Belle-Isle-en-Terre

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Belle-Isle-en-Terre (prononcer {{#ifeq:1|0|[bɛlilɑ̃tɛʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Ses habitants sont appelés les Bellilois ; à noter que les habitants de Belle-Île-en-Mer partagent le même gentilé.

La commune est labellisée Village étape depuis 2017.

Géographie

La commune est située au milieu d'une région pittoresque dans le Pays du Trégor, de forêts, de collines et de ravins, au confluent du Guer et du Guic, lesquels forment le Léguer quand ils se rejoignent à la sortie de Belle-Isle. La richesse du site se prête à de nombreuses activités de promenade et de découverte (flore et faune) ainsi qu'à la pêche aux salmonidés et à la pratique du canoë-kayak. Au sud de la commune se trouvent les forêts de Coat-an-Noz et Coat-an-Hay, séparées par la route D 33.

Fichier:Le Guic et chemin de randonnée Belle-Isle-en-Terre.jpg
Le Guic au bourg de Belle-Isle.

Communes proches

Modèle:Communes limitrophes

Géologie

Le gisement ferrifère de Belle-Isle-en-Terre s'étend du nord de Lohuec à l'ouest jusqu'à Gurunhuel à l'est en passant par Loc-Envel<ref>Louis Chauris, "Minéraux de Bretagne", éditions du Piat, 2014, Modèle:ISBN.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louargat », sur la commune de Louargat, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Belle-Isle-en-Terre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (45,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,8 %), zones agricoles hétérogènes (36,3 %), zones urbanisées (7 %), terres arables (6,7 %), prairies (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom en breton de la commune est Benac'h<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'origine du nom breton Benac'h pourrait se baser sur pen, qui désigne la tête et donc le début géographique d'un fleuve (ici le Léguer). Le suffixe ac'h désignerait le confluent (à rapprocher du mot aber)<ref>aber sur le wiktionnaire</ref>. C'est en effet dans ce village que se situe le confluent des rivières du Guer et du Guic, où ils forment le Léguer.

Histoire

Une occupation préhistorique y est attestée, une voie gallo-romaine et quelques traces de cette période (bornes, soubassements de petits fanums) y furent découverts.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, des moines seraient venus fonder un monastère sur le site de Locmaria<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces moines venant de Belle-Ile-en-Mer, le nom français actuel Belle-Isle-en-Terre aurait donc été retenu par opposition<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À l'époque des croisades, on y fait construire un hospice afin de soigner les croisés et les pèlerins.

Le nom de la ville, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est Bellisle. Au siècle suivant, le qualificatif « en terre » est ajouté. La forme définitive du nom de « Belle-Isle-en-Terre » date apparemment de 1776. Ce nom viendrait des moines venus de Belle-Ile-en-Mer et qui auraient fondé un monastère vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Loc Maria. Belle-Isle-en-Terre aurait donc été appelée ainsi par opposition à Belle-Ile-en-Mer.

La commune de Belle-Isle-en-Terre est formée de nombreux hameaux, situés aux alentours du bourg : Run ar manac'h, Loguellou, Lesléo, Coat-Malouarn, Locmaria, Pen-an-Nec'h, la Boissière, le Foz, Penquer, Galvezan, Kerguiguès-Angall, Penbleiz, Panfourby, la Bosse, etc.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le monument aux morts porte les noms de 99 soldats morts pour la Patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • 83 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
  • 13 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
  • 3 sont morts durant la guerre d'Algérie.

Henri Prual, brigadier de police né à Belle-Isle-en-Terre en 1918, rejoint le maquis de Pont-Melvez au début de 1944. Alors que son groupe venait d'exécuter des sabotages sur les lignes téléphoniques, il fut arrêté en même temps que ses camarades, sur dénonciation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> le 27 juin 1944. Incarcéré à la maison d'arrêt de Guingamp, il subit d'affreuses tortures. Jugé et condamné à la peine de mort pour attentats et attaques à main armée contre l'occupant, il fut fusillé le 3 juillet 1944 au camp de Servel (Côtes-du-Nord). Il avait 26 ans.

Plombier né en 1924 à Belle-Isle-en-Terre, Jean-Baptiste Le Tallec rejoint un groupe d'une vingtaine de jeunes résistants, des étudiants rennais pour la plupart. Basés à Senven-Léhart, peu armés, ils furent rapidement repérés par les autorités d'Occupation. Le 12 juin 1944, Jean-Baptiste Le Tallec fut arrêté avec onze autres maquisards et transféré à la prison de Guingamp où il fut torturé en même temps que ses camarades. Il fut fusillé le 16 juin 1944. Au moment de son exécution, son père, Ange-Marie, était détenu dans la même prison pour aide active à deux résistants<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Jean-Baptiste Le Tallec avait 20 ans.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement Les coquilles Saint-Jacques font référence à un hospice où, du temps des croisades, les pèlerins de Compostelle étaient soignés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Langue bretonne

L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 26 novembre 2007. Le Modèle:Date- elle a reçu le label de Modèle:Nobr de la charte.

Lieux et monuments

Bâtiments et lieux publics remarquables

Ce château abrite également le Centre d'initiation à la rivière depuis 2000.

Bâtiments religieux

Musées

L'Aquarium des Curieux de nature, qui se trouve au château de Lady Mond (dans les locaux du Centre régional d'initiation à la rivière), présente une dizaine d'aquariums contenant des spécimens représentatifs de la faune des rivières de Bretagne.

Autres

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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