Landéda

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Modèle:Infobox Commune de France Landéda {{#ifeq:1|0|[lɑ̃deda]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Ses habitants s'appellent les Landédaens<ref>Gentilé de Landéda, sur lion1906.com</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Ville côtière du littoral de la Manche, au cœur de la Côte des Légendes, Landéda forme une presqu'île entre deux abers, l'Aber-Wrac'h (Aber Ac'h) au nord et l'Aber-Benoît (Aber Benniget) au sud, dont l'extrémité très découpée forme elle-même la presqu'île de Sainte-Marguerite.

Modèle:Communes limitrophes

La partie péninsulaire

Fichier:Paradisiac beach in Bretagne.JPG
Une plage de Landéda (Penn-Enez).

Le bourg de Landéda, situé sur une colline vers Modèle:Nobr d'altitude entre les deux abers, est longtemps resté peu peuplé (Modèle:Nobr par exemple en 1889 pour une population communale totale de Modèle:Nombre cette année-là), l'agglomération la plus importante de la commune étant alors le port de l'Aber-Wrac'h, où se trouvait le chef-lieu du quartier maritime<ref name="La Bretagne maritime,...">Modèle:Ouvrage.</ref>. Plusieurs autres hameaux importants existaient dans la commune, comme Sainte-Marguerite (Modèle:Nobr en 1890).

Géologiquement, Landéda est surtout formé de granulite<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Landéda, du fait de sa situation péninsulaire, est longtemps resté isolée : un seul accès routier, via Lannilis, permettant d'accéder à la commune. Une ligne ferroviaire des Chemins de fer départementaux du Finistère fut créée, s'embranchant à Plabennec sur la ligne Brest-Lesneven-Saint-Pol-de-Léon et desservant les gares de Plouvien, Lannilis, Le Cosquer, Landéda et ayant son terminus à l'Aber-Wrac'h ; ouverte le Modèle:Date, elle ferma dès 1932. Désormais, la construction d'une route à profil modernisé, la [[Route départementale 13 (Finistère)|Modèle:Nobr]], avec un nouveau pont enjambant l'Aber-Wrac'h, a contribué au désenclavement routier de la commune. Par contre le pont franchissant l'Aber-Benoît se trouve à la limite de la zone d'influence de la marée et est de beaucoup plus modeste importance. Cet endroit a parfois été appelé à tort le « Passage de la Barbe-Noire » par francisation abusive et déformation du mot Aber-Benoît<ref>Modèle:Article.</ref>.

Un moulin à marée existait à Saint-Antoine en Landéda.

Les îles

Fichier:Panorama Iles Aber Wrach01Typo.jpg
Les îles de l'Aber Wrach.

Landéda possède sur son territoire communal plusieurs îles :

Modèle:Article détaillé

Modèle:Article détaillé

  • l'île Roch'Avel (en français la « Roche du Vent ») : il y subsiste les restes d'un galgal, tumulus mégalithique<ref>Modèle:Article.</ref> ;
  • l'île Tariec : elle porte le nom de saint Tariec et fut habitée, possédant sa chapelle et son cimetière. En 1842, Modèle:Nobr y étaient exploitées en pâturages ; l'île a été coupée en deux sous l'action de l'érosion accélérée par les extractions de sable, d'où la Grande Tariec et la Petite Tariec, les deux îlots actuels ;

Modèle:Article détaillé

  • l'île Cézon ;

Modèle:Article détaillé

  • l'île de Stagadon, située à l'entrée de l'Aber-Wrac'h, fait partie administrativement de la commune de Plouguerneau.

Modèle:Article détaillé

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploudalmezeau », sur la commune de Ploudalmézeau, mise en service en 1998<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brignogan », sur la commune de Plounéour-Brignogan-plages, mise en service en 1982 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Landéda est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Landéda, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,6 %), zones agricoles hétérogènes (31,2 %), terres arables (21,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), zones humides côtières (2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le toponyme Landéda provient du breton lann (ermitage) et de Téda<ref name="rKDSQG3">Modèle:Ouvrage.</ref> ou Sainte Tydeu (originaire du Pays de Galles) et qui serait arrivé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ce serait donc originellement l'« ermitage de saint Teda »<ref name="rKDSQG3" />.

Landeda en Breton<ref name="rKDSQG3" />.

