Port Lympia

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Modèle:Infobox Port

Le port Lympia est le nom donné au port de Nice.

Ce nom provient de la source Lympia qui alimentait un petit lac dans une zone marécageuse où les travaux du port<ref>Dictionnaire historique et biographique du Comté de Nice, Serre Éditeur, 2002</ref> commencent au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il constitue aujourd'hui la principale installation portuaire de Nice. Il existe également un petit port dans le quartier Carras.

Histoire

Fichier:Vue du port de Nice.jpg
Le port au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle plusieurs projets intègrent déjà le port et son quartier dans la zone marécageuse du vallon Lympia comme projet d’agrandissement urbain. Le premier<ref>Philippe Graff, L'exception urbaine : Nice, de la Renaissance au "Consiglio d'Ornato", Éditions Parenthèses, 2000, Modèle:ISBN, p. 92</ref> de Maurizio Valperga dispose le port avec un bassin en forme d’ellipse. Le second d’Amedeo di Castellamonte envisage de détourner le Paillon vers la plaine de Lympia en isolant le port de la ville existante. Le dernier anonyme où le Paillon ne bouge pas et relie le port par des voies vers la porte Pairolière anticipant les futures axes Ségurane et Cassini.

En 1748, le roi Charles-Emmanuel III décide la création du futur port niçois dans la zone dite du vallon Lympia, au pied de l’ancienne citadelle. Sa construction se déroule sur plus d’un siècle et demi. La première caisse<ref>Le môle se construit à l'aide de caisses de bois fabriquées au sol et bien calfatées. Elles sont mises à l'eau et amenées sur place après les avoir remplies de mortier de chaux et de pouzzolane. À l'endroit souhaité, les caisses sont échouées rapidement en les chargeant avec une partie des matériaux qui restent à employer.</ref> du môle extérieur est immergée le Modèle:Date et les premières phases de travaux sont attribuées à Antonio Devincenti. En 1761, le creusement du premier des deux bassins est bien avancé et le môle est porté jusqu’à cent dix mètres de long. En 1770, on creuse le rocher sur le versant sud du Château pour établir le rue des Ponchettes qui relie la ville au port en 1772. Le môle intérieur est achevé en 1792<ref>Philippe Graff, op. cit., p. 113</ref>, ainsi que l’éperon du Carénage construit en tête du môle, à l’ouest de la plage du Lazaret, mais le creusement est incomplet et tous les quais restent à réaliser. Dans le même temps, les ingénieurs s’aperçoivent que le port est trop étriqué. En conséquence de 1778 à 1840, le projet annexé du port et de son quartier progresse sans cesse, alors que le bassin est déjà en activité. Les plans successifs<ref>Philippe Graff, op. cit., p. 102</ref> des architectes Filippo Nicolis, comte de Robilant (1723-1783) en 1778-1780-1786, d’Antoine Verani en 1791, De Molliere en 1792, Caravadossi en 1804 introduisent au fil des projets l’idée d’une composition symétrique avec un bassin monumental rectiligne.

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Vue de la partie sud du port, depuis la colline du château, dans les années 1930.

En 1840, le Consiglio d'Ornato<ref>Édouard Scoffier et Félix Blanchi, Le Consiglio d'Ornato : L'essor de Nice 1832-1860, aux Éditions Serre, 1998, Modèle:ISBN p. 67</ref> entérine le plan d'achèvement du site soumis par l’architecte de la ville Scoffier. Le dessin définitif de l’entrée maritime de la ville est fondé sur la perspective et la symétrie axiale. Il présente une digue allongée de cinquante mètres et un plan d’eau étendu à une surface de six hectares. Au fond et au nord, une longue place (aujourd’hui place Île-de-Beauté) domine une petite plage au quai encore inexistant. L’axe de la place est occupé par l'église Notre-Dame du Port (souhaitée par Charles-Félix), flanquée de chaque côté de corps d’immeubles symétriques sur portiques. En 1844, le Consiglio autorise la construction de ces nouveaux immeubles<ref>Edouard Scoffier et Félix Blanchi, op. cit., p. 69</ref>, élevés sur trois étages, sur la place. Les façades au midi sont peintes d’ocre rougeâtre et de grands motifs en relief naturel ornent le contour des balcons. Les arcades sont décorées de plafonds à caisson et le sol pavé de dalles de pierres. La même année, la rue Cassini percée relie la place Garibaldi et prolonge la route Royale vers le port. L’église Notre-Dame du Port est ouverte au culte en 1853. La plupart des murs de soutènement et des quais sont construits entre 1842 et 1860. Le Modèle:Date, l'Impératrice de Russie inaugure le site en grande pompe et donne son nom au premier tronçon (port Lympia < > Lazaret) de la route du bord de mer vers Villefranche-sur-Mer.

