). Les rues longeant l'édifice avaient été renommées confirmant les sentiments anticléricaux de la municipalité d'alors.
- Dans la forêt communale du massif des Maures, le site des Terriers comporte un ensemble de neuf menhirs du Néolithique<ref>Les menhirs des Terriers</ref>,<ref>Menhirs des Terriers</ref>. Un dolmen a été localisé à sa proximité. Les traces de deux oppida sont également perceptibles.
- Enfin la ville basse bénéficie d'un urbanisme ({{#switch: XIX
| e | er | = {{#switch: XIX
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}) comprenant placettes, façades, lavoirs, fontaine<ref>Fontaine du chemin neuf, dite fontaine de la Barraque, en 1861, sur le cadastre napoléonien</ref>, anciens moulins, etc., d'un certain intérêt architectural.
La légende de Roseline
Le village médiéval des Arcs cache une légende : Roseline, fille de Giraud II de Villeneuve (seigneur des Arcs) et qui naquit en 1263 aux Arcs, est rattachée à ce que l'on appelle « le miracle des roses ». La généreuse fille du seigneur du village se cachait pour donner à manger aux pauvres qui la sollicitaient. Un matin, Giraud, qui se doutait des largesses de sa fille, se cache près du cellier pour la confondre… Il ne tarde pas à la voir arriver, le tablier chargé de victuailles. Lorsqu'il lui demande de montrer le contenu de son tablier, Roseline (prenant, dit-on, Dieu à témoin) ouvre craintivement son tablier, duquel dépasse une brassée de roses en lieu et place de la nourriture « subtilisée ». Aujourd'hui encore, on peut voir une arche de pierre qu'on appelle « la porte du Miracle ».
Cette histoire n'est pas le seul miracle attribué à Roseline, qui devint chartreuse à 25 ans. Elle meurt en 1329 à 66 ans et devient une sainte que l'on fête le 16 octobre<ref>Un dossier sur la légende de sainte Roseline</ref>.
Sauvegarde de l’orgue
L'association « les amis de l'orgue Arcois » fait un appel au don pour sauver l'orgue de l’église Saint Jean-Baptiste<ref>Les Arcs Amis de l'orgue arcois : patience et longueur de temps</ref>,<ref>L'association « les amis de l'orgue Arcois »</ref>,<ref>Inventaire de l'instrument</ref>.
Équipements culturels
La Maison de l'Histoire des Arcs retrace l'ensemble de l'histoire arcoise, entre le Moyen Âge et la Révolution française.
L'ancienne magnanerie et son moulin à huile Sainte-Cécile, acquis par la commune en 2011 et en cours de restauration, devrait accueillir des expositions permanentes et temporaires, des conférences et des séminaires, mais également servir à promouvoir les produits du terroir<ref>Le moulin de Sainte-Cécile est en cours de réfection, var-matin 05-12-2015, p. 10</ref>.
Personnalités liées à la commune
- René Sarvil (1901-1975), parolier, a habité Les Arcs-sur-Argens à la fin de sa vie.
- Madeleine Lemaire (1845-1928), peintre et aquarelliste, née aux Arcs-sur-Argens.
- Georges Cisson (1910-1944), syndicaliste, né aux Arcs-sur-Argens.
- Jacques d'Arnoux (1896-1980), militaire, aviateur, écrivain et essayiste, mort aux Arcs-sur-Argens.
- Antoine Truc, (1756-1840), magistrat, membre du Conseil des Cinq-Cents.
- Louis Truc (1904-1973), journaliste, essayiste et poète, né aux Arcs-sur-Argens.
- Charles Loupot (1892-1962), affichiste et graphiste français, mort aux Arcs-sur-Argens.
- Le cheval de dressage Robinson de Lafont*de Massa est né sur cette commune<ref>Modèle:Article.</ref>.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Les Arcs-sur-Argens. Pages d'histoire d'un terroir provençal. Les Amis du Parage, 1993, diffusion Edisud (253 pages, illustré)
- Le Var médiéval : Les Arcs-sur-Argens
- Les Arcs-sur-Argens. Du passé au présent. Association Les Amis du Parage (Les Arcs), 2005 (96 pages, illustré).
- Les Circuits touristiques connectés
- Les Arcs-sur-Argens, sur www.tourisme-dracenie.com/
- Photos de la mission aux Arcs sur Argens organisée par le Père Michael Nachez, curé de la Paroisse du Martyre de Saint Jean-Baptiste
- Les églises et édifices religieux recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR)
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Bilan scientifique 1998 PACA. Tableau des opérations autorisées, Service Régional de l'Archéologie : Les Arcs-sur-Argent : Le Touar, Occupation du premier âge du Fer, Le puits médiéval du Parage
- Photothèque Archéologie<ref>Archéologie, Var, Les Arcs</ref> :
- Village,
- Le Touar et Le Touar, Les Arcs-sur-Argens (Var). Un habitat de plaine du Bronze final II/IIIa et du premier Age du fer dans son environnement
- Touar 1 (le),
- Touar 5 (Le),
- Dolmen des Terriers et Guides de randonnée,
- Menhirs des Terriers et Groupe de sept menhirs : Les Menhirs des Terriers,
- Saint-Pierre et Fouilles archéologiques au quartier de Saint-Pierre,
- Magnagnière (la),
- Apie de Raybaud et L'Apié de Raybaud,
- Cabredor (la) ; Cabredor 1 (la),
- Castelard (Le) et L'occupation protohistorique du territoire communal des Arcs-sur-Argens,
- Clarettes 1 (les) et Domaine Château Clarettes,
- Castel-Diol et Castel Diaou,
- Saint-Pierre les Laurons I et La villa gallo-romaine des Laurons (Quartier Saint-Pierre),
- Monastère de la Celle, dit aussi de Sainte-Roseline (ancien) et Monastère de la Celle, dit aussi de Sainte-Roseline.
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Les-Arcs-sur-Argens : Fours à poix de la mine des Porres, Compte rendu des travaux de restauration
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Association Provence-Alpes-Côte d'Azur-Corse des amis des chemins de Saint Jacques de compostelle et de Rome : Guide du Chemin Menton-Arles Via Aurelia de Menton en Arles (vers St Jacques de Compostelle), Édition 2015, Modèle:3e partie : parcours dans le Var Patrimoine 16-Les Arcs, pp. 13 et 14
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Archives de la mairie des Arcs-sur-Argens
- Cavités souterraines :
- PACAA0001856 Grotte des Vignarets naturelle
- PACAA0001855 Barre de Pouarre / Rquerousse 1 naturelle
- PACAA0001854 Beauveser naturelle
- Fichier topo Les Arcs
Articles connexes
Liens externes
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Système d’information géographique du Var (SIG Var) : Les Arcs