Histoire

Origines

La paroisse de Landéda faisait partie de la paroisse primitive de Ploudiner au sein de l'Armorique au sein de l'archidiaconé de Kemenet-Ily relevant de l'évêché de Léon et prit son autonomie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (la paroisse de Ploudiner est subdivisée vers 1330 en trois paroisses : Landéda, Lannilis et Brouennou), son église étant sous le vocable de saint Congar.

Modèle:Citation bloc

En 1790, Landéda est érigée en commune et unie par ordonnance du roi Louis XVIII en 1822 à la commune (auparavant trève de Landéda) de Brouennou, qui avait porté au Moyen Âge le nom de Landéveltoc. La fusion est effective en 1829.

Préhistoire, antiquité et Moyen Âge

Une île au peuplement très ancien : l'île Guenioc

Le territoire de la commune est peuplé dès le Néolithique.

L'estran de la presqu'île Sainte-Marguerite montrait un alignement de blocs plantés, reste d'un talus ennoyé et démantelé, encore visible en 1981. Ces vestiges sont probablement les témoins d'une agriculture néolithique<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'île Guenioc (ou Guennoc) comporte quatre cairns (le plus ancien date de Modèle:Nombre Modèle:Av JC et trois des chambres possèdent des sculptures anthropomorphes)<ref>Pierre Giot dans son livre "Préhistoire de la Bretagne" signale que ce cairn peut être considéré « comme représentant la plus vieille architecture durable du monde occidental »</ref> et des traces de l'âge du fer.

Une cachette de fondeur, contenant 72 objets dont certains en bronze (épées, haches à douille, pendeloque, mors de bride, etc.), datant probablement de l'époque gauloise, fut trouvée dans l'île Guénioc (appelée alors Guennoc) en 1890<ref>Modèle:Article.</ref>. À cette époque, l'île Guénioc était reliée au continent, le niveau de la mer étant plus bas qu'actuellement.

L'île Guénioc a été habitée au haut Moyen Âge par des Bretons venus des îles Britanniques et qui créent, au sein d'un enclos circulaire, des habitations basses entourées de champs et de talus qui ont été mises au jour lors d'un incendie survenu en 1953.

Tolente

La région de l'Aber-Wrac'h, à l'époque gallo-romaine, était le point d'aboutissement de la voie romaine venant de Carhaix (Vorgium) et de Vorganium<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Une localité portuaire d'une certaine importance, non localisée et non identifiée avec précision, s'y trouvait donc à l'époque gallo-romaine, peut-être GesocribateModèle:Refnec, port de la Gaule du nord-ouest cité par la Table de Peutinger (thèse soutenue en particulier par Charles de La Monneraye<ref>Charles de la Monneraye, Mémoires sur l'étude des villes et voies romaines en Bretagne, Bulletin archéologique de l'Association bretonne, Rennes, Verdier, 1849</ref> qui place Gesocribate à l'Aber-Wrac'h), que beaucoup d'historiens placent toutefois plutôt au Conquet, voire à Brest.

Selon Albert Le Grand, dans son livre publié en 1637<ref>LE GRAND Albert, La Vie Des Saints de La Bretagne-Armorique, Nabu PressD, 2011, 858 p., Modèle:ISBN.</ref>, le port de Tolente, dont les bateaux commerçaient avec l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle) et qui aurait été un temps la capitale de la Domnonée, était lors des invasions bretonnes aux alentours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la capitale du "pays d'Ach" (région allant de Plouguerneau à la pointe Saint-Mathieu<ref>Jean-François Brousmiche, "Voyage dans le Finistère en 1829, 1830 et 1831", page 33</ref>).

Le port de relâche de l'Aber-Wrac'h

Fichier:L'Aber Wrac'h - Beach.jpg
Plage à Landéda.

L'Aber Wrac'h est un havre, abri naturel servant depuis fort longtemps de port de relâche important, cité comme tel dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Protégé par des fortifications, celles-ci furent renforcées par Vauban à partir de 1685 avec l'aménagement du fort Cézon ainsi que tout un système de batteries côtières et de corps de garde.

Modèle:Citation bloc [[Fichier:Belespoir2.jpg|thumb|Le [[Bel Espoir II|Modèle:Nobr romains]], bateau du père Jaouen, dans le port de l'Aber-Wrach vers 2005.]] Les abords maritimes de l'accès à l'Aber-Wrac'h sont par contre difficiles, à cause des nombreux rochers qui s'y trouvent, d'où la construction du phare de l'Île Vierge en 1845, de quatre autres feux, ceux de l'île Vrac'h, de Lanvaon, de la Palue et de l'anse Saint-Antoine, et d'amers sur les écueils les plus dangereux; de plus un môle-débarcadère de Modèle:Nobr de longueur sur Modèle:Nobr de large fut construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour rendre le mouillage plus sûr<ref name="La Bretagne maritime,..."/>. Le trafic du port est resté faible, peu de marchandises y étant embarquées ou débarquées, et uniquement du cabotage<ref name="La Bretagne maritime,..."/>.