Activités

Fichier:Gare Maritime de Nice 2.jpg
Vue de la partie sud du port, depuis la colline du château. Sur la droite, un ferry assurant la liaison Nice-Corse.
Fichier:Bassin Lympia; Nice Port.jpg
Vue d'une partie du port et de ses yachts depuis la place Île de Beauté, au nord du port.

Le port de Nice est divisé en deux parties : port de commerce à l'entrée et port de plaisance au fond. Il est le premier port cimentier de France en liaison avec les usines de production de ciment artificiel des vallées du Paillon. L'approvisionnement de la Corse en ciment est assuré par cargos vraquiers jusqu'à Bastia où une usine de mise en sac est installée pour approvisionner l'île. Le bassin du fond sert de lieu d'amarrage pour les pointus et les yachts. Une petite activité de pêche subsiste, mais le nombre de pêcheurs professionnels est maintenant inférieur à dix.

Nice étant le point de la France continentale le plus proche de la Corse, les liaisons avec l'île, déjà très anciennes, se sont développées avec l'arrivée des NGV ou navires à grande vitesse. Deux compagnies assurent les liaisons avec aussi des navires traditionnels: la SNCM, une compagnie partiellement publique et Corsica Ferries - Sardinia Ferries, une société entièrement privée.

Située devant le port, la place Cassini a été rebaptisée place de l’Île de Beauté.

Une mystérieuse vague de 16 heures est signalée depuis 1992 en différents points de la côte sans qu'on puisse formellement en connaître la cause dans le sillage des NGV<ref>https://www.youtube.com/watch?v=O5mAY6nQ_0k « Le mystère niçois », documentaire sur la vague de 16 h à Nice. Documentaire mis en ligne sur YouTube le 14 mars 2008. Vidéo visionnée le 23 novembre 2013.</ref>.

Administration

Depuis 1863, le port de Nice est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Nice-Côte d'Azur<ref>Les équipements gérés, site de la CCI de Nice-Côte d'Azur. Consulté le 2 juillet 2008.</ref> qui a dû restreindre ses projets d'extension pour en faire un port de croisière notamment du fait d'une mauvaise desserte autoroutière. En remplacement, il a été envisagé de créer un nouveau port à Saint-Laurent-du-Var à l'embouchure du Var et à proximité de l'aéroport de Nice, mais ce site sert de réserve naturelle pour diverses espèces d'oiseaux qui viennent y nicher, Modèle:Référence nécessaire.

Anciennement port d'intérêt national et propriété de l'État, le port de Nice a été transféré au conseil général des Alpes-Maritimes en Modèle:Date-<ref>« Le port de Nice attribué de nouveau au conseil général des A.-M. », RivieraBiz.com, Modèle:Date. Consulté le 2 juillet 2008.</ref>,<ref>Valérie Lavaud-Letilleul, « La décentralisation des ports français méditerranéens : nouvelle gouvernance et nouveaux défis », Méditerranée, 111, 2008, mis en ligne le Modèle:1er juin 2010 Modèle:Lire en ligne</ref> puis à la métropole Nice Côte d'Azur le Modèle:Date- dans le cadre de la loi NOTRe<ref>Modèle:Article.</ref>.

Monuments historiques

Fichier:Buste Sadi Carnot Nice.jpg
Monument de Sadi Carnot, détruit en 1943

Notes et références

Modèle:Références

Galerie

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Documentaire

  • Port Lympia, Chronique des quais, documentaire 52 minutes Modèle:Date- Coproduction Les Films du tambour de Soie / France 3 Réalisation Arnaud Gobin et Alban Guillien

Articles connexes

Liens externes

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