Le château de Kerouartz

Situé originellement à Landéda, le château de Kerouartz fut détruit plusieurs fois par les Anglais avant d'être reconstruit à trois kilomètres de son emplacement originel sur le territoire de la paroisse de Lannilis<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Guillaume Simon de Troménec

Fichier:015 Landéda Christ de Pitié.jpg
Landéda : Christ de Pitié en bois peint (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, musée départemental breton)

Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Guillaume Simon de Troménec<ref group=Note>Guillaume Simon de Tromenec, mort en 1602.</ref>, ancien guerrier des guerres de la Ligue, prit l'habitude de piller les chapelles et les manoirs environnants. Il ravagea aussi les terres de l'évêque de Saint-Pol ; « appelé en champ clos, au jugement de Dieu, par le sire de Kermorvan [Kermavan]<ref group=Note>François, juveigneur de Kermavan, tué en 1600.</ref>, avoué de l'église de Léon, il tua celui-ci ». Menacé d'excommunication pour avoir tué le juveigneur de Carman et Kermorvan, François de Maillé, il obtint le pardon de l'évêque en construisant à sa victime dans la chapelle de Tromenec'h à l'entrée du bourg de Landéda, un magnifique sarcophage surmonté d'un gisant qui porte l'épitaphe "Dieu lui pardonne" et portant les armoiries des Carman [Kermavan] et des Troménec<ref name=vallin>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Selon Jean-Baptiste Ogée, « l'an 1507, Tangui du Châtel<ref>Tanguy Modèle:V du Chastel, membre de la famille du Chastel, qui épousa le Modèle:Date Louise du Pont-l'Abbé (décédée en 1495) et le Modèle:Date Marie du Juch, constructeur de l'actuelle chapelle de Kersaint, consacrée à saint Tanguy et sainte Haude.</ref> et Marie du Juch, son épouse, fondèrent à un tiers de lieue au nord du bourg de Landéda, et dans son territoire, le couvent de Notre-Dame-des-Anges, pour des religieux Recollets ; ce monastère est situé au bord du hâvre d'Abbrewrach [ Aber-Wrac'h ] »<ref name=ogee>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles

En 1759, une ordonnance de Modèle:Monarque ordonne à la paroisse de Landeda [Landéda] de fournir 18 hommes et de payer 118 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>Ordonnance… portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne, 1759 Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Une école "cléricale" (= privée) existait à Landéda en 1782<ref>Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie, Kerangal, Quimper, 1924 Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Landéda a connu une émigration vers la Nouvelle-France : le nom de famille Sabertache au Québec proviendrait de l'Aber-Wrac'h si l'on en croit Narcisse-Eutrope Dionne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le recteur de Landéda, Guillaume Le Jeune, en réponse à l'enquête sur la mendicité organisée en 1774 par l'évêque de Léon Jean-François de La Marche, écrit : « À Landéda, il y a dans [la] paroisse environ 240 familles, dont 40 environ aisées, environ 40 à la mendicité et le reste bien au-dessous de la médiocrité (...). L'eau de puits, un peu de pain d'orge sec et de lait mendiés, des brinniques (berniques), quelques mauvais poissons, voilà l'ordinaire de nos pauvres ; et, en général, ce n'est qu'à force d'un travail le plus rude nuit et jour à la grève, qu'ils peuvent avoir les moyens de subsister<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il poursuit : « Des moyens de soulager la misère publique (..) seroit de nous affranchir de la servitude des moulins. Un pauvre vassal à qui on prend un Modèle:12e, Modèle:10e, Modèle:8e, Modèle:6e, et quelquefois plus, de son grain, ne peut manquer de se ressentir d'une si forte saignée »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Landéda en 1778 : Modèle:Citation bloc Charles Potin, mousse, originaire de Landéda, décéda de maladie à bord du Citoyen, navire de l'escadre du comte de Grasse, le Modèle:Date alors qu'il participait à la guerre d'indépendance américaine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La querelle des goémons entre Lannilis et Landéda

Les habitants de Lannilis n'avaient accepté le démembrement de la paroisse primitive de Ploudiner vers 1330 qu'à la condition formelle de pouvoir continuer à bénéficier du droit de cueillette du goémon sur toute l'étendue de l'ancienne paroisse, ce qui illustre l'importance de l'utilisation agricole du goémon comme amendement dès cette époque. Vers 1610, les habitants de Landéda et Brouennou voulurent empêcher les Lannilisiens de cueillir le goémon sur les côtes de leurs paroisses, d'où des procès en 1619 et à nouveau en 1724, les jugements étant en faveur des Lannilisiens. La Révolution française, en supprimant tous les privilèges, rendit le goémon accessible à tous, mais une ordonnance de 1843, confirmée par un décret de 1853, favorisa à nouveau Landéda ; il fallut de nombreuses pressions politiques et péripéties judiciaires, jusqu'à l'arrêt du Conseil d'État du Modèle:Date, pour que les Lannilisiens obtiennent à nouveau le droit de cueillir du goémon sur le littoral de Landéda<ref>http://www.animation-lannilis.org/index.php?page=lannilis-landeda-histoire-des-goemons</ref>.

Le Modèle:S mini- siècle

L'annexion de Brouennou

Par une ordonnance du roi Modèle:Monarque en date du Modèle:Date la commune de Brouennou est unie à celle de Landéda, avant d'être purement annexée en 1829<ref>http://www.infobretagne.com/landeda.htm</ref>.

Description de Landéda en 1843

Fichier:Landéda 1832.jpg
Un incident opposant le desservant de Landéda à des jeunes gens (extrait du journal Le Courrier du Modèle:Date-).

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Jean-Baptiste Ogée, décrivent ainsi Landéda en 1843 :

Modèle:Citation bloc

Édouard Vallin évoque en 1859 les restes du manoir de Tromenec : « En suivant les bords de l'Aber-Wrac'h, on trouve bientôt le manoir de Tromenec, édifice gothique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui tombe aujourd'hui en ruines (...) On voit encore aujourd'hui dans la chapelle du manoir de Tromenec le tombeau du seigneur de Kermavan », lequel fut tué en 1600 par Simon de Tromenec<ref>Édouard Vallin, "Voyage en Bretagne, Finistère", 1859, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5652145c/f142.image.r=Lannilis</ref>.

La récupération des épaves lors des naufrages

Modèle:Article détaillé De tout temps, « en dépit de leurs prêtres, des douaniers, des gendarmes et des marins de profession, les riverains de Kerlouan, de Guissény, de Landéda, du Corréjou<ref>Port de Plouguerneau</ref> et des paroisses avoisinantes récoltent comme leur propriété légitime les débris et les chargements des navires naufragés »<ref>Guillaume Joseph Gabriel de La Landelle, "La semaine des familles", Paris, n° du Modèle:Date-.</ref>. Cette pratique du « droit de naufrage », tradition du pays pagan, existait donc aussi à Landéda comme l'illustre le pillage du Cygne en 1839 :

Fichier:Pillage Cygne 1839.jpg
Le pillage de la cargaison du navire naufragé Cygne, échoué à l'entrée de l'Aber-Wrac'h, par des marins de Plouguerneau, Landéda et Saint-Pabu en novembre 1839 (Bulletin colonial : supplément à la Revue du Modèle:S mini- siècle).

Sous le titre Les pillards de Plouguerneau, le Bulletin colonial fait ce récit du pillage en 1839 du brick de Modèle:Nobr Le Cygne, de Granville, chargé de vins, alcools et marchandises diverses : Modèle:Citation bloc Cet autre exemple date de 1876 : Modèle:Citation bloc L'échouage suivi du naufrage du Vesper, chargé de vin, sur les rochers d'Ouessant le Modèle:Date entraîna la dérive des fûts de vin qui vinrent s'échouer en grand nombre de l'île Molène jusqu'à Santec. De mémoire d'homme, on ne vit jamais pareil afflux de vin dans la région et l'Aber-Wrac'h semblait être devenu un avant-port de Bordeaux avec ses quais surchargés de barriques de vin. Le journal L'Ouest-Éclair décrit ainsi les évènements :

Modèle:Citation bloc Mais le port de l'Aber-Wrac'h possédait aussi son canot de sauvetage. Par exemple le Modèle:Date est béni un canot neuf, le Madeleine, qui remplace le Thomassin hors d'usage, qui avait été construit en 1867<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce canot de sauvetage fit de nombreuses sorties, portant secours par exemple à un bateau à vapeur non identifié en 1907<ref>Modèle:Article.</ref>, ou au dundee Araoc'h en 1911<ref>Modèle:Article.</ref>

Deux cadavres de naufragés du vapeur anglais Kurdistan, perdu en mer en novembre 1910 ont été trouvés dans les rochers de Landéda et enterrés dans le cimetière communal<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les élections

Lors des élections législatives du Modèle:Date, les vicaires de Landéda restèrent en faction dans la salle de vote toute la journée pour surveiller les électeurs afin qu'ils votent pour l'abbé Gayraud, qui fut réélu député<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècle

La Belle Époque

La ligne ferroviaire à voie métrique des Chemins de fer départementaux du Finistère reliant Plabennec à l'Aber-Wrac'h via Plouvien, Lannilis et Landéda ouvrit en deux temps (en 1894 pour le tronçon Plabennec-Lannilis, long de Modèle:Unité, et en 1900 pour le tronçon Lannilis-L'Aber-Wrac'h, long de Modèle:Unité) ; elle ferma en 1932.

Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, certaines maisons de Landéda étaient encore couvertes de chaume comme l'illustre l'article relatant l'incendie d'une maison d'habitation en 1904<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1906, lors de la querelle des inventaires, 300 personnes se réunirent dans l'église de Landéda, récitant des prières et chantant des cantiques, pendant que se déroulait l'inventaire des biens de la fabrique<ref>Modèle:Article.</ref>.

Une école privée catholique ouvre à nouveau à Landéda en 1912<ref>Journal La Croix Modèle:N° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k258428r/f1.image.r=Landeda.langFR</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Landéda porte les noms de 82 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, 12 au moins sont des marins disparus en mer (dont par exemple Jean Kersébet<ref group=Note>Jean Kersébet, matelot, disparu en mer le Modèle:Date lors du naufrage du caboteur Élorn au large de Cayeux.</ref>, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et Pierre Kermaïdic<ref group=Note>Pierre Kermaïdic, matelot chauffeur, disparu en mer lors du naufrage du Danton coulé le Modèle:Date par le sous-marin allemand U-64 en mer Tyrrhénienne.</ref>, décoré de la Médaille militaire) ; 3 au moins sont morts en Belgique ; Jean Marie Le Gall, quartier-maître fusilier et pilote à bord du Foudre, a été tué à l'ennemi le Modèle:Date à El Elrich en Égypte lors d'une reconnaissance aérienne en hydravion ; Guillaume Le Ven, marsouin au [[56e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:56e régiment d'infanterie coloniale]], est mort de ses blessures en Serbie le Modèle:Date alors qu'il faisait partie de l'Armée française d'Orient ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=16666</ref>.

L'Entre-deux-guerres

En 1924, François Dizerbe, marin-pêcheur, et son épouse, obtiennent le prix Cognacq-Jay car ils ont Modèle:Nobr vivants<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k496396x.r=Landeda.langFR</ref>. La même année, la famille Bodenès a 14 enfants vivants<ref>Journal La Croix, Modèle:N° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2620147/f3.image.r=Landeda.langFR</ref>.

Les goémoniers (pigouyers ou pigouliers) et l'industrie de transformation des algues marines

Modèle:Article détaillé Le ramassage du goémon (ou varech) est devenu dans les premières décennies du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle une activité économique prépondérante à Landéda et dans les communes voisines : Modèle:Citation bloc

La récolte du goémon n'était pas sans dangers. Les naufrages des bateaux goémoniers, qui allaient jusque dans les îles de l'archipel de Molène pendant la saison, étaient fréquents. Par exemple en 1913, la Reine des Fleurs, un bateau goémonier de Landéda, fit naufrage dans le secteur des Pierres Noires ; le Modèle:Date, le Reder Mor, un bateau goémonier de Landéda, fit naufrage au sud-ouest de Béniguet, ce qui provoqua la noyade de ses deux hommes d’équipage, Joseph Tréguer et Jean Quéré; le frère de ce dernier se noya à son tour le Modèle:Date en faisant la saison du goémon dans le bras de mer séparant Molène de Lédénez ; le Modèle:Date le Marguerite, un bateau goémonier de Landéda, fit naufrage dans les parages nord de l’île de Béniguet, ce qui provoqua la noyade de son patron, Joseph Appriou<ref>Yves Bramoullé, Goémoniers des îles. Histoires et naufrages, éditions Le Télégramme, 2000, Modèle:ISBN.</ref>.

Mais l'activité goémonière est gravement touchée par la crise de 1929 :

Modèle:Citation bloc Sous le titre « La grande pitié des goémoniers de Bretagne », le journal L'Ouest-Éclair écrit en 1932 : Modèle:Citation bloc

mairie de landeda
Les mareyeurs et les maraîchers

La construction de viviers flottants est autorisée le Modèle:Date près du port de l'Aber-Wrac'h pour la conservation des crustacés. Le même mareyeur se voit autorisé à en installer deux autres à l'Île-Molène<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5845221/f7.image.r=Landeda.langFR</ref>.

Landéda fait partie de la zone de production maraîchère du Léon. Déjà en 1914 et aussi en 1926, le journal Ouest-Éclair évoque les « petits choux de Landéda »<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643956s/f10.image.r=Landeda.langFR et Modèle:N° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k611499g/f8.image.r=Landeda.langFR</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le cimetière de Landéda contient la tombe d'un soldat canadien, McNeil John James, originaire de la province d'Athabascan, mort le Modèle:Date<ref>Memorialgenweb.org - Landéda : tombe militaire, soldat du Commonwealth</ref>.

« Le Modèle:Date, les Allemands sont arrivés à Landéda avec une moto, une petite voiture et un canon tracté par un cheval. Le lendemain, c'était le tour des éléments motorisés. Modèle:Nobr ont séjourné dans la commune, avec Modèle:Nobr »<ref>Témoignage de Marcel Caraës, journal Le Télégramme, 7 mai 2010, consultable http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/lannilis/landeda/notre-dame-des-anges-le-devoir-de-memoire-07-05-2010-903200.php</ref>. Les bateaux et les bicyclettes furent réquisitionnés, l'école occupée par une garnison allemande. Un réseau de résistance (réseau Jade-Fitzroy) récupérait les aviateurs anglais à l'Aber-Wrac'h et les aidait à repartir en Angleterre depuis la presqu'île de Sainte-Marguerite<ref>http://www.animation-lannilis.org/index.php?page=la-liberation-de-lannilis</ref>. Depuis 1957, une course de voiliers Herlford-River-L'Aber-Wrac'h<ref>Herlford est situé en Cornouailles britannique</ref> est organisée chaque année pour commémorer les liens alors établis entre les deux rives de la Manche<ref>Journal Le Télégramme du Modèle:Date-, consultable http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/lannilis/landeda/herlford-river-l-aber-wrac-h-50e-edition-ce-week-end-26-06-2009-442432.php</ref>.

Marie-Josèphe L'Hostis (née le Modèle:Date à Landéda et décédée le Modèle:Date) est morte pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>http://genealhostis.pagesperso-orange.fr/marbre.html</ref>.

Politique et administration

La commune fait partie de la communauté de communes de Plabennec et des Abers.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Fichier:Mairie de Landéda.jpg
L'ancienne mairie de Landéda.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : [1]Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Commentaire : Comme pour la quasi-totalité des communes littorales bretonnes, la population de Landéda est en forte augmentation : la commune a gagné Modèle:Nombre entre 1793 et 2008, soit + 168 % en Modèle:Nobr (soit un rythme moyen annuel de croissance démographique de + Modèle:Nobr). C'est surtout depuis 1982 que la croissance démographique est spectaculaire : gain de Modèle:Nombre entre 1982 et 2008, soit + 59,1 % en Modèle:Nobr (soit un rythme moyen annuel de + Modèle:Nobr). Précédemment, la population était restée presque stable pendant une bonne partie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, légèrement supérieure à Modèle:Nombre lors de tous les recensements effectués ente 1831 et 1901, et a même connu un léger fléchissement démographique entre 1954 et 1975, perdant alors Modèle:Nobr en Modèle:Nobr.

Cette croissance démographique est uniquement due à un solde migratoire nettement positif, supérieur en moyenne à + 2 % l'an de 1975 à 2007 car l'accroissement naturel est resté négatif jusqu'en 1999 et est voisin de zéro (+ 0,1 % l'an) entre 1999 et 2007, naissances et décès étant d'importance analogue ces dernières années<ref>http://recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=&codeZone=29101-COM&idTheme=3&rechercher=Rechercher</ref>.

La commune se caractérise par un vieillissement important de sa population dû à l'afflux de retraités : en 2007, les Modèle:Nobr et + forment 18,0 % de la population totale, presque autant que les Modèle:Nobr qui forment à la même date 21,5 % de la population totale.

La littoralisation du peuplement se traduit aussi par le grand nombre de constructions neuves : le nombre des logements a été multiplié par 2,3 en Modèle:Nobr, passant de Modèle:Nobr en 1968 à 1 937 en 2007, au bénéfice tant des résidences principales, passées de 642 à 1416, que des résidences secondaires, passées de 181 à 407 pendant la même période. Ces dernières représentent désormais 21,0 % du total des logements. Il s'agit essentiellement d'un urbanisme pavillonnaire (93,1 % du total des logements en 2007) grand consommateur d'espace<ref>http://recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=&codeZone=29101-COM&idTheme=6&rechercher=Rechercher</ref>.

Culture

Langue bretonne

L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le Modèle:Date-. Les enfants bretonnants de Landéda sont inscrits majoritairement dans les écoles et collèges bilingues de Lannilis.

Musique et danse bretonne

La commune a donné son nom à une danse, le « rond de Landéda ».

Secours en mer

Landéda est la base de la vedette de l'Aber Wrac'h qui, sous la juridiction du CROSS sécurise avec ses sœurs de la SNSM cette zone des eaux marines bretonnes.

Le canot tous temps de Landéda, est un canot qui doit rester en alerte Modèle:Nobr sur 24, car il est l’un des plus puissants de sa catégorie et, à ce titre, il doit pouvoir appareiller sous Modèle:Nobr après l'appel du CROSS Corsen dont il dépend.

Il est armé par des bénévoles qui, bien sûr, se relaient afin que le canot reste opérationnel.

La maintenance est pratiquement uniquement assurée par des dons et sur un canot de ce type qui est un canot surmotorisé (Modèle:Nobr de Modèle:Nobr), et qui bénéficie d'équipements très convenables quant aux instruments de navigation, il y a toujours quelque chose à réparer et le renchérissement du carburant ne favorise pas la trésorerie...

L'association étant classée association d'utilité publique les dons font l'objet de reçus fiscaux mais bien souvent ce sont les sauveteurs qui complètent... La tradition des gens de mer est, en effet, de s'entraider.

Le canot, appelé Présidents Joseph Oulhen (SNS 064) doit son nom à l'ancien président de la station et au nom du président suivant de la station mort en opération en 1986. Les deux anciens présidents portaient tous les deux le même nom : Joseph Oulhen. Le premier était mareyeur à l'Aber-Wrac'h et le second était marin de commerce en retraite.

Événements

En 2008, Landéda a accueilli la Course du Figaro<ref>Bretagne Info Nautisme</ref>. Landéda, gens de mer et de terre : un livre de Modèle:Nobr sur la vie quotidienne des habitants de Landéda.L'auteur René Monfort a demandé aux familles de prêter et de commenter les photos.On trouve ainsi dans l'ouvrage des photos des travaux quotidiens des paysans, goémoniers, commerçants, pêcheurs de Landéda et l'Aber-Wrac'h. Un beau livre en noir et blanc qui rend hommage aux habitants de la commune. Le livre, sorti en juin 2009, est encore disponible.

En 2009, la conférence COSIT'09 (Conference on Spatial Information Theory) s'est tenue du 21 au 25 septembre à l'Aber-Wrac'h<ref>[2]</ref> (sous l'égide, entre autres de l'École navale (Irenav), la région Bretagne et Europole Mer).

Depuis 2017, Landéda accueille aussi le festival Horizons en juin, un festival consacré aux musiques du monde à base de good vibe's organisé par l’association "Horizons productions".

Danse bretonne

Le Rond de Landeda est une danse bretonne traditionnelle.

Associations

  • Associations sportives :
    • AberZen : club de boxe, self-défense et tai chi
    • AS Landéda : club de football
    • TT des Abers : club de tennis de table
    • CVL : Centre de Voile de Landéda
    • ABERS VTT : club de vtt
    • EOL : Entente Omnisports de Landeda
  • Associations artistiques :
  • Associations culturelles :
    • Patrimoine des Abers : association de sauvegarde du patrimoine, proposant notamment un inventaire en ligne du patrimoine des communes du Pays des Abers
    • Son en Wrac'h: association organisatrice du Festiwrac'h et d’évènements musicaux.

Économie

Le port de l'Aber Wrac'h se trouve sur le territoire de la commune. Ce fut un petit port de pêche. C'est désormais un port de plaisance géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Brest. Il occupe une place privilégiée à l'entrée de la Manche. Il se poste aux abords du chenal du Four, passage bien connu des navigateurs, entre le continent et l'archipel de Ouessant et Molène. Niché dans l'estuaire de l'Aber Wrac'h, il a toujours eu une position stratégique reconnue, et toute son histoire passée montre l'importance de ce site lors du développement du cabotage commercial et lors des différents conflits militaires qui ont émaillé le passé. Le phare de l'Île Vierge permet facilement de le situer et le fort Cézon assure une fonction de sentinelle à son entrée. Cet environnement maritime permet l'implantation et le développement d'activités de plaisance et de loisirs ainsi que des activités exercées par les professionnels que sont les pêcheurs, les ostréiculteurs, les goémoniers.

Escale très fréquentée, le port de l'Aber Wrac'h accueille Modèle:Nombre par an. Il est désormais, depuis son inauguration le Modèle:Date, équipé d'infrastructures portuaires lui permettant d'accueillir Modèle:Nobr, dont 270 aux pontons, et de réaliser les opérations de carénage, de manutentions, d'avitaillement et de maintenance.

Le port du Vill à l'entrée de l'Aber-Benoit est aussi sur le territoire de la commune. On y trouve une partie de la flotte des goémoniers du Finistère ainsi qu'une activité ostréicole.

Culture locale et patrimoine

Monuments

Modèle:Article détaillé

Fichier:Eglise de Landéda, clocher.jpg
Le clocher de l'église Saint-Congar.

Sites naturels

Une dune, c'est quoi ? Le sable est constitué de fines particules minérales et de débris de coquillages. Sa teneur en calcaire peut être importante. À marée basse, le sable de la plage est transporté par le vent, les goémons des laisses de mer et les plantes piègent les sédiments. La dune s'engraisse, se construit, le paysage se transforme. Sur « le haut de plage » les algues déposées par la mer s'ensablent, se décomposent. Cet apport de matière organique favorise l'implantation des plantes comme le cakilier et l'arroche. Plus en retrait sur la « dune mobile » pousse l'oyat accompagné du liseron des dunes, du panicaut maritime encore appelée chardon bleu et du gaillet. Les plantes du haut de plage, de la dune initiale et mobile piègent de grandes quantités de sable. Elles assurent aux végétaux de la "dune fixe" des conditions de vie plus clémentes. Les dunes constituent un milieu original abritant une flore particulièrement menacée. Il faut s'efforcer de protéger ce milieu fragile. Dans cette démarche, merci à chacun de respecter les installations de protection.
  • Le marais de Toul-an-Dour (ou Prat-al-Lan).
  • L'île de Stagadon, est située à l'entrée de l'Aber-Wrac'h mais dépend administrativement de la commune de Plouguerneau.

Jardins

  • "Terre d'Hortensias" : l'un des 7 jardins de "Terre d'Hortensias" est situé au sémaphore au port de l'Aber Wrac'h à Landéda. Devenu une des plantes emblématiques de la Bretagne, l'hortensia ou hydrangea, originaire d'Asie, ne fleurit dans notre pays que depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, époque des grandes expéditions maritimes scientifiques à la découverte de terres inconnues. Le premier hortensia est introduit en France par le botaniste Philibert Commerson qui embarque avec Bougainville pour un tour du monde à bord de La Boudeuse, partie de Brest en 1766.
Omniprésent dans les jardins des particuliers et les bourgs de nos communes, l'hydrangea a été privilégié pour valoriser notre patrimoine architectural et paysager du pays des Abers-Côte des Légendes dans le projet "Terre d'Hortensias".
Plus que de simples fleurissements, "Terre d'Hortensias" présente en 7 jardins une découverte thématique de Modèle:Nobr d'hortensias. Les autres sites des jardins sont : l'aire de jeux de Kerfeunteun au Drennec, la chapelle Guicquelleau au Folgoët, la chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté à Kernouës, la salle des fêtes à Lanarvily, le dolmen de Lilia à Plouguerneau, la salle multifonctions à Saint-Méen. L'entrée des jardins est libre.

Littérature

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Traditions

Édouard Vallin relate que la dépouille bien conservée naturellement d'une femme (la "momie de Landéda", trouvée en creusant une vieille tombe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) qui serait morte centenaire était conservée dans le reliquaire de l'église de Landéda et faisait encore, au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'objet de la vénération des fidèles<ref name=vallin/>.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références Modèle:Références

Cartes

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Références

Modèle:Références